Sermon: Pourquoi Compter Cinquante Jours?

#505AFR

Given 03-Jun-01


transcript:

Reportez-vous, s'il vous plait à Actes 2 : 1. C'est toujours un bon endroit pour commencer en ce jour de Pentecôte.

Actes 2 : 1

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.

Pour nous aussi, le jour de la Pentecôte est arrivé. Nous sommes là ce matin. Nous nous réjouissons en ce jour. Et nous adorons Dieu en esprit et en vérité, en ce jour Saint. Aussi loin que nous puissions remonter dans le temps, pour savoir à quel moment ce déroule cette scène d'Actes 2, il est environs deux heure lorsque cela se passe en ce jour Saint.

Mais, à vrai dire, je me suis reporté à ce passage avant tout à cause du mot "Pentecôte". C'est un mot Grec, qui est resté presque le même en Anglais. Il a été transcrit fondamentalement du mot Grec en Anglais. En Grec, il s'agit de "Pentekostos", qui veut tout simplement dire "cinquantième". C'est un nombre ordinal — comme "premier", "deuxième", "troisième" etc. — qui montre une suite dans les nombres. Celui-ci signifie, "cinquantième".

Le mot "jour » est désormais assimilé. Tout le monde sait (ou devrait savoir), que l'une des façon de compter pour la Pentecôte, c'est de compter 50 jours. Et les Juifs ont donc raccourci cela en "cinquantième". C'est le "cinquantième". C'est le jour ou vous observerez la fête des semaines. Ce cinquantième, implique un processus de comptage. Et, en ce jour, le processus de comptage est alors terminé. Il se conclut. Le "cinquantième", est . C'est la mi-journée du cinquantième jour, et donc ils observent le jour de la Pentecôte.

Allons, à présent dans Lévitique 23. Dans l'Ancien Testament, ce jour est appelé la fête des semaines. Et dans d'autres passages, il est appelé, fête de la moisson.

Lévitique 23 : 15

Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières.

Il y a une façon de compter — compter sept semaines, ou sept sabbats. Et ensuite, vous observerez le jour suivant.

Lévitique 23 : 16

Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Eternel une offrande nouvelle.

Dieu nous donne une seconde manière de compter. Si nous rencontrons une difficulté en comptant les semaines, alors, comptons les jour. Vous aboutirez au même point. Vous aboutirez de toute façon à ce jour particulier, si vous démarrez le comptage au bon moment (je ne vais pas entrer dans ces détails ce matin).

Lévitique 23 : 17

Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient agités de côté et d'autre ; ils seront faits avec deux dixième de fleur de farine, et cuits avec du levain : ce sont les prémices à l'Eternel.

Il est question de nous ici. Les Prémices de Dieu, mais avec du levain - - parce que nous vivons dans le péché. Bien que nous ayons été pardonné pour nos péchés et que nous ayons la permission de paraître en présence de Dieu (à cause du sang de Jésus-Christ), nous avons toujours du levain en nous. Nous ne sommes pas complètement "délevinisé", comme l'est Jésus-Christ.

Lévitique 23 : 21

Ce jour même, vous publierez la fête, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.

Ici nous avons une instruction de base donnée par Dieu, à l'égard de cette fête, la Pentecôte. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais le mot "compter", apparaît plus d'une fois. "Vous compterez...", au verset 15, "Vous compterez cinquante jours ...", au verset 16. Donc, compter, est très important pour la Pentecôte. Nous pouvons compter sept sabbats, ou cinquante jours ; et de toute façon nous arrivons au même jour — un dimanche. Nous avons donc, la fête de semaines en comptant sept semaines, ou la Pentecôte en comptant cinquante jours.

A présent, le fait que Dieu nous demande de compter pour aboutir au jour J, annule immédiatement l'idée que la Pentecôte puisse avoir lieu à date fixe. Les Juifs, l'observe le 6 Sivan chaque année. Ils aboutissent au 6 Sivan, car ils comptent en partant du premier jour Saint. Le jour après le premier jour Saint, ils commencent leur comptage, et ils aboutissent toujours au 6 Sivan. Mais, si Dieu avait voulu que nous observions la Pentecôte le 6 Sivan, pourquoi nous aurait-Il demandé de compter chaque année ? Il n'avait qu'à dire "le troisième mois, le sixième jour du mois (exemple du 6 Sivan), vous observerez la fête des semaines". Bien entendu, Il n'aurait pas dit la fête des semaines, puisque nous n'aurions par eu à compter sept semaines. Il l'aurait appelé autrement (peut-être la fête de la moisson), et nous l'aurions observée le 6 Sivan.

Mais, il n'en fit rien. Il nous a donné des instructions qui paraissent ambiguës concernant la manière de compter — ou commencer et ou arrêter. Nous savons, précisément, qu'Il nous dit de compter sept semaines, ou cinquante jours. Il doit sûrement y avoir quelque chose d'important pour Dieu concernant le comptage et pour qu'Il nous instruise à agir ainsi chaque année.

Si vous utilisez le calendrier hébreux, il y a 4 jours sur lesquels la Pentecôte peut tomber. C'est à dire, quatre dates différentes (devrais-je dire) sur lesquelles cela peut tomber. "Le sabbat" peut tomber à quatre endroits différents durant la semaine des Pains sans levain. Dieu veut sans doute que nous tirions une leçon de cette épreuve du comptage.

Nous devons aussi nous poser la question : "Qui y a-t-il de si important concernant ces sept semaines (ou ces cinquante jours) ? Que vous comptiez sept semaines ou cinquante jours, vous aboutirez à de toute façon à cinquante jours. Lorsque vous comptez sept semaines, vous vous reportez au jour d'après les sept sabbats ; et cela termine le compte des cinquante jours. Qu'elle est l'importance du chiffre cinquante ? Qu'a-t-il de si intéressant ? Pourquoi, Dieu ne dit-Il pas "compter 23 jour", ou"37",ou"43" ? Y a-t-il une signification particulière concernant ce chiffre 50 (Pentekostos en Grec) ? Est-ce un nombre que Dieu à juste dit comme cela ? "Ah, cinquante, c'est un beau chiffre, la moitié de 100. C'est bien comme ça. Ils vont comprendre".

Ou alors, aurait-il une signification pour nous et pour le but de Dieu — bien plus q'un simple chiffre ? Je pense que oui, et c'est ce que nous allons vérifier dans le reste de ce sermon aujourd'hui. Non pas seulement sur le chiffre 50, mais aussi sur le fait que Dieu veut que nous comptions. Et aussi, sur ce que cette période de comptage signifie pour nous — et si nous la comprenons. Et ensuite, nous essayerons d'y mettre, à la fin, une leçon spirituelle, afin que nous puissions rentrer chez nous avec beaucoup plus qu'une simple connaissance — mais avec une possibilité de mise en pratique.

Compter, est un procédé mathématique. Si vous voulez tourner cela en langage plus pompeux, c'est un procédé de calcul mathématique séquentiel d'articles (un, deux, trois, quatre, cinq, six. Front partis d'un groupe, vous comptez en quantité, et ensuite vous connaissez leur nombre). Et nous pouvons compter n'importe quoi.

Vous savez tous que je suis un fan de course automobile. Lorsque j'ai pensé illustrer ce sujet, j'ai pensé à la course automobile . Ceux d'entre vous qui sont du sud, avez probablement vu une course automobile, au moins une fois dans votre vie. Vous savez donc, de quoi je parle. Compter, est un point essentiel lors d'une course automobile. Nous comptons le nombre de voitures sur la piste. Une liste très détaillée nous est faite concernant le nombre de voitures sur la piste — le nombre de voitures au premier tour de circuit, au deuxième, au troisième etc. Combien de voitures font ceci, combien de voitures font cela.

Dans la plupart des courses, les voitures sont numérotées. Elles ont des numéros sur le côté. Sur le toit. Vous savez donc, à qui elles appartiennent. Cela aide à les identifier. Nous comparons le nombre de tours qu'elles effectuent. Nous calculons même le temps qu'elles mettent pour faire un tour de circuit. Chronométrer c'est aussi compter (cela fait partie du même procédé). Nous calculons leur positions finales, et nous comptons leurs points à travers les championnats. Et je suis sûr, que si je m'y rendais ave Ronny, nous rentrerions chez nous avec une douzaine d'autres choses que nous aurions calculées. Combien de fois elles sont entrées en collision. Que vous ne voudriez pas qu'elles fassent parties de vos équipes de courses rêvées.

Nous comptons pratiquement pour tout. Il en est de même dans la Bible. Cette façon qu'à la Bible de compter, est la même que celle que nous utilisons dans notre vie de tous les jour. Elle ne compte pas seulement les objets. Bien sûr, il est dit : "Il y avait 500 hommes de ce côté et 300 hommes de ce côté".et vous avez, "des chefs de centaines et des chefs de 50" etc. Elle ne compte pas seulement les objets — comme les animaux, les villes, ou les hommes armés ou autre. Elle calcule aussi le temps. Elle comptabilise les évènements. Elle nous donne des repères, et nous sommes supposés calculer le temps pour connaître le moment ou certaines choses vont avoir lieu. Il est question de calcul tout au long de la Bible. Vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l'Apocalypse, et dans chaque livre, vous trouverez quelque chose en rapport avec le calcul.

Le comptage de la Pentecôte, représente une mesure de temps par jour, ou par semaine. Et j'ai utilisé un mot, qui va nous mener à un point intéressant concernant le comptage. Ce mot est le mot mesure. Compter, en terme de mesure, devient une métaphore. Lorsqu'il est utilisé en terme de "mesure", compter, est une métaphore d'évaluation ou de jugement. Cela joue un rôle très important dans la raison pour laquelle Dieu nous demande de compter cinquante jours pour la Pentecôte. L'idée, c'est de mesurer quelque chose.

Jésus, parle de "calculer la dépense". Que voulait-Il dire vraiment ? Il voulait dire que nous devions évaluer ce que cela allait nous coûter. Quels seraient les risques ? Quelles seraient les choses qui pourraient nous causer des problèmes dans le futur ? Compter — en terme de mesure — signifie évaluer et juger. Nous allons voir quelques exemples de ce la, en commençant dans Esaïe 65. Ceci est une longue partie traitant du juste jugement de Dieu, s'appliquant, spécifiquement à des personnes qui se sont éloignées de Lui. Dieu est parfaitement juste dans son jugement et dans ses sentences vis à vis de telles personnes.

Esaïe 65 : 11 a)

Mais vous, qui abandonnez l'Eternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad...

N'est-ce pas de la Tribu d'Israël qu'Il parle ? "Gad", est un dieu. Je crois qu'il s'agit "du dieu de la fortune".

Esaïe 65 : 11 b)

Et remplissez une coupe pour Meni...

A présent, "Meni", est intéressant. Ce terme signifie "numéroter". Dieu est en train de parler d'un peuple qui l'a abandonné pour ces dieux qui se réfèrent à la fortune et aux chiffres (qui a quelque chose à voir avec la superstition ou le fait de deviner votre destin par les chiffre). Cela avait sans doute quelque chose a voir avec le fait de tirer les dés, ou autre chose. Mais, c'est sans doute, un moyen par lequel vous essayez de trouver fortune. La bonne aventure, ou quelque chose dans le genre ; mais ce dieu particulier se nommait "nombre". Dieu fait donc un jeu de mots. Il dit : "parce que vous m'avez abandonné pour ce dieu qui se nome "Nombre"..."

Esaïe 65 : 12 a)

Je vous destine au glaive...

Dieu utilise le terme "destine" pour dire "passer en jugement" — voulant dire : "Vous, vous, vous, et vous. Tous ceux qui je viens de choisir, je vous ai destinés, parce que vous avez tiré la mauvaise paille, ou parce que vous avez mal lancé les dés. Et vous les gars, vous allez à l'épée". Vous allez être égorgés (comme il est dit plus loin).

Esaïe 65 : 12 b)

Et vous fléchirez tous le genou, pour être égorgés ; Car j'ai appelé, et vous n'avez point répondu, J'ai parlé, et vous n'avez point écouté ; Mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, Et vous avez choisi ce qui me déplait.

Nous retiendrons juste l'idée ici que le fait que Dieu les ait destinés à cette fin — ici en l'occurrence à la mort — était pour qu'ils sachent que Dieu les a jugés.

Reportons-nous à présent, à Job 14. nous tombons au beau milieu d'un passage très très connu, dans lequel Job (dans un sens) fait une prière à Dieu. Il parle à Dieu ; mais il répond aussi par la même occasion, à ses amis, qui lui donnaient des conseils des plus décourageants.

Job 14 : 13 et 14

Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi ![Il parle d'une résurrection ici] Di l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.

Si vous posez la question aux érudits de la Bible, ils vous répondront que Job, pose une question et qu'il n'en connaît pas la réponse. Mais, la manière dont je l'ai lu, fait plutôt penser, qu'il pose une question dans un style emphatique — car il répond : "Lorsque Dieu m'appellera, je sortirai de ma tombe".

Job 14 : 15 à 17

Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais près l'ouvrage de tes mains [le verset 16, est en fait celui que je veux que nous examinions]. Mais aujourd'hui tu comptes mes pas, Tu as l'?il sur mes péchés ; Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge.

Je ne suis pas tout à fait d'accord de la manière dont ces deux derniers versets ont été traduits, mais je vais m'en accommoder "tel quel". Cependant, dans d'autres Bibles. La dernière partie du verset 16 est en fait une question : "As-tu l'?il sur mes péchés ?" Peu importe, ce qui va nous intéresser en fait, c'est que Job accuse Dieu de compter ses pas. En fait, il fait une comparaison. Il dit : "Oh, comme j'aimerais mourir, et me retrouver dans la tombe. Et ensuite lorsque tu m'appelleras, je ressusciterai à nouveau ; et ma vie sera changée. Je serai changé. Mais maintenant, alors que je me trouve dans cette situation précaire, tu es après moi comme un juge. Et à chacun de mes pas, tu les évalues".

C'est ce que Job pense que Dieu fait — qu'il épie tout ce qu'il fait. Il dit : "Dieu, tu tournes autour de moi comme un faucon. Je ne peux rien faire, sans que tu rassembles tous mes péchés dans un sac. Et, quand bon te semble, tu déverses sur ma tête toutes tes punitions. Et regarde ce qu'il m'arrive maintenant ! J'ai perdu mes enfants. J'ai perdu mes richesse. J'ai perdu tout ce qui m'était cher — excepté ma femme, et elle me demande de te maudire. Dieu, tu as déversé sur ma tête tout le sac".

A présent, l'interprétation de ce passage n'est pas tout aussi important que le fait que Job pense que Dieu compte chacun de ces pas. Le surveillant comme un faucon. Le jugeant pour chaque chose qu'il fait. Mais Dieu voudrait que Job change son point de vu, c'est à dire : "Job, pourquoi ne comptes-tu pas toi-même tes pas ?". La plupart du temps, je pense que c'est ce que Job faisait. Mais, dans cette situation-ci, il est plutôt désolé pour lui-même. Il croit que le tout poids du monde repose sur ses épaules, et il veut donc s'en référer à Dieu. que tout est la faute de Dieu.

Si nous surveillons nos pas, nous serons pas prêt de tomber dans le péché — et par la même occasion, nous vivrons selon la volonté de Dieu. nous savons, de par son histoire, que Job était un homme juste. Seulement, il n'avait pas la bonne perspective concernant Dieu. Voilà pour quoi il accusait Dieu d'agir ainsi envers Lui. Il ne voyait pas Dieu comme il aurait du le voir.

Cette idée de compter, ou de mesurer, nous mène tout droit dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 7 : 1 et 2, nous la découvrons, elle fait partie du sermon sur la Montagne. Jésus dit :

Matthieu 7 : 1 et 2

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

Ici, nous rencontrons le terme mesurer. Jésus, utilise le terme mesurer et le terme juger de façon synonyme. "Si c'est de cette manière que vous jugez [les autres], vous serez alors jugés de la même manière. Si c'est de cette manière que vous mesurez les gens, alors, vous serez mesurés de la même manière". C'est en quelque sorte la même idée. Mesurer est simplement une autre manière de compter ou de calculer.

Lorsque vous, mesdames, faites un gâteau, vous employez plusieurs verres de farines (disons), et c'est en quelque sorte une mesure. Vous devez les compter — pour ne pas obtenir quelque chose de trop sec ou d'immangeable.

Reportons-nous à présent à Apocalypse 11. Cette idée nous transporte tout droit à la fin de la Bible.

Apocalypse 11 : 1 et 2

On me donna un roseau semblable à une verge, et l'ange se présenta et dit : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.

Nous avons bien saisi le principe spirituel qui se dégage de ces versets, depuis longtemps. Cette verge, ne fut pas donné à Jean pour qu'il mesure physiquement le temple. Dieu aurait pu le faire. Il aurait pu envoyer un ange pour cela. Mais, Il n'avait pas vraiment besoin de le faire. C'est Lui qui a donné les instructions concernant les mensurations. Il n'avait donc pas besoin de connaître les mensurations physiques du temple. Il voulait que le temple soit mesuré spirituellement !

Que fallait-il donc mesurer ? Et bien, les peuple allaient être évalués. Mais non seulement les peuple. "Le temple, l'autel, et ceux qui y adorent". C'est à dire, tout ce qui est en rapport avec l'Eglise. Le peuple, le ministère — tout le monde ! Tout le temple ! Il est question d'un processus de jugement, qui sert à préparer le peuple et le ministère pour temps de la fin. Quelle est la conclusion de ces deux versets ? L'époque des païens arrive, disons. Et, ils vont fouler aux pieds la cité sainte pendant quarante-deux mois. L'Eglise doit être prête pour cette époque. Non seulement bien sûr pour cette période de tribulation qui va venir, mais aussi pour l'époque du retour du Christ, qui aura lieu immédiatement après.

L'idée de mesurer et de compter, dans son entièreté — sous forme de jugement ou d'évaluation tombe à pic avec l'époque présente que nous vivons. Nous sommes en période de jugement ! Nous sommes en train d'être mesurés — pour voir si nous serons les pierres adéquates qui feront partie du temple. Je trouve cela très clair.

Collons tout cela (tout ce dont je viens de vous parler) dans un coin de notre mémoire, et continuons avec le chiffre "50". Quelle est la signification de ce chiffre "50" ? Revenons sur Exode 26. Voici les instructions concernant le tabernacle. Je ne vais pas trop m'étaler, car d'autres mesures apparaissent en plus ; mais le chiffre "50" est le chiffre qui revient le plus souvent dans ces mesures du tabernacles — chose qui intrigue. Le tabernacles dans le désert avait plusieurs mesures comportant le chiffre "50", ou des multiples de "50".

Exode 26 : 5 et 6

Tu mettras cinquante lacets au premier tapis, et tu mettras cinquante lacets au bord du tapis terminant le second assemblage ; ces lacets se correspondront les uns aux autres. Tu feras cinquante agrafes d'or, et tu joindras les tapis l'un à l'autre avec les agrafes. Et le tabernacle formera un tout.

Symboliquement, je ne sais pas ce que ces lacets et ces agrafes ont à voir dans ce schéma(c'est à dire, ce que Dieu veut nous enseigner par ces "lacets"et ces "agrafes"). Mais ils est intéressant de constater qu'il y en a 50.

Exode 26 : 10 et 11

Tu mettras cinquante lacets au bord du tapis terminant le premier assemblage, et cinquante lacets au bord du tapis du second assemblage. Tu feras cinquante agrafes d'airain, et tu feras entrer les agrafes dans les lacets. Tu assembleras ainsi la tente, qui fera un tout.

A présent, cela est plutôt intéressant — le chiffre 50 a quelque chose à voir avec l'unité. "Afin que cela fasse un tout". Je ne sais pas ce que cela veut dire, mais c'est intéressant (Ma mère le sait, et vous pourrez le lui demander après). De toute façon, vous pouvez vous intéresser aux autres mesures concernant le tabernacles, et vous remarquerez d'autres références au chiffre "50", qui semblent avoir un lien avec le tabernacle. Et que représente le tabernacle ? l'Eglise au désert ! Je ne vais pas entrer dans ce sujet. Vous pouvez tirer la conclusion que vous voulez. Je voulais juste vous faire savoir que le chiffre "50" s'associe au tabernacle, parce que je pense, qu'il y a une signification à cela.

Si vous vous reportez aux passages (plus loin, dans le livre des Rois et des chroniques)se référant au temple, ceux-ci sont très intéressants. Le temple que Salomon construit ne mentionne pas souvent le chiffre "50". Ceci est d'ailleurs une étude très intéressante à faire et qui donne matière à réflexion. Qu'est-ce que cela signifie ? En plus, si vous vous reportez à Ezéchiel 40 et que vous examiniez les renseignements concernant le temple, vous trouverez à nouveau des article au nombre de 50. Je ne sais pas ce que cela veut dire. Tout du moins, je n'y ai pas encore complètement réussi. Il est intéressant de remarquer que le tabernacle à des articles au nombre de 50, que le temple n'en a pas, mais que le temple de la nouvelle Jérusalem en a lui aussi.

Reportons-nous à Lévitique 25, car il y a un autre événement ici, lui aussi associé au chiffre 50. il s'agit du Jubilé. La chose intéressante concernant le Jubilé ce trouve dans Lévitique 25 : 8. Mais pensez un peu à lévitique 23 : 15.

Lévitique 25 : 8 à 12

Tu compteras sept sabbats d'années, sept fois sept années, et les jours de ces sept sabbats d'années feront quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette ; le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays. Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. La cinquantième année sera pour vous le Jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d'eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. Car c'est le jubilé : vous le regarderez comme une chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs.

Avez-vous remarqué que la manière de compter le jubilé ressemble étrangement au comptage de la Pentecôte ? Vous compterez sept sabbats d'années, et la cinquantième année toute l'année sera une année sainte pour Dieu. C'est une année tout à fait différente, au cours de laquelle vous ne sèmerez pas. Aucun travail ne devra être fait durant la cinquantième année — du moins, au niveau agricole. Il est dit ici que vous devrez laisser les choses pousser par elles-mêmes.

Que faisaient-ils alors pendant l'année ? Ils jouaient peut-être au foot ball, je ne sais pas. Le jubilé, serait, si cela existait aujourd'hui, la chose que nous attendrions avec beaucoup d'impatience je pense. C'était une année ou le travail n'était pas une priorité. C'était le moment où toute la nation pouvait se reposer et où la terre se reposait aussi. Il s'agissait du septième sabbat de la terre, et puis l'année suivante tout s'enchaînait normalement. Toute la nation avait un repos supplémentaire pour toute l'année.

Dieu appelle cette période, l'année de relâche, durant laquelle toutes les dettes sont effacées. Et tous le propriétaires terriens devaient retourner, chacun dans sa propriété. Ainsi donc, un petit groupe de gens ne pouvait pas finir propriétaire de toutes les terres. Chaque chose retournait à son propriétaire d'origine — aux familles d'origines. C'est une manière de restiter chaque chose comme cela était à l'origine. Cela permettait de remettre les compteurs à zéro. Il y a autre chose aussi, cela concerne les esclaves, cela apparaît dans d'autres chapitre de la Bible. Effectivement, plus loin dans ce chapitre, il y a une loi concernant l'esclavage et les pauvres — tout ce qui si rapporte. Mais, c'est une année durant laquelle le fardeau du peuple est retiré de leurs épaules, et durant laquelle un nouveau départ leur est donné.

C'est aussi une année de repos. Ou, devrions-nous dire plutôt (au lieu de repos), que c'était une année de cessation des labeurs. Les gens n'avaient pas besoin de labourer leurs champs et de semer. Ceci a un lien très significatif avec le sabbat et le Millenium — lorsque des idées du même genre s'y appliquent. Donc, retenez bien tout cela, alors que nous avancerons dans ce sermon — pensez tout spécialement à ce lien avec le jour de la Pentecôte. C'est à dire que le Jubilé se calcule de la même façon.

Souvenez-vous, que la Pentecôte se nome aussi la fête de la moisson. Et à quel moment a lieu cette moisson dans le schéma du plan de Dieu ? Elle a lieu au retour du Christ, au moment ou commence le Millenium. Cette année de jubilé se calcule pratiquement comme pour la Pentecôte, qui est en faite la fête de la moisson — qui symbolise la fin d'une période d'épreuve, de test et d'évaluation.

Reportons-nous maintenant à Nombres 1. [Le livre] des Nombres, se nomme ainsi car le mot "nombre" apparaît fréquemment. Ici, Dieu demande à Moïse, dans ce premier chapitre, de dénombrer Israël. Les mots : "compter", "dénombrer" et "mesurer", ainsi que d'autres mots sur le même thème, reviennent très souvent dans le livre des Nombres.

Nombres 1 : 1 à 3

L'Eternel parla à Moïse dans le désert de Sinaï, dans la tente d'assignation, le premier jour du second mois, la seconde année après leur sortie du pays d'Egypte. Il dit : Faites le dénombrement de toute l'assemblée des enfants d'Israël, selon leur familles, selon les maisons de leur pères, en comptant par tête les noms de tous les mâles, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux d'Israël en état de porter les armes ; vous en ferez le dénombrement selon leur divisions, tous et Aaron.

J'aimerais relever plusieurs choses ici. J'ai été tout d'abord intéressé par la première partie du verset 3. "depuis l'âge de 20 ans et au-dessus". Remarquez cela. En moyenne un Israélite était considéré comme adulte à 20 ans. Ceux d'entre vous qui sont plus pointilleux diront : "Ah, mais les Lévites comptaient différemment". Bien, mais nous sommes juste en train de parler "d'une moyenne approximative" Israël. Nous parlons d'une moyenne - normale. Quelle est cette norme ?

A présent, reportons-nous au Psaume 90. C'est le Psaume de Moïse. Il fut écrit, dans son entièreté au même moment que celui du livre des Nombres. Donc, nous parlons bien des mêmes personnes, des mêmes idées, de la même façon de penser — ayant lieu dans deux endroits à la fois.

Psaumes 90 : 10

Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.

Moïse dit ici qu'une personne vit en moyenne 70 ans. S'il vit au-delà, il est probablement de bonne constitution ou a de bons gènes. D'une façon ou d'une autre, c'est la force ici qui permet de vivre au-delà de 70 ans. Puis, il continue en disant que cela n'est rien. C'est une goutte d'eau dans la mer. Savez-vous que cela est aussi valable au jour d'aujourd'hui ? Dans certains pays (comme le Japon, je crois, et dans les pays scandinaves), les gens tout spécialement les femmes, vivent environ jusqu'à 76 ans. C'est une espérance de vie assez longue.

Mais, l'espérance de vie d'une personne normale, peu importe où elle vit, est de 70 ans. Vous pouvez vérifier les statistiques. Certaines sont plus courtes et d'autres plus longues. Mais, si vous faites la moyenne, vous tournerez aux alentour des 70 ans. La Parole de Dieu se fait ressentir à nouveau ! Faisons donc le calcul de ces deux passages des écritures. La moyenne normale d'espérance de vie est de 70 ans environ. Un homme est considéré comme adulte — apte à partir en guerre — à 20 ans. Il a donc 20 années de jeunesse disons, durant lesquelles ils n'est pas aussi responsable qu'un adulte normal. 70 — 20 = 50. Voici donc une situation intéressante.

70 — 20 = 50 années d'âge adulte. Une personne normale a 50 années de responsabilités d'adulte. Les choses prennent forme ici. C'est la norme — c'est la moyenne — que nous avons, 50 ans pour faire tout ce que nous avons à faire, pour vivre nos vies entant qu'individus mûr.

Transférons ceci dans un contexte spirituel du Nouveau Testament. Que représentent donc ces 50 années ? Ces 50 années représentent la période de notre conversion. Comme je l'ai dit, c'est la norme. Ceci est particulièrement vrai, j'espère, pour la seconde génération de Chrétiens. Elle à vécu "dans l'Eglise" toute sa jeunesse. Elle est venue dans l'Eglise et a atteint l'âge adulte. S'est faite baptisée, au environ de 20 ans (approximativement). Certaines personnes de cette génération, meurent un peu plutôt ou un peu plus tard. Je parle en terme de norme. Et ensuite (s'il n'y a pas d'accidents ou quoi que ce soit d'autre, qui mettent fin à leurs jours), elles parviennent aux 50 années de conversion — si elles ont une espérance de vie normale — pour prouver à Dieu qu'elles sont des membres s'intégrant bien dans Sa famille.

50 années pour vivre comme Dieu vit — ou pour essayer de vivre comme Dieu vit. Pour tirer des leçons, pour croître en grâce et en la connaissance de Christ, pour faire ce qu'il faut pour développer le caractère de Dieu. Souvenez-vous, que nous avons dit auparavant que calculer et compter veulent dire jugement et évaluation. Bien, l'autre côté de tout cela est que Dieu à 50 ans pour compter nos pas. Dieu a 50 ans pour évaluer nos progrès. Dieu à 50 ans pour juger si nous somme dignes. Nous avons donc 50 ans — durant lesquels Dieu appelle, convertit, et nous prépare à faire partie de Sa famille ;

Entre notre appel et notre salut, il y a cinquante ans. Peu importe le moment où nous mourons, voilà tout. Notre période de jugement sera alors finie à ce moment-là. Nous avons 50 ans. Est-ce que cela a quelque chose à voir avec la Pentecôte, et le fait de compter 50 jours ? pensez à cela.

Embranchons cela avec les jours saints et les périodes de fêtes. La Pâque, représente notre rachat du monde, et le pardon de nos péchés. Les Pains sans levain, symbolisent notre tâche perpétuelle à sortir du monde, et le fait de revêtir le nouvel homme. Il semblerait que cela prenne une "éternité" (nous en avons longuement parlé hier). Le jour de l'agitation de la Gerbe, qui tombe pendant les Pains sans levain, démarre le comptage des 50 jours pour la Pentecôte. Mais, il représente, entre autre notre acceptation du premier fruit de tous les premiers fruits, Jésus-Christ. Car Il a réussi dans sa tâche — en tant que notre Pâque, et qu'Il fut ensuite mis dans la tombe pendant trois jours et trois nuits. Il ressuscita des morts, par la puissance de Dieu. Et Il fut après tout cela, accepté par Dieu en tant que Grand Sacrificateur et en tant que premier fruit de tous les premiers fruits —notre Grand Frère et roi à venir. Tout cela, nous donne la possibilité de faire de même, d'emprunter la même route. Vient ensuite la Pentecôte, qui (comme certaines autres) permet de faire un retour en arrière, mais aussi de regarder vers l'avant. Elle commémore deux choses : premièrement, le fait que la loi nous a été donnée et ensuite que le Saint-Esprit nous ait été donné. Et rappelez-vous les instructions que nous avons vues concernant la Pentecôte, il y avait deux pains. Je me demandais, et je pense que cela est bien établi, que ces deux pains représentent l'Eglise de l'Ancien Testament et l'Eglise du Nouveau Testament. Dieu a donné la loi à l'Eglise de l'Ancien Testament. Et à l'Eglise du Nouveau Testament —nous n'avons pas seulement reçu la loi, mais nous avons aussi reçu le Saint-Esprit. Deux période de temps durant lesquelles Dieu travaille avec nous [le peuple de Son alliance], mais elles sont toutes deux pleines de levain — l'Ancienne et la Nouvelle.

En nous donnant la loi et le Saint-Esprit, Dieu nous adonné les outils dont nous avons besoin pour mûrir. Souvenez-vous que c'est la Fête de la moisson. Des OUTILS nous ont été donnés — la loi et le Saint-Esprit, et les dons émanant du Saint-Esprit. C'est à dire mûrir, et être préparés pour devenir les enfants de Dieu.

Et combien de temps avons-nous pour utiliser ces outils ? 50 ans ! Et ensuite qu'adviendra-t-il à la fin de ce laps de temps ? Nous allons être récoltés. N'ai-je pas dis que la fête de la moisson était une autre appellation de la Pentecôte ? Donc, entre la Pâque et les Pains sans levain — car ceci est un processus continuel qui a lieu ici — et la Pentecôte, nous avons 50 jours avant que la moisson n'est lieu. Et les 50 jours ici, représentent la période de temps de notre conversion. Du moment ou nous commençons à sortir du monde, jusqu'au moment ou nous sommes moissonnés. Donc, ces 50 jours nous transmettent quelque chose de plutôt sérieux.

Cela paraît être très long — 50 années de conversion ; mais cela ne l'est pas vraiment. C'est un battement de paupière pour Dieu. Ces 50 années, nous disent plutôt que notre jour de salut à une limite de temps. Cela veut dire qu'il y une limite. Souvenez-vous que j'ai aussi dit que 50 ans était une norme. C'est une moyenne. Sommes-nous loin de cette limite ? Savons-nous quand cette période de 50 ans a commencé pour nous ? Peut-être. Mais, savons-nous vraiment quand notre période de salut se terminera ? Dieu a-t-Il donné 50 ans à tous le monde. Cela représente juste une période de temps générale. C'est ce que Moïse essaye de comprendre ici dans le Psaume 90. Il ne pense pas forcement à la Pentecôte et à ces 50 jours. Mais il pense qu'il y a un limite de temps dans nos vies. Et qu'il y a des choses qui doivent être accomplies durant cette période de temps.

Psaumes 90 : 10 à 12

Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre c?ur à la sagesse.

Que disait Job ? "Dieu, tu comptes mes pas". Et que dit Moïse ? "Dieu, enseigne-nous à bien compter nos jours". Il y a une légère différence en attitude ici. Job accuse. Et Moïse fait une requête — un appel (si vous voulez) pour bien compter nos jours. Moïse demande de l'aide, car il n'est pas capable (de par lui-même) de faire cela correctement. Il demande à Dieu, l'aide que seul l'esprit de Dieu peut donner, afin d'évaluer correctement sa vie. C'est à dire, la période de temps qui lui reste. Les choses qu'il doit encore accomplir. Pourquoi ? Pour appliquer notre c?ur à la sagesse. Il est très intéressant de remarquer qu'il demande de l'aide à Dieu pour cela. Il ne veut pas juste d'une aide pour évaluer ses jours. Il veut de l'aide pour évaluer ses jours parce qu'il veut s'appliquer à la sagesse. Il veut l'avoir dans son c?ur.

A présent, qu'est-ce que la sagesse ? C'est ce que j'appelle le troisième tiers de la croissance spirituelle. Le premier tiers, c'est la connaissance — qui est en gros "une connaissance d'information" simplement intellectuelle. C'est ce que nous avons au bout de nos doigts ici - savoir ce que Dieu dit. Connaître les révélations de Dieu, disons. Le second tiers, c'est la compréhension. C'est au moment où la connaissance augmente de façon exagérée, d'un cran. C'est à partir de là que vous savez ce que cela veut dire et comment cela fonctionne. Mais le troisième tiers, c'est la sagesse, qui pousse cela un petit peu plus loin. La sagesse est l'application de la connaissance et de la compréhension vers la bonne voie.

Le but de Dieu pour nous consistait à ce que nous vivions comme lui vit. Et vivre pieusement, c'est de la SAGESSE. Si nous vivons comme Dieu vit, alors nous sommes sages. Et pourquoi sommes-nous sages ? Parce que nous vivons en conformité avec Sa volonté, parce que nous faisons ce qu'Il veut que nous fassions et que nous faisons des progrès pour atteindre le but. Ce que Moïse veut ici, c'est d'être capable d'évaluer sa position, d'évaluer quelle direction il doit prendre, d'évaluer ses priorités, d'évaluer chaque chose afin qu'il puisse correctement s'appliquer à sa tâche. Mais non pas seulement "le faire", mais acquérir le caractère (ce c?ur de sagesse) pour qu'il puisse toujours continuer ces choses. C'est à dire, afin qu'il puisse avoir le caractère de Dieu écrit sur son c?ur. Donc, peu importe, ce qui arriverait, il agirait de manière pieuse et sage. Voilà pourquoi, il voulait être capable de compter ses jours comme Dieu le fait. D'une certaine manière cela équivaudrait à établir un ordre de priorité correct de notre temps. C'est à dire, d'évaluer le temps. D'être sûr, que nous avons fait bon usage de notre temps.

David fait une requête assez semblable. Il utilise des mots légèrement différents, et il donne une raison différente ; mais ceci est néanmoins, très intéressant — cette approche qu'a David par rapport à celle de Moïse.

Psaumes 39 : 5

Eternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile.

Quelle tournure intéressante, n'est-ce pas ? Il ne demande pas à Dieu de la sagesse forcement. Il veut connaître sa fragilité. Sa requête est un peu étrange. "Dieu fais-moi savoir combien de temps je vais vivre. Fais-moi savoir combien de temps il me reste — car je veux savoir combien je suis fragile". Voilà la bonne approche. C'est une approche humble.

Le reste du Psaume nous explique que David comprend que les chose qui lui arrivent sont le résultat de ce que Dieu à fait. C'est à dire, que Dieu ?uvre dans sa vie. En fait, ce que Dieu veut lui monter, c'est combien il est insignifiant comparé à Lui. Il mentionne, au verset 6, que tout homme debout n'est que souffle. Et il continue en disant au verset 7 : "l'homme se promène comme une ombre". Qu'est-ce qu'un souffle ou une ombre ? Ils n'ont aucune consistance. Ils ne sont rien. Que veut donc savoir David , Il voulait savoir combien il était petit par rapport à Dieu — ce qui est en fait la bonne attitude. Il voulait juste savoir combien il dépendait de Dieu — chose très intéressante. De nos jours, nous voulons tous être indépendants — parce que nous pensons qu'il y a un certain avantage à être tout seul, avec notre propre force. Mais David dit ici : "c'est idiot !" . Nous sommes si fragiles et si faible. Notre sagesse et notre compréhension nous font défaut. Nous avons besoin de dépendre complètement de Dieu, et d'être avec ceux qui sont avec Lui. Nous aussi, nous somme semblable à une ombre, à un souffle ; et nous nous en irons de la même manière. Qui sommes-nous pour tenir tête aux attaques du monde ? Mieux vaut les combattre ensemble — avec Dieu et avec d'autres ayant le même esprit. "A deux dans un lit on a plus chaud, et deux cordes ensemble se rompront moins facilement", a dit Salomon.

Si vous reconnaissez votre faiblesse, cela vous donnera la bonne perspective sur la vie et cela vous fera comprendre qu'il vous faut réagir pour obtenir l'aide de Dieu, qui nous permettra et qui nous aidera à croître, à surmonter et à acquérir de la force — via le Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas agir de par nous-même. Nous avons besoin de l'aide de Dieu. Dieu est tout pour nous. David dit : "Dieu, si tu voulais m'aider à comprendre comment m'évaluer maintenant par rapport à ce que je serais dans le futur, et combien de temps il me reste pour y arriver — alors je serais sage. Dès ce moment là je saurais combien je suis faible, et je saurais le travail qu'il me faut accomplir. Et cela me motivera pour ce que j'ai à faire. Je comprendrais mieux alors ma place auprès de toi". Si nous pensons être quelque chose, Dieu va nous montrer que nous ne sommes rien. Donc, mieux vaut penser n'être rien et d'essayer de devenir quelque chose de "ce rien du tout". Laissons Dieu nous élever comme Il l'a dit.

Donc, si nous réalisons que nous sommes faibles — en évaluant nos vies et en faisant le point — c'est bien. Reconnaître notre dépendance à Dieu, nous rend plus apte à nous soumettre à Lui, et c'est de la sagesse. Cela nous ramène à ce que Moïse à demandé. Lorsque cela arrive - c'est à dire, lorsque nous sommes humbles, et prêts coûte que coûte à nous soumettre à Dieu — la croissance en découle. C'est inévitable. Et nous pourrions même être surpris du taux de cette croissance.

Cela est aussi valable dans le Nouveau Testament. Nous commencerons au verset 8 d'Ephésiens 5, parce que j'aimerais commencer dans le contexte, c'est à dire, ou l'argument de Paul entre en compte.

Ephésiens 5 : 8 à 17

Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfant de lumière ! Car le fruit de l'Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux ?uvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu'ils font en secret, mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. C'est pour cela qu'il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera. Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.

Paul ici exhorte les éphésiens à racheter le temps, car les jours sont mauvais. Il donne encore une autre tournure à cela contrairement à Moïse et à David. Il dit que nous devons évaluer notre situation, voir ou nous en sommes — évaluer le temps qu'il nous reste — car les jours sont mauvais, parce que le monde est mauvais au dehors. Le monde ne va pas aller mieux. En fait le monde court à sa perte. Et "le monde est tout autour de nous" comme à dit un fameux poète Anglais ; et il est avec nous, il est avec nous, il est avec nous — comme du ruban adhésif. Il est difficile d'en sortir. Si nous y mettons un bras, un autre membre voudra y aller, et vous y restez collés. C'est comme la toile d'araignée ; le monde est trop avec nous, et cela va être de pire en pire. Il nous faut donc évaluer où nous en sommes avec notre conversion, et dire "trop c'est trop".

Allons de l'avant. Abandonnons ce mal par la lumière de la vérité et débarrassons-nous-en. Vous vous rappelez qu'hier mon Père vous a parlé d'hébreux 12 : 1 et 2, où il était question de nous dépouiller du péché qui nous entoure si facilement. C'est ce dont Paul parle ici. Il dit "rachetez le temps", compter vos jours, car la période est courte et les jours sont mauvais. Et cela ne risque pas de devenir meilleur. Il n'y aura pas de meilleure époque que celle que nous sommes en train de vivre maintenant.

Reportons-nous à Romains. Nous voyons ici que Paul donne encore une autre tournure à ce même sujet. Il n'utilise pas le terme "comptez vos jours" ou "rachetez le temps" mais l'idée est la même.

Romains 13 : 11 à 14

Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c'est l'hure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des ?uvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plain jour, loin des excès de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.

Il y a donc une quatrième raison pour réussir, pour agir immédiatement, pour nous rendre compte du temps qu'il nous reste et pour réagir. Cette raison-ci est peut-être la plus évidente pour nous — parce que la période de temps est courte. Je ne suis pas en train de dire que le Christ va revenir dans 6 mois. Ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire, c'est : "Savez-vous si vous vivrez jusqu'au retour du Christ ?". Chaque seconde, notre salut est de plus en plus proche, de plus en plus proche. Savons-nous quand notre vie finira ? Il vous reste peut-être cinq ans ? 10 ans ? 20 ans ? 25 ? 30 ? 1 mois ? 6 mois ? 1 semaine ? 1 jour ? Si Dieu le voulait, n'importe qui pourrait sortir d'ici à midi, prendre sa voiture, et avoir un accident au coin de la rue — et notre salut en resterai là, pas vrai ?

Cela ne vous donne-t-il pas un petit coup de pousse ? (de racheter le temps, de vous sortir de votre sommeil, de vous pousser à agir, de vous revêtir du Christ). Cela le devrait, car c'est ce que Paul sous-entend ici. Nous devrions vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Je sais, cela fait un peu cliché, mais il est bien réel, pour les prémices. Nous ne savons rien du temps qu'il nous reste. Comment l'utiliser de notre mieux dès à présent ? Paul dit : "Ne perdez pas une minute, car le retour du Christ est imminent pour VOUS". Donc, ne tardez pas à revêtir le Christ au plus vite.

Alors, pourquoi donc Dieu nous demande-t-il de compter 50 jours ? Nous le faisons chaque année, n'est-ce pas ? Pourquoi nettoyons-nous nos maisons du levain qui s'y trouve ? Pourquoi Dieu demande-t-Il aux Israélites de prendre un agneau le 10ème jour du premier mois, et de le garder jusqu'au 14ème jour, et ensuite de l'égorger [et de mettre le sang] sur les linteaux ? N'y a-t-il pas quelque chose d'intéressant dans chacune de ces choses qui s'ajoute à notre compréhension concernant le jour, et notre salut ?

Cet agneau qui est pris le 10ème jour, représente Jésus-Christ. Et, cet agneau reste dans les familles pendant 4jours. Et les enfants, le serrent dans leur bras, se blottissent contre lui. Il devient en quelque sorte un animal domestique — il fait pratiquement partie de la famille. Ensuite ont le tue ; et chaque membre de la famille le mange. Cela ne vous fait-il pas prendre conscience du coût que Jésus-Christ du payer pour notre salut ?

Et ensuite, Dieu nous demande d'ôter le levain de nos maisons. Et nous faisons le nettoyage et nous passons tout en revue. Nous mettons tout le levain dehors, nous le mettons à la poubelle. Et les éboueurs l'emporte. Et en plein milieu de la Fête des Pains sans levain, nous retrouvons dans notre placard un paquet de céréales (ou quelque chose d'autre) contenant de la levure. En ce qui nous concerne, cette année, nous avons retrouvé un paquet de biscuits dans une boîte où nous avions oublié de regarder. Cela ne nous enseigne-t-il pas quelque chose ?

Et bien Dieu en fait de même avec le jour de la Pentecôte ; il nous demande de compter 50 jours chaque année, afin que nous comprenions l'importance de compter nos jours, car notre salut (disons plutôt, notre période de conversion) est si proche. Il nous reste très peu de temps pour faire les choses que nous devons faire. Et il est important pour nous de prendre les choses en mains, et de commencer à vraiment afficher le caractère de Dieu dans chacune de nos actions. D'avoir un c?ur de sagesse, dans la compréhension de notre faiblesse, de savoir que le monde est mauvais et que cela ira de pire en pire au fur et à mesure que le temps passe. Les changements nécessaires, doivent s'effectuer maintenant, car c'est le meilleur moment. Car nous pourrions bien mourir demain. Ne sont-ce pas de bonnes raisons ?

Il n'y a pas de temps à perdre. Il n'y a jamais eu de temps à perdre. Il faut prendre notre appel au sérieux et commencer sérieusement à faire des progrès constants pour parvenir " à la sature parfait du Christ". Terminons avec 2 Corinthiens 6.

2 Corinthiens 6 : 1 a)

Puisque nous travaillons avec Dieu...

Remarquez bien comment il commence. Nous co-travaillons avec Christ. Il s'agit d'un effort combiné. Nous accomplissons une certaine part. Christ en accomplit une autre. Il s'avère que le Christ à accompli la plus pénible, mais la notre nous semble tout aussi ardue ; mais au milieu de tout cela, il y a la grâce. Mais les ?uvre restent néanmoins nécessaires, afin de savoir où nous en sommes, et ce qui nous avons déjà fait. Cela nous aide à apprendre et à croître. Et c'est bien.

Remarquons la suite.

2 Corinthiens 6 : 1

Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons...

Dans cette première partie de verset, il parle de lui —mais pas de toute l'Eglise. Mais cela s'applique à toute l'Eglise. "Nous vous exhortons".

2 Corinthiens 6 : 1

Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain.

Ne la rejetez pas ! Dieu ne fait pas les choses en vain. Il a un but précis pour chacun d'entre nous ; il nous veut tous dans Sa Famille. Et Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. Mais, nous avons une part à accomplir nous aussi. Paul fait donc un rappel.

2 Corinthiens 6 : 2, et 17 a)

Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

C'est pourquoi [en conclusion de tout le chapitre], sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur...

Nous avons juste entendu parler de cela hier. Lorsque nous poursuivons la vérité, nous sommes mis à part. C'est automatique.

2 Corinthiens 6 : 17 b) et 18

...ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant.

2 Corinthiens 7 : 1

Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chaire et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.



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