Sermon: Esaie 58 et le Jeûne

#471FR

Given 09-Oct-00


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Une des caractéristiques la plus frappante et la plus évidente concernant le Jour des Expiations est bien sûre le jeûne. Cela est spécialement remarquable de nos jours dans ce pays, parce qu'il n'est pas du tout courant pour les gens de jeûner. Dans l'ensemble les gens ne jeûnent pas particulièrement, et encore moins de la façon dont nous le faisons, c'est-à-dire, de ne pas manger et de ne pas boire pendant vingt quatre heures.

En fait, le mot "jeûne", ainsi que nous l'observons est rapidement devenu archaïque. Et s'il n'en est pas ainsi, il est utilisé dans le domaine de la santé. Beaucoup de gens pensent au jeûne en terme de grève de la faim, que certains prisonniers ou que certaines personnes politiques engagent, afin d'accomplir des actions ; ou alors comme je l'ai mentionné, plutôt par mesure de santé — comme par exemple une boisson allégée. C'est-à-dire, qu'une personne entamera un jeûne dans le but de nettoyer son corps et pour aller de l'avant dans un corps saint. Le jeûne est plutôt considéré de cette façon là, plutôt qu'à une pratique religieuse. En quelques mots, le jeûne n'est pas quelque chose qui est à la mode aujourd'hui. C'est tout simplement quelque chose que les gens ne veulent pas faire.

Dieu a évidemment été, prévoyant en nous faisant répéter chaque année la signification de Ses Jours Saints ; parce que nous ne mettrions pas longtemps à oublier la signification du jeûne si son but ne nous était pas fréquemment remis en mémoire. A mon avis, nous mettrions peu de temps que nous jeûnerions tout simplement parce que la loi l'exige. Nous perdrions totalement la signification du jeûne. Nous y penserions tout simplement comme une période de vingt quatre heures ou il ne faut ni manger ni boire, au lieu d'accomplir ce qui nous est demandé. Cela deviendrait une formalité religieuse, si nous ne répétions pas (au moins une fois par an) la signification même du jeûne.

Le jeûne représente beaucoup plus qu'une simple abstinence de boire et de manger. Cependant cette abstention de boire et de manger représente la signification même de "la lettre de la loi". Lorsque nous, en tant que Chrétiens du Nouveau Testament, essayons d'examiner le jeûne d'une façon spirituelle , ce jeûne que nous observons une fois par an, se révèle être un engrenage plein de significations. Le jeûne a une signification spirituelle profonde. C'est-à-dire ; qu'il ne faut pas jeûner seulement le Jour des Expiations, mais aussi durant l'année — cela a aussi une profonde signification spirituelle. Je voudrais donc examiner cet "esprit de la loi" exemple du jeûne d'aujourd'hui ; et plus tard nous nous concentrerons principalement sur Esaïe 58. Cependant, nous examinerons quelques petites choses avant de nous y reporter. Commençons avec Lévitique 23 et l'ordre d'observer ce jour (dans le célèbre "Chapitre des Jours Saints").

Lévitique 23 : 26 à 32

L'Eternel parla à Moïse, et dit : Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le Jour des Expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l'Eternel des sacrifices consumés par le feu [A présent soyez attentifs aux exigences]. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le Jour des Expiations, où doit être faite pour vous l'expiation devant l'Eternel, votre Dieu. Toute personne qui ne s'humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple [Ce sont des conséquences lugubres pour ceux qui n'humilient pas leur âme]. Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple [La punition est la même, que vous n'humiliez pas votre âme ou que vous accomplissiez un ouvrage. Vous serez retranché ou détruit, ce qui est quasiment la même chose]. Vous ne ferez aucun ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célèbrerez votre sabbat.

Afin qu'il n'y ait aucune confusion au sujet de ce dernier verset, ce que Dieu veut dire ici c'est que le jeûne commence au coucher du soleil le neuvième jour. C'est-à-dire, du coucher du soleil le neuvième jour au coucher du soleil du dixième jour. Ce qui comprend la journée entière du dixième jour — journée dans laquelle nous nous trouvons en ce moment même.

En examinant ces six ou sept versets, pas étonnant que les Juifs considèrent le Yom Kippour - Jour des Expiations — comme étant le jour le plus solennel de l'année. Nous pouvons y lire trois déclarations de mort destinées aux personnes qui ne l'observent pas correctement. C'est assez solennel, si vous voulez savoir. C'est une affaire assez sérieuse.

Dieu s'est donné beaucoup de mal pour imprimer ce côté sérieux en nous. Nous devons humilier nos âmes. Nous ne devons effectuer aucun ouvrage. Nous serions retranchés si nous le faisions pas. Nous serions détruits par Dieu. Et cela entraînerait encore d'autres conséquences. Mais Dieu dit : "Il en sera ainsi en ce jour. Et si vous ne le faites pas, vous subirez des conséquences lugubres". Dieu prend ce jour très au sérieux.

Et l'idée générale du Jour des Expiations, dans cette partie, est centrée sur trois choses principales. La première, c'est le jeûne. La seconde, c'est de ne pas effectuer d'ouvrage. Et la troisième, c'est le sacrifice qui a été fait en ce jour. C'est le rituel qui se trouve dans Lévitique 16. Il s'agit du sacrifice des deux boucs qui se déroule durant cette journée.

Les deux boucs représentent les deux aspects du Jour des Expiations. Le premier représente le Christ. C'est celui qui sera présenté, tué et offert en sacrifice d'expiation. C'est l'amende pour nos péchés. C'est le prix à payer pour nos péchés. Le Créateur Dieu doit venir ici-bas en tant qu'homme, représentant une offrande pure, pour être sacrifié pour que nos péchés puissent être pardonnés et effacés.

L'autre aspect, c'est le bouc Azazel. Ce bouc fut amené devant Aaron, et tous les péchés du peuple furent confessés sur lui et placés sur sa tête. Alors une personne désignée le conduira dans le désert. Ensuite cet homme devra laver ses vêtements avant de retourner au camp. Ce bouc représente l'objet du péché. Dieu à fait mettre, par le sacrificateur, les péchés passés sur la tête du bouc vivant (Satan), qui est en fait celui qui se trouve derrière la scène, qui tire les ficelles et qui persuade les hommes de pécher et de rejeter Dieu. Nous avons donc ces deux aspects du Jour des Expiations. Avant d'être en unité avec Dieu, deux choses doivent être accomplies. Premièrement, l'amende du péché doit être acquittée et effacée. Deuxièmement, cet objet du péché doit être éloigné.

Mais, maintenant nous ne pouvons pas mettre tout le blâme sur Satan. Nous pourrions dire : "C'est le diable qui m'a poussé à faire ces choses"...Parce que lorsque nous étions face à la situation, c'est nous seul qui avons pris la décision de pécher. Mais Dieu, nous a montré que Satan est celui qui, d'une manière prédominante, nous influence, nous pousse à pécher. C'est son attitude qui ressort ici et qui rend notre nature humaine si pourrie. Et son influence est en nous tout le temps. Nous ne pouvons pas y réchapper. Et si nous sommes faibles et que nous la laissons nous accaparer, alors nous péchons. Le rituel du Jour des Expiations, montre donc ces deux aspects de l'expiation qui doit être accompli — et élaboré pour nous. Nous avons d'un côté, la victime expiatoire qui est donnée en la personne de Jésus-Christ. Et d'un autre côté, nous avons la source du péché (Satan) qui est éloignée.

Il est vraiment intéressant de constater que le bouc qui est conduit au désert n'est pas tué. C'est parce qu'il représente Satan le diable, qui est un être spirituel. Tout ce que l'on peut faire avec lui, c'est de l'éloigner de nous. Ceci nous donne une bonne indication qui est la suivante, lorsque Satan sera jeté dans l'Etang de feu, il ne mourra pas. Lui, et ses démons, seront les premiers à être tourmentés pour toujours et à jamais, comme il est dit dans Apocalypse 20 : 10. Ils ne mourront point ; mais ils supporteront leurs péchés pour l'éternité. C'est une grande punition ; mais ils ont aussi fait beaucoup de mal.

Comme Martin me le disait avant l'assemblée, voilà pourquoi Satan hait tellement se Jour Saint. Il lui rappelle ce qui va se passer, et il ne peut pas s'en sortir. Il fera tout ce qui est en son pouvoir ; mais finalement le bouc qui meurt est plus fort que le bouc qui reste en vie. Et c'est sur celui-ci que nous forgeons nos espoirs. Examinons donc Lévitique 16 : 29. Il est intéressant de considérer que Dieu n'a pas mentionné le Jour des Expiations jusqu'à ce point-ci du chapitre.

Lévitique 16 : 29 à 31

C'est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. C'est une loi perpétuelle.

Je voudrais approfondir une petit peu sur : ne faire aucun ouvrage, parce que c'est très intéressant. Dans la liste des Jours Saints de Lévitique 23, Dieu dit : "aucune tache domestique", ou dans certaines Bibles il est dit : "?uvre servile", ou "?uvre absorbante" ne devra être faite, pendant les autres Jours Saints. Mais pour les Expiations ; c'est comme pour un jour de sabbat. Je ne sais pas si vous aviez déjà remarqué cela ; mais lors d'un sabbat hebdomadaire ou pendant les Expiations, il est dit : "Tu ne feras aucun ouvrage". Ceci est formel. Et ici dans Lévitique 16, il est dit : aucun ouvrage ! La différence est très importante.

Pour les autres Jours Saints, il est dit : "aucune tache domestique", "aucune ?uvre servile", "aucune ?uvre absorbante". Mais pour le Jour des Expiations il est dit : "Tu ne feras aucun ouvrage". Pourquoi cette différence est-elle importante ? Je vais vous l'expliquer en quelques mots. Pendant le Jour des Expiations, nous ne faisons aucun ouvrage. Je ne cherche pas à faire de l'esprit. C'est la réponse. Voilà pourquoi c'est important. Parce que le Jour des Expiations nous ne faisons rien ! Pensez à cela. Selon Dieu, nous n'avons que très peu ou rien à faire avec le travail le Jour des Expiations proprement dit. Qui fut Celui qui fit don de sa vie pour notre expiation ? C'est le Christ. Quel a été notre part dans ce travail ? Aucune (mis à part que nous avons péché. Nous sommes la cause de ce qu'Il a dû faire). Dans le fait de mettre la source du péché hors de notre portée, quels ont été nos efforts en cela ? Aucun. Pensez à cela. Le Jour des Expiations, nous ne faisons aucun ouvrage — parce que la plupart du travail du Jour des Expiations (travail d'unité selon Dieu) est accompli par LE CHRIST pour nous ; et nous répétons cela chaque année au cours du Jour des Expiations.

En quoi consiste notre travail le Jour des Expiations ? A humilier nos âmes. A jeûner. A être humbles. A être contrits. A avoir une attitude correcte — ainsi donc vous serez en bonne relation avec Dieu. C'est notre travail des expiations. Pensez à cela. Comment être unis avec Dieu ?

Michée 6 : 8 (fin du verset)

Et c'est ce que l'Eternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.

D'après Esaïe 59, qu'est ce qui nous éloigne de Dieu ?

Esaïe 59 : 2 (début du verset)

Mais ce sont vos crimes [vos péchés] qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu...

Donc le Jour des Expiations montre notre propre humiliation, notre repentir devant Dieu, et le fait de nous présenter devant Lui dans une attitude correcte afin que nous puissions être "un" avec Lui. Dieu dit : "Tu ne feras aucun ouvrage pendant le Jour des Expiations. La seule part que nous avons à jouer c'est celle d'être humbles et de comprendre notre position face à Lui.

Nous ne nous alimentons pas et nous ne buvons pas pour nous souvenir combien nous somme dépendants de Dieu. Il nous donne la vie, tout ce qu'il faut pour subsister, il nous donne tout, tout ce que nous possédons et tout ce que nous utilisons. Chaque opportunité que nous avons vient de Lui. En fin de compte même la vie éternelle nous vient de Lui. Notre tâche est de comprendre cela, et d'être humbles devant Lui. C'est un des seul jour ou nous pouvons réellement concentrer notre attention sur la Providence de Dieu. Il nous rend conscient de cela. Nous pouvons rester un jour sans manger, mais si cela était plus long ? Combien de temps pourrions-nous tenir sans tout ce qu'Il nous donne ? pas très longtemps.

Pensez à cela spirituellement parlant. Si nous n'avions pas tout ce qu'Il nous donne spirituellement — Sa Parole, Son Saint-Esprit, le pardon, la miséricorde, la grâce, la bonté, l'amour, etc. — combien de temps tiendrions-nous le coup ? Combien de temps se passerait-il avant que nous ne l'abandonnions pour retourner aux vomissures de ce monde ? Si Dieu nous privait des chose qu'Il nous donne spirituellement, nous serions morts. Nous errerions en vain pour finalement mourir, tout comme si nous n'avions plus de nourriture physique à manger chaque jour.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, il y a certaines choses que nous pouvons faire au court de ce jour. Vous le découvrirez lorsque nous arriverons à Esaïe 58. Le sujet ici est que tout travail que nous effectuons (travailler pour gagner sa vie, nos travaux de maintenance, l'entretien de ce que nous possédons, et tout autre genre de travaux que nous pourrions effectuer autour de la maison) est strictement "inaccessible" pendant ce jour — et pour une bonne raison. Si nous faisons ces choses, nous nous montrerions indépendants de Dieu. Nous déclarerions à Dieu que nous voulons travailler pour notre salut — que nous n'avons pas besoin de Son aide, mais que nous voulons le faire de nous-mêmes. C'est exactement le sens opposé de l'une des significations de cette journée qui est la suivante, Dieu à tant fait pour nous. Le fait de travailler reviendrait à Lui dire que ce qu'Il a fait pour nous, nous importe peu. Avant de nous reporter à Esaïe 58, je voudrais vous montrer quelques petites choses dans la Bible concernant le Jour des Expiations. Reportons-nous à Actes 27 : 9. Je voudrais vous monter que le Jour des Expiations était observé dans le Nouveau Testament. Dans ce passage, Paul est en route pour Rome, en tant que prisonnier.

Actes 27 : 9 à 10 (début du verset)

Un temps assez long s'était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passé. C'est pour quoi Paul avertit les autres, en disant...

Il prédit qu'un désastre allait se produire dans une futur proche, parce qu'ils naviguaient sur la mer Méditerranée, alors que des orages approchaient. Mais il est intéressant de constater que Luc, alors qu'il écrivait les Actes, utilise le mot "jeûne" comme référence temporelle. Evidement, il ne peut être question que du "jeûne", c'était donc le Jour des Expiations. En ce qui nous concerne nous dirions probablement : "La Fête", n'est-ce pas ? C'est l'un des plus grand moment de l'année pour nous. En fait, nous utiliserons plutôt la Fêtes des Trompettes comme référence temporelle, mais pas Luc. Je pense que Luc a du être influencé par Paul pour cela. Il est bien question "du jeûne" et c'est ce qui est important, parce que le jeûne ramène l'esprit des gens vers Dieu, dans une large mesure. Il s'agit du "jeûne". Et c'est la référence temporelle que Luc utilise. D'autre part, le Jour des Expiations n'est pas du tout mentionné dans le Nouveau Testament. Ceci est la seule et unique fois. L'instruction sur le jeûne est d'autant plus rare dans le Nouveau Testament. En fait, le prochain exemple auquel nous nous reporterons est le seul cas d'instruction sur le jeûne. Il y a d'autres endroits ou il nous est dit de jeûner, mais il ne nous est pas dit comment jeûner. Voici le premier, ici dans Matthieu 6 : 16 à 18, ou le jeûne est mentionné ; et cela nous vient directement de Notre Sauveur.

Matthieu 6 : 16 à 18

Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour monter aux hommes qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas monter aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Comme je l'ai dis, c'est la seule référence du Nouveau Testament qui s'étend sur le jeûne — et il parle essentiellement de l'hypocrisie, plutôt que de l'attitude spirituelle que nous devrions avoir. Remarquez que Jésus dit : LORSQUE vous jeûnez" (et non pas "SI vous jeûnez). Ceci est un commandement général qui traite du jeûne que nous entreprenons durant les autres jours de l'année.

Il ne s'agit pas forcement du jeûne que vous observeriez pendant le Jour des Expiations. Normalement, lorsque nous jeûnons, pendant les Expiations, tout le monde le sait — parce que tout le monde au sein de notre "communauté" ici, est en train de jeûner, c'est ce à quoi on s'attend tout simplement. Donc cette instruction plus étendue sur le jeûne n'a pas grand chose à voir avec le Jour des Expiations. Elle ne s'y applique pas tellement [par rapport à ces instructions spécifiques].

Elle est donc plus dirigée vers nos jeûnes personnels des autres jours de l'année. Ces derniers sont privés — c'est entre Dieu est nous, peu importe les raisons de notre jeûne. Et ce que Dieu dit ici, c'est qu'en fait personne en dehors de votre famille n'a besoin de le savoir. C'est entre Dieu est vous. Il est bon de mettre votre épouse au courant — ainsi elle n'aura pas besoin de préparer votre petit-déjeuner, votre déjeuner et votre dîner. Cela peut s'arrêter à votre épouse. Seul les personnes qui ont besoin de savoir, peuvent savoir.

Puisque Jésus et les apôtres ne nous ont pas laissé de réelles et importantes informations sur le jeûne, notre source essentielle est l'Ancien Testament. Je pourrais me reporter à plusieurs passages définissant le jeûne physique, mais nous nous reporterons à un seul, qui suffira à représenter les instructions. Nous nous reporterons à Esther 4 (si vous voulez, vous pouvez aussi prendre note d'Exode 34 : 28 — passage traitant de la façon dont Moïse jeûna lorsqu'il se trouvait sur la Montagne). Mais dans ce passage-ci, Ester demande à Mardochée de dire à tous les Juifs de Suse de jeûner pendant trois jours avant qu'elle aille se présenter devant le rois pour lui faire sa requête et sauver la nation.

Esther 4 : 16

Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Mois aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j'entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai.

Ceci est catégorique. Il n'y a pas de place pour la négociation. Jeûner pieusement, comme Esther le dit ici, c'est de ne pas manger ni boire pendant un laps de temps. Remarquez qu'elle dit aussi : " ni la nuit, ni le jour" (ce qui veut dire que nous ne jeûnons pas comme le font les Musulmans qui jeûnent pendant la journée et se gavent durant la nuit pendant le Ramadan). Normalement, il s'agit d'une période de 24 heures que vous choisirez pour jeûner.

Maintenant, il n'est pas nécessaire que ce soit une période de 24 heures, mais cela est plus efficace lorsque le jeûne dure une journée ou plus. J'ai entendu des personnes dire qu'elles jeûnaient en sautant un repas pour faire bien, admettons. Ceci est parfaitement acceptable. Mais un jeûne normal dure 24 heures. Spécialement pendant le Jour des Expiations, des instructions strictes nous sont données à ce sujet, il commence le soir (au coucer du soleil le neuvième jour) jusqu'au dixième jour. C'est catégorique.

Si vous y réfléchissez un peu, le fait de manger et de boire est quelque chose de fondamentalement égoïste. N'y aviez-vous jamais pensé ? Lorsque vous manger et buvez vous le faites pour vous, proprement dit. Lorsque nous nous abstenons de manger, c'est comme si nous voulions montrer à Dieu combien nous sommes sérieux, et désintéressé par rapport à tout ce qu'il met à notre disposition.

Bien sûr, ce qui s'est passé ici dans Esther 4 était tout à fait sérieux. C'était la pire chose qui pouvait arriver. Il est question ici des Juifs desquels serait issu le Messie. Et ce qui était en train de se passer ici, c'était que si les choses n'avaient pas changé, il y avait l'édit qui circulait et qui disait que n'importe qui, s'il le voulait pouvait tuer tous les Juifs, ou qu'ils se trouvent dans l'Empire Perse. Donc cet événement particulier affectait la lignée du Messie. S'ils avaient tué tous ceux de la lignée de David, alors d'où aurait été issu le Messie ?

Bien sûr, Dieu n'aurait pas permis cela. En effet, ils jeûnaient pour quelque chose que Dieu n'aurait pas permis de toute façon. Mais cela a montré leur désir à Dieu. Cela a montré à Dieu leur désintéressement. Et cela a montré à Dieu combien ils étaient sérieux. Ainsi l'acte du jeûne les rendirent humbles à travers Sa décision — et ceci afin qu'ils puissent avoir une relation correcte avec Dieu, en tant que son peuple et cela Lui permettait de faire ce qu'Il voulait avec eux. Et ceci est reflété dans l'attitude d'Esther, lorsqu'elle dit qu'elle va se rendre chez le roi, tout en sachant que cela pouvait la faire mourir. Si le roi lui-même ne vous appelait pas et si vous entriez chez lui sans y avoir été invité, c'était la mort assurée. Mais elle répondit : "Peu importe ce qu'il arrivera... Si je dois périr, je périrai. Ma vie est entre les mains de Dieu".

Nous n'avons pas particulièrement répondu à la question de pourquoi nous jeûnons. Evidement, nous ne jeûnons pas dans le but d'être considéré plus "justes" par les autres. Jésus en a parlé. Et nous ne jeûnons certainement pas pour le côté amusant de la chose. Ce n'est pas quelque chose que nous faisons pour nous distraire ou pour le plaisir. Quel en est le but alors? A quoi cela sert-il ? Quel effet cela a-t-il sur Dieu ? Voilà ou l'instruction d'Esaïe 58 entre en scène. Cependant, nous allons commencer dans Esaïe 57, parce qu'Esaïe 57 représente un tremplin pour Esaïe 58. c'est la sorte de thème qu'expose Dieu pour introduire ce qu'Il fait dans le chapitre 58. Les Thèmes mentionnés ici dans le chapitre 57 sont ceux qui ressortent dans Esaïe 58. Et il est très intéressant de les examiner sous cet angle-là.

Esaïe 57 : 14

On dira : Frayez, frayez, préparez le chemin, enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !

Ceci est très bien traduit de l'hébreu. Il est intéressant de constater que ce verset commence par : "on dira", mais évidemment on se rend compte qu'à la fin du verset, que c'est Dieu lui-même qui parle. Il dit : "Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple!" Ce qu'Il est en train de dire ici c'est : "Construisez une route". C'est ce que "Frayez" veut dire. C'est comme si vous vouliez sur la terre déblayer un espace pour y construire une route.

"Préparez le chemin. Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !". Il dit en fait : " Faites que tout soit plat, simple et accessible", afin que Son peuple puisse faire ce qui est juste. Donc le premier thème que nous avons ici c'est que Dieu Lui-même est Celui qui prépare et aplanit le chemin pour Son peuple.

Esaïe 57 : 15

Car ainsi parle le Très-haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l'homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les c?urs contrits.

Une dichotomie s'installe. Remarquez cette différence entre Dieu et le peuple. Dieu est le Très-Haut. Sa demeure est éternelle. Il habite dans les lieux élevés et dans la sainteté. Mais avec qui est-Il ? Il est avec ceux qui sont contrits et humiliés, ceux qui sont humbles. Et pourquoi fait-Il cela ? Pour les ranimer — pour animer les esprits humiliés et ranimer les c?ur contrits. Ranimer signifie "redonner vie".

N'est-ce pas sur quoi est basée toute la relation entre Lui et nous ? Dieu est beaucoup PLUS que ce que nous représentons. Ici nous sommes, humiliés et humbles, nous ne sommes rien — juste de la poussière qu'Il a gratté de la terre pour faire un homme. Et Il dit : "Je veux être avec eux pour toujours, et leur donner la vie. Et je serai avec ceux qui sont contrits et humbles.

Cela remet les choses en place. Dieu est TOUT ; et nous ne sommes rien. Mais [malgré que nous ne soyons "rien"], Dieu nous accepte — lorsque nous comprenons que nous ne sommes rien et qu'Il tient toutes les cartes dans Ses mains. Si nous voulons revivre, voilà dans quelle condition nous devons nous trouver, humiliés, contrits et humbles.

Esaïe 57 : 16 (début du verset)

Je ne veux pas contester à toujours...

Dieu dit : "Il y a une fin à tout cela. Je ne vais pas toujours continuer à lutter avec vous".

Esaïe 57 : 16 (fin du verset)

Ni garder une éternelle colère, quand devant moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j'ai faites.

Dieu dit en fait, qu'Il ne veut pas de la même relation qui existe entre deux adversaires — nous serions battus d'avance. Nous mourrions ! Il dit : "Non seulement votre esprit défaillirait, mais votre âme aussi". Tout ce que nous sommes se trouverait balayé — nos corps et nos esprits. Dieu nous ferait jaillir comme une lumière, si nous luttions à jamais avec Lui ou s'Il était à jamais satisfait de nous. Nous ne pouvons même pas faire quinze pas correctement avec Dieu ! Il dit donc : "soyez vigilants. Faites les choses correctement", - parce qu'il va y avoir une fin à toutes les mauvaises choses.

Esaïe 57 : 17

A cause de son avidité coupable, je me suis irrité et je l'ai frappé, je me suis caché dans mon indignation ; et le rebelle à suivi le chemin de son c?ur.

Dieu agit correctement. Cela fait partie de Son caractère. Si Dieu ne nous corrigeait jamais, Il ne pourrait pas faire de nous ce qu'Il veut que nous soyons. Il serait en colère et Il ne frapperait, lorsque nous pécherions. Mais il dit aussi qu'une personne charnelle à toujours tendance à se rebeller. Ainsi si nous n'avons pas une attitude humble et contrite, nous allons connaître la correction et nous continuerons à pécher. Ce n'est pas ce que Dieu veut. Dieu veut un peuple contrit et humilié qui est d'accord, pour être corrigé, mais aussi qui retient quelque chose de cette correction — ainsi, Il n'aura plus à lutter avec ce peuple. Ainsi Il n'aura plus besoin d'être en colère et de nous frapper. Il n'aura plus besoin de se cacher à cause nos péchés (comme il dit au verset 17).

Esaïe 57 : 18

J'ai vu ses voies, et je les guérirai [Regardez la façon positive dont il tourne cela] ; je lui servirai de guide, et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui.

Dieu dit que SI nous voulions nous donner une chance, Il nous guérira spirituellement. Il nous guiderait vers le salut. Mais Il est toujours à la recherche des personnes humbles et contrites. Ce sont les seules personnes qui peuvent accomplir cela. Dieu est bien disposé. Il le fera ! Tout ce que nous avons à faire c'est d'avoir une relation correcte avec Lui — qui est que Dieu est dans les cieux et nous sommes ici-bas.

Esaïe 57 : 19

Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l'Eternel. Je les guérirai.

Dieu veut être en paix avec nous. Il est intéressant de constater à qui Il veut donner Sa paix — (1) à celui qui est loin et (2) à celui qui est près. J'ai examiné un commentaire qui disait que, celui qui est loin, représente une personne pénitente. C'est quelqu'un qui est prêt à se repentir, et qui à déjà commencé ce processus — c'est-à-dire que c'est celui qui était loin de Dieu, mais qui a vu ses erreurs en faisant fausse route et qui veut se rapprocher. Dieu dit aussi qu'Il veut être en paix avec ceux qui sont déjà près — ce serait NOUS. Il ne veut pas lutter avec nous non plus — c'est une relation correcte. Mais, si nous ne sommes pas prudents, même ceux qui sont "proches" peuvent régresser. Nous devons donc être prudents.

Soit dit entre nous, ce "je mettrai la louange sur les lèvres" - dans cette partie- veut dire que Dieu est Celui qui crée la situation, les évènements et les idées (ou ce que vous avez en tête) qui nous poussera à Le louer. L'idée, c'est que Dieu fait tout pour nous. Il va même jusqu'à créer toutes les situations auxquelles nous Lui répondons par des louanges. Si vous regardez dans Hébreux 13, la louange, est le fruit des lèvres. Donc, Dieu dit : "Je crée même les raisons qui vous poussent à Me louer. Je veux la paix avec vous" — chose pour laquelle nous devrions le louer chaque jour (à la fois ceux qui sont loin et ceux qui sont près). Dieu dit que SI cela arrive, ALORS, Je guérirai. C'est dit deux fois ici dans cette section — " et Je le guérirai".

Ensuite, nous irons aux versets 20 et 21, parce que cela décrit "le méchant", ceux qui ne veulent pas s'humilier et être contrits devant Dieu.

Esaïe 57 : 20 et 21

Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. [Dieu est bien arrêté dans Sa déclaration ici] Il n'y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu.

L'image ici est celle d'une mer en tempête au cours d'un orage et qui est démontée. C'est une eau sale, avec de la mousse. Elle va et vient, elle n'est pas stable. "Elle ne peut se calmer", dit-Il. Cela nous donne une indication concernant l'esprit du méchant. C'est qu'il est constamment en train de chercher le mal. Et cet esprit méchant soulève la vase et le limon dans la mer. Ceci est le résultat. Le "fruit" de ce genre d'esprit, instable et méchant, c'est celui de la saleté et du mal.

Ceci est une introduction pour le chapitre sur le jeûne. C'est très intéressant qu'Il les ait mit l'un après l'autre. Allons donc directement dans Esaïe 58. immédiatement après qu'Il ait dit tout cela [dans Esaïe 57] ; Il dit :

Esaïe 58 : 1

Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés !

Ceci est le premier pas vers la guérison. Esaïe 58, traite dans son entièreté de la guérison que Dieu à dit qu'Il nous donnerait. C'est l'un des plus grands thèmes qui lie les chapitres 57 et 58. Mais le premier pas que nous devons faire ( pour que la guérison commence) c'est de reconnaître le péché. Les gens peuvent vivrent pendant des années, sans faire les choses correctement et ne jamais s'en rendre compte. Donc Dieu ordonne à son ministère de crier à plein gosier, de ne pas se retenir, afin que les gens sachent ce qu'est le péché ; et afin qu'ils sachent ce qu'ils ont à changer pour avoir cette paix ave Dieu — et obtenir cette guérison. Et jusqu'à ce que cela se produise, il n'y a aucun progrès à espérer.

Les gens sont fâchés contre nous [Le ministère], parce que nous parlons constamment de choses négatives, du péché, de combien nous sommes "mauvais". Oui mais, cela fait partie de notre mission, celle d'exposer le péché. Je sais que le ministère fait de son mieux , sans viser personne. Nous ne disons pas : "John Smith, nous savons que vous avez fait ceci et cela, cette semaine, vous ne devriez plus le faire". Au contraire nous faisons cela d'une façon plus globale. Nous "crions à plein gosier, sans nous retenir, et d'une façon plus générale, afin que les gens puissent comprendre ce qu'ils doivent changer.

Et ne pensez pas que nous [le ministère] pensons être au-dessus de cela, parce que nous sommes dans le même panier que vous. Nous avons juste le devoir de crier à plein gosier. Bien souvent nous faisons ces sermons pour vous comme pour nous. Nous avons aussi besoin de changer certaines choses en ce qui nous concerne. Et la meilleure façon pour nous de canaliser cette compréhension c'est à travers un sermon. Alors il y a une plus grande audience et heureusement, cela aide beaucoup plus de gens. Mais cela est quelque chose qui nous a aussi été ordonné de faire. Et ce n'est pas amusant !

Quelquefois, je n'apprécie pas les lundis matins, lorsque j'examine mes e-mails. Je reçois des lettres de gens disant que je leur est marché sur les pieds, ou que je les ai offensés d'une manière ou d'une autre, ou alors que j'avais complètement tort. Mais, je hausse les épaules et je dis : "J'ai fais ce que je pense que Dieu veut que je fasse. J'ai donné le sermon que Dieu m'a inspiré de faire". Donc, je vous demande s'il vous plait, d'être patients avec nous, et s'il vous plait, ne critiquez pas. C'est la chose pour laquelle Israël fut condamné, alors qu'il se trouvait au désert — murmurant, et critiquant. Nous accomplissons seulement notre mission. Et nous essayons de le faire humblement. Nous essayons de ne pas blesser ; mais lorsque l'on trouve chaussure à son pied, il faut la porter. Retournons à Esaïe 58. voici la réponse du peuple ; et au verset 2, Dieu commence à les décrire.

Esaïe 58 : 2

Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes voies ; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n'aurait pas abandonné la loi de son Dieu, ils me demandent des arrêts de justice, ils désirent l'approche de Dieu.

A présent, ceci est vraiment très intéressant. Dieu vient juste de leur dire qu'Il allait leur envoyer Ses messagers, afin de leur parler de leurs transgressions et de leurs péchés. Mais, voici la comment ils voyaient les choses : "Ce n'est pas pour moi !". Ce que Dieu est en train de dire ici, c'est que les gens étaient très religieux, et ils pensaient qu'ils faisaient les choses correctement. Ils pensaient qu'ils n'avaient pas abandonné Dieu, et qu'ils représentaient une nation juste ( qu'ils étaient un peuple qui n'avait pas oublié l'alliance). C'est comme s'ils disaient : "Dieu, mais tu n'as pas le droit de nous envoyer ces gens pour nous parler de nos péchés — parce que nous faisons ce que dit la Bible !". Ils aimaient les pratiques religieuses — comme aller à la Fête et adorer Dieu. "Ils désirent l'approche de Dieu" dit-Il.

Ce que je veux dire c'est qu'ils devaient dire les choses comme cela."C'est super ! Nous avons six Fêtes dans l'année. Et les gars ; nous prenons du bon temps, n'est ce pas ? Nous nous y rendons, nous faisons un petit voyage — nous sommes partis pendant un peu plus d'une semaine. Nous avons un dixième de notre salaire annuel à dépenser comme nous voulons. Oh les gars, c'est trucs religieux sont amusants et agréables. Nous sommes aussi de braves gens. Nous faisons tout ce que Dieu dit. Nous sommes des types justes (vulgairement parlant). C'est en fait ce qu'ils sont en train de dire ici. Ensuite au verset 3, ils posent une question à Dieu.

Esaïe 58 : 3 (début du verset)

Que nous sert de jeûner, si tu ne les vois pas ? De mortifier notre âme, si tu n'y as point égard ?...

"Regarde donc Dieu, nous avons fait tout cela — comme tu nous l'a demandé. Mais il semblerait que tu ne nous entends pas. Tu ne sembles pas réagir. Tu ne fais rien pour nous". Voilà ce qu'ils sont en train de dire. Ils se plaignent lorsque Dieu ne leur répond pas. "C'est de Sa faute. Nous avons tout fait correctement. Pourquoi ne nous guéris-tu pas ? Pourquoi ne nous donnes-tu pas ce dont nous avons besoin ? pourquoi ne nous protèges-tu pas de nos ennemis ?Pourquoi ne tiens-tu pas ce voleur loin de ma maison ?" (ou quoi que se soit d'autre).

Lorsque vous posez ce genre de question à Dieu, l'humilité n'est pas présente. L'esprit n'est pas contrit. Il n'y a pas de modestie. Ce n'est que de l'orgueil. "Regarde ce que j'ai fais Dieu. Pourquoi ne me réponds-tu pas ? Tout est de ta faute. Tu me doit quelque chose ! ". Il n'y a que de la propre justice et de l'orgueil dans cette déclaration. "J'ai tout fais correctement ; et maintenant tu dois faire ta part Dieu". C'est totalement le genre d'attitude opposée à celle que Dieu veut que nous ayons en tant que Chrétiens. C'est une attitude totalement fausse de celle que nous sommes supposé construire lors de ce jeûne.

A présent, lisons la partie d'Esaïe 58: 3 que nous n'avons pas lu auparavant. Qui est la réponse de Dieu.

Esaïe 58 : 3 (fin du verset) et 4

...Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut.

Ce que nous voyons ici, c'est une grosse différence entre ce qu'ils considéraient être un jeûne correct et ce que Dieu considère un jeûne correct. D'une certaine façon, vous pourriez dire que le jeûne était juste une illustration de l'approche qu'ils avaient de leur vie spirituelle; et ce comportement était à 180° de celui auquel s'attendait Dieu. Nous pourrions donc dire, que le jeûne était juste un exemple ici, pour montrer la religion incorrecte dans un contexte plus large. Néanmoins, cela nous en apprend beaucoup sur le jeûne.

La façon dont ils menaient leur jeûne était plutôt négative — ce n'était peut-être pas leur point de vu, mais vu de l'extérieur, c'était très négatif. Premièrement, Dieu dit qu'ils se livraient "à leur penchants" pendant le jour du jeûne. C'est un peu bizarre. Ils prennent du bon temps pendant le jour du jeûne. Ce que cela veut vraiment dire, c'est qu'ils vaquaient à leur occupations pendant le Jour des Expiations. Cela ne veut pas forcement dire qu'ils se divertissaient, ou quelque chose d'autre. Mais, pendant qu'ils jeûnaient, ils faisaient ce qu'ils faisaient habituellement. Ils vaquaient à leurs occupations normalement. C'est comme dans le verset 13, ou il est question de "retenir son pied" pendant le sabbat — ce qui veut dire, qu'ils faisaient ce qu'il voulaient. Ils ne s'en sont pas tenus à ce que Dieu attendait d'eux.

Une autre chose qu'ils faisaient en ce jour, ils maltraitaient leurs employés et leurs ouvriers. Ils les poussaient à travailler dur pendant ces jours de jeûnes. Ils ne donnaient pas de jour de repos à leurs employés pour qu'ils puissent jeûner. Comme je le disais, ceci est en parallèle avec l'autre passage qui dit qu'ils se livraient à leurs penchants, qu'ils ne retenaient pas leurs pieds. Ceci signifie qu'ils continuaient à travailler, qu'ils se rendaient au travail et qu'ils faisaient ce qu'ils voulaient. C'est juste une façon différente de dire cela. Donc, "se livrer à ses penchants" pendant le jeûne et "traiter durement ses mercenaires" traite fondamentalement de la même situation. Ils se rendaient au travail. Ils faisaient ce qu'ils avaient envie de faire. Ils gagnaient de l'argent. Ils maltraitaient leurs employés. Et Dieu dit : "Le jeûne devrait vous apprendre quelque chose de complètement différent de cela".

La troisième qu'Il dit c'est : "vous jeûnez pour disputer et quereller, pour frapper méchamment du poing". Ils jeûnaient pour gagner une cause. Ils jeûnaient pour remporter des conflits. Ils essayaient de mettre Dieu de leur côté."Si je jeûne cette semaine, je pourrait peut-être obtenir ce contrat que Joe Blow essaye aussi d'obtenir. Peut-être que si je jeûne Dieu aura de bonnes intentions pour moi ; et Il permettra que je l'obtienne à la place de Joe Blow". Voilà l'idée. Ils jeûnaient dans le but de permettre à Dieu de choisir Lui-même, les solutions pour venir à bout des problèmes qui les concernaient et même des conflits en cours qui les préoccupaient. Il est dit : "Pour frapper méchamment du poing".

Il veulent que Dieu excuse leur péché, juste parce qu'ils se sont abstenus de boire et de manger pour une période de temps. Ils pensent que cela fera pencher la balance de Dieu en leur faveur. Mais Dieu dit : " Mais ceci n'est pas le genre de jeûne auquel je prends plaisir".

Esaïe 58 : 5

Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, un jour où l'homme humilie son âme ? courber la tête comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à l'Eternel ?

Ceci est ce que jésus à relevé de Matthieu 6. il s'agit à peu près de la même chose dont Il parle ici. Il parle d'hypocrisie. Le jeûne — c'est-à-dire, de ne pas manger et ne pas boire — n'est pas une fin en soi. Il y a plus que cela. Dieu à dit : "Vous ai-je dis de jeûner juste pour être vus par les autres — retenir son appétit, gémir et montrer combien vous êtes affligés ?". Ce n'est pas la façon dont Il veut que nous jeûnions. Il n'y a pas de véritable piété à souffrir de ne pas manger et de ne pas boire — à moins que vous ne le fassiez pour une bonne raison. Si vous le faites juste pour ne pas manger et ne pas boire, vous agissez machinalement. Et cela ne vous fera pas du bien, excepté peut-être les bienfaits du jeûne sur la santé. C'est tout. Cela ne vous apportera rien spirituellement.

Il n'y a aucun mérite à paraître humble et triste. C'est juste de l'hypocrisie, c'est juste superficiel. Une personne qui a "l'air" humble et triste, est une personne orgueilleuse. C'est parce qu'elle veut juste être vue. Elle fait cela pour sa propre gloire. Et Christ dit : "Lave ton visage, brosse tes dents, coiffe tes cheveux, habille-toi afin que personne d'autre ne sache que tu jeûnes — excepté Dieu qui est dans les cieux, qui voit ta bonne attitude et Il te récompensera". Jésus développe cela au verset 5.

Commençons avec le verset 6, Dieu parle de ce qu'Il considère être un jeûne correct.

Esaïe 58 : 6

Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoies libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug ;

A présent nous pouvons continuer avec le verset 7 ; mais je voudrais rester dans le verset 6 un instant. Il y a deux concepts différents abordés dans ces deux versets (le verset 6, parle du premier, et le verset 7 du second). Le verset 6 parle de détacher, de dénouer, et de libérer les autres. Cela peut aussi bien s'appliquer sur nous-mêmes, parce que pour la plupart, nous devons commencer par nous-mêmes.

C'est-à-dire que lorsque vous jeûnez, cela implique le fait de prendre des mesures pour alléger les fardeaux des autres résultat de leurs péchés et de leurs oppression. Donc lorsque vous jeûnez, vous essayez de trouver des façons pour rendre la vie des autres — ainsi que la votre — sans péché. Lorsque vous vous libérez du péché, vous devenez humbles. Voilà de quoi se compose ce processus. Et c'est le genre d'action sur laquelle Dieu portera attention.

Cela devrait commencer par le fait de nous libérer du péché et de notre méchanceté — comme en fait mention la parabole de Jésus à propos de la poutre se trouvant dans notre ?il et de la paille dans l'?il de notre voisin. Il dit qu'il nous faut d'abord ôter la poutre de notre ?il, avant de voir la paille de l'?il de notre voisin. Premièrement, libérons-nous du péché. Evidement, vous ne pouvez pas vous libérer du péché sans l'aide de Jésus-Christ. Ce que je veux dire, c'est que nous recherchons le pardon et la repentance d'abord pour nous-mêmes. Ce sont les premières choses que nous faisons lorsque nous jeûnons — parce que c'est de cette façon que nous pourrons alors être plus indulgents et faire la même chose avec les autres (supporter leurs fardeaux et alléger leurs charges pour les aider tout au long de cette vie).

Dans Jean 8, Jésus à un petit peu plus à dire à ce sujet. Si vous examinez les commentaires, ils diront qu'Esaïe 58 : 6, parle d'esclavage. C'est-à-dire, que vous jeûnez afin d'affranchir les gens de leur esclavage. Ceci est bien et bon, mais le Nouveau Testament, fait une insistance sur la libération du péché. Et je dirait même plus, sur une liberté à vivre vertueusement.

Jean 8 : 30 à 36

Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. : Se vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous somme s postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Nous pouvons être affranchis du péché par le Sacrifice du Christ. Mais, comme Il dit ici, continuer dans la vérité, c'est ce qui nous affranchira. "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira". Nous avons besoin de la vérité pour arriver à la première marche — qui est, savoir que le Christ Lui-même peut nous affranchir par Son Sacrifice. Ensuite, La vérité, alors que nous l'apprenons et que nous croissons en elle, nous affranchira et nous rendra réellement libres.

Un jeûne pieu et correct nous aidera à nous libérer du péché, parce qu'il nous met dans un bon état d'esprit. Cet état d'esprit consiste à avoir une attitude humble, dépendante et contrite — en se soumettant à Dieu et en étant "un" avec Lui. Une fois que nous avons atteint ce point, nous sommes affranchis. Nous connaissons la bonne façon de vivre, et la mauvaise. Nous sommes libres de choisir la bonne voie, car nous ne sommes pas enchaînés au péché. Combien de fois cette image apparaît-elle dans la Bible ? Paul dit dans Hébreux 12, que nos devons rejeter tout fardeau qui nous enveloppe si facilement, et courir vers le Christ — L'auteur et L'aboutissement de notre foi.

Donc lorsque nous faisons "un" avec Dieu — lorsque nous adoptons l'attitude correcte et que nous avons la bonne perspective (c'est à dire, que Dieu est dans les cieux et que nous sommes ici-bas) et que nous parvenons à ce point, alors nous sommes libres. Et nous sommes affranchis du péché.

Une fois que nous nous trouvons dans cette bonne attitude, alors nous sommes près à aider les autres à devenir libres. Voilà l'une des raison pour laquelle cette Eglise à dit qu'aller vers le monde n'est pas en ce moment n'est pas l'essentiel de notre travail. Remarquez que j'ai dit "l'essentiel" de notre travail. Il y a un plus grand travail qui doit être fait — ceci fait, nous serons libres et nous pourrons aller vers le monde. Dans sa totalité, l'Eglise en général (La Grande Eglise de Dieu), n'est pas suffisamment affranchie du péché pour être efficace et mener les autres vers la liberté.

C'est toujours la vieille histoire de la poutre et de la paille. Pensez-vous que Dieu accepterait qu'avec notre poutre nous nous mettions à aider les gens du monde qui n'auraient que de la paille comparativement ? Je dis cela de cette façon, parce qu'ayant été ici-bas pendant de si longues années nous avons connu la vérité ; et une faute qui, à nos yeux, pourrait être mineure, aux yeux de quelqu'un du monde, jamais cela ne pourrait être pris pour un péché. Mais avec l'accroissement de notre connaissance, ce petit péché est pour nous plus tracassant, plus nuisible et destructeur pour notre caractère — par rapport au péché que quelqu'un du monde peut avoir dans un domaine purement physique.

Et je dis donc, que ce que nous avons à faire, c'est d'enlever la poutre qui se trouve dans notre ?il. Ensuite, lorsque nous avons atteint ce point, c'est à dire que Dieu est satisfait, que nous allons dans la bonne direction, que nous faisons ce qui est correct et que nous serons de bons témoins devant Lui, Dieu ouvrira certainement les portes. Mais, sachons que c'est Dieu seul qui jugera si nous sommes près, et pas nous ; parce que nous (humains), avons tendance à être hypocrites lorsque nous nous examinons, lorsque nous considérons notre droiture et dans notre propre préparation à ce que Dieu veut que nous fassions. Mais Dieu Ouvrira les portes de l'évangélisme pour l'Eglise, lorsque elle-même sera prête.

Retournons à Esaïe 58, le verset 7 nous donne une seconde indication. Dieu dit :

Esaïe 58 : 7

Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable.

Une autre activité majeure que nous accomplissons pendant le jeûne, se sont les bonnes ?uvres. Comme je l'ai dis auparavant, ce n'est pas forcement quelque chose que nous ferions pendant le Jours des Expiations. Mais ceci est une exhortation de ce que nous ferions pendant un jour de jeûne ordinaire. Mais, nous pouvons en tirer des principes spirituels. Nous devrions faire des chose bénéfiques pour les autres — [tel que] nourrir, donner refuge, et vêtir ceux qui sont dans le besoin.

Cependant, nous devrions voir le côté spirituel de cela — spécialement aujourd'hui. Que signifie, nourrir celui qui à faim spirituellement ? Je dirai que c'est presque comme si l'on disait "prêcher l'évangile", enseigner la parole de Dieu. C'est une des choses à laquelle le jeûne aide. Il nous met dans l'attitude idéale pour le faire. Quel est donc le parallèle spirituel de donner refuge aux pauvres et aux bannis ? Serait-ce le fait d'étendre nos relations amicales — incluant ceux qui peut-être sont rejetés de notre environnement, ou ceux qui ont des besoins spirituels ? Se sont ceux qui ont été exclus d'une manière ou d'une autre. Qu'en est-il de l'homme nu que nous devons couvrir ? Avec quoi pouvons-nous mettre cela en parallèle ? N'est-il pas dit dans Apocalypse 3, que les Laodicéens sont nus ? Que faites-vous lorsque vous rhabillez une personne spirituellement ? Vous l'aidez à devenir juste. Vous la fortifiez. Vous lui donnez l'aide spirituelle dont elle a besoin, pour être vêtue de lin blanc. Nous nous exhortons les uns les autre quotidiennement. N'est-ce pas ce que Paul dit que nous devrions faire ?

Peut-être ne rencontrerons-nous jamais quelqu'un de nu dans la rue, ou quelqu'un qui a besoin d'un abri, ou encore quelqu'un qui a faim. Mais, il y a sûrement des chose spirituelles que nous pourrons accomplir, et il est bon de les accomplir lors d'un jour de jeûne. Oui, le physique est important, mais l'application spirituelle de cela — pour nous maintenant — c'est primordial.

Vous voulez peut-être prendre note de Matthieu 25 : 31 à 40, car Jésus l'utilise encore une fois. C'est la parabole des brebis et des boucs. Souvenez-vous que les brebis, qui sont à sa droite, ont fait toutes ces choses. Elles ont nourri ceux qui avaient faim. Elles ont rendu visite à ceux qui étaient en prison. Elles ont couvert ceux qui étaient nus. Elles ont donné asile etc. etc. Et elles dirent : "Quand avons-nous fait toutes ces choses ? Nous ne nous souvenons pas les avoir faites !". Et Il à dit : "Entrer dans Mon Royaume et soyez à ma droite". Et Ensuite, il y a les boucs qui n'ont pas fait ces choses ; et Il les chassa dehors dans les ténèbres, ou il y a des pleurs et des grincement de dents. Ces choses sont très importantes ; et il y a des parallèles spirituels que nous pouvons mettre en application à chaque fois que nous jeûnons.

Terminons avec Esaïe 58 : 8 à 12

Esaïe 58 : 8 à 12

Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Eternel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Eternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistante à celui qui a faim, si tu rassasies l'âme indigente, ta lumière se lèvera sur l'obscurité, et les ténèbres seront comme le midi. L'Eternel sera toujours ton guide, Il rassasier ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueurs à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t'appellera réparateur de brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.

Avez-vous remarqué toutes les bénédictions ? Si nous jeûnons correctement, les bénédictions de Dieu tomberont en cascade sur nous — comme une chute d'eau. C'est vraiment un passage inspirant. Pensez à des chose comme la lumière. Il est dit au verset 8 : "Ta lumière poindra comme l'aurore". Normalement nous pensons à cela lorsqu'il est question de "gloire" ou de "compréhension". Mais dans Hébreux, c'est la "prospérité". Souvenez-vous qu'Il est en train de parler à des gens physique ici. Il nous faut donc juxtaposer le physique et le spirituel. La lumière est une image de la prospérité, mais elle représente la gloire et cette bonté attirante qui sortira de nous.

La guérison peut être à la fois physique et spirituelle. Et Dieu veut prodiguer les deux en même temps abondamment. Jésus la refusera-t-Il à quelqu'un ? Pas à ceux qui ont la foi, pas à ceux qui croient en Lui ; et Il ordonne à ceux qui veulent acquérir cette guérison et à ceux qui veulent poursuivre leur route vers Lui — avec foi — qu'ils seront guérit.

Le verset 8 est très intéressant. "ta justice marchera devant toi", cela signifie que la justice vous guidera. C'est l'attitude d'un pionnier. C'est ce que l'on doit voir en premier. C'est un témoin, une sorte d'éclaireur. C'est ce que l'on voit quand une attitude de pionnier se manifeste. Ils tracent la route pour le reste de l'armée qui arrive derrière. Et notre droiture agira ainsi pour nous.

Qu'est-ce qui protège nos arrières ? C'est Dieu Lui-même ! Il est notre arrière-garde. Il nous assure la sécurité. Il nous appuie. Et quelquefois même, Il nous propulse en avant. Et, Il veut réellement faire toute ces choses pour nous.

Ainsi, si nous jeûnons correctement, en affichant une bonne attitude, nous voyons ici que dieu sera avec nous. Il nous répondra et Il sera très heureux de nous mener dans Son Royaume et dans Sa Famille;



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