Sermon: Les Mauvais Choix

#477FR

Given 02-Dec-00


transcript:

Les trois dernières semaines n'ont pas été bonnes pour l'Amérique. Bien qu'en tant qu'Eglise nous ne soyons pas impliqués nécessairement dans la politique, la plupart d'entre nous sommes toujours Américains. Nous sommes nés ici. De quelque façon que ce soit, nous sommes impliqués dans nos communautés. Nous vivons et travaillons au sein de ces communautés et ce qui se passe dans notre pays nous affecte aussi. Si nous ne sommes pas Américains, nous sommes au moins des observateurs intéressés.

Ceux d'entre nous qui vivent au nord, au Canada, ont maille à partir de façon régulière avec nous parce qu'ils peuvent regarder notre télévision, visionner nos films. Les évènements qui se produisent en Amérique ont un effet sur ce qui se passe au Canada. Je sais que dans de nombreux cas, ce n'est pas une bonne chose. Nous leur avons transmis notre culture, mais certains Canadiens sont fâchés de cette situation parce qu'ils savent qu'ils appartiennent aussi à une culture unique qui leur est propre.

Cela me dérange, et même me consterne de voir ce qui se passe en Floride et, maintenant, dans tous les Etats-Unis, parce que les évènements mettent en cause la Cour Suprême des Etats-Unis. C'est une situation qui ne s'était encore jamais produite. D'après moi, je pense et probablement selon aussi la plupart d'entre vous, que l'affaire semble très claire en termes de loi, en termes de Constitution en termes de simple bon sens. Mais les actions judiciaires, les emportements de rhétorique, la colère, les politiques partisanes et les haines vont de plus en plus loin au milieu de cet engrenage du désordre.

Chaque fois que je pense à cette situation de manière attentive, soutenue, je ne peux m'empêcher d'être étonné de la pauvreté avec laquelle l'Amérique choisit ses leaders. Non seulement BUSH et GORE sont de médiocres politiciens et de médiocres personnages, mais je ne les rangerais pas parmi les mille premières personnes d'Amérique. Mais voilà ceux que la nation a choisis parce qu'elle se limite à deux candidats normalement, tandis que Pat BUCHANAN et Ralph NADER qui n'obtiennent que quelques pourcentages des voix ne sont mêmes pas pris en compte.

Songez à ceci. Au cours des vingt dernières années au plus, avons-nous bénéficié d'élites ? CLINTON constitue le fond de la barrique. Il se situe sous le fond de la barrique, si vous voulez mon avis. DOLE, en tant que Républicain libéral, n'aurait pas été beaucoup meilleur. Pour ce qui concerne l'ancien George BUSH, quelquefois je me demande où vont ses fidélités. Il n'a pas fait beaucoup pour l'Amérique. Les perdants Démocratiques au cours des deux élections de cette époque, (DUKADIS et MONDALE, et j'en ajouterais un troisième, CARTER qui perdit une élection au cours de cet épisode) n'étaient pas des aigles de toute façon.

Même Ronald REGAN qui avait été propulsé par de nombreuses personnes au rang de plus grand président que nous avons eu depuis EISENHOWER, ou peut-être depuis LINCOLN, au moins enraya la plongée vers la confusion de cette nation qui se destinait au libéralisme. Mais il commit également ses propres fautes, n'est-ce pas ? il y eut les conflits avec l'IRAN, et un accroissement de l'endettement national parmi d'autres choses, et une très mauvaise politique concernant le contrôle de gens sous sa gouverne. On entendait de vieilles plaisanteries sur lui le décrivant en train de dormir durant les réunions de cabinet et oubliant des choses très importantes.

A quand remonte la présence d'un grand leader ? C'est difficile à dire. Les choses que nous avons apprises concernant notre Président et nos généraux militaires, de la part de quiconque qui porte un jugement sur nos leaders, nous amènent à penser qu'ils n'étaient pas de grands hommes. Vous auriez pu choisir quelqu'un comme Douglas MACARTHUR, mais il faut avouer que vivre avec lui (ou sous lui) n'était pas une partie de plaisir. Il n'était pas converti, n'est-ce pas ? Winston CHURCHILL avait beaucoup d'étranges penchants, mais il rallia les Britanniques. Mais depuis quand l'Amérique a-t-elle jamais eu un grand leader véritable ? A présent, les gens exhument des choses à propos d'Abraham LINCOLN qui amoindrissent considérablement son rayonnement.

Devons-nous remonter à quelqu'un comme George WASHINGTON ? Je ne sais pas. Je ne peux qu'imaginer dans ma tête l'époque du leadership Américain dans le passé. J'ignore jusqu'où il faut remonter pour trouver un véritable grand leader Américain, mais c'est une question qui demande réflexion. Penser à tout cela me fait réaliser que sur un plan historique, dans toutes les nations, l'élection du leadership, qu'il soit choisi par les gens de manière démocratique, ou obtenu par la force des armes ou encore par héritage à cause d'une mère ou d'un père monarque, est lamentable. Pensez à cela.

Citez-moi une poignée même de grands leaders. Ne mentionnez pas ceux qui se trouvent dans la Bible, parce que vous pouvez en extraire alors davantage qu'une poignée là-dedans. Mais songez seulement à toute l'histoire du monde et à toutes les nations. Gengis KHAN était-il un bon leader ? Alexandre le GRAND était-il un bon leader ? Qu'étaient des comme GHANDI ? Cela dépend de votre point de vue, j'imagine, mais étaient-ils réellement de grands ou de bons hommes ou femmes ? Je dois dire que si nous devions juger selon les standards de Dieu, la réponse est non. Ils n'étaient pas de grands personnages.

Ce furent quelques bons leaders qui rassemblèrent leur nation durant des périodes troubles. Ce furent quelques personnages qui essayèrent de gouverner leur nation pour le bien des gens, mais essentiellement, je pense qu'au total ils ne constituent qu'un très petit pourcentage de leaders, au total, qui ont traversé l'histoire.

Commençons dans Daniel 4:17. Nebucadnetsar fait ici une déclaration. Il cite un ange maintenant au verset 17. Tout ce scénario décrit dans Daniel 4 est une manière de montrer ceci, que c'est Dieu Lui-même qui place les dirigeants à leur place, ou qui leur permet de se retrouver en situation de leader.

Daniel 4 : 17

Cette sentence [celle de Nebucadnetsar errant comme un animal pendant sept ans] est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très-Hauts domine sur le règne des homme [ Il règne sur toutes choses], qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes.

Il s'agit ici d'un témoignage de la part de Dieu Lui-même, à travers un ange, selon lequel, nos leaders remontent aussi loin d'Adam et Eve et se recrutent parmi les hommes les plus bas. Ils ne font pas forcement partie de la "crème de la récolte". Ce ne sont pas des parangons de vertu. Ils sont à leur place pour un but, et Dieu les élève pour qu'ils accomplissent ce dont Dieu a besoin pour Son plan, mais dans la plupart des cas ils ne s'affirment pas comme de vraies beautés. Il nous faut seulement les prendre comme ils sont.

Je pense, qu'il serait intéressant dans les circonstances actuelles de l'histoire Américaine que nous puissions revoir l'histoire biblique pour constater que les gens font fréquemment de mauvais choix lorsqu'ils en viennent à choisir leurs leaders. Je pense que c'est Dieu qui permet cela, parce que cela montre clairement le c?ur des gens. La façon dont les gens se déterminent habituellement, montre comment ils fixent leurs choix dans l'élection de leurs leaders, et quels leaders ils obtiennent. Dans le cas de Bill CLINTON, je pense que nous avons vécu les deux mandats d'un homme qui reflète bien l'Amérique dans de nombreux cas, et c'est triste. C'est pourquoi j'ai dit que c'est consternant et frustrant de constater cela et de penser jusqu'à quel point l'Amérique est tombée, jusqu'où elle a pu se fourvoyer.

La "Présentation de mon but spécifique" aujourd'hui, est que le peuple, les hommes, choisissent leurs leaders d'une très mauvaise manière. Nous ne devrions pas êtres surpris alors, si cette élection tourne d'une façon à laquelle nous ne nous attendons pas. Je devine alors que peu importe quel sera le gagnant. L'Amérique aura le leader qu'elle mérite. Peu importe qui gagne, je pense que le choix des gens est mauvais malheureusement.

Reportons-nous à Proverbes 29, et établissons une base d'après laquelle je vois ceci. Il s'agit d'une façon de voir les choses en noir et blanc, mais qui fait ressortir les choses très nettement.

Proverbes 29 : 2

Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie ; quand le méchant domine, le peuple gémit.

N'est-ce pas vrai ? Une personne juste au pouvoir, qui essaye e vraiment faire tout ce qui est correcte, qui veut faire les choses comme Dieu veut qu'elles soient faites, mettra tout en ?uvre par le pouvoir du gouvernement pour rendre les gens heureux, et leur apporter la joie. C'est automatique si les choses sont faites correctement, justement et pieusement. Comme les gens vivent dans un environnement ou les choses sont bien faites, ils prospèrent, ils vivent en paix, ils sont donc heureux. Ils se réjouissent. Mais lorsque le méchant est là et qu'il démolit le fondement de ce que Dieu à établit comme étant le bien, les gens se lamentent et gémissent parce qu'ils sont dans la misère.

Je pense que nous pouvons voir cela dans ce pays, que parce que nos leaders n'ont pas eu la moelle de soutenir ce qui est vraiment juste et bon, tout du moins en ce qui concerne la Constitution Américaine et l'idéal de nos Pères Fondateurs, en fait l'Amérique n'a cessée de dévalé la pente, du moins depuis la première Guerre Mondiale. Nous pouvons remarquer cela sur notre propre territoire, lorsque les justes sont au pouvoir les choses vont bien, mais lorsque le méchant y est, nous le ressentons. Nous nous plaignons. Nous nous lamentons.

Considérons cela depuis le tout début. Reportons-nous à Genèse 2:15. Il est question de la première fois ou l'humanité eut à choisir un leader. Il n'y avait que deux représentants de l'humanité sur terre à cette époque, mais ils eurent à se décider pour un choix très clair pourtant.

Genèse 2 : 15 à 17

L'Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder. L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

D'une certaine façon on pourrait dire qu'il s'agit là d'un début de campagne de Dieu en vu de Son élection. Il était candidat. Maintenant, regardons et écoutons l'autre partie.

Genèse 3 : 1 à 6

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, qui l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.

Vous pourriez dire qu'ils votèrent avec leur bouche, et firent un mauvais choix. Un très mauvais choix. Ils eurent faux tous les deux ensemble. Ici, nous voyons ce choix entre Dieu, qui les avait créés et leur avait donné chaque bonne chose, et Satan de l'autre côté qui leur mentait, qui les trompait et désirait saper Dieu à chaque tournant. Et ils choisirent le scélérat, la canaille. C'est aussi simple que cela.

Lorsque nous sommes confrontés à un choix, c'est à dire, choisir entre Dieu ou un homme intègre et un vaurien, les hommes, dotés d'un esprit charnel pencheront invariablement et presque souvent vers le vaurien. Ainsi vont le cours des choses. La raison est qu'il éprouvent un sentiment de liberté en choisissant le vaurien, car ainsi leur chef ne sera pas meilleur qu'eux. Il ne leur enseignera donc pas à changer et à évoluer. Ils pourront le montrer du doigt et dire : " Hé ! Mais il est en train de faire cela ; je peux le faire aussi". Et ils se sentent à l'aise avec le scélérat en poste, car il leur donne une sensation de bien-être avec eux-mêmes et une dose de liberté, l'esprit charnel nous dupe en nous faisant croire que tout ce que nous avons à faire, est de faire ce que nous voulons.

Dans un poème de Rudyard KIPLING, Mandalay, l'un des soldats à dit [et je paraphrase ici], "Envoyez-moi au-delà des l'Indes où il n'y a aucun des Dix Commandements". Il a dit cela parce qu'il voulait faire ce qu'il désirait. Il ne voulait pas être envoyé dans un endroit ou son commandant de régiment était un homme de Dieu, disons, et qui ferait respecter la discipline, ou les bonnes manières. Il voulait être envoyé en un lieu ou il pouvait se montrer violent et libre. J'ai pensé que cela pouvait être intéressant.

Nous voici dans le jardin d'Eden, et c'est la première fois que quelqu'un avait un choix à faire, et tous deux faillirent. Et bien, 1600 ans passèrent, et Dieu décida de faire table rase du passé, parce que les annales de l'histoire montrent que leur choix fut réellement un mauvais choix, à la suite duquel il en résulta la mort et la destruction.

Dans Genèse 9, Dieu a donné à Noé le commandement "d'être productif et de multiplier et de remplir la terre",... pas seulement avec les animaux, mais avec l'humanité.

Genèse 10 : 8 à 12

Cusch engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il dut un vaillant chasseur devant l'Eternel ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Eternel. Il régna d'abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear. De ce pays-là sortit Assur ; il bâtit Ninive, Egoboth-Hir, Calach, et Résen entre Ninive et Calach ; c'est la grande ville.

Ici, nous avons le premier souverain choisi par les gens. La tradition dit qu'ils le choisirent parce qu'il était capable de combattre les bêtes sauvages, et de leur accorder un sentiment de sécurité. Il faisait tout son possible pour rassurer ces gens et ensuite ils sortait pour tuer les animaux sauvages qui étaient une plaie pour eux. Ils le plébiscitèrent parce qu'il avait l'apparence d'un leader, peu importe que sa réputation fut grande et répandue selon laquelle il était connu pour être rebelle à Dieu, et qu'il était, disons, le numéro un des persécuteurs de braves gens de Dieu, et qu'il était contre ce que Dieu voulait faire. Il en résultat la Tour de Babel.

Genèse 11 : 1 et 2

Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.

Ceci peut peut-être nous permettre d'avancer un peu plus loin par rapport à ce que nous venons de lire dans le chapitre 10, parce qu'il est dit que Nimrod construisit Babel à Schinear. Evidemment, ce que nous avons là est une sorte de retour de flamme pour vous montrer que lorsque les gens émigrèrent vers l'Est par rapport où l'arche était déposée, et où ils commencèrent par s'installer, ils construisirent cette cité dans le territoire de Schinear.

Versets 3 et 4

Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.

Qu'avait dit Dieu à Noé dans Genèse 9:1 ? "Sois productif, multiplie et remplit toute la terre". Ce qu'ils désiraient faire, c'était de construire une tour pour défier Dieu, et édifier une ville dans laquelle ils pouvaient tous se rassembler afin qu'ils n'aient pas à se disperser à travers toute la terre. Qui fut celui qu'ils choisirent pour mener à bien cette perspective ? Nimrod.

Versets 5 à 9

L'Eternel descendit pour voir la ville et la tour, que bâtissaient les fils des hommes. Et l'Eternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue les uns des autres. Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Eternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Eternel les dispersa sur la face de toute la terre.

Ils choisirent Nimrod, qui était contre tout ce que faisait Dieu, mais le plan de séparation de Dieu les dispersa sur toute la surface de la terre. Ce fut leur choix. Ils auraient pu choisir Sem, ou Noé et Sem, si Noé avait toujours été vivant à cette époque, parce qu'il s'agissait du travail de Noé et celui de Sem après lui, pour remplir la terre de gens. Mais à la place, ils choisirent Cusch et Nimrod parce que leur programme était : "Non. Demeurons dans nos propres petites cité et restons unis ; construisons la maison des maisons (disons), restons là et serrons-nous les coudes et ne laissons pas Dieu nous dire ce que nous avons à faire". Ils choisirent de se rebeller contre Dieu. Ils choisirent l'autodétermination.

Ce qui est arrivé, c'est que Dieu a dit : "Je vais faire ce que je vous ai dit que je ferai de toute façon", et Il rendit confuses leurs langues et Il les dispersa à travers toute la terre. Mais ils eurent le choix. Ce fut leur choix, et leur punition fut la dispersion et l'incapacité de se comprendre les uns les autres. Ce fut la confusion. Ceci s'accorde exactement avec l'exemple que nous avons vu, dans Proverbes 29 : 2. S'ils avaient suivi le bon leader, ils auraient été heureux, mais au lieu de cela, ils suivirent la canaille, le méchant, et ce qu'ils récoltèrent, ce fut la souffrance. Depuis cette époque, les choses ne sont pas devenues meilleures.

Maintenant, nous allons passer par-dessus une étape de l'histoire. Ceci va nous ramener au moment où Dieu fit sortir Israël d'Egypte. Nous allons tous nous reporter à Nombres 16, parce qu'il se produisit une rébellion dans le désert au cours de laquelle ils firent un autre choix, et cette situation aboutit à nouveau, à un mauvais choix. Cela semble toujours se passer de la même manière. Le fait est presque invariable, le mauvais choix se produit quand des gens charnels se sont portés sur ce choix.

Nombres 16 : 1 à 3

Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben. 2 Ils se soulevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d'Israël, des principaux de l'assemblée, de ceux qui l'on convoquait à l'assemblée, et qui étaient des gens de renom. 3 Ils s'assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent : c'en est assez ! car toute l'assemblée, tous sont saints, et l'Eternel est au milieu d'eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l'assemblée de l'Eternel ?

J'aimerais que vous remarquiez certaines choses. Vous pourriez penser que cette rébellion ne concernait que Koré, Dathan, Abiram et On ; mais il y avait également 250 leaders du peuple avec eux, ceci représente donc 254 leaders de la congrégation. Mais il y a là une intéressante petite phrase. Ces 250 leaders étaient représentatifs de la congrégation. Combien de gens représentaient ces 254 leaders ? C'est très difficile à dire, mais nous pouvons nous égarer ici, si nous pensons que seuls les leaders avaient un problème avec Moïse, car ceci n'est pas vrai. Nous verrons plus tard que ce problème affecta au moins 14 700 personnes. J'imagine, qu'à cause d'Aaron qui arrêta la plaie, le nombre de personnes qui étaient impliquées ici et auprès desquelles Dieu manifesta Sa miséricorde était très grand.

Voyons cela. Qu'est-ce qui les dérangeait, les troublait ? Bien, ils disaient que Moïse s'élevait au-dessus de l'assemblée, qu'il en faisait trop de par lui-même. "Tu ne sais pas, Moïse, que toute l'assemblée est sainte ? Nous sommes tous également saints. Nous méritons tous de dire notre façon de penser". Quand Moïse entendit cela, il tomba face contre terre, car il savait ce qui allait suivre, et il savait que s'il ne se baissait pas, il allait recevoir des coups.

Verse 8

Moïse dit à Koré : Ecoutez donc, enfants de Lévi !

Nous voyons là qui était la source du problème.

Versets 9 et 10

Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d'Israël vous ait choisis dans l'assemblée d'Israël, en vous faisant approcher de lui, afin que vous soyez employés au service du tabernacles de l'Eternel, et que vous vous présentiez devant l'assemblée pour la servir ? 10 Il vous fait approcher de lui, toi, et tous tes frères, les enfants de Lévi, et vous voulez encore le sacerdoce !

C'était une rébellion fomentée par la direction supérieure contre la prêtrise. Ces gens à qui on avait attribué les postes dont Moïse mentionne les noms ici, désiraient plus encore. Ils voulaient être des prêtres. Ils voulaient conduire Israël parce qu'ils n'étaient pas satisfaits des positions que Dieu leur avait données.

Verset 11 (début)

C'est à cause de cela que toi et toute ta troupe, vous vous assemblez contre l'Eternel ! ...

Moïse ne prenait pas cette affaire comme une action qui le visait personnellement. Il comprenait maintenant contre qui cette rébellion se dirigeait. Ce n'était pas contre Moïse, mais contre Dieu, parce que Dieu était Celui qui les avait placés où ils étaient, et Il était Celui qui avait placé Moïse où il était, ainsi que tous les prêtres.

Verset 11 (fin)

...car qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui ? [c'est un serviteur tout comme vous]

Verset 12

Moïse envoya appeler Dathan et Abiram, fils d'Eliab. Mais ils dirent : Nous ne monterons pas.

"Nous ne voulons pas faire ce que tu dis. Nous ne voulons pas nous agenouiller devant toi".

Verset 13 (début)

N'est-ce pas assez que tu nous aies fait sortir d'un pays où coulent le lait et le miel pour nous faire mourir au désert...

Regardez comment ils tournent les choses ici. L'Egypte était un désert. Elle l'est toujours. Ils disent de l'Egypte que c'était "un pays où coulent le lait et le miel".

Verset 13 (fin)

...sans que tu continues à dominer sur nous ?

Voyez, c'était leur problème. Moïse était en charge. Ils étaient retournés par le fait que quelqu'un d'autre puisse être en charge à leur place.

Verset 14 (début)

Et ce n'est pas dans un pays où coulent le lait et le miel que tu nous as menés, ce ne sont pas des champs et des vignes que tu nous as donnés en possession...

Ah ! Ah! Ils étaient également impatients ! Ils étaient en train de dire que Moïse n'avait pas rempli son contrat.

Verset 14 (suite)

...Penses-tu crever les yeux de ces gens ?

En Hébreu, cela signifie : "Veux-tu jeter de la poudre aux yeux de ces gens ?". "Veux-tu ajouter l'insulte à l'injure en voulant trancher en grand seigneur sur eux ?"

Verset 14 (fin)

...Nous ne monterons pas.

Moïse est très en colère parce qu'il sait ce qui va suivre.

Verset 19 (début)

Et Koré convoqua toute l'assemblée contre Moïse et Aaron, à l'entrée de la tente d'assignation...

Saisissez-vous cela ? "Koré rassembla toute la congrégation contre eux à l'entrée de la tente d'assignation" !

Verset 19 (fin)

Alors la gloire de l'Eternel apparut à toute l'assemblée.

Oh Oh !! Les choses commencent à prendre tournure.

Versets 23 et 24

L'Eternel parla à Moïse, et dit : Parle à l'assemblée, et dis : Retirez-vous de toutes parts loin de la demeure de Koré, de Dathan et d'Abiram.

C'était très bon qu'Il ait pû dire cela, autrement un grand nombre de personnes auraient pû être tuées après ces évènements.

Verset 28 (début)

Moïse dit : A ceci vous connaîtrez que l'Eternel m'a envoyé pour faire toutes ces choses...

Avez-vous remarqué comment il leur réplique ? "Ce n'est pas moi", a dit Moïse, "qui a fait toutes ces choses et qui vous a proposé toutes ces choses". Moïse leur dit : "Regardez. Dieu est Celui qui m'a dit de faire tout ce que j'ai fait. Votre rébellion n'est donc pas dirigée contre moi, mais contre Dieu".

Versets 28 (fin) à 30

... et que je n'agis pas de moi-même. 29 Si ces gens meurent comme tous les hommes meurent, s'ils subissent le sort commun à tous les hommes, ce n'est pas l'Eternel qui m'a envoyé ; 30 mais si l'Eternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu'ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l'Eternel.

Il leur expose cela dans un langage très simple : "S'ils meurent de façon surnaturelle, vous reconnaîtrez que j'avais raison. S'ils ne meurent pas ainsi, mais de façon naturelle dans leur lit, alors vous saurez qu'ils avaient raison".

Versets 31 à 33

Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit. 32 La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. 33 Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils disparurent du milieu de l'assemblée.

Souvenez-vous que la terre les recouvrit. Ce sera intéressant plus tard.

Verset 34

Tout Israël, qui était autour d'eux, s'enfuit à leur cri : car ils disaient : Fuyons, de peur que la terre ne nous engloutisse !

Pourquoi étaient-ils si effrayés ? Parce qu'ils étaient coupables. Souvenez-vous, toute la congrégation était dans la rébellion. Deux cent cinquante leaders représentaient toute la congrégation, aussi, étaient-ils effrayés pour leur vie parce qu'ils étaient tout aussi coupables que KORE, DATHAN et ABIRAM.

Verset 35

Un feu sortit d'auprès de l'Eternel, et consuma les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum.

Non seulement KORE, DATHAN et ABIRAM, mais 250 représentants de la congrégation furent tués, ...les 250 furent carbonisés tandis qu'ils se tenaient debout. Cela ne se termina pas là.

Verset 41 (début)

Dès le lendemain,...

Dès le jour suivant ! Cela venait juste de se produire ! C'était encore tout frais dans leur mémoires. L'odeur de la chair brûlée flottait toujours dans l'air.

Verset 41 (fin)

...toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura contre Moïse et Aaron, en disant : Vous avez fait mourir le peuple de l'Eternel.

Ils étaient tous à côté de la plaque. Moïse venait juste de dire : "S'ils meurent, vous saurez que c'est l'Eternel qui a tout fait à travers moi". Moïse n'ouvrit pas la terre afin qu'ils tombent dedans, et que la terre se referme sur eux. Il ne provoqua pas le feu qui sortit du Tabernacles pour tuer ces 250 hommes. Mais qui blâmèrent-ils ? Il blâmèrent Moïse. Voyez vers qui se porte leur choix. Pas vers Dieu. N'importe qui sauf Dieu, n'importe qui, sauf un représentant de Dieu, ici en l'occurrence Moïse et son représentant Aaron. Ils venaient à nouveau de faire un très mauvais choix.

Versets 42 à 46 (début)

Comme l'assemblée se formait contre Moïse et Aaron et comme ils tournaient les regards vers la tente d'assignation, voici la nuée la couvrit, et la gloire de l'Eternel apparut. 43 Moïse et Aaron arrivèrent devant la tente d'assignation. 44 Et l'Eternel parla à Moïse, et dit : 45 Retirez-vous du milieu de cette assemblée, et je les consumerai en un instant. 46 Ils tombèrent sur leur visage...

C'est au moins la seconde fois qu'Il à dit ceci. "j'en ai plus qu'assez maintenant. Ces gens ont besoin d'être éliminés. Ils ne valent pas la peine". Ensuite, Moïse et Aaron tombèrent à nouveau face contre terre. Il agirent de nombreuses fois ainsi, au cours de ces deux derniers jours. Dieu n'était pas content.

Verset 46 (fin)

...et Moïse dit à Aaron : Prends le brasier, mets-y du feu de dessus l'autel, poses-y du parfum, va promptement vers l'assemblée, et fais pour eux l'expiation ; car la colère de l'Eternel à éclaté, la plaie a commencé.

Moïse n'avait même pas besoin de se lever et de regarder autour de lui pour s'apercevoir que Dieu agissait comme Il venait de le dire, qu'Il allait tous les exterminer.

Versets 47 à 49

Aaron prit le brasier, comme Moïse avait dit, et courut au milieu de l'assemblée ; et voici, la plaie avait commencé parmi le peuple. Il offrit le parfum, et il fit l'expiation pour le peuple. 48 Il se plaça entre les morts et les vivants, et la plaie fut arrêtée. 49 Il y eut quatorze mille sept cents personnes qui moururent de cette plaie, outre ceux qui étaient mort à cause de Koré.

Et vous savez, ils ne comprirent toujours pas, parce que Dieu dût faire un autre miracle au chapitre 17, il fallut fleurir devant eux la verge d'Aaron pour que finalement ils aient la crainte de Dieu en eux (Nombres 17:8). Ensuite, ils virent ceci...

Nombres 17 : 12 et 13

Les enfants d'Israël dirent à Moïse : Voici, nous expirons, nous périssons, nous périssons tous ! Quiconque s'approche du tabernacle de l'Eternel, meurt. Nous faudra-t-il tous expirer ?

La réponse est "OUI" ! Ils moururent tous dans le désert parce qu'ils s'étaient rebellés contre Dieu. Très peu de temps après qu'ils eurent fait leur choix, le résultats apparut, et ils furent frappés du désastre. C'est l'une de plus terribles choses qui arriva au cours de toute cette migration à travers le désert. C'est une chose qu'il faut considérer. Lorsque vous faites le mauvais choix, il vous mord.

Il existe un autre incident dans Juges 9 que je vais mentionner. C'est l'histoire d'Abimélec qui tua ses frères, tous les fils de Gédéon. Il régna seulement trois ou quatre ans. Les hommes de Sichem qui le choisirent pour être leur leader n'attendirent pas que Dieu élève un juge, et cela se termina par une guerre civile. Qui sait combien de centaines de milliers de gens moururent. Ils firent le mauvais choix et cela amena de nombreux problèmes.

Allons maintenant dans I Samuel 8. Ma King James Nouvelle Version, a un titre pour ce chapitre : "Israël demande un Roi". Voici, une fois encore le cas d'Israël qui fait un mauvais choix.

I Samuel 8 : 1 à 5

Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. 2 Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. 3 Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces ; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice. 4 Tous les anciens d'Israël s'assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. 5 Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations.

Ils savaient que les fils de Samuel étaient corrompus. Ils n'étaient pas de bons leaders, mais ils commirent une faute en demandant un roi. Dieu le permit, mais vous verrez que Samuel était bouleversé.

Versets 6 à 8

Samuel vit avec déplaisir qu'ils disaient : Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel pria l'Eternel. 7 l'Eternel dit à Samuel : Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira ; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. 8 Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que je les ait fait monter d'Egypte jusqu'à ce jour ; ils m'ont abandonné, pour servir d'autres dieux.

"Regarde ! Cela n'est pas très différent de ce qu'ils ont fait durant ces derniers quatre cents ans. C'est la même chose Samuel !" Il me semble entendre Dieu dire cela d'une voix lasse et dégoûtée.

Verset 9

Ecoute donc leur voix ; mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui règnera sur eux.

Et il agit ainsi. Samuel dit au gens comment un roi prendra leur argent, prendra leurs produits, prendra leurs fils et leurs filles pour son propre usage. En un sens il dit : "Un roi vous mettra à sec et vous rendra misérables".

Verset 18

Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point.

Il a dit : "Vous allez souffrir pour votre choix".

Versets 19 à 22

Le peuple refusa d'écouter la voix de Samuel. Non ! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, 20 et nous aussi nous serons comme toutes les nation ; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et il conduira nos guerres. 21 Samuel, après avoir entendu toutes les paroles du peuple, les redit aux oreilles de l'Eternel. 22 Et l'Eternel dit à Samuel : Ecoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d'Israël : Allez-vous-en chacun dans sa ville [ce qui veut dire que cela allait prendre un peu de temps pour trouver le bon roi].

Et bien entendu il choisit Saül. Voilà celui que Dieu avait choisi pour le peuple. Si vous réfléchissez au verset 18 où il est dit : "Mais le Seigneur ne vous exhaussera point" et que vous pensiez aux rois d'Israël et de Juda, vous remarquerez comment les choses se déroulèrent. Israël et Juda souffrirent sous la coupe de la plupart de leurs rois. Il y en eut seulement quelques uns de bons. Il n'y en eu aucun en Israël auquel je pourrais penser, mais il y eut David et Salomon pour un temps.

Certains des premiers rois de Juda ne furent pas mauvais. Josaphat était bon. Puis vous obtenez un bouquet de scélérats, et puis finalement vous tombez sur Ezéchias et Josias. Mais après cela, les rois n'aidèrent pas beaucoup Israël. La seule bonne chose qui émergea de cela, fut la lignée de David et de Christ issue de cette dernière. Tout cela fait partie du plan de Dieu. Voilà pourquoi Il permit qu'ils aient un roi. Il mit en ?uvre tout cela afin que tout se passe comme Il avait prévu, mais cela n'épargna pas les conséquences qu'une telle action engendra. Un mauvais choix se termine par de mauvaises conséquences. Nous voyons cela tout le temps.

I Samuel 10 : 17 à 23

Samuel convoqua le peuple devant l'Eternel à Mitspa, et il dit aux enfants d'Israël : Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël : J'ai fait monter d'Egypte Israël, et je vous ai délivrés de la main des Egyptiens et de la main de tous les royaumes qui vous opprimaient. Et aujourd'hui, vous rejetez votre Dieu, qui vous a délivrés de tous vos maux et de toutes vos souffrances, et vous lui dites : établis un roi sur nous ! Présentez-vous maintenant devant l'Eternel, selon vos tribus et selon vos milliers. 20 Samuel fit approcher toutes les tribus d'Israël, et la tribu de Benjamin fut désignée. 21 Il fit approcher la tribu de Benjamin par familles, et la famille de Matri fut désignée. Puis Saül, fils de Kis, fut désigné. 22 On consulta de nouveau l'Eternel : Y a-t-il encore un homme qui soit venu ici ? Et l'Eternel dit : Voici, il est caché vers les bagages. 23 On courut le tirer de là, et il se présenta au milieu du peuple. Il les dépassait tous de la tête.

Personne en Israël ne lui arrivait aux épaules. Il dépassait tout le monde d'une tête dans le royaume. Il avait la stature d'un roi et une imposant présence. Il dépassait tous ceux du peuple. "Voici l'homme qui vous conduira à la bataille". Mais il était caché au milieu des bagages.

Versets 24 et 25

Samuel dit à tout le peuple : Voyez-vous celui que l'Eternel a choisi ? Il n'y a personne dans tout le peuple qui soit semblable à lui. Et tout le peuple poussa les cris de : Vive le roi ![Vive Saül !] 25 Samuel fit alors connaître au peuple le droit de la royauté [Il le fit a nouveau, il ré-expliqua la façon dont allait agir le roi], et il l'écrivit dans un livre, qu'il déposa devant l'Eternel. Puis il renvoya tout le peuple, chacun chez soi.

J'ai l'impression que peut-être, il consigna cela dans l'arche en guise de témoignage contre eux, comme la verge d'Aaron et la manne qu'on trouva dans le désert, et tout comme les Dix Commandements. Toutes ces choses étaient des preuves montrant ce qu'Israël a fait en fonction de ce que Dieu leur a fourni, et que le peuple a rejeté.

Verset 26

Saül aussi s'en alla dans sa maison à Guibea. Il fut accompagné par les honnêtes gens, dont Dieu avait touché le c?ur.

Dieu avait inspiré certains pour supporter Saül. Mais écoutez ceci. Immédiatement après que Saül fut couronné roi.

Verset 27

Il y eut toutefois des hommes pervers, qui disaient : Quoi ! C'est celui-ci qui nous sauvera ! Et ils le méprisèrent, et ne lui apportèrent aucun présent. Mais Saül n'y prit point garde.

Immédiatement après le couronnement du roi, il y eut une rébellion. Vous avez l'impression que Saül n'en tint pas compte, mais il les écrasa plus tard lorsqu'il devint fort, alors qu'il commençait déjà à montrer des signes de conduite royale à propos desquelles Samuel les avait avertis. Il n'en tint pas compte, mais attendit son temps.

Allons dans I Samuel 15. Cela se passe avec Saül et le roi Agag, où Samuel lui dit spécifiquement ce qu'il devrait faire, mais il n'en tint pas compte.

I Samuel 15 : 10 à 15

L'Eternel adressa la parole à Samuel, et lui dit : 11 Je me repens d'avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n'observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l'Eternel toute la nuit. 12 Il se leva de bon matin, pour aller au-devant de Saül. Et on vint lui dire Saül est allé à Carmel, et voici, il s'est érigé un monument ; puis il s'en est retourné, en passant plus loin, il est descendu à Guilgal. 13 Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit : Sois béni de l'Eternel ! J'ai observé la parole de l'Eternel. 14 Samuel dit : Qu'est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de b?ufs que j'entends ? 15 Saül répondit : Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs b?ufs, afin de les sacrifier à l'Eternel, ton Dieu ; et le reste, nous l'avons dévoué par interdit.

Il tordit le commandement. Samuel lui avait dit de tout tuer.

Verset 16

Samuel dit à Saül : Arrête, ["Tais-toi !". C'est un peu ce qu'il veut dire ici] et je te déclarerai ce que l'Eternel m'a dit cette nuit, et Saül lui dit : Parle !

Samuel n'était pas de bonne humeur. Non seulement avait-il du écouter Dieu lui parler de tout cela, mais en plus il était resté éveillé toute la nuit, suppliant Dieu d'épargner Saül, mais lorsqu'il vit Saül qui allait de ci, de là à travers tout Israël, et qu'il n'avait pas obéi au commandement que Dieu lui avait donné, Samuel fut en crise.

Versets 17 à 21

Samuel dit : Lorsque tu étais petit à tes yeux, n'est-tu pas devenu le chef des tribus d'Israël, et l'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ? 18 L'Eternel t'avait fait partir, en disant : Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites ; tu leur feras la guerre jusqu'à ce que tu les aies exterminés. 19 Pourquoi n'as-tu pas écouté la voix de l'Eternel ? Pourquoi t'es-tu jeté sur le butin, et as-u fait ce qui est mal au yeux de l'Eternel ? 20 Saül répondit à Samuel : J'ai bien écouté la voix de l'Eternel, et j'ai suivi le chemin par lequel m'envoyait l'Eternel. J'ai amené Agag, roi d'Amalek, et j'ai dévoué par interdit les Amalécites ; 21 mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des b?ufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifiez à l'Eternel, ton Dieu, à Guilgal.

Ensuite, Samuel continue à expliquer que l'obéissance vaut mieux que toutes ces choses auxquelles Saül pensait et faisait.

Verset 24

Alors Saül dit à Samuel : J'ai péché car j'ai transgressé l'ordre de l'Eternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix.

Au moins il était assez honnête pour admettre que c'était exactement ce qui c'était passé.

Verset 25

Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l'Eternel.

J'ai l'impression qu'il n'avait pas fait cela depuis longtemps.

Verset 26

Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l'Eternel, et l'Eternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël.

Le choix d'Israël d'avoir un roi se termina par un échec complet. La fin du règne de Saül se solda par des guerres sans fin,... ici contre Amalek, contre David, contre le Philistins. Au cours de son règne, il accomplit la plupart des prédictions que Samuel avait écrites dans ce livre sur la conduite des rois, et c'est pourquoi Dieu a dit : "Je ne veux pas garder cet homme plus longtemps. Je regrette de l'avoir placé à ce poste", et Il se débarrassa de lui.

Remarquez quelque chose de très intéressant dans le chapitre 16.

I Samuel 16 : 1

L'Eternel dit à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va ; je t'enverrai chez Isaï, Béthléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.

Samuel s'était probablement beaucoup investi dans l'homme, et il vit soudain son ouvrage finir en ruines. Dieu dit : "Passe outre, Samuel". "Quand cesseras-tu de te tourmenter à propos de Saül, ne vois-tu pas que je l'ai rejeté pour qu'il ne règne plus sur Israël ?". Ce que Dieu rejette, nous pouvons l'oublier.

Versets 1 et 2 (début)

L'Eternel dit à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va ; je t'enverrai chez Isaï, Béthléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi. II Samuel dit : Comment irais-je ? Saül l'apprendra, et il me tuera.

C'est alors que Dieu dit à Samuel ce qu'il devait faire.

Versets 6 et 7

Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab : Certainement, l'oint de l'Eternel est ici devant lui. 7 Et l'Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au c?ur.

Ceci est intéressant, parce que tous les fils d'Isaï passèrent devant Samuel, et chacun d'eux semblait suffisamment apte selon Samuel pour qu'il devienne roi, mais aucun d'eux ne reçut l'accord de Dieu. David, le berger, le plus petit, était celui que Dieu désirait. Même Samuel faisait un mauvais choix. En homme converti, il regardait pourtant aux apparences extérieures plutôt que de regarder au c?ur. Naturellement, il n'avait jamais vu David jusqu'à ce qu'on l'amène devant lui, mais immédiatement, quand Eliab vint, il regarda et vit ce solide jeune homme qui le regardait de façon royale et dit : "C'est sûrement lui qui conduira Israël".

Et Dieu dit : "Non, Samuel. Tu n'y es toujours pas. Je ne regarde pas à l'apparence des gens, s'ils sont grands de taille, ou s'ils sont forts. Je regarde leur caractère, et ce qu'ils ont dans le c?ur".

Le Chapitre 16 est juxtaposé aux huit précédents chapitres. Rappelez-vous c'était au chapitre 8 où ils demandaient un roi, et ou un roi fut choisi. C'était ce robuste Binjamite nommé Saül qui avait l'air d'un roi de sa personne. Je pense que c'est ce que Samuel recherchait, ainsi que le peuple. Mais finalement, Dieu dit à Samuel dans ce passage, lorsqu'il oignit David, que la bonne façon de trouver une roi, était celle de trouver quelqu'un qui avait un c?ur exactement comme celui de Dieu. Et c'est ce que David était. Il était un homme "selon le c?ur de Dieu".

David était un homme qui a commis de nombreuses fautes dans sa vie, mais il s'en repentit et s'efforça toujours de faire ce que Dieu attendait de lui. Il était parfois stupide. Quelque fois, il ne faisait pas les choses de la bonne façon. Parfois, nous réfléchissons en disant : "Pourquoi dans le monde, David agissait-tu ainsi ?". Mais, il avait la bonne attitude, il avait bon c?ur. Son c?ur était doux et malléable, et il fut un grand roi parce que Dieu était avec lui, et David était avec Dieu. C'est le c?ur qui faisait toute la différence.

Prenons le récit d'Absalom. David n'était pas mort que déjà le peuple fit un autre mauvais choix. Cette fois, le choix était entre le "vieux " David, qui avait probablement atteint la soixantaine à cette époque, et le jeune et robuste Absalom, qui avait gagné le c?ur de gens en leur accordant ce qu'ils désiraient. Il avait probablement tout l'air d'un roi, mais ils firent le mauvais choix. Le trône de David devait aller à Salomon, pas à Absalom. Cet épisode se termina par une guerre civile, Absalom fut tué, et Achitophel, le principal conseiller de David, se suicida.

Le c?ur de David fut brisé parce qu'il aimait Absalom. Et finalement, les graines de la division nationale étaient semées, parce que c'est juste après que la rébellion d'Absalom cessa, que les Judaïtes et le reste d'Israël commencèrent à se quereller. David était toujours assez fort pour les maintenir ensemble, et ainsi était Salomon, mais dès que Salomon mourut, un autre choix fut effectué. Ce choix consistait à choisir soit dans la lignée de David c'est à dire Roboam, soit en la personne d'un nouvel homme Jéroboam. Que firent les Israélites ? Ils choisirent le mauvais numéro. Il choisirent Jéroboam. Quelle fut la première chose qu'il fit ? Il modifia le sacerdoce. Il changea les Jours Saints. Il dressa deux veaux d'or et changea la religion d'Israël en idolâtrie, et cette nation s'écrasa comme un roc.

On peut voir quelque chose de très intéressant dans Matthieu 27. Ici, il y avait un autre choix a faire. Peut-être n'avez-vous jamais pensé à cela de cette manière, mais je pense que c'est très significatif.

Matthieu 27 : 15 et 16

A chaque fête [durant la période le la Pâque et des Pains sans Levain], le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. 16 Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.

Si vous regardez dans d'autres évangiles ce prisonnier notoire, l'un l'appelle voleur, un autre l'appelle l'insurrectioniste, et un autre l'appelle meurtrier. Il était à la fois toutes ces choses. C'était un brigand de premier ordre. C'était quelqu'un auprès de qui vous n'aimeriez pas vivre. Vous souhaiteriez le voir incarcéré. Il n'y aurait même pas du y avoir une telle position de choix entre Christ et lui. Mais il fut choisi.

Ma King James Nouvelle Version a une référence marginale qui dit que son nom était Jésus Barabbas. Cela vient d'un texte très très ancien. Il est appelé le Texte Césarien, et le mot "Jésus" se trouve dans ce texte - Jésus Barabbas - mais ce mot "Jésus" sortit du texte deux cents ans environ après Jésus-Christ, parce qu'on pensait que c'était un blasphème que Barabbas porte le même nom que Christ, aussi renoncèrent-ils. C'est la pensée des érudits qui conduisit à ce dénouement. Je n'affirme pas que ce nom était Jésus Barabbas, mais c'est très intéressant d'envisager une telle possibilité. Je vais vous dire pourquoi. Continuons et lisons ceci avant d'expliquer.

Verset 17

Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ?

Voilà pourquoi ils étaient presque sûrs que c'était aussi "Jésus" dans ce contexte à cause de la façon dont Pilate pose la question. "Lequel voulez-vous que je vous relâche ?". Tous criaient "Jésus !", "Jésus !", "Jésus !". Et donc Pilate a dit : "Lequel voulez-vous que je vous relâche ? Barabbas ou Jésus, qu'on appelle Christ ?". Cela n'a-t-il pas de sens ? Aujourd'hui, ils diraient : "Josué" ou "Joshua", ou quelque chose dans le genre, et Pilate de répondre : "Je ne sais pas lequel vous désirez que je relâche, ...cet homme innocent, ou Barabbas l'insurrectioniste ?"

Verset 18

Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus.

Il savait que les Juifs avaient agi ainsi à cause de leurs propres machinations, qu'ils convoitaient leur position.

Versets 19 et 20

Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. 20 Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.

Ils allaient au milieu de la foule qui était là pour la relaxe d'un prisonnier comme en était la coutume pendant la Pâque, et ils excitaient la foule pour Jésus Barabbas, au détriment de Jésus de Nazareth.

Versets 21 et 22 (début)

Le gouverneur, prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas. 22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ ?...

Voici une autre indication qui montre qu'ils s'appelaient bien tous les deux Jésus.

Verset 22 (fin)

...Tous répondirent : Qu'il soit crucifié !

Après cela Pilate se lava les mains de cette affaire...

Verset 26

Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.

Ceci aurait pu être le choix ultime. Le peuple représentait en fait l'humanité en général. Pilate représentait la tête du gouvernement. Les rabbins, les prêtres et les anciens représentaient les chefs religieux pour l'homme. Le gouvernement, la religion et le peuple prirent tous la même décision, ils choisirent Barabbas à la place du Christ.

J'ai déjà mentionné que le nom de Barabbas devait probablement être Jésus. Savez-vous ce que Barabbas signifie ? C'est une transcription Grecque de l'Araméen bar-abba. Et savez-vous ce que bar-abba signifie ? N'avez-vous jamais entendu parler de Simon bar Jonas? Qu'est-ce que cela signifie ? Cela veut dire Simon fils de Jonas. Et maintenant que veut donc dire "Jésus bar-abba" ? Cela veut dire "sauveur, fils du père", tout à fait l'opposé du véritable Sauveur et Fils de Dieu. C'est un peu comme le jour et la nuit, tout deux se tournent le dos.

Quel est celui que le peuple a choisi pour qu'il soit relâché ? C'est très intéressant, ils choisirent le rebelle, le pécheur, par rapport à Celui qui est sans péché, Celui qui s'est parfaitement conformé à la volonté de son Père. Ils choisirent le meurtrier par rapport au Créateur, à Celui qui donne la vie. Ils choisirent le voleur par rapport à Celui qui nous donne à tous de bonnes choses. Ils choisirent un messie physique, celui, pensèrent-ils, qui allait les délivrer de Romains, au lieu du Sauveur Spirituel, celui qui pouvait nous libérer du péché et nous accorder la vie éternelle.

Lorsque l'humanité doit faire face à un choix entre un homme juste soutenu par Dieu et un homme méchant qui est tout comme eux, choisira invariablement celui qui est tout comme eux. C'est triste, mais vrai, et cela s'est reproduit un grand nombre de fois depuis le jardin d'Eden.

Reportons-nous maintenant à Jérémie 17. Je vous ai dit que cela était intéressant à voir.

Jérémie 17 : 5 (début)

Ainsi parle l'Eternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui,...

C'est ce dont nous parlons ici, à propos des gens qui choisissent un homme plutôt que Dieu, ou celui que Dieu désigne.

Versets 5 (fin) et 6

...et qui détourne son c?ur de l'Eternel ! 6 Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur ; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants.

Pensez à nouveau à Proverbes 29:2

Versets 7 et 8

Bénit soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, et dont l'Eternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.

Cette personne va croître, produire et prospérer. Et voici que ce fameux verset entre en jeu.

Verset 9

Le c?ur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ?

J'ai découvert aujourd'hui que ce mot "tortueux" vient de la même racine que le mot "Jacob". Supplanter. "Le c?ur supplante (prend la place) toutes choses". Je pense à la manière dont Jamieson, Fausset & Brown le traitent, en disant : "Ils supplantent toujours Dieu par quelque chose venant d'eux même", voulant dire venant du c?ur de l'homme. Le c?ur de l'homme supplante toujours Dieu par quelque chose, venant de lui-même, ou par quelque chose qui lui ressemble.

Versets 9 et 10

Le c?ur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ? 10 Moi, l'Eternel, j'&eacut


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