Our Affinity to Christ  

Sermon: Notre affinite avec le Christ

#559AFR
Richard T. Ritenbaugh
Given 19-May-02

Un grand nombre d'entre nous semble avoir des affinités naturelles avec certaines activités. En ce qui me concerne, lorsque j'étais petit, j'aimais lire. Je ne connaissais rien à la lecture et aux livres. Mais j'aimais la lecture. A 11 ans, je ne sais pas pourquoi, ma s?ur Virginia, m'offrit trois livres de James Michener en cadeau lors d'une Fête ; je les ai lus (à 11ans) — et vous savez que ces livres ont tous des centaines de pages. J'ai lu Hawaï, Centenaire et Drifters ( je pense que ce devait être ça) en un an ; mais juste parce que j'aimais lire. A la même époque, je lus la série complète de Sherlock Holmes et plusieurs autres livres qui étaient plus de mon niveau. Je crois que j'en apprendrais beaucoup plus si je les lisais maintenant, mais j'aimais la lecture.

Mais vers 12 ans, je découvris l'écriture, et c'était beaucoup mieux que la lecture. Tout le monde peut lire, mais peu savent écrire ; et en ce qui me concerne, j'étais comme un poissons dans l'eau. Je nageais en plein bonheur et c'était bien. "L'eau" dans laquelle je me trouvais était magnifique. J'aimais l'écriture. J'aimais rédiger. Et j'ai continuer à le faire. Chose qui me semblait tout à fait naturelle. J'ai donc une affinité pour l'écriture et pour la rédaction et cela représente plus qu'un simple loisir — ou qu'une simple occupation. J'aimais le faire même si je ne n'étais pas payé ! J'aime faire cela. Pour moi, c'était la chose à faire.

Maintenant, d'autres personnes sont nées avec d'autres objets en mains. Je pense que cela dépend de leur attachement, ou bien aux choses auxquelles elles ont été exposées lorsqu'elles étaient jeunes. Tiger Woods est né avec un driver en main, ou un club de golf. Il semblerait qu'il soit génétiquement doté du gène du golf. Il ne rate pratiquement jamais un coup, et les gens sont surpris lorsqu'il rate son coup. "Comment cela se fait-il ? Il est si doué, et il rate se trou si facile".

Mon fils John, possède des affinités pour la gymnastique. Nous avons remarqué cela cet été, il s'en sort plutôt bien. On lui a demandé de rejoindre une équipe. Le seul problème, c'est que toutes les rencontres ont lieu pendant le sabbat. Donc, la réalisation de cette affinité qu'il possède pour la gymnastique ne sera pas forcement complètement assouvie.

Bien sûr, nous possédons tous certaines affinités pour quelque chose. Je connais juste celle-ci en particulier, car John est mon fils, j'aime le golf, et je suis qui je suis ! Mais si nous sommes contents de les accomplir, et il semblerait que ce soit facile pour nous, et nous voulons les pratiquer encore et encore pour devenir de plus en plus meilleurs — ce qui signifie que nous avons une affinité pour ce genre de chose.

Le mot affinité est assez intéressant dans son développement. Voici une autre chose que j'aime faire : Car j'aime écrire, j'aime les mots. J'aime connaître l'origine des mots. J'aime connaître leur racines. J'aime découvrir la façon dont ils sont transmis et comment ils traversent l'histoire et changent pour devenir différents. Bien, le mot affinité fait partie des mots dont la racine signifie marginalement ce pour quoi nous l'utilisons aujourd'hui. La racine du mot affinité signifie se toucher, comme par exemple ton pays "touche" le mien.

Il nous mène à la signification suivante : par les liens du mariage. Si une homme possède (disons) des filles, et qu'il possède beaucoup des terres, et que ses filles se marient — il leur donnera à chacune une partie de ses terres, et cette famille, sera liée à la famille principale par alliance ; et leurs terres se toucheront ou seront voisines. Voilà donc ce que veut dire "par alliance". Il y a une relation familiale. J'ai donc une affinité avec Mike Ford et Ronny Graham et Bill Onisick par alliance. Ils ont épousé mes s?urs, j'ai donc un certain lien de parenté avec eux par le mariage.

A présent, la deuxième signification du mot affinité est sympathie marquée d'un intérêt commun. Donc vous avez, une sorte de parenté ; et vous pouvez vous en rendre compte par la façon dont cela est tiré de la signification originale (ex. par alliance), mais cette deuxième signification, n'a rien à voir avec le mot littéral parenté, mais plutôt avec le sentiment d'une parenté. Cela n'a rien à voir avec le "sang" ou avec "une relation par le mariage", mais juste avec un sentiment réel de parenté, de lien, avec une autre personne, parce que vous appréciez les mêmes choses, ou parce que vous avez les mêmes connaissances, ou parce que nous avons de buts communs.

Des histoires de Western, nous avons Butch Cassidy et Sundance Kid. Ils avaient une affinité, ils cambriolaient les banques, les diligences, et les trains ! Ils aimaient cela, et ils aimaient faire cela ensemble ! Et ils moururent, fuyant la loi ensemble ! Ils avaient des affinités.

Les soldats dans les tranchées, avaient des affinités avec leurs potes de tranchées — endroits, ou ils devaient être sur l'offensive, ou ils devaient faire face à un siège, ou autre chose ; des années et des années plus tard, ils éprouvent toujours cette même proximité ou intimité avec ces hommes — même s'ils ont eu des années d'expériences, passé cela. Ces gars se sont rencontrés 50 ans après le Débarquement en Normandie, et c'était comme si c'était hier pour eux. Ils pleurèrent, ils rirent, et firent tout ce que de bons copains d'Armée feraient (même 50 ans après).

La définition courante (telle que je l'ai utilisée dans mon introduction) est la suivante, attirance basée sur le partage des intérêts. Elle est semblable à la seconde définition, mais un petit peu moins intense ; il n'est pas forcement question de parenté, mais juste "d'attirance". Et elle ne s'exprime pas forcement envers une autre personne. Elle peut s'exprimer pour une chose (pour moi, c'était l'écriture) ou quoi que ce soit d'autre.

Ressemblance est son synonyme principal. Nous aimons quelque chose. Nous aimons faire quelque chose. Une autre personne aussi aimera faire quelque chose (la même) ; nous aurons donc une ressemblance , une similitude avec cette personne qui aime faire ce que nous aimons faire, ou qui à les mêmes buts que nous. Nous avons donc une certaine affinité pour les gens parce que nous partageons les mêmes intérêts. Par exemple, les collectionneurs de timbres se réunissent. Ils ont une affinité, ils forgent l'association des philatélistes. Ils se réunissent et ils parlent des timbres, et de leur collection. Ils ont donc des affinités entre eux. Ils sont tous attirés les uns les autres à cause de leur attirance pour les timbres.

Nous nous lions donc, parce que nous nous aimons les uns les autres de façon significative. En tant que Chrétiens, nos affinités naturelles pour ces choses (comme l'écriture, sauter à la corde, ou quoi que ce soit d'autre, le golf, le tennis, la course) devraient se trouver au second plan par rapport à notre affinité principale, qui doit se rapporter à notre Sauveur et Grand Frère Jésus-Christ. Voici l'affinité qu'il nous faut développer, dans laquelle il nous faut croître. Et c'est celle qui doit se trouver au top de nos priorités dans nos vies. Et la Pentecôte, est une bonne période pour se souvenir combien nous sommes ou devrions être proches de Lui ou Lui ressembler davantage. Voilà mon sujet d'aujourd'hui — Nos affinité avec le Christ. Commençons dans Genèse. Nous connaissons bien se passage.

Genèse 1 : 26 et 27

Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.

Remarquez que trois fois dans ces deux versets, il est dit que nous avons été créés à Son image, et il est dit encore selon Sa ressemblance aussi. Souvenez-vous, que ceci est l'un des synonymes — le synonyme principal — du mot affinité. La première fois où l'on parle de l'homme dans toute la Bible, c'est pour nous parler de son affinité avec Dieu ! Nous sommes comme Lui. Nous sommes à Son image, et selon sa ressemblance. Dieu a créé l'homme (1) comme Lui, (2) pour qu'il soit comme Lui. Dieu ne s'est pas accompli avec nos corps physiques, dans l'état ou ils se trouvent. Mais il y a aussi un potentiel présent — être comme Dieu. Nous avons été créés à la fois à Son image ET selon Sa ressemblance. Plusieurs commentateurs croient que les mots "image" et "ressemblance" sont parallèles. En fait ils se complètent. Ils veulent en gros dire la même chose. Mais en fait ils se complètent l'un l'autre. Leurs définitions s'ajoutent au lieu de se reformuler.

Généralement, le mot ressemblance donne une idée sur la forme. L'humanité ressemble à l'espèce divine. Je tiens à vous dire que ces définitions ne sont pas exactes, et que c'est juste une impression générale venant de la formulation — que nous sommes comme Dieu physiquement et en d'autres choses. Mais le mot image, implique davantage les qualités spirituelles. Ou, peut-être pourrions-nous compléter par des qualité "non physiques" — comme l'esprit, la personnalité, et (probablement la plus importante) le caractère. Bien que nous soyons nés selon la ressemblance de Dieu, nous avons dû être appelés et avons du croître à Son image.

Pour l'instant, nous avons certains traits de Son image, si l'on se relègue aux qualités "non physiques". Nous avons un esprit façonné comme celui de Dieu — pour comprendre, pour planifier, pour réfléchir, pour parler différentes langues et utiliser des symboles, pour écrire, pour nous donner des idées, pour avoir des plans et créer à partir de ces derniers. Mais il y a beaucoup de choses que l'on peut ajouter à cet esprit de nature spirituelle, chose que nous classons sous la grande catégorie du caractère, et devenir comme Dieu, c'est en quelque sorte vivre comme Il vit.

Nous savons que cela est le cas dans le Nouveau Testament. Retournons à 1 Corinthiens 15. Nous allons voir que Paul utilise l'exemple du Jardin d'Eden — d'Adam — pour faire le point concernant cette similitude, cette affinité entre Dieu et l'homme. Il parle du moment ou nous serons morts. Comme si nous étions des graines et que nous venions d'être semées. Ensuite, à notre résurrection, nous n'aurons plus ce corps naturel ; mais nous aurons un corps spirituel. Puis, il cite Genèse 2 : 7 ou il est question d'Adam qui devient une âme vivante. Ensuite, il dit " le dernier Adam (qui est Jésus-Christ) devient un esprit vivifiant".

1 Corinthiens 15 : 46

Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal ; ce qui est spirituel vient ensuite.

Nous commençons avec un corps physique, et nous avons eut la permission de croître dans ce corps, dans nos esprits, et dans notre façon de vivre. Et après cela — après notre mort, après que ce corps se soit usé — qu'il ait reposé en terre, et qu'il soit ressuscité, nous serons ressuscités en un être spirituel dans un corps spirituel.

1 Corinthiens 15 : 47 à 49

Tout ceci implique un processus de changement. Cela implique un processus de croissance et d'amélioration. Au début nous sommes des êtres humains — physiques et sujets à la mort. Et c'est durant toute cette période de temps que nous réalisons la plus grande partie de notre croissance et de notre victoire. Une fois que ce processus est fini et que nous mourrons, nous sommes alors ressuscités pour porter l'image de Jésus-Christ. C'est la même chose que dans Genèse 1 : 26, concernant l'idée de ressemblance et d'image. Nous n'en n'avons pas fini avec la création d'Adam et avec le processus génétique qui consiste à porter l'image de Dieu et à Lui ressembler ; cela va beaucoup plus loin. Cela va au-delà de la tombe — jusqu'au moment où nous serons ressuscités et que la vie éternelle nous sera donnée sous la forme d'un corps spirituel. Nous pourrons alors dire que nous avons accompli le fait d'être à l'image de Jésus-Christ.

Reportons-nous à Romains. Ceci se passe après le passage d' Ecritures très connues, disant : "Toutes choses concourent au bien", et Paul continue dans ce sens.

Romains 8 : 29 à 30

Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les à aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.

J'aimerais que vous examiniez tout particulièrement le verset 29, ou il est dit : "à être semblables à l'image de son Fils", ce qui veut dire que dans notre corps physique nous ne sommes PAS forcement semblables à l'image de Christ. Nous avons disons, la même forme que Lui ; mais quelque chose doit changer, quelque chose soit être semblable. Et ces gens que Dieu a appelés, ont un but — une destinée — à accomplir. Etre semblables à l'image de Jésus-Christ, et ensuite, être glorifiés tout comme le Christ l'a été.

Il y a donc une correspondance — une affinité — entre ceux qui sont appelés et choisis et le Fils. Nous ne sommes pas seulement ses frères et s?urs (car nous sommes les "plusieurs frères" dont il parle), mais nous devons Lui ressembler. Nous devons agir comme Lui. Nous devons penser comme Lui, et parler comme Lui. Tout ce que nous faisons doit donner l'impression que c'est Lui qui le fait. Voilà comment nous serons à Son image.

Et dans d'autres passages auxquels nous pourrions nous reporter, il est dit qu'il nous est demandé de vraiment L'imiter. C'est en L'imitant que nous commençons à croître à Son image. Il n'y a pas d'autres manières de le faire. Cela ne nous a pas été donné tout d'un coup avec autorité comme disait Herbert Armstrong. Il disait aussi, que Dieu ne pouvait pas créer un caractère juste et parfait avec autorité. Cela nécessitait une coopération de notre part, et il fallait se laisser guider par Dieu, par Sa puissance et Son esprit, afin de produire Son image en nous. C'est le travail de toute une vie, normalement. Et toute cette vie, doit être dédiée à croître à l'image du Fils, ainsi nos affinités avec Jésus-Christ, seront de plus en plus proches, de plus en plus proches, alors que nous croissons.

Dans Colossiens 1 :15 et Colossiens 1 :18, il est dit que Jésus-Christ est le premier-né. C'est ce que Paul a à l'esprit lorsqu'il écrit cela. Au verset 15, il est dit : "Il est l'image du Dieu invisible". C'est très intéressant. c'est comme un escalier. Il y a Dieu le Père, et Jésus-Christ qui est à l'image de Dieu le Père, et nous qui devons devenir à l'image de Christ. Il y a une route directe qui part de nous, qui va au Christ, et à Dieu le Père. Il est dit :

Colossiens 1 :15

Il est la tête du corps de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.

Ici en l'espace de quatre versets, Paul mentionne deux fois que Christ est le premier-né, nous sommes donc enclins à nous poser la question : "Y en a-t-il d'autres !". Et la réponse est à coup sûr : "oui". Il ne serait pas le premier-né s'il n'y en avait pas d'autres à venir ; et ces autres se sont NOUS. Nous sommes ceux qui arrivent derrière — les autres frères et s?urs.

Colossiens 3 :1 à 11

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. quand Christ, notre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns les autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses ?uvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. Il n'y a ici ni Grec ni Juifs, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.

Paul fait ressortir cela très clairement. Nous devrions dire que c'est un résumé de la vie d'un Chrétien en terme générale. Nos esprits devraient être concentrés — depuis notre baptême — sur les choses saintes. Nous devrions rechercher ces choses saintes afin de les ajouter à notre caractère propre. Voilà, ce à quoi font allusion les deux premiers versets. Nous devrions nous concentrer sur "les choses d'en haut". Les choses, sur cette terre n'ont plus qu'un sens transitoire. Tandis que les choses éternelles sont avec Dieu, et elles sont saintes. Se sont les choses spirituelles que nous pourrons emporter dans la tombe. Ce sont sur ces choses que nous devrions fixer nos esprits, en tant que but.

Il est dit ensuite au verset 3 (qui est un passage des écritures assez difficile à traduire), "Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu". Le mot difficile ici, est le mot cachée. Que veut dire, nos vies sont cachées avec Christ en Dieu ? Plusieurs commentateurs croient que ce mot, "cachée", sous entend, sécurité. C'est en effet le cas. C'est bien. C'est une bonne façon de le considérer, mais ce n'est pas complet.

Il peut aussi signifier, secret, comme quelque chose que vous avez caché dans un tiroir afin que personne ne la trouve. Certaines personnes ont dit qu'il s'agissait de notre vie intérieure, cachée aux yeux de presque tous ceux du monde. Notre croissance en caractère, ne se voit pas. Et je pense que cela pourrait être une bonne explication, mais je ne pense pas que c'est ce que Paul voulait dire.

La signification réelle du mot Grec ici est, couverte, comme s'il y avait une couverture, et je pense que c'est la meilleure façon de considérer ce terme. Une autre définition à laquelle d'autres ont pensé, c'est "enfermer", et ils utilisent cette définition pour soutenir leur doctrine éternelle concernant la sécurité (qui dit que, si vous êtes baptisés, votre vie éternelle est enfermée avec le Christ, et qui elle ne peut être enlevée). Mais, ce n'est pas ce que cela veut dire. Il s'agit vraiment du mot couverte et pas enfermer, juste couverte.

Ce qu'il laisse suggérer, c'est envelopper. C'est à dire, complètement "envelopper en". Et vous verrez plus tard ce que cela veut vraiment dire. Cela veut dire "contenu en". Si nous ajoutons tout cela ici, cela nous donne : Votre vie est contenue en Christ. Notre vie est complètement absorbée par le Christ. N'est-ce pas plus compréhensible ? C'est ce que Paul finit par dire. "Concentrez-vous sur les choses qui sont avec Dieu, dans les cieux". Et qui est avec Dieu dans les cieux ? C'est Jésus-Christ, notre Sauveur et Grand Sacrificateur et notre Médiateur. Il est celui sur qui nous devons nous concentrer complètement. Nous pouvons donc dire que nous sommes complètement préoccupés par Christ, terme qui ressemble presque au terme Grec que Paul essaye de nous expliquer ici.

Christ est en Dieu. A nouveau, nous avons ce système d'étage, dont je vous ai parlé il y a quelques minutes. Nous sommes préoccupés par Christ et Christ est inhibé par Dieu. A nouveau, il y a ce lien direct entre Dieu le Père et nous, par le biais de Christ. C'est de notre vie dont il est question dans cette dernière phrase.

Le verset 4 nous explique le verset 3. Nous sommes "cachés avec Christ en Dieu", au verset 3, et [ensuite au verset 4]"Quand Christ, notre vie, paraîtra...". C'est en gros ce qu'il vient de dire au verset 3. Notre vie est complètement absorbée par le Christ, et Christ est notre vie. Voici combien l'affinité est proche ! En fait, je n'ai pas inscrit cela dans mes notes, mais c'est une chose évidente

Nos vies sont totalement en Lui, et c'est ce que Paul finit par dire au verset 11 — que Christ est tout et en tous. Il est TOUT pour nous. Nous n'avons besoin de rien d'autre. [Certains disent]"Tout ce dont vous avez besoin c'est l'amour". Mais, en fait, tout ce dont vous avez besoin c'est de Christ — pour tout ce qui concerne les choses éternelles qui nous ont été promises. En fait, Paul dit ici : "Vous, gens de Colosses, défaites-vous de cette stupide philosophie que vous entendez ".

Souvenez-vous, qu'il a dit : "Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas !" — à ce genre de choses. Ils étaient préoccupés par des idées qui étaient à 180° de celles que Christ leur avait donné. Et il dit : "Ecoutez, si vous voulez faire les choses correctement, si vous voulez remettre de l'ordre dans vos vies, soyez préoccupés par Christ. Tournez vos esprit vers les choses que Christ vous a révélées. Tournez vos esprits vers les choses qui auront des conséquences éternelles. Tournez vos esprits vers les choses qui vous mèneront au Royaume de Dieu. Vers les choses qui vous aideront à vaincre. Vous serez alors comme le nouvel homme, Jésus-Christ".

Voilà ce qu'il voulait dire. Il dit : "Dans ce processus, il faut mettre à mort, supprimer, tuer — les choses qui dans nos vies, nous freinent, nous retiennent, à devenir comme le Christ". Et il mentionne plusieurs choses. Finalement, quatre commandements sont mentionnés ici. Et il continue en dressant une liste des choses que nous devrions mettre de côté, nous débarrasser.

Ensuite, au verset 10, Paul dit de "revêtir l'homme nouveau, qui se renouvelle dans la connaissance". Il est en train de dire aux Colossiens que leur connaissance n'est pas bonne. Qu'ils doivent se renouveler dans la connaissance de Christ, dans la connaissance des choses qu'Il leur a révélées et qui les mèneront à être à l'image de Celui qui les a crées.

Ensuite, du verset 12, jusqu'à la fin du livre, il leur donne des instructions positives des choses qu'ils doivent faire. Il nous est dit de nous revêtir de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur de patience etc. Donc, premièrement, il nous parle des choses auxquelles nous devons renoncer (tout comme pendant les Pains sans levain, qui sont l'exemple même du renoncement) et ensuite de ce que nous devons revêtir dans nos vies pour vivre de manière sainte — afin que nous ressemblions à Jésus-Christ.

Du verset 12 au verset 17, sont énuméré les traits de caractère que Jésus à montrés durant Sa vie. Il est dit aussi au verset 13 : "De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi". Cela démontre la corrélation entre Christ est nous. Si Christ l'a fait, vous pouvez le faire ! C'est la formule, pour être comme Lui. Si Christ l'a fait , vous pouvez le faire ! Je ne voudrais pas trop m'éloigner du thème de la Pentecôte. Donc, reportons-nous à Lévitique 23. Nous allons juste prendre une paire de versets concernant l'offrande de la Gerbe et une paire concernant le jour de la Pentecôte.

Lévitique 23 : 9 à 11

L'Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Eternel, afin qu'elle soit agréée : le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat.

Voici les ordres concernant l'offrande de la Gerbe, bien sûr. C'est ce qui commence le calcul pour la Pentecôte. Il s'agit du jour ou commence le comptage. Maintenant, si vous le voulez.... Et je ne vais pas le faire aujourd'hui, ceci est très facile, vous pourriez revenir sur les événements tels que la mort de Jésus-Christ, Sa résurrection, Son ascension au ciel, et voir que ce qui se passe lors de l'offrande de la Gerbe est, en fait, ce qui Jésus a accompli lors de Sa résurrection et de Son ascension.

En fait, le sacrificateur, qui doit agiter la gerbe, la coupe au moment même ou Jésus ressuscite. C'est à dire, juste à la fin du sabbat — au moment ou nous commençons à enter dans le premier jour de la semaine. Voilà le moment où Jésus ressuscite. Ensuite il garde cette gerbe durant toute la nuit, et elle est agitée devant Dieu environ vers les 9 h du matin. Ou un peu plus tôt, ou en milieu de matinée — dans ces eaux-là ; et c'est à ce moment même que Jésus monte au ciel.

Souvenez-vous que Marie de Magdala, vint à Lui et qu'Il lui a dit : " Ne me touche pas. Je n'ai pas encore été accepté par le Père". Elle a donc dû attendre qu'Il soit d'abord agréé par le Père avant de l'embrasser. Voilà l'accomplissement de l'offrande de la Gerbe. Maintenant, orientons-nous vers la Fête de la Pentecôte.

Lévitique 23 : 15 à 17

Voici une offrande inhabituelle — deux pains fait avec du levain. Pourquoi pas un seul ? Il n'y a q'une gerbe. Pourquoi faire deux pains et les agiter devant Dieu ? Et bien, ce que représentent ces pains, fait partie du symbolisme. Toute chose contenant du levain symbolise le péché. Ce que nous montre l'exemple de cette offrande, c'est qu'elle représente une chose remplie de péchés ou qui était pleine de péchés.

Ce que nous en avons déduit, c'est que ces deux pains, agités, symbolisent l'Eglise — probablement scindée en deux, l'Eglise de l'Ancien Testament et celle du Nouveau Testament. Je ne sais pas quelles autres "paires d'Eglise" cela pourrait être. Il y avait une "assemblée au désert" — celle d'Israël. Certaines de ces personnes étaient appelées et qualifiés (disons) pour le Royaume. Il nous faut compter les gens comme les juges, la plupart et même tous les prophètes, certains Rois et certainement Moïse et Aaron, et les patriarches. Il font partie de ce premier système ou de ce système particulier se situant avant le don du Saint-Esprit en l'an 31 de notre ère ou avant le retour du Christ.

Donc, l'un de ces deux pains symbolise l'?uvre de Dieu, disons sous l'Ancienne Alliance ; et l'autre symboliserait le fruit de l'?uvre de Dieu sous la Nouvelle Alliance. Je ne sais pas exactement si c'est le cas, mais il semblerait que ce soit cela. Il y a une ligne de démarcation bien définie entre ces deux périodes de temps, et c'est ainsi qu'on nous l'a enseigné depuis des années. Ce sont donc des humains, qui avaient des péchés et qui ont toujours des péchés, mais ils sont, comme je l'ai dit, qualifiés pour faire partie des prémices de Dieu.

Ces deux pains, ne peuvent en aucun cas représenter Jésus-Christ ou Lui-même accomplissant quoi que ce soit. Il avait déjà accompli l'offrande de la Gerbe. Il représentait déjà le premier fruit. Mais, il y a d'autres prémices provenant d'autre moissons plus tardives, et ces prémices représentent les gens qui avaient des péchés et qui ont été rachetés du péché disons. Jésus, n'a pas été racheté du péché par lui-même. Il portait les péché du monde, mais ce n'était certainement PAS les siens.

1 Corinthiens 15 : 20

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.

Il est question de l'offrande de la Gerbe. Il est le premier fruit de toutes les prémices.

1 Corinthiens 15 : 21

Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.

Parce qu'Il a parfaitement accompli l'offrande de la Gerbe — en mourant, en ressuscitant et en montant au ciel — cela à ouvert le chemin à d'autres, afin qu'ils suivent le même processus. C'est à dire de mourir, d'être ressuscités et d'être agréés par Dieu en tant que Ses fils et Ses filles.

1 Corinthiens 15 : 22

Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,...

Nous avons donc : Le "premier Adam", qui nous a montré le chemin de la mort par le péché et le "second Adam", qui nous a montré le chemin de la vie éternelle par la résurrection.

1 Corinthiens 15 : 23

A partir de là, Paul pousse un peu plus loin — jusqu'à le première résurrection, et il y a une raison à cela. Il est en train de parler à des gens susceptibles de se qualifier en vue de cette première résurrection — qui s'y trouverons peut-être, qui l'atteindront peut-être ! Premièrement, il y avait le premier fruit de toutes les prémices - Jésus-Christ, avec l'offrande de la Gerbe. Et ensuite, il y a les autres prémices, qui paraissent lors de la moisson que nous commémorons chaque année à la Pentecôte.

Reportons-nous à Jacques 1, et je voudrais que vous remarquiez que ceux qui feront partie de la première résurrection sont aussi appelés prémices.

Jacques 1 : 17 et 18

Non seulement, nous allons participer aux choses auxquelles Christ à participé et vers lesquelles il nous a ouvert le chemin, mais, si nous agissons ainsi, nous finirons par acquérir l'un de Ses titres — prémices ! Ceci est une preuve supplémentaire montrant l' affinité que nous aurons avec le Christ. Nous ne serons pas seulement, fils et filles de Dieu ; le titre de prémices nous sera aussi donné, tout comme cela à été le cas pour Christ.

Comme nous allons le voir, nous suivons le même processus que celui du Christ, pour acquérir ce titre, pour avoir cet honneur. Et comme vous le savez, cela n'a pas été une partie de pique-nique pour Lui. Mais avant d'entamer ce sujet. Reportons-nous rapidement dans Apocalypse 14, et voyons un peu plus cette affinité. Ici, il est question des 144 000.

Apocalypse 14 : 1

Je regardai, et voici, l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion[remarquez cela. Avec Lui, à côté de Lui, autour de Lui], et avec lui cent quarante quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leur front.

Ceci aussi est très intéressant. Ils ne sont pas seulement alignés avec Jésus-Christ, mais le nom du Père est écrit sur leur front. Cela démontre combien ils étaient proches du Père. Non seulement avec le Fils, mais aussi avec le Père.

Apocalypse 14 : 2 et 3

J'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruits d'un grand tonnerre ; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leur harpe.[Je voulais ajouter un commentaire concernant le sermon LES DEUX TEMOINS, mais je vais continuer] Ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre être vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre.

Cela signifie qu'ils avaient des privilèges — un honneur spécial — que personne d'autre n'avait. Et il est intéressant de remarquer qu'on dit d'eux que se sont ceux qui ont été "rachetés de la terre". En fin de compte, tous vont être "rachetés de la terre". Mais cela laisse sous-entendre, qu'ils ont été rachetés de la terre sans Dieu — voulant dire, le monde sans Dieu. ils ont été rachetés dans les mêmes conditions que celles du Christ, il durent faire face, vaincre et croître tout comme le Christ. C'est à dire, faire face à tous les dangers, et au mal. Ils sont donc dignes d'un tel honneur !

J'aimerais que vous reveniez sur le mot "terre". Dans apocalypse, la "terre", symbolise normalement le monde séparé de Dieu. mais lorsqu'il s'agit de choses "sortant de terre", cela symboliserait plutôt des choses sataniques ou humaines. Je pense notamment aux trois grenouilles "sortant de terre", à un moment donné. Ou à ce genre de chose. Mais le choses "sortant du ciel", quant à elles représentent des choses saintes, ou quelque chose envoyé par Dieu. voilà ce que je voulais dire par "rachetés de la terre", sous-entendu, qu'ils ont été rachetés d'un monde toujours en captivité (comme disait Herbert Armstrong).

Apocalypse 14 : 4 a)

...Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges...

Cela doit vous rappeler Jésus-Christ. Il n'était pas seulement vierge physiquement, mais Il l'était spirituellement. Et ces derniers ont cette affinité avec Lui, cette ressemblance. Ils seront tout comme Lui à cet égard.

Apocalypse 14 : 4 b)

Quel honneur ! Les 144 000, représentent Sa cour — Son entourage. Se sont eux qui seront présents lorsque quelque chose d'important aura lieu pour toute l'humanité.

Apocalypse 14 : 4 c)

Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'Agneau...

Nous y voici. Ils ont à nouveau ce titre, prémices — tout comme le Christ.

Apocalypse 14 : 5

C'est une récompense formidable pour ceux qui se trouvent parmi les 144 000. Ils sont si proches de Christ dans chaque chose, qu'ils passeront le reste de l'Eternité avec Lui. C'est comme s'ils étaient "collés ensembles" ? Voulez-vous savoir pourquoi ? Car ils forment un seul et même Corps ! Ils ont passé toute leur vie de Chrétien à tenir leur place dans le Corps dont Christ est la tête. Ils étaient déjà utilisés pour aller partout où Il allait, parce que c'est comme cela que cela doit être.

Voilà ce pour quoi ils sont appelés — pour être une cellule dans le corps de Jésus-Christ. Et donc, cette relation ne prendra pas fin lorsque le Christ reviendra pour gouverner sur le terre (ou quoi que ce soit d'autre qu'Il fasse pour le reste de l'Eternité). Ils représenteront toujours Son Corps. Ils iront donc, là ou il ira, naturellement. La Tête commande et le corps suit.

Reportons-nous à Romains 8 maintenant. Ceci est juste une preuve supplémentaire de ce que je viens de vous dire. Paul nous parle d'une manière un peu différente.

Romains 8 : 12 et 13

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. [Cela ressemble beaucoup à Colossiens 3]

Et il veut bien sûr dire [vivre] éternellement. Il ne dit pas que vous ne mourrez jamais dans ce corps physique. Ce qu'il veut dire, c'est que vous n'aurez pas à faire face à la seconde mort. Vous vivrez et vous aurez la vie éternelle.

Romains 8 : 14 et 15

Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n'avez point reçu un Esprit de servitude pour être encoure dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !

Nous avons cette place spéciale — cet honneur spécial et ce privilège — de pouvoir appeler Dieu notre Père ; et d'appeler Christ notre Grand Frère, car nous sommes tous poussés par un même esprit. Nous avons tous le même esprit.

Romains 8 : 16

L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

C'est une déclaration bien arrêtée, et très positive. L'Esprit rend témoignage — il confirme, il atteste. C'est à dire qu'il montre, qu'il manifeste, par notre façon d'agir, de parler, de penser, par nos agissements envers les autres, que nous sommes enfants de Dieu.

Romains 8 : 17

Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.

Gardez cela à l'esprit. Nous arriverons à ce résultat ("si toutefois nous souffrons avec Lui"). C'est une partie très importante de ce processus. C'est une chose très importante que de faire partie du groupe des prémices. Vous ne pouvez pas faire partie de ce groupe des prémices, sans avoir accompli ce qui se trouve ici à la fin du verset 17.

Reportons nous à Galates 3. Dans ce passage, Paul est en train de dire aux Galates que s'ils sont de Christ, alors il sont de la postérité d'Abraham et héritiers selon la promesse[Galates 3 :29]

Galates 4 : 3

Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des principes élémentaires du monde...

Souvenez-vous de ce que j'ai dis concernant ceux qui étaient rachetés de la terre. En tant qu'enfant — voulant dire, en tant que nouveaux membres convertis du Corps du Christ — nous sommes en quelque sorte esclaves des rudiments du monde. Nous ne nous sommes toujours pas débarrassés entièrement du joug de ces rudiments.

Galates 4 : 4 à 7

Paul parle des enfants d'Israël d'avant la venue du Christ, mais cela peut tout aussi bien s'appliquer de façon plus personnelle. Typiquement, avant notre conversion — mais aussi pendant notre croissance — nous nous débarrassons des rudiment du monde et nous devenons de plus en plus un fils de Dieu par le Saint-Esprit du Père en nous.

1 Pierre 1 : 3 à 9

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ; il vous est réservé dans les cieux [gardée en sécurité], à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire de l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie merveilleuse et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. [qui veut dire que vous êtes attirés par lui, que vous avez une affinité avec Lui]

Quel magnifique héritage nous est réservé dans les cieux — si nous tenons bon. Dieu nous a donné (à dit Pierre) tant de choses pour que nous le puissions. Nous pouvons même parvenir à éprouver de la joie face à nos épreuves — car nous savons qu'au-delà de l'épreuve (tout à la fin), il n'y a pas seulement le salut qui nous attend, mais une grande récompense, car nous sommes les Fils de Dieu.

Reportons-nous dans Apocalypse chapitre 2 et 3, et examinons ces récompenses en question. Nous allons sauter au travers des passages adressés aux 7 Eglises et juste nous référer à leur récompenses, car elles ont plusieurs choses que Jésus-Christ Lui-même reçut, ou eut le pouvoir de donner. Il est aussi intéressant de constater, que si vous vous reportez aux salutations de chacune de ces lettres, vous verrez que Jésus-Christ parle de certains de ses attributs qui semblent s'appliquer à chacune de ces ères d'Eglises.

Apocalypse 2 : 7

Il est question de la vie éternelle et de tout ce que la vie éternelle apporte.

Apocalypse 2 : 11

J'ai toujours pensé que ce passage concernant l'ère de Smyrne, était très intéressant pour cette ère, car ils étaient si fidèles. Tout ce que cela veut dire, c'est que la vie éternelle leur sera donnée. Mais, si nous comprenons ce qui se passe ici, toutes ces choses (c'est à dire, la vie éternelle et tout ce que cela comporte), ne sont pas pour cette ère uniquement. Toutes ces choses seront accordées à chacun des membres des différentes ères (c'est à dire à ceux qui vaincront).

Apocalypse 2 : 17

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.

Cela ressemble beaucoup au passage parlant du cantique que personne d'autre ne peut chanter ou que personne ne connaît.

Apocalypse 2 : 26 à 27

A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes ?uvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile ; ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père.[chose que Christ a, et que nous pourrons nous aussi exercer]

C'est clair comme le jour, "vous recevrez la même récompense que j'ai reçu de Mon Père"

Apocalypse 2 : 28

Et je lui donnerai l'étoile du matin.

Je ne sais pas exactement ce que cela veut dire, mais c'est un des Ses titres.

Apocalypse 3 : 5

Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

Jésus-Christ, sera là et Il répondra de nous.

Apocalypse 3 : 12

Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.[c'est comme si nous suivions L'agneau, Jésus-Christ, partout ou il va]

[comme Apocalypse 14 : 1]

N'est-ce pas intéressant ? Non seulement, nous recevrons toutes ces récompense (les mêmes que Jésus-Christ a reçues), mais nous nous appellerons comme Lui. Nous n'aurons pas seulement les mêmes titres que Lui. Nous aurons aussi Son Nom !

Apocalypse 3 : 21

Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

Nous gouvernerons l'univers avec Jésus-Christ — si nous faisons partie des prémices !

Remarquez maintenant ce qu'Il dit ici (2 fois dans le verset 21). Il dit : "A celui qui vaincra...". Et ensuite Il dit : "... comme moi j'ai vaincu...". Et voilà ou nous mène le sermon à présent. Pour avoir cette récompense — c'est à dire de faire partie des prémices — nous devons vaincre comme Il a vaincu. Nous devons suivre ses pas. Nous ne pouvons pas obtenir la récompense sans l'avoir méritée.

Reportons-nous à Hébreux 2. Au verset 8, Paul dit que toutes choses nous seront soumises, mais il n'en est pas encore ainsi. Maintenant, au verset 9, "nous voyons Jésus". Il représente l'espoir que nous avons, pour tout ce qui va se passer.

Hébreux 2 : 9

Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte ; ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous.[qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'est-Il devenu ? Un homme — au dessous des anges]

Le verset 9 est en fait un résumé de ce que Paul va développer ici.

Hébreux 2 : 10 et 11 a)

Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont touts issus d'un seul.

N'est-ce pas intéressant ? N'ai-je pas dit que nous formions Son Corps ? Bien, nous sommes tous de la même espèce. Il n'y a qu'un seul chemin.

Hébreux 2 : 11 b)

C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères...

Si nous passons par la porte de derrière, Il aurait honte de nous appeler Ses frères. Mais puisque nous avons emprunté le chemin et en avons fait l'unique chemin qui mène à ce résultat, alors Il est très fier de nous considérer comme ses frères.

Hébreux 2 : 12 et 13

...lorsqu'il dit : J'annoncerai ton nom à mes frères, je te célèbrerai au milieu de l'assemblée. Et encore : Je me confierai en toi. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés.

Regardez-nous — les amis ! Me voici avec tout le reste que tu m'as donné.

Hébreux 2 : 14 à 18

Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple ; car, du fait qu'il a souffert lui-même et qu'il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.

Dieu a donc pensé, qu'il était approprié — Il décida qu'il valait mieux — pour entraîner un sacrificateur, vers la perfection, de lui donner l'expérience d'une vie à la fois en tant qu'homme et en tant que Dieu. Il eut l'expérience d'une vie en tant que Dieu pour l'éternité. Il savait ce que c'était que de vivre en étant Dieu, et avoir toute la puissance de l'univers à sa disposition. Mais savait-Il vraiment ce que c'était que d'être un créature — une personne qui a des attributs physiques, des faiblesses physiques, et des limites physiques ? Bien sûr que oui, Il pouvait en tant que Dieu, d'un coup de pied, renvoyer Satan à l'âge de pierre. Mais, pourrait-Il, en tant qu'être humain fait de chair et de sang, lui faire face ? Dieu ne peut pas être tenté par le sexe. Mais, qu'en serait-il, s'il était un homme doté d'hormones faisant rage ? Aurait —Il su résister à quelqu'un comme Marie-Madeleine (ou à aucune autre femme) ? En tant que Dieu, Il n'avait aucun soucis pour se nourrir. Mais, en tant qu'homme, aurait-Il résiste à la nourriture, à la gloutonnerie ? Si quelqu'un le mettait en colère en tant que Dieu, Il a tout à fait le droit de lui prendre sa vie. Mais, en tant qu'homme, pourrait-Il se contrôler et attendre avec foi que Dieu s'occupe du problème ? Il devait apprendre toutes choses. Il devait savoir que les tentations humaines sont différentes vu de ce côté-ci. Il devait apprendre combien cela est différent, en devenant lui-même un homme.

Je suis sûr que Dieu, dans Sa sagesse, eut une très bonne idée ; mais pour que les choses soient claires — pour que les choses soient équitables — Il devait faire l'expérience de ces choses personnellement. Ainsi, personne ne pourrait venir à Lui et Lui dire : "Oh, mais c'était du gâteau pour Lui. C'était facile". Nous ne pourrons pas dire à notre Rédempteur qu'Il passait sont temps à valser. Nous pouvons nous en rendre compte à travers les pages de la Bible, ce n'était pas le cas ! Nous pouvons voir les différentes tentations. Nous pouvons voir qu'Il s'est mis en colère sans pécher pour autant. Nous l'avons vu jeûner sans pécher. Nous l'avons vu faire toutes ces choses, tout comme un homme normal le ferait, mais sans pécher.

Nous avons un Rédempteur parfait. Il se trouve à présent à la droite de Dieu, dans les cieux. Et lorsque nous avons un problème, nous avons un avocat qui joue le rôle de médiateur entre Dieu et nous et qui dit : "Père, j'ai eu ce même genre d'expérience lorsque je me trouvais sur terre ; et je sais combien il est difficile d'être un homme. Je sais que c'est difficile d'être confronté à ce genre de problème et de l'ignorer. Faisons ainsi".

A plusieurs reprise dans la Bible, il est dit qu'Il est notre Avocat devant le Père. Il est notre avocat, à la droite de Dieu là-haut disant : "Bien, ceci est l'autre côté. C'est le côté humain de la chose". Et par la grâce de Dieu, Il se trouve là pour intercéder, pour nous et pour nous aider en cas de besoin.

Hébreux 4 : 15

N'êtes-vous pas contents qu'Il soit là-haut, parc que nous marchons dans le chemin ou il à marché il y a de cela 2000 ans. Nous le devrions ! Nous n'obtiendrons pas cette récompense si nous ne marchons pas dans le même chemin. Nous pouvons donc dire ici — parce qu'Il est passé par toutes ces choses, Il devint le Souverain Sacrificateur parfait et il fut glorifié pour cette présente position. Inversement, nous pouvons dire alors, que nous souffrons, nous triomphons, et nous nous efforçons de faire les choses tout comme Il les fit. Et parce que les Prémices agissent ainsi, ils ont cette affinité avec le Christ, parce que leur chemin à été le même ; et ils auront la même récompense.

A présent, le degré de la récompense ne sera pas aussi élevé. Jésus aura toujours plus que nous. Mais nous aurons une récompense semblable. La différence réside dans le degré, et dans les souffrances. Ses souffrances étaient pires que ce que peuvent être ou seront les nôtres. Mais, nous traverserons des choses semblables, ainsi donc nous aurons une récompense semblable.

Alors que nous commençons à diminuer en intensité ici, nous allons nous reporter à un exemple de Pierre, à un exemple de Paul et ensuite à un autre exemple de Paul ou il parle des autres dans l'Ancien Testament. Ce sont tous les mêmes exemples. Il disent tous la même chose.

1 Pierre 2 : 20 et 21

En effet, quelle gloire y a-t-il a supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien c'est une grâce devant Dieu. [le verset d'après et celui auquel je voulais vraiment me reporter] Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,

Ce veut en gros dire : "Vous avez été appelé à souffrir comme Christ à souffert, et donc pour triompher de la souffrance, comme le Christ". C'est la vie du Chrétien. Nous sommes si différents du monde dont la fin logique est la souffrance, la persécution, le problèmes, et les épreuves. Ils est tout à fait naturel que nous ayons un façon de vivre tout à fait différente de celle du monde. Nous devons —comme le fit Christ — réagir à ces problèmes patiemment (tout comme Lui).

1 Pierre 4 : 12

Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d'être dans la fournaise de l'épreuve, comme s'il vous arrivait quelque chose d'extraordinaire.

C'est ce dont je viens de vous parler. Qu'y a-t-il d'étrange avec les épreuves ? Elles doivent arriver.

1 Pierre 4 : 13 à 16