Sermon: Christ Notre Modèle

#494FR

Given 31-Mar-01


transcript:

Nous sommes à une semaine de la Pâque, qui aura lieu Vendredi soir. Si nous n'avons pas encore commencé (mais j'espère que la plupart d'entre nous s'y sont déjà mis), c'est une époque où nous fonçons vraiment et où nous commençons à évaluer l'année passée que nous venons de vivre - nos progrès, notre croissance, et peut-être pour quelques uns d'entre nous, nos rechutes. J'espère que ce n'est pas le cas ; mais , si vous voulez voir la réalité en face, on peut admettre que certains d'entre nous ont probablement rechuté un peu. C'est le moment de nous remonter les bretelles - ou, comme on dirait dans la Bible, "se ceindre les reins" - et faire les choses correctement. Se repentir et essayer de vivre de la meilleure façon, c'est à dire, vivre à la façon que Dieu veut que nous vivions.

Alors qu'une nouvelle année sacrée commence, il est toujours bénéfique pour notre salut - pour notre progrès spirituel - de voir où nous avons réussi et où nous avons failli. Puis nous résoudre à nous améliorer, à chercher le pardon, à se repentir puis à recommencer. Nous sommes forcés de faire cela une fois par an. Cependant, nous devrions faire ce genre de chose plus souvent. Mais la saison de la Pâque cristallise et focalise notre attention sur ce genre de chose. Ainsi donc, la plupart d'entre nous pratiquent ce genre d'examen, en se préparant à prendre la Pâque.

S'il vous plait, reportons-nous à 2 Corinthiens 13 : 5. C'est un passage auquel nous nous reporterons plus d'une fois au cours de la, ou des deux prochaines semaines. Il s'agit spécialement du genre de passage qui correspond aux "Pains sans Levain". Paul écrit aux Corinthiens :

2 Corinthiens 13 : 5 (début)
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi...

Eprouvez-vous. Ce qui veut dire testez-vous — soyez sincères, francs sans feindre.

1 Corinthiens 13 : 5 (suite)
Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Cela signifie : "à moins que vous ne soyez pas sincères". Aucun d'entre nous ne veut feindre. Mais la manière de nous rendre compte si nous sommes réellement dans la foi (c'est à dire, si nous sommes fidèles, convertis et si nous sommes un enfant de Dieu travaillant pour le Royaume de Dieu), c'est de voir Christ en nous. Voyez-vous Dieu en vous ? Avez-vous les preuves que la vie de Christ existe dans vos activités quotidiennes ? C'est à dire, dans votre façon de vous comporter avec les gens. Dans le cas contraire, nous ferions mieux d'opérer un pas en arrière et d'évaluer la manière dont nous menons notre vie. Nous sommes sur une fine couche de glace avec Dieu si nous ne discernons pas les preuves de la vie de Christ en nous de manière bien évidente dans la façon que nous avons de vivre nos vies.

J'espère que ce n'est pas le cas ; mais, si c'est le cas pour ce qui nous concerne, la repentance alors doit avoir toute sa place. Et, comme Herbert Armstrong l'a dit mainte et mainte fois durant les années 70 et 80, il nous faut nous charger de notre fardeau. Comment pouvons-nous accomplir cela ? J'ai déjà mentionné qu'il nous fallait voir le Christ en nous. Il nous faut donc nous examiner en nous comparant à un modèle. Vous ne pouvez pas vous examiner vous-mêmes — vous ne pouvez pas vous évaluer par rapport au sombre néant. Nous avons besoin d'un fil à plomb ou quelque chose de ce genre seulement pour évaluer la position ou nous nous trouvons. Nous savons que juste quelques chapitres avant cela, dans 2 Corinthiens 10 : 12, Paul dit :

2 Corinthiens 10 : 12
Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence.

Nous voyons donc que le fait de nous comparer à nous-mêmes, de nous évaluer par rapport à nous-mêmes en nous prenant comme modèles n'est pas sage. Cela ne va pas nous donner la véritable mesure du niveau où nous nous trouvons actuellement. Nous devons nous évaluer par rapport à quelque chose de plus grand que nous-mêmes, de plus grand que nos pairs, nos semblables, de plus grand que l'homme — si nous voulons obtenir une véritable évaluation qui soit exacte par rapport à l'endroit où nous sous trouvons dans notre marche en direction du Royaume.

Ainsi donc, à qui devons-nous nous comparer ? Naturellement, la réponse est très évidente ; et nous la connaissons tous. Jésus-Christ est notre Modèle, ce qui constitue le titre de mon sermon — CHRIST NOTRE MODELE. Cependant, comme dans la plupart de mes sermons, nous n'entrons pas directement dans le sujet. Nous allons un peut tourner autour et le prendre par revers, probablement ; mais c'est le point essentiel de ce sermon. Comme nous approchons de la dernière semaine avant la Pâque, nous avons besoin de concentrer notre esprit sur la Pâque. C'est à dire sur Christ — notre Pâque (qui était le thème du sermon de la semaine dernière). J'ai pensé enchaîner ce sermon avec celui d'aujourd'hui CHRIST NOTRE MODELE, et nous donner ainsi un excellent moyen de comprendre comment nous devons nous évaluer. Rien, ni personne n'a été aussi proche de la bonté de la pureté de la sainteté et de la justice résumant la perfection que Dieu veut voir en nous.

Romains 10 : 4
Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

A présent, je pense qu'il on traduit cela un peu mieux. Nous, par l'intermédiaire de mon père, avons traversé cela au cours de cette année passée. Cela signifie que Christ est le but. Christ est le dessein. Christ est l'aboutissement de la loi. D'une certaine façon vous pourriez dire qu'Il est l'épitomé. Il personnifie tout ce que nous, ou la loi, ou tout ce qui se rapporte à la voie Divine essayons de faire ressortir, essayons d'imiter ou vers quoi nous aspirons. Christ incarne tout ce qu'est la loi. Et pas seulement la loi, mais tout ce qui est bon, juste et saint, c'est cela qu'incarne le Christ.

Ephésiens 4 : 11 à 16
Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'?uvre du ministères et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce qui nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.

Si vous avez compté, vous avez pu voir que par deux fois dans cette série de versets, que nous venons de lire, Paul nous désigne le Modèle que nous devons suivre. Il le fait une première fois au verset 13 et une autre fois au verset 15. Il a dit spécifiquement que nous devons parvenir "à la mesure de la stature parfaite de Christ", puis, au verset 15, il a dit que nous "devons croître à tous égards en Celui qui est le chef, Christ". Paul est très précis ici en ce qui concerne la nature de notre modèle, et sur la fonction du ministère. Nous sommes là pour faciliter votre croissance, ainsi que la nôtre, en Christ. Il est tout à fait stupéfiant de considérer à partir de cette réalité, la grandeur de ce but. Nous voici donc, êtres humains, ayant reçu une tâche — mais ayant aussi reçu les dons nécessaires pour l'accomplir — c'est à dire, celle de vous aider à atteindre le but.

Pour un ministre, c'est l'occasion de dire : "Oh là là ! Je participe à quelque chose d'énorme", si je suis fidèle. Et cela va exiger beaucoup d'efforts pour faire notre part et vous conduire au point ou Dieu sera satisfait de vous. Voilà pourquoi il y a un jugement strict concernant le ministère, parce qu'ils ont la vocation de cette énorme responsabilité qui incombe au berger du troupeau — jusqu'à ce que nous franchissions tous la porte et soyons à l'intérieur du bercail pour arriver dans le Royaume de Dieu.

J'aimerais me concentrer un peu sur le contexte qui mentionne ces deux aspects (dans Ephésiens 4 : 13 et 15). Peut-être, est-ce seulement ma façon de voir les choses (j'ignore si c'est vraiment cela ou pas), mais c'est pourtant la forme qui m'apparaît ici. Le premier point est mentionné là au verset 13, si nous regardons cela sous la forme d'un objet tridimensionnel, alors c'est profond. "La mesure de la stature parfaite de Christ". Ceci est une idée très profonde. Nous pouvons voir le Christ dans cette dimension d'envergure, de profondeur, et c'est notre but qu'il nous faut voir.

Les mots qui gravitent autour de cette expression ont beaucoup à voir avec la connaissance du Fils de Dieu. D'une certaine façon, vous pouvez dire que l'intérêt de ce but particulier se porte sur le ministère qui enseigne et les gens qui apprennent — afin que nous parvenions à la même connaissance que celle de Christ. Est-ce que vous comprenez ce que cela signifie ? Cela veut dire que l'objectif à atteindre consiste à apprendre à partir du but d'une personne. Pas à partir du but du ministère. Le but du ministère, consiste à enseigner. Mais, si nous partons du point de vu d'un membre, ceci va consister à apprendre la connaissance du Fils de Dieu afin que nous parvenions à la même profondeur de compréhension que celle de Christ. Cela a-t-il un sens pour vous ?

Le second aspect, au verset 15, vient après le passage qui parle d'éviter la tromperie. Celui-là se réfère à la croissance. Peut-être pourrions-nous lui attribuer un terme plus général en évoquant le mot action, application. Cet aspect là à affaire avec l'apprentissage. L'autre avait affaire avec le fait d'appliquer la vérité. Ainsi, celui du verset 13, pour moi (c'est ma façon de voir cela) revient à nous amener à la même connaissance et à la même compréhension que celles de Christ. Mais le second aspect se rapporte à l'application de cette connaissance, de cette vérité, au même degré que celle de Christ.

Remarquez comment il révèle cela. Il dit que nous devons "croître en toutes choses". C'est d'une grande largeur de pensée. Si le premier aspect est profond, celui-ci est tout en largeur. Nous ne devons pas seulement parvenir à la connaissance du Fils de Dieu, mais ce que nous devons faire, c'est d'agir comme Lui dans chaque situation. C'est du moins le niveau de croissance auquel Dieu s'attend de notre part. Il ne nous suffit pas uniquement de savoir tout ce que le christ sait. Nous devons faire tout ce que Christ ferait — au même niveau.

Comme je l'ai dit, c'est un but très particulier qui pèse sur nous. Notre modèle est si élevé, si haut que nous ne pouvons pas l'apercevoir — excepté à travers une vitre obscure. C'est vers cela que nous devons nous démener pour accomplir nos vies de Chrétiens. Et c'est pourquoi le ministère a été attribué à l'église — pour l'aider, parce que ce n'est pas une tâche facile. Le ministère lui-même est également contraint de mener le même combat dans sa propre vie. Et les ministres ont "un fardeau supplémentaire" qui consiste à aider les autres tout au long du chemin. Mais, à présent, j'espère que vous pouvez apercevoir avec moi la profondeur et la largeur de ce but qu'il nous faut atteindre.

Commencez-vous à comprendre que Dieu attend beaucoup de nous ? Il attend de nous ! Il attend vraiment de notre part ! La plupart d'entre nous avons compris la partie profonde —qui vient de la connaissance du Fils de Dieu. Mais c'est l'aspect de la largeur qui peut être intimidante, surprenante et peut-être même rebutante, décourageante — en pensant que nous devons être comme Christ à chaque seconde, à travers chaque mot, chaque action, chaque pensée, chaque jour et tout le temps, 24h/24, 7 jours sur 7, 365 jours sur 365. Cela est intimidant — de penser que notre but consiste à être Son émule partout, tout le temps, en toutes choses. Cela veut dire que Dieu désire que nous soyons comme christ quand nous nous levons, quand nous trébuchons dans la salle de bains, quand nous coiffons nos cheveux, quand nous nous brossons les dents, quand nous prenons notre petit-déjeuner et tandis que nous conduisons pour nous rendre à notre travail.

Faisons le point. Durant toute la journée, dans chaque situation, il ne doit pas se trouver un seul instant ou nous laissons tomber et pendant lequel nous n'essayons pas d'être comme Christ. C'est notre but. C'est la route que nous devons suivre. Et c'est notre mission si nous voulons parvenir au bout de la route, où se trouve le Royaume de Dieu. Et nous ne pourrons pas agir de cette façon dans le Royaume de Dieu, à moins que nous devenions comme Christ.

Maintenant, peut-être savons-nous cela intellectuellement — que nous devons être comme le Christ en toutes choses. Mais les connaissons-nous en pratique ? Les connaissons-nous pour les avoir mises en application ? Vivons-nous la vie de Christ ? C'est là que le bât blesse. La connaissance intellectuelle a son importance. Evidement, il est bon de connaître la vérité, parce que vous ne pourriez pas agir si vous ne connaissiez pas la vérité. Mais sur quel critère Dieu va-t-Il nous juger ? La masse d'informations que nous connaissons, ou la qualité de nos ?uvres ? C'est notre application qu'Il va regarder et à laquelle Il va s'attacher. Il veut nous voir à l'?uvre. Il veut nous voir les vivre, les faire, les appliquer. Tout comme Christ !

Allons dans Jacques 4. Ceci peut paraître une référence bizarre, mais c'est très intéressant. La façon dont Jacques expose cela est très étrange. Je n'avais jamais vu cela de cette façon jusqu'au jour ou j'ai préparé ce sermon, et la façon dont il termine ce passage est très intéressante. C'est comme si vous lanciez un ballon ovale vers son but, et si vous ne prenez pas certaines précautions, vous risquer de rater le but.

Jacques 4 : 13 à 16
A vous maintenant, qui dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu'est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte.

A présent, remarquez et écoutez comment il termine cela. C'est vraiment quelque chose!

Verset 17
Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.

Jacques a une façon intéressante de mettre tout cela ensemble. Imaginons la scène ici. Jacques écrit à des gens que nous supposons être convertis. Ces personnes sont dans l'église. Elles connaissent les doctrines de base de l'église, mais, sont-elles vraiment converties ? Je pense que vous pouvez imaginer une question dans l'esprit de Jacques tandis qu'il écrit cela, parce qu'ils sont en train de vivre leur vie comme si Dieu n'existait pas. Ils font des projets pour se rendre dans telle et telle ville et se remplir les poches d'argent, mais ils ne se posent jamais la question de savoir si Dieu veut vraiment qu'ils agissent ainsi. Ils ont ôté Dieu de leur vie. Comme je l'ai dit, ils vivent comme si Dieu n'existait pas, comme s'Il n'avait pas Son mot à dire dans leur vie.

Jacques leur dit : "Vous savez, votre vie est très courte. Nous sommes seulement ici-bas pour une courte période de temps, ensuite notre lampe s'éteint. Vous passez tout votre temps à aller dans cette ville-ci dans cette ville-là pour vous faire de l'argent. Et que se passerait-il si vous rencontrez un voleur dans cette ville, et qu'il vous plante un couteau entre les omoplates et que vous mourriez ? Qu'avez-vous besoin de montrer à Dieu ? Vous avez vécu votre vie jusqu'à présent, comme si Dieu n'existait pas. Va-t-Il vous accepter ? Même si vous connaissez la vérité, bien que vous proclamiez être converti, bien que vous ayez la connaissance de ce qui est vrai — cela va-t-il faire pencher la balance en votre faveur ?"

Il ajoute : "Par conséquent, ceux qui savent pratiquer le bien et qui ne le font pas, on les considère comme des pécheurs". Laissez-moi vous dire cela d'une autre façon, cela aura une intonation plus moderne, un peu plus proche de la manière dont nous nous exprimons. Il a dit : "Si vous avez la vérité, vous devez la mettre en pratique". C'est simple n'est-ce pas ? Jacques s'exprime négativement. J'ai quelque peu modifié la phrase en la tournant à la forme positive. Il a dit : " Si vous savez faire ce qui est bien et que vous ne le faites pas, c'est un péché". Moi, je dis : " Si vous connaissez la vérité, vous feriez mieux de la mettre en pratique". Vous feriez mieux de vivre par elle. Vous êtes responsables et vous devrez rendre compte de ce que vous savez.

A présent, il est intéressant de constater la façon dont il dit cela. "Il commet un péché". Savez-vous quel est le mot employé pour traduire le mot péché ? Hamartia. C'est un mot qui signifie rater la cible. Que veut donc dire Jacques ici ? Si vous connaissez la vérité et que vous ne l'appliquez pas, vous ratez la cible, vous manquez le but. Votre flèche ne va pas dans la bonne direction. Ce que cela veut dire, c'est que vous ratez le test. Rappelez-vous ce qui est dit dans 2 Corinthiens 13 : 5 ? Eprouvez-vous vous même. Ce mot est "test". Testez-vous vous même.

Quelle est la chose suivante ? Etes-vous sûr que Christ vit en vous ? Et bien le test est donc le suivant : Christ vit-Il en vous, si oui, en portez-vous les fruits ? SI vous n'appliquez pas ce que vous savez, ALORS, vous ratez le test. Vous manquez la cible. Vous êtes en train de commettre un péché. Vous n'êtes pas en train de faire ce que Dieu veut que vous fassiez. Il vous a révélé la connaissance et Il s'attend donc à voir apparaître certains résultats à partir de ce moment là. Il entend bien qu'elle soit appliquée.

Rappelez-vous la parabole des talents. C'est la même chose. Dieu en donne cinq à une personne, mais Il veut que ce nombre double. Il en donne deux à un autre, et Il veut encore les voir doubler (du moins il faut que la tendance soit de cette nature). Il en a donné un seul à une autre personne, et celle-ci ne fit rien de son talent ; au contraire elle l'enterra. Qu'en est-il donc ? Jésus revient, Il loue les deux premiers, mais Il maudit le troisième, car il ne fit rien du tout avec ce qu'il avait reçu.

Ainsi donc, tout ce que ce talent représente (dans ce cas-ci, il représente la connaissance), c'est tout ce que Dieu donne, et Il veut que l'on s'y intéresse. C'est ce qui est dit dans la parabole. Il s'attend à une certaine croissance, parce que cela a au moins été mis en banque, ce qui a permit au talent d'augmenter et de mûrir. C'est le moins qu'Il puisse espérer. Mais ce qu'Il attend réellement de nous, c'est que nous prenions ce qu'Il nous donne et que nous l'utilisions.

Dans ce cas, dans la parabole, ces personnes achètent et vendent, ensuite, elles font du profit. L'achat et la vente n'est seulement qu'une façon de montrer qu'elles travaillent avec le don qu'elles ont reçu, et qu'elles le font fructifier. Il atteint la maturité. Des choses furent produites. Le fruit fut produit, parce que ces personnes avaient travaillé avec lui. Elles mirent en pratique ce qu'elles avaient reçu, et tout cela se manifesta par de la croissance. Lorsque Dieu nous donne quelque chose (disons la connaissance), Il veut que nous travaillions avec ce qu'Il nous donne, que nous l'appliquions, et non pas que l'on s'assoit dessus, ou que nous l'enterrions. Pour beaucoup, seule la connaissance intellectuelle compte. Dieu va nous juger selon nos ?uvres.

Hébreux 5 : 12 à 14
Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.

C'est le même problème que nous avons vu auparavant dans Jacques 4 : 17 et dans la parabole des talents (l'homme avec un seul talent) que nous retrouvons ici dans Hébreux. Ils ont été enseignés ; mais, ils n'ont jamais rien fait avec cet enseignement durant leur passé. Il régressaient, ils ne progressaient pas. Ils étaient sur une pente glissante. Et ils en étaient venus au point où ils avaient même besoin qu'on leur ré-explique les éléments de base.

Comment sais-je qu'ils n'avaient rien fait de la connaissance qu'ils avaient reçue ? C'est très clair. Paul dit cela de façon évidente. Il dit qu'ils sont des "enfants", qu'ils ont besoin du lait de la Parole. S'ils avaient fait quelque chose avec l'enseignement qu'ils avaient reçu, ils ne seraient pas des "enfants". Cela ne marche pas comme cela. C'est comme la loi de l'univers. Si Dieu vous donne quelque chose et que vous vous mettiez au travail, alors il va y avoir de la croissance ! Et vous allez croître, parvenir à maturité et progresser pour arriver au stade de nourriture plus solide.

Mais parce qu'ils avaient toujours besoin de ce lait, il est très clair qu'ils n'avaient pas utilisé ce qu'on leur avait donné. C'est comme cela. C'est comme une équation. Si vous donnez quelque chose à quelqu'un et que cette personne utilise ce que vous lui donnez, alors c'est égal à : croissance. C'est ce qui aurait dû se passer avec eux, mais ils ne l'utilisèrent même pas un peu, donc, ils régressèrent. Ils avaient à nouveau besoin d'utiliser cette connaissance. Au verset 14, Paul dit que la croissance se produit quand nous utilisons ce qui nous est donné. C'est à dire, lorsque nous sommes exercés.

Pour nous, le fait d'être exercés, fait appel à nos cinq sens, la vue, l'odorat, le goût, le toucher et l'ouïe. Mais, ce n'est pas ce que Paul veut dire ici. Il parle de notre jugement notre raisonnement, notre compréhension. C'est ce dont nous devons nous employer à exercer. Si nous vivons d'après nos sens physiques, cela veut dire que nous vivons selon la chair. Ce dont il fait allusion ici, c'est le fait d'exercer nos sens spirituels de jugement, de grâce, de foi, de compréhension. C'est à dire, de mettre en application ce que nous avons appris, de mettre la vérité en application. Lorsque vous l'appliquez, vous êtes sur le chemin de la croissance. C'est ainsi que vont les choses.

Hébreux 6 : 1 (début)
C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, ...

Verset 3
C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet.

Cela n'est-il pas intéressant ? Que dit-il de faire ? Il dit au gens : "Cessez de vous inquiéter au sujet des doctrines, allons de l'avant. Nous avons prouvé la véracité de ces doctrines et nous les avons repoussées, repoussées et repoussées encore. Nous les connaissons ! Nous n'avons pas besoin de les repousser chaque fois que nous sommes confrontés à quelque chose". Il dit : "Mettons ces choses derrière nous. Laissons-les !"

Et que dit-il de faire par la suite ? "tendons à ce qui est parfait". Savez-vous ce que cela veut dire ? Faites-le ! C'est tout ce que cela veut dire. C'est tellement simple ! Les doctrines sont claires. Combien d'années, Herbert Armstrong nous a-t-il enseigné ces doctrines ? Il fut présent pendant soixante années et il crut dans la compréhension de ces doctrines. Pourquoi ? Parce qu'il était un érudit ? Parce qu'il étudiait la Bible jour après jour dans le but de constituer la plus grande bibliothèque de la compréhension ? Non. Il comprit, il acquit une croissance en connaissance parce qu'il la vivait !

Souvenez-vous de mes sermons d'il y a quelques mois. Lorsque vous avez entendu la vérité, vous l'avez appliqué et ensuite la compréhension est venue. C'est ainsi qu'ont été les choses dans la vie de Herbert Armstrong, et c'est de cette même façon que vont les choses dans nos vies. Nous entendons la vérité. Elle sonne juste. Nous commençons à l'appliquer. Et nous avons développé la profondeur de notre connaissance, et c'est notre compréhension qui s'est accrue de façon exceptionnelle, parce que nous avons agi, nous l'avons fait

C'est dans le faire que nous parvenons à croître. Et, malheureusement, en ces temps de dispersion et d'éclatement, il y a de plus en plus de gens qui pensent qu'il vaut mieux "être juste" que "pratiquer la justice". Ils mettent davantage l'accent sur le fait d'être droit plutôt que de pratiquer la droiture, ou, de croître en caractère. Bien sûr, être juste est important, mais cette qualité est le résultat de l'application de ce que vous savez. Dieu accorde des dons à ceux qui font les choses correctement. La compréhension vient plus tard. D'après moi, le fait d'essayer d'être juste en permanence n'est qu'un bouquet de vanité intellectuelle. C'est à dire que l'on en vient à se croire la "grosse tête" de l'Eglise.

Mieux vaut être d'humbles personnes mettant en action la Parole, plutôt que d'essayer de faire dire aux autres, que tout ce que nous disons est vrai. La connaissance de la vérité ne va pas impressionner Dieu plus que sa mise en application. Il veut voir le résultat que produit en nous cette vérité, le fruit d'une vie abondante, pacifique, et pieuse.

Hébreux 6 : 9 (début)
Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne,...

Il venait juste d'évoquer le péché impardonnable et le fait de s'éloigner de Christ. Et il dit : "nous attendons, pour ce qui vous concerne".

Verset 9 (suite)
...des choses meilleures et favorables au salut.

Ce sont les choses sur lesquelles nous devrions nous concentrer. Il leur parlait durement pour essayer de les faire changer et dans le but de les pousser à faire ce qui est bien et juste. Mais à présent, il s'adoucit un peu.

Hébreux 6 : 10
Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.

Dieu n'est pas prêt d'oublier les service que nous avons rendu. Il en tient parfaitement compte.

Versets 11 et 12
Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.

Présenté de cette façon, il s'agit d'un avertissement. Il essaye de les réconforter, mais par le biais du réconfort, se glisse un léger avertissement. Le sous-entendu, "ne vous découragez pas !", montre que ce processus prend du temps avant de s'accomplir. Cela prend le reste de notre vie. Dans un certain sens, c'est un peu l'envers de ce qu'a dit Jacques. Jacques à dit que notre vie est courte et que nous avons besoin de nous mettre au travail. Paul dit : "Ne vous découragez pas si le choses traînent en longueur, d'année en année, parce qu'il vous faut faire preuve de diligence, d'espérance, de foi et de patience au court de cette marche". Mais il a confiance en nous, c'est à dire, que nous sommes capables d'atteindre le but.

C'est ce que nous devons faire. Il nous faut mettre en balance l'idée du temps trop court avec l'idée, que les choses risquent de durer encore longtemps. Tout du moins jusqu'à la fin de nos vies. Il nous faut toujours peser cette mentalité du qui-vive avec les aspects de l'endurance. Nous devons être prêts à courir, à sprinter, et en même temps envisager un marathon. Quelquefois il est difficile de concilier les deux aspects, mais ils existent bel est bien.

Dans Hébreux 12, Paul entame son exhortation finale destinée à ces Hébreux (Cela est semblable au marathon que nous venons de voir). Il nous faut être la tortue, et non pas le lièvre. Mais il nous faut vouloir devenir le lièvre, pour assurer le sprint, s'il le faut.

Hébreux 12 : 1 à 2
Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins
[tous ceux qu'il a mentionnés au chapitre 11], rejetons tout fardeau [c'est l'une des premières choses], et le péché qui nous enveloppe si facilement [voici la seconde], et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte [et voici la troisième], ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.

Remarquez ces trois choses. Je dirai, les voilà à nouveau. La première consiste à nous débarrasser de nos distractions. Voici le fardeau en question. Au cours des jeux Grecs, les coureurs couraient nus. Parce qu'une pièce de vêtement aurait pesé et ralenti leur course. C'est l'idée qui semble apparaître ici. Vous êtes donc supposé vous mettre à nu, vous débarrasser de ces distractions.

Deuxièmement, débarrassez-vous du péché. Il représente aussi un poids. Je le mets dans une catégorie séparée, parce que les distractions ne sont pas vraiment des péchés. Elles sont juste là pour nous empêcher d'avoir l'?il sur le but. Mais le péché, c'est le péché, et c'est ce qui peut nous faire trébucher. Et troisièmement bien sûr, c'est courir avec endurance afin que nous puissions finir la course.

Mais comment réussir ? C'est au verset 2. Nous voyons Jésus, qui commence et achève notre salut, et assure tout ce qu'il y a entre ce commencement et cette fin. Il est notre salut ! Si nous gardons nos yeux sur Lui, non pas comme fit Pierre, lorsque le Christ marchait sur les eaux et qu'Il lui ordonnait de venir Le rejoindre. Il quitta le Christ des yeux, et que fit-il ensuite ? Il coula ! Et bien voici ce même symbole cette même métaphore, le but est devant nous. La ligne d'arrivée se trouve devant. Et qui est-ce qui se trouve à l'arrivée ? Celui qui à commencé. Et qui a commencé la course ? Jésus-Christ. Et qui agite le drapeau à damiers alors que nous franchissons cette ligne ? Jésus-Christ. Il a commencé cette course, et Il l'a terminée. Et Il la finira pour nous, aussi. Voilà sur qui nous devons avoir les yeux fixés. Comme vous pouvez donc le voir, nous avons refermé le cercle à nouveau. Nous sommes revenus au Christ, notre Seigneur et Sauveur.

Reportons-nous à Jean 14 et nous resterons un peu sur ce thème. Dans les six premiers versets, Jésus parle sans détour, spécialement au verset 6.

Jean 14 : 1 à 4
Que votre c?ur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

Ce qu'il est en train de faire, c'est de nous donner un but. Il se dirige maintenant vers le but. Il fait des préparatifs pour nous. Et Il dit ensuite : " vous connaissez le chemin". Mais cela intrigue Thomas.

Verset 5
Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ?

Si nous ne connaissons pas le but, comment pouvons-nous connaître le chemin ? Cela est impossible. Il nous faut avoir un but, une destination, avant de prendre la route;

Verset 6
Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

J'examinais un commentaire. J'ignore combien d'entre vous connaissent Thomas A. Kempis. C'est un moine Catholique Allemand du 15ème sicle, il écrivit un ouvrage intitulé "Imitation du Christ". Voici ce qu'il dit sur cette série de versets, spécialement du verset 6 (c'est une sorte de paraphrase, ce n'est pas exact). "Sans le chemin, on ne sait pas où l'on va. Sans la vérité, on ne peut pas savoir. Sans la vie, on ne peut pas vivre. Je suis le chemin que vous devez suivre, la vérité en laquelle vous devez croire, la vie que vous devez vivre". Il est intéressant de constater la manière dont cette homme met tout cela ensemble.

Ici Jésus insiste sur le chemin. Souvenez-vous de la question. Comment pouvons-nous connaître le chemin si nous ne connaissons pas le but ? L'insistance de Jésus se porte sur le chemin. Certains sont même allés plus loin en disant que le véritable sens de cette déclaration est : "Je suis le véritable chemin de vie". C'est à dire que les mots "vie" et "vérité" changent le sens du mot "chemin". Je suis le véritable chemin de vie, le chemin unique ! Quiconque ose approcher le Père doit le faire en m'imitant".

Nous voyons ici que le Père acceptera seulement les enfants qui imiteront le caractère et le processus de salut dont le Christ est le pionnier. Souvenez-vous qu'Il est appelé le capitaine de notre salut, ou l'auteur de notre salut. Ce mot, archegos, signifie pionnier. Celui qui marche devant ( comme un capitaine, conduisant ses troupes). Ou celui qui construit une ville afin que d'autres puissent l'habiter. Ou, celui qui crée quelque chose, comme une dynastie, ou un institution quelconque.

C'est ce que le Christ a fait. Il a tracé un chemin. Et, en traçant un chemin, Il nous montre la voie à suivre. Et, la voie à suivre est la voie qu'Il a faite, qu'Il a tracée. Il faut marcher dans Ses pas, pour L'imité. Donc, cette idée protestante selon laquelle de nombreuses routes mènent aux cieux est absolument fausse. Il n'existe qu'une seule route qui conduise au Royaume de Dieu, et c'est le chemin que Christ Lui-même à tracé. Il est le chemin, le véritable chemin vivant. Ce n'est pas une voie morte, car Il n'est pas mort. Il est vivant. Il est toujours là pour nous guider le long du chemin. Et le chemin qu'Il a suivi, qu'Il a tracé, est celui que nous devrions suivre.

Jean 14 : 7 à 11
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les ?uvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces ?uvres.

C'est intéressant. Il ajoute un autre critère selon lequel Dieu nous acceptera qu'à travers le Christ, parce que Jésus était tout comme le Père. Ma mère et moi avons eu une conversation avant de venir à l'assemblée, elle mentionnait le fait que mes fils (spécialement John et Jarod) avaient les mêmes cheveux que moi. Dès qu'ils poussent d'un peu plus d'un centimètre, on dirait un buisson qui vient juste de pousser. Mais un fils, s'il est un vrai fils, aura toutes les caractéristiques de son père.

C'est ce que nous voyons en Jésus-Christ et le Père dans les cieux. Christ ressemble au Père. Il agit comme le Père. Il parle comme le Père. Il pense comme le Père. Tout ce que le Père fait, le Christ le fait aussi. Tout ce que le Père ferait, le Christ le ferait aussi. Ainsi, tous les frères et s?urs du Christ et tous les fils et les filles du Père auront à faire le même genre de choses que le Christ (le frère aîné) et le Père font.

C'est pourquoi nous devons suivre le Christ. Il n'y a pas d'autre alternative ! Il n'acceptera pas d'autres enfants. Les enfants doivent avoir le même caractère que le Père et le Fils, autrement, nous ne serons pas admis. Nous devons donc imiter le Christ si nous voulons y arriver. Il est le chemin ! Il est la méthode ! Il est le processus par lequel nous parviendrons dans le Royaume de Dieu. Et si nous décidons de suivre un autre chemin, nous faillirons. Il n'existe qu'un seul chemin.

Jean 14 : 12
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les ?uvre que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais à mon Père...

Cela signifie qu'Il sera là pour nous aider. Je pense que la plupart d'entre nous, au premier coup d'?il sur ce passage, diront que ce dont Il parle se rapporte à des miracles, des signes et des merveilles, des guérisons et des choses comme cela. C'est à dire, que ceux d'entre nous qui croient vraiment en Lui seront capables de faire ces grandes ?uvres. Je pense que ces derniers y sont inclus, mais je ne pense pas que c'était ce à quoi pensait le Christ, pas essentiellement.

Vous ne pouvez pas rejeter les ?uvres quotidiennes de la vie du chrétien dont parle le Christ. Je ne suis pas en train de parler de grandes choses, pouvant passer à CNN. Je veux parler des choses comme le fait d'étudier la Bible et ensuite d'être capable d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui pose une question. Je veux parler du fait d'avoir de bonnes relations avec votre mari (ou votre femme) ou vos enfants. Je veux parler de la croissance du caractère ou de la victoire sur le péché ou la faute. Et bien sûr, du fait d'aider les autres à atteindre le Royaume de Dieu. En fin de compte, ces ?uvres-ci sont plus grandes que des guérisons miraculeuses.

Il y avait certaines personnes dans l'Eglise Universelle de Dieu, il y a quelques années en arrière, qui ont vraiment été tirées de la mort. Elles étaient allongées sur leur lit de mort, leur cerveau était mort, elles partaient. On leur a imposé les mains et elles revinrent à la vie. Plusieurs, parmi ces personnes quittèrent l'Eglise. Pensez-vous qu'une guérison comme celle-ci (une résurrection, si vous voulez), soit plus importante que le fait de vaincre sur le péché, si le résultat final est que la personne qui a été ressuscitée abandonne la foi ? Laquelle à vraiment le plus de valeur éternelle ? La personne qui vainc ? Ou la personne qui est ressuscitée et qui quitte l'Eglise ?

"Et il en fera de plus grandes parce que je m'en vais au Père".Combien de personnes Jésus a-t-Il converties pendant les trois ans et demi de Son ministère ? Cent vingt peut-être. C'est le nombre qui nous est révélé. Donc les apôtres firent de plus grandes ?uvres. Trois mille en un jour et cinq mille un autre jour. Le monde entier disait que ces douze avait mis le monde entier sens dessus dessous. Mais quelles furent leurs plus grandes ?uvres ? Prêcher l'évangile, nourrir le troupeau, aider les autres à vaincre, à croître, pour arriver dans le Royaume de Dieu.

Bien sûr, ils accomplirent des miracles ; mais que dit Dieu à propos de Jean le Baptiste ? Il ne fit aucun miracle, mais, il est dit qu'il n'y avait pas plus grand que Jean le Baptiste. Que fit-il ? Il prêchait la repentance. Voilà une ?uvre importante, car il faisait réaliser aux gens qu'ils étaient des pécheurs et il les faisait réfléchir sur la façon dont ils devaient changer leur vies. Beaucoup furent baptisés. Et bien sûr, plus tard, beaucoup suivirent le Christ. Ils attendent le Royaume de Dieu dans leurs tombes. N'était-ce pas une ?uvre magnifique qu'accomplit Jean le Baptiste ?

Ce que je veux dire ici, c'est : "Appliquons cela personnellement. Quelle grandes ?uvres sommes-nous supposés accomplir, avec l'aide de Dieu ?". Vaincre, croître, accomplir nos activités chrétiennes quotidiennes, finira par mener au Royaume, non seulement nous-mêmes, mais aussi ceux avec qui nous avons eu un bon contact et que nous avons aides. Voilà les grandes ?uvres en question. Les autres peuvent être tapageuses et attirer l'attention ; mais les plus grandes ?uvres sont des ?uvres éternelles, qui permettent de façon certaines aux gens d'être vraiment sauvés.

Jean 15 : 1 à 8
Je
[Jésus-Christ] suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Nous ne devrions jamais laisser vagabonder trop loin nos pensées, afin que chacune de nos actions puisse avoir sa racine en Christ. Sans Christ, aucun fruit ne peut naître de toute façon. Sans Lui, le bien véritable et durable ne peut être fait. Mais, Il ne s'arrête pas là. Il n'exige pas de porter du fruit seulement, mais de porter beaucoup de fruit. Nous revenons ici à l'idée que la connaissance intellectuelle est moins importante pour Dieu que son application. Ce que Dieu veut, c'est que cette connaissance soit transformée en actions, et que ces actions se poursuivent jusqu'à ce que du fruit soit produit. Et c'est ce qui glorifie Dieu !

Il y a tant de chose que nous devons savoir. Ces hommes, qui écrivent ces commentaires sont tellement instruits sur la Bible ! Ils peuvent citer des références auxquelles je n'aurais jamais pensé. Mais produisent-ils du fruit ? C'est ce qui important pour Dieu. Voilà comment Il peut être glorifié, s'il y a production de fruit, par l'application pratique de la connaissance dans nos vies. C'est ce qui met Dieu de bonne humeur. C'est ce que Dieu donne à un ami ; parce que nous avons vraiment fait quelque chose de ce que nous avons. C'est ce qu'Il veut voir. Il veut voir de la croissance.

J'aimerai que vous vous reportiez à Actes 10, et nous verrons comment Pierre adopte tout de la vie de Christ et réduit cela à quelques phrases. C'est une manière très efficace de voir la vie de Christ. C'est le discours de Pierre, ou un sermon, fait à la maison de Corneille lorsque cette dernière voulait être baptisée.

Actes 10 : 34 à 39
Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean à prêché ; vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Il l'on tué, en le pendant au bois.

Avez-vous remarqué la ligne qui résume la vie de Jésus-Christ ? Elle se trouve au verset 38, où il est dit "Il allait de lieu en lieu faisant du bien". Nous ne sommes pas bons. Nous détenons des péchés dans nos armoires et nous disons chaque année, que nous allons nous en débarrasser. Jésus n'avait pas ce problème. Pourquoi ? Il était trop occupé à faire le bien. Laissez-vous pénétrer par cela.

Admettons que nous ayons un pichet vide devant nous. Ce pichet n'est pas vraiment "vide" n'est-ce pas ? Il est rempli d'air. Mais que se passe-t-il si vous versez de l'eau dans ce pichet ? Qu'arrive-t-il a l'air ? Il s'échappe, il quitte le pichet. Il ne peut pas coexister avec l'eau. Et si vous remplissez le pichet entièrement, alors tout l'air s'échappe. Autrement dit , cela est aussi valable pour le péché et faire le bien. Si votre vie est pleine de péchés, et que vous commenciez à y verser de bonnes actions, le péché s'en ira. C'est une loi spirituelle.

Jésus était Celui qui faisait le bien chaque minute de Sa vie. Le péché ne pouvait l'atteindre d'aucune manière. Il était trop occupé à faire le bien . Il était trop occupé à accomplir l'?uvre de Dieu. Il était trop occupé à prêcher l'évangile et à nourrir Son troupeau. Il n'avait pas le temps de pécher. Remarquez cela dans Marc 1, à chaque fois, Marc utilise les mots : "au moment où", "aussitôt", pour vous montrer le rythme mouvementé.

Marc 1 : 9 à 10
En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain? Au moment où il sortit de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.

Verset 12
Aussitôt
, l'Esprit poussa Jésus dans le désert...
[où il fut tenté par Satan pendant 40 jours]

Versets 14 et 15
Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.

Ressentez-vous cette puissante force qui Le conduisait ? "Le temps est venu. Agissons".

Versets 16 à 18
Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils laissèrent leur filets, et le suivirent.

Ensuite, ayant parcouru, un peu de chemin, Il fit la même chose avec Jacques et Jean.

Marc 1 : 20 à 22
Aussitôt
, il les appela ; et, laissant leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent. Ils se rendirent à Capharnaüm. Et, le jour du sabbat, Jésus entra d'abord dans la synagogue, et il enseigna. Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes...
[il alla plus loin et guérit l'homme avec l'esprit impur]

Versets 28 à 35
Et sa renommée se répandit aussitôt dans touts les lieux environnants de la Galilée. En sortant de la synagogue, ils se rendirent avec Jacques et Jean à la maison de Simon et d'André. la belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre ; et aussitôt on parla d'elle à Jésus. S'étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l'instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit. Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques. Et toute la ville était rassemblée devant sa porte. Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils le connaissaient. Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria.
[Simon et les autres le trouvèrent là]

Versets 37 à 39
...et quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent. Ils leur répondit : Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j'y prêche aussi ; car c'est pour cela que je suis sorti. Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons.

Cet Homme ne s'arrêtait-Il donc jamais ? Voyez-vous ce qu'Il faisait ? Il remplissait sa vie en faisant le bien. Il garda cette vie mouvementée pendant trois ans et demi, allant d'une ville à l'autre, guérissant, chassant des démons et prêchant. Une fois qu'Il avait fait ce qu'Il devait faire, Il se rendait ailleurs pour recommencer la même chose. Dans Marc 3 : 7 à 10, Il fait encore la même chose. Et tout juste après avoir marché sur les eaux, (nous lisons) :

Marc 6 : 53 à 55
Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth et ils abordèrent. Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait qu'il était.

Verset 56
En quelque lieu qu'il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

Et nous savons qu'à un autre endroit, Il sentait que tout le monde Le touchait. Il a dit à une femme : "qui m'a touché ?". Il sentit le pouvoir sortir de lui. Il donnait de Lui-même tout le temps, pendant toute la durée de Son ministère, à faire le bien, à être notre exemple, à nous montrer le chemin.

Les Pains sans Levain sont très proches. Nous chassons le levain, qui personnifie le péché mit hors de nos vies. Jésus n'avait pas de péchés à chasser. Il fut toujours sans levain. Nous savons qu'Il évitait de pécher en faisant le bien. Ceci peut paraître simpliste, mais beaucoup de vérités importantes peuvent être réduites à de simples règles. Nous en connaissons dix par lesquelles nous vivons. Et même Dieu, les réduit à deux (les deux grands commandements); et ensuite, Il réduit ces deux derniers encore une fois en un seul mot — AMOUR. Voilà une vérité importante — éviter de pécher en faisant le bien.

Et cela fait partie des Jours Saints, le plan que nous voyons lors de la Pâque, des Pains sans Levain, et lors de la Pentecôte. La pâque nous rappelle notre rédemption, et le pardon que nous avons reçu, et de ce que notre Sauveur a fait pour nous. Les Pains sans Levain, dépeignent la sortie du péché, la sortie de l'Egypte, mettant de côté le joug, et les pièges. La Pentecôte (et ces cinquante jours entre l'agitation de la gerbe et la Pentecôte), symbolise notre croissance et finalement notre moisson en tant que prémices.

Que voyons-nous donc ici ? Toujours le même procédé. Nous sommes rachetés et pardonnés. Nous sortons du péché et nous le maintenons hors de nous en faisant le bien — en croissant et en triomphant, en étant impliqués dans ce processus, en marchant dans le chemin qui conduit au Royaume de Dieu. Une fois que nous nous sommes repentis de nos péchés, notre prochaine tâche consiste à circuler, comme Jésus, faisant le bien. Et où devons-nous commencer ? Paul dit que nous devons commencer par là ou nous nous trouvons.

Colossiens 3 : 16 à 24
Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos c?urs sous l'inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en ?uvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent. Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leur yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de c?ur, dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bons c?ur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.

Par où commencer ? Par ceux qui vous sont proches. Voilà par où vous devez commencer à faire le bien. Les femmes envers leurs maris. Les maris envers leurs femmes. Les parents envers les enfants. Les employés envers leurs employeurs. Au chapitre 4, au verset 1, les employeurs envers leurs employés. Tous ceux avec qui vous êtes en contact ! Vous devez leur faire du bien.

Galates 6 : 9 à 10
Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.

Nous avons donc une famille dans l'Eglise envers qui nous pouvons commencer à témoigner notre amour, en faisant le bien envers eux. Et écoutez ce que le Christ a dit dans le sermon sur la montagne :

Matthieu 5 : 43 à 48
Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dit : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ? soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Souvenez-vous de ce que Paul a dit dans Hébreux 6:1, "Marchons vers la perfection". Comment devenons-nous parfaits ? En faisant le bien envers tout le monde. "Faites le bien à ceux qui vous haïssent" dit-Il (au verset 44). Ainsi, si nous faisons cela, Jésus dit que nous serons complets, parfaits, mâtures, tout comme notre Père dans les cieux et tout comme Son Fils, notre Modèle, qui est juste, comme Lui en tout, qui mourut pour toute l'humanité. Et, Il a fait cela tandis que nous étions encore Ses ennemis et des pêcheurs.

1 Pierre 3 : 8 à 12
Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive ; car les yeux du Seigneur sont justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.



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