Sermon: Un jour sans travail

#743FR

Given 13-Oct-05

description: (hide)

Dans ce sermon Richard Ritenbaugh, parle du caractère unique du Jour des Expiations. Il dit que ce jour montre très bien nos faiblesses et notre dépendance totale envers Dieu. Ce jour commémore l'intercession de notre sacrificateur en notre faveur, nous rendant ainsi un avec Dieu, et il commémore aussi Son œuvre et de Son effort continuels pour nous, accentuant notre sanctification, notre purification et notre réconciliation avec Dieu le Père. Le sacrifice d'expiation couvre tous les péchés. Avant le sacrifice du Christ, seul le sacrificateur était en mesure d'accomplir cette tâche (une fois par an avec le sang du bouc pour le peuple et celui d'un taureau pour lui-même). Cet acte annuel accompli par un sacrificateur physique représentait l'oeuvre que le Christ a dû accomplir une seule fois pour toute l'humanité. Ce jour décrit ce que Christ fait continuellement, car nous ne cessons pas de pécher. Nous ne pourrons, en aucune façon, expier pour nos propres péchés. Rien n'y fera. En ce jour particulier, nous n'accomplissons pas certaines choses qui sont pourtant autorisées lors des autres Jours Saints. Dieu dit que ce jour est le sabbat de tous les sabbats. Donc, le fait de nous abstenir de certains travaux lors du Jour des Expiations, symbolise notre incapacité à expier pour nos péchés. Dieu a accompli pour nous cette part de salut. Nous, les humbles et les pauvres en esprit, dépendons de Dieu pour chaque chose. Ce jour Saint, se concentre aussi sur la responsabilité de Satan concernant nos péchés et sur son enchaînement futur.


transcript:

Le jour des Expiations, est la fête la plus insolite de l'année. Je ne pense pas que cela soit une surprise pour vous.

Chaque fête possède ses particularités. La fête des pains sans levain, a ses pains sans levain, et la Pentecôte son comptage, chose que nous ne faisons pas pour les autres fêtes. La fête des Trompettes, a ses trompettes. La fête des Tabernacles, c'est "La Fête", et le Dernier Grand Jour, c'est le hourra final. C'est le point culminant de l'année ; la période de temps ou de grandes choses ont lieu.

Mais, pour les gens, le jour des Expiations est quelque chose de tout à fait mystérieux.

"Comment ?" disent-ils : "Vous voulez dire que vous ne mangez, ni ne buvez pendant toute une journée ? Mais pourquoi faites-vous cela ?"

Bien sûr, c'est dans cette distinction, du jeûne ou de l'affliction nos âmes, que réside une grande partie des instructions spirituelles de ce jour. Il nous enseigne à prendre conscience de l'importance de notre dépendance envers Dieu. Vous savez qu'Il subvient fidèlement — chaque jour, chaque heure, chaque minute — à tous nos besoins, à chacune de nos gorgées, à chacune de nos bouchées. Et que si d'un coup Il ne le faisait plus, ou s'Il oubliait...nous mourrions rapidement. C'est une des choses que nous enseigne ce jour — nous sommes de faibles créatures.

Si Dieu ne subvenait pas à nos besoins, s'Il n'était pas le Dieu de notre Providence, combien de temps cela prendrait-il avant que nous ne dépérissions et que nous ne mourrions ? Quelques jours sans eau, quelques semaines environ sans nourriture.

Mais, lorsque l'on applique cette compréhension, à ce que Dieu apporte à nos vies spirituelles, nous nous rendons mieux compte de ce qu'Il nous donne. Tout à commencé lorsqu'Il s'est révélé à nous, lorsqu'Il nous a appelés et qu'Il nous a donné toute la compréhension — et ainsi de suite. Il nous donne donc aussi tout ce dont nous avons besoin, pour notre vie spirituelle.

Et cela nous rend plus humbles, plus respectueux envers Lui, et éternellement reconnaissants pour ce qu'Il fait. Nous devrions, comme il est dit dans Esaïe 58, mieux traiter notre prochain et l'aider dans le besoin.

Un autre aspect étrange de ce jour des Expiations, c'est le fait que deux boucs entrent en scène.

Le premier bouc dans l'Ancien Testament, représente le Christ. Il est sacrifié et son sang est aspergé, par le sacrificateur sur le trône de miséricorde dans le Saint des Saints. L'autre bouc, Azazel, quant à lui est épargné. Et tous les péchés sont mis sur sa tête. Et comme le dit la Version King James, une personne désignée l'emporte, dans le désert et l'y laisse. Elle revient au camp sans le bouc, et se lave.

Ce rituel, est au c?ur même de la signification de ce jour — c'est-à-dire, un besoin et un moyen d'expier le péché. Et pardessus cela, la possibilité d'une unité avec Dieu. Sans expiation, il n'y a pas d'unité avec Dieu.

Parlons du bouc Azazel, ce jour saint est le seul qui traite de Satan directement, et du problème de Satan.

Les Pains sans levain, traitent du péché, mais pas de Satan lui-même. Ils ne répondent pas aux questions suivantes : Comment Dieu va-t-il venir à bout de ce grand séducteur ? Qui fut le premier pécheur ? Où sur celui qui est responsable de nos péchés, car nous avons été influencés par ses mauvaises ondes ?

Nous ne pouvons pas lui imputer tous nos péchés, car nous avons aussi une part dans tout cela. Nous avons cédé à nos faiblesses. Nous avons cédé à notre nature charnelle, qui est la nature de Satan, et nous avons péché.

Ce jour dépeint les péchés de l'humanité, remontant jusqu à Satan le Diable, et le fait que Dieu place la plus grande part de responsabilité sur sa tête, car les péchés lui appartiennent. Nous croyons aussi que ce jour saint annonce le fait que Satan va être enchaîné pendant 1000ans et finalement enchaîné pour l'éternité, pour ne plus influencer l'humanité à pécher.

Pour le côté solennel, la Pâque l'est beaucoup plus. C'est tout naturel, car le Pâque et les Expiations ont le même but. Ce sont deux Fêtes qui se ressemblent.

Il est vrai, qu'il est difficile d'être gai, lorsque l'on a le ventre vide, et de plus en plus vide pour le moment, mais il y a plus que cela. Si nous comprenons vraiment la signification de ce jour, les Expiations, devraient nous rendre plus humbles, plus responsables de nos actes, dans le besoin, et nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas si puissants. C'est ce que vous ressentez en ce moment même, alors que vos articulations commencent à s'affaiblir, que votre tête commence à bourdonner et à vous faire mal, que votre bouche est pâteuse ; et que votre estomac gargouilles de plus en plus. (Comme dirait Winnie l'ourson : "C'est mon estomac qui gargouille ! Il me faudrait un pot de miel pour me sentir mieux !" En fait cela nous rendrait malades plus qu'autre chose en ce moment, n'est-ce pas ?)

Et malgré notre mal être, nous ressentons, comme pendant la cérémonie de la Pâque, une certaine joie — ou devrait-on dire — de la gratitude dans le fait de savoir que Dieu nous a donné un moyen d'expiation efficace et puissant, par le biais de Son Fils Jésus-Christ.

J'aimerais poursuivre sur cette lancée, aujourd'hui, sous un angle plus spécifique — c'est-à-dire, aux Expiations par le biais de Jésus-Christ. Je n'ai pas encore mentionné les autres bizarreries sur le jour des Expiations. Comme je vous l'ai déjà dit, ce jour est particulier. Il y a beaucoup de choses qui diffèrent par rapport aux autres jours de l'année. Cela se situe au niveau de la solennité de ce jour et sur l'idée de l'expiation aussi.

Et cela à quelque chose à voir avec ce que nous faisons, où ce que nous ne faisons pas pendant ce jour saint particulier.

Nous allons nous reporter dans différents passages de Nombres 28, et le chapitre suivant, car j'aimerais faire ressortir quelques versets ci et là et voir quelque chose sur les offrandes durant ces jours saints. Ces deux chapitres parlent des offrandes faites par le sacrificateur Lévite au cours de l'année, il commence par parler des offrandes quotidiennes, et les offrandes durant le sabbat ; ils faisaient des offrandes aux nouvelles lunes bien sûr, ils faisaient les offrandes à la Pâque, et durant tous les autres jours saints de l'année. Et ces deux chapitres parlent de tout cela.

Nous allons juste nous intéresser aux passages traitant des Jours Saints.

Nombres 28:17-18 Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fête. On mangera pendant sept jours de pains sans levain. Le premier jour, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile.

Nombres 28:25 Le septième jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile.

Nombres 28:26 Le jour des prémices où vous présenterez à l'Eternel une offrande nouvelle, à votre fêtes des semaines, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile.

Nombres 29:1 Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile.

Nombres 29:7 Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte convocation, et vous humilierez vos âmes : vous ne ferez aucun ouvrage.

Nombres 29:12 Le quinzième jour du septième mois, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune ?uvre servile. Vous célébrerez une fête en l'honneur de l'Eternel, pendant sept jours.

Et finalement au verset 35

Nombres 29:35 Le huitième jour, vous aurez une assemblée solennelle : vous ne ferez aucune ?uvre servile.

Par ces versets que je viens tout juste de vous lire, vous remarquerez que tous ces jours saints ont deux choses en commun.

La première, c'est qu'il y a une sainte convocation, c'est-à-dire une assemblée, et la seconde, c'est qu'il y a une interdiction de travailler. Elles interdisent toutes de travailler.

Mais, avez-vous remarqué la différence entre le jour de Expiations et les autres 6 jours saints ? Les autres 6 jours saints, interdisent de faire des ?uvres serviles, alors que pour le jour des Expiations, il est dit "Tu ne feras aucun ouvrage".

Qu'est-ce qu'une tache habituelle ? Ou comme le dit la version King James, une ?uvre servile ?

D'autres traductions disent "travaux ordinaires" ; "labeur" ; "vaquer à vos occupations" et autres termes identiques. Le mot hébreu pour ouvrage traduit par abodah, est très difficile à cerner. Il couvre un terrain aussi grand que notre mot "ouvrage" ou "travail" d'ailleurs. Nous utilisons ce terme pour tout un tas d'autres raisons. Donc, cela est très difficile à définir.

Quelquefois, ce mot est utilisé pour le travail effectué par les esclaves, quelquefois, il est utilisé pour le travail des Lévites, et très souvent il s'agit plutôt d'un service que d'un travail, mais c'est le même mot hébreu, et il désigne toujours le travail effectué dans le Tabernacle. Il est aussi utilisé pour le travail fait dans les champs. Quelquefois, il est même utilisé pour parler du labour de la terre. Il est aussi utilisé pour parler de la confection de tissus ou de vêtements.

Il est utilisé pour toutes sortes de travaux. En général, il regroupe toutes les taches quotidiennes. Des choses que nous faisons pour gagner notre vie ou que nous faisons quotidiennement au cours de notre vie. Ce sont nos taches habituelles. C'est ce que nous avons l'habitude de faire pendant les autres jours, parce que c'est ce que nous faisons. Que nous soyons plombiers, vendeurs ou autres — c'est ce que nous faisons. C'est ainsi que vous gagner votre vie. Et c'est ce que vous avez l'habitude de faire pendant les autres jours de la semaine.

Voici le mot qui est utilisé dans Nombres 29:1. Mais si vous vous reportez au verset 7, où il est dit : "vous ne ferez aucun ouvrage", le mot hébreu n'est plus abodah. Moïse n'a pas écrit abodah, et Dieu n'a pas du dire abodah. Il a utilisé un mot différent. C'est melakah.

Et savez-vous que ce mot est tout aussi difficile à cerner que le mot abodah. Cela n'a pas été aussi facile et aussi clair que ce que je pensais. Je me suis dit : "Oh là là ! Mais c'est un mot différent. Je m'en vais vérifier cela de plus près". Et j'ai découvert qu'il avait des possibilités encore plus étendues que le mot abodah.

D'après le "Complete Word Study Dictionary of the New Testament", il peut signifier "ouvrage, occupation, affaires, quelque chose de réalisé, propriété ou possession, et travail. Ce mot est aussi utilisé pour ce que Dieu a créé, tout aussi bien que pour un travail humain, de l'art et des taches agricoles. Il est utilisé pour parler du bétail, de propriété, de biens, et des affaires publiques et religieuses". Donc, tout comme notre mot travail, qui ne désigne pas seulement ce que l'on fait ou ce que l'on produit, mais aussi nos compétences, il regroupe aussi tout ce qui touche à la création divine, au travail et au labeur de tous, c'est-à-dire, publiques, religieux et privé. C'est un terme très étendu.

Les commentateurs et les génies du mot, disent que si ce mot [melakah] devait mettre l'accent sur quelque chose, ce serait sur la compétence du travail d'un artisan, ou sur le travail d'un artiste ou d'un professionnel, c'est-à-dire sur quelque un qui est vraiment bien entraîné pour sa tâche. Et c'est la seule distinction qu'a ce mot avec abodah.

Mais, après une analyse finale, la différence entre ces deux mots c'est que melakah cerne beaucoup mieux que le mot abodah. Et cela a de l'importance pour le jour des Expiations.

Pourquoi Dieu a-t-Il utilisé deux termes différents ? Parce qu'abodah c'est travail, mais d'une manière générale, c'est du travail que vous accomplissez habituellement. Mais, au verset 7, je pense que Dieu veut nous dire qu'Il ne veut pas que nous fassions quoique ce soit — tout ce qui peut avoir un rapport avec un ouvrage une tâche, un travail, qu'il soit habituel, ou non, normal ou anormal. Il ne veut pas que nous travaillions en ce jour. Il veut que nous ne fassions aucune tâche rudimentaire, ou artistique. Il ne veut pas que nous travaillions. C'est un jour où l'on ne travaille pas.

Appuyons ceci avec Lévitique 23:26 à 32, car dans ce verset se trouvent toutes les instructions pour le Jour des Expiations.

Lévitique 23:26 L'Eternel parla à Moïse, et dit :

Notez combien de fois Dieu nous demande de ne pas travailler.

Lévitique 23:26-32 Le dixième jour de ce septième mois, se sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l'Eternel des sacrifices consumés par le feu. Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l'expiation devant l'Eternel, votre Dieu. Toute personne qui ne s'humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple. Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucun ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat.

Et une fois que l'on nous fait remarquer l'insistance, cela devient beaucoup plus évident.

Dieu mentionne le fait de ne pas travailler en ce jour, trois fois. Il dit : "aucun ouvrage", "un ouvrage quelconque" et "aucun ouvrage". C'est très spécifique. Il n'est pas juste question de travail, Il insiste encore deux autre fois par "aucun ouvrage", "aucun ouvrage quelconque". Cela veut bien dire que c'est un jour durant lequel nous devons être au repos le plus complet. Et une fois même, Dieu nous menace de mort si nous faisons quelque ouvrage que ce soit durant ce jour.

Et si nous calculons le nombre de fois que cela est mentionné (de ne faire aucune ?uvre), on s'aperçoit qu'il est tout aussi important que celui d'affliger nos âmes en ce jour. Ces deux actions sont mentionnées trois fois.

Et toutes deux ont cette menace de mort en cas de transgression. Elles ont donc la même importance.

Et si vous le voulez bien, nous pouvons argumenter, et croyez-le ou pas, cette interdiction de travailler pendant le jour des Expiations est tout aussi importante que le fait de jeûner.

Vous allez sans doute me demander : "Comment pouvez-vous dire cela ?". Et bien ce n'est pas quelque chose qui se voit forcement avec la traduction Anglaise. Lisons le verset 32 à nouveau.

Lévitiques 23:32 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat.

Si nous examinons cela en Anglais, comme nous venons de le faire, il est difficile de faire transparaître l'idée : "tu ne feras aucun travail". Mais le mot "sabbat" est mentionné trois fois dans ce verset. Et les deux premières sont importantes.

Dans la nouvelle version King James, le mot "solennel" en anglais, est en Italique. Cela signifie que les traducteurs l'ont inséré dans le texte, mais dans l'hébreu, il ne figure pas, cela à été fait pour que vous saisissiez mieux l'idée.

Je pense qu'ils auraient mieux fait de laisser cela en l'état, car lorsque vous le laissez tel quel, cela peut vous suggérer des choses qui peuvent aller au delà de leur interprétation personnelle. Ils ont interprété cette phrase pour signifier un sabbat solennel. Mais ce mot est au superlatif en Hébreu.

Les Hébreux ont une façon de parler très différente de la nôtre. Pour dire que quelque chose est vraiment génial, nous disons : "C'est la chose la plus excitante qui soit arrivée", où "c'est la chose la plus importante jamais vue". Et bien, les hébreux ne construisent pas leurs mots de cette manière. Ils empilent le même mot sur le premier, cela donne l'impression d'un double mot. Et dans ce cas-ci, cela donne "le sabbat des sabbats". Nous avons la même forme pour "le saint des Saints", que plusieurs traductions modernes nomment "le lieu très saint". Tout comme pour le livre du "Cantique des Cantiques". Il s'agit du meilleur cantique ou du plus grand cantique, ou du cantique le plus important — le Cantique des Cantiques.

Dieu appelle ce jour des Expiations : "le sabbat des sabbats". Pensez à cela par rapport à ce que le mot signifie en hébreu, nous savons que sabbat veut dire : cesser, arrêter. C'est le stop des stops. C'est la cessation des cessations. C'est un jour durant lequel il faut nous arrêter encore plus que tous les autres jours de l'année.

L'ordre de ne pas travailler est beaucoup plus formel pour ce jour que pour un jour de sabbat normal. Pour le sabbat il est juste dit : "tu ne travailleras pas". Mais cette fois-ci, il s'agit du sabbat des sabbats. C'est un jour durant lequel vous devez veiller à ne faire aucune ?uvre, d'aucune sorte. C'est un jour très important pour nous et pour Dieu.

La Version Anglaise Contemporaine — je ne la recommande pas systématiquement — possède une bonne traduction pour la première partie de ce verset, et elle dit : "c'est un moment de repos complet". Ensuite, ils ont tout gâché en disant : "tout comme le sabbat", car ce n'est pas comme le sabbat, cela représente beaucoup plus et même au-delà. Il s'agit du sabbat des sabbats. Si je peux me permettre de paraphraser, je dirais : "ce sera pour vous le sabbat absolu".

Ce jour ne doit pas être comme les autres jours de l'année. Voilà pourquoi il y a tant de particularités concernant ce jour. On dit de ce jour qu'il est étrange. Il est censé attirer notre attention, ces petites étrangetés sont censées nous sauter aux yeux et nous exciter à fouiller et à chercher leur signification, car ce jour est différent des autres jours.

Retournons quelques pages en arrière, à lévitique 16. Essayons de comprendre pourquoi ce jour est sans pareil. Bien sûr, nous allons finalement savoir pourquoi ce jour amplifie le fait de ne pas travailler du tout, mais une partie de la réponse, du moins, se trouve ici dans Lévitique 16. Placez un marque page à cet endroit, car nous allons nous reporter à d'autres passages et revenir à cet endroit-ci assez souvent.

Lévitique 16:29a C'est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois...

Remarquez comme tout se suit ici. C'est très important. Tout va ensemble.

Lévitique 16:29b ...vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous.

Cela s'adresse à tous dans le pays d'Israël.

Lévitique 16:30-31 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. C'est une loi perpétuelle.

Comme je vous l'ai déjà dit, pourquoi l'accent est-il mis sur le fait de ne pas travailler du tout durant ce jour ? ici au verset 29, il est dit "vous ne ferez aucun ouvrage", et il est répété au verset 31, que c'est le sabbat des sabbats — un sabbat, un jour de repos.

Nous avons piétiné autour de la réponse pendant tout ce temps. En fait, je l'ai mentionné un bon nombre de fois. Mais quelquefois, en relevant d'autres aspects liés à ce jour, nous en arrivons à oublier la magnitude de la signification centrale de ce jour saint. Nous ne le faisons pas toujours. Je n'ai pas dit cela, mais quelquefois nous mettons plus l'accent sur le fait de jeûner, et sur le sort de Satan dans le plan de Dieu, et nous évoluons autour de cela au lieu de parler de l'idée même, c'est-à-dire qu'une expiation à du être faite pour nous.

Ce jour saint à beaucoup affaire avec le péché, ainsi qu'avec le fait que nous n'avons plus à nous soucier de faire un sacrifice pour nos péchés. Cela a été fait, et cela se perpétue par le sang de Jésus-Christ.

Nous ne travaillons pas durant ce jour car, tout comme la Pâque, ce jour commémore le fait que notre Grand Sacrificateur a expié pour nous, qu'Il nous a purifiés du péché, afin que nous puissions nous présenter devant notre Dieu.

Lévitique 16:30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel.

Voici ce que représente le Jour des Expiations — il représente le fait que nous avons été purifiés, et que cela a été fait pour nous.

Si je peux me permettre de donner mon avis sur la différence qui existe entre la Pâque et le Jour des Expiations (et ceci est juste un avis strictement personnel auquel j'ai pensé), je dirais que la Pâque met davantage l'accent sur le fait historique et spirituel de la mort de Jésus pour nos péchés, comme dit Paul dans Hébreux 9:12 et versets 25 à 27. Mais, il dit que Christ vint et mourut une fois pour toutes.

L'agneau de Dieu fut tué et nos péchés effacés. Ceci a été fait. Il y a de cela 1970 années ou plus. Cela eut lieu historiquement à un certain moment, quelque part. Cela eut lieu au moment voulu, et conformément à ce que Dieu avait prévu. Tout fut accompli, et nous avons l'opportunité de récolter les bénéfices de ce seul sacrifice.

Jean-Baptiste a dit : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1:29). Et c'est ce qui c'est passé. C'est une portion du plan de Dieu qui est désormais passée. C'est fait.

Mais, les Expiations par contre (et c'est encoure ma façon de voir les choses, je ne dis pas que c'est correct), nous rappellent l'?uvre continuelle de l'expiation du Christ, non pas seulement le sacrifice du sang fait une fois pour toutes, mais aussi le fait que Jésus renouvelle sans cesse l'expiation pour nous. En d'autres termes, si la Pâque s'applique plus directement à notre justification, le Jour des Expiations quant à lui s'applique plus directement à notre sanctification.

Je ne suis pas en train de dire que cela est vrai à 100%, je suis juste en train de dire que cela pourrait être une manière de considérer la chose. Car, vous savez, que vous et moi, après avoir été baptisés, nous avons quand même continué à pécher. Nous avions encore et toujours besoin du sang de Jésus-Christ pour nous couvrir et pour pouvoir continuer notre processus de transformation à l'image de Jésus-Christ. Et c'est seulement grâce aux efforts du Christ, notre Grand Sacrificateur que nous pouvons continuer à avoir accès au Père. C'est le sacrificateur qui nous rassemble et qui nous rend acceptables auprès du Père.

Souvenez-vous que lorsque Jean écrivit 1 Jean durant la fin du 1er siècle, il écrivait à des gens convertis, probablement au cours de l'Eglise d'Ephèse. Il y avait peut-être beaucoup de gens dans cette Eglise depuis longtemps.

Nous commencerons au chapitre 1 au verset 7. Il dit à ces gens convertit :

1 Jean 1:7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché.

1 Jean 1:9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Voici donc les termes utilisés lors du jour des Expiations — purification, réconciliation, et expiation.

1 Jean 2:1-2 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Il n'est pas assis à la droite du trône de son Père sans rien faire. Il continue Son ?uvre. Il n'a pas à mourir à nouveau, à souffrir à nouveau à cause de nos péchés, mais parce qu'Il a fait ce qu'Il a fait, son sang continue à être efficace pour notre purification tout au long de notre vie. Cela ne nous a pas seulement ouvert l'accès au Saint des Saints, ni couverts de Sa justice, cela nous a aussi maintenu la porte continuellement ouverte afin que nous ayons accès au Père à n'importe quel moment. Nous sommes constamment en train d'être purifiés.

Jean montre que si nous péchons — et nous le faisons — si nous sommes en relation avec le Père par le biais du Christ, alors Il continue d'être notre sacrifice expiatoire. Il ne l'a jamais cessé. Il purifie sans cesse du péché, cela fait partie de son travail de Sacrificateur. Il est constamment devant le trône de miséricorde, l'aspergeant de sang, pour que nous soyons pardonnés et purifiés, car malheureusement nous continuons de pécher. Nous avons besoin que cette porte soit ouverte, nous avons besoin de cette expiation continuelle pour que nous ayons l'opportunité d'être transformés à son Image. Voilà ce que produit cette relation. Et Il est le pont qui permet une relation continue avec Lui, notre Sacrificateur.

Lévitique 16:30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel.

Nous avons déjà lu cela auparavant.

Lévitique 16:32a L'expiation sera faite par le sacrificateur qui a reçu l'onction et qui a été consacré pour succéder à son père dans le sacerdoce...

N'est-ce pas intéressant ? Il parle du sacrificateur, nous passons du Père au Fils. Mais spirituellement parlant, qui est le Sacrificateur ? Et qui est le Père ? Réfléchissez. Cela est très intéressant dans l'analogie.

Lévitique 16:32-34 ...il se revêtira des vêtements de lin, des vêtements sacrés. Il fera l'expiation pour le sanctuaire de sainteté, il fera l'expiation pour la tente d'assignation et pour l'autel, et il fera l'expiation pour les prêtres et pour tout le peuple de l'assemblée. Ce sera pour vous une loi perpétuelle : il se fera une fois chaque année l'expiation pour les enfants d'Israël, à cause de leurs péchés. On fit ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse.

Dans ce seul chapitre, si nous remontions quelques lignes plus haut, et en fait je l'ai fait dans ma Bible, j'ai entouré "faire l'expiation", chaque fois qu'il paraissait dans le texte. Trois fois, il est question d'accomplissement et cinq fois, de grâce — 15 fois donc cette même phrase "faire l'expiation" revient dans ce chapitre. Cela devrait vous faire penser à quelque chose. Dieu n'utilise pas les chiffres au hasard. Regardez dans ces trois derniers versets que nous venons de lire combien de fois, "faire l'expiation" est utilisé. Il est question ici du travail du Sacrificateur. Il ne cesse de faire des expiations tout au long de cette journée. Et remarquez pour qui ou pour quoi il fait l'expiation. Pour le Saint des Saints, pour le Tabernacle (le lieu Saint), pour l'autel, pour lui-même et pour tous les gens et pour tous leurs péchés, tout cela le même jour, le jour des Expiations. Le sacrificateur le fait chaque année. Tout ce qui a été en contact avec les gens était contaminé, le Saint des Saints inclus. Voilà pourquoi une expiation devait être faite pour lui, car des hommes pécheurs avaient été en interactions avec le Saint des Saints, et même le sacrificateur. Il devait faire l'expiation pour chaque chose et consacrer à nouveau le Saint des Saints au service de Dieu, car il avait été souillé. Cela vous montre combien les choses peuvent être mauvaises. Chaque chose doit être renettoyée.

Donc, chaque chose qui avait touché de près ou de loin au péché, nécessitait une expiation en ce jour des Expiations, même le Saint des Saints. Et cela devait avoir lieu chaque année, car les gens continuaient de pécher. Ils ne cessaient jamais. Voici l'ordre concret de ce qu'il était supposé faire. Cela se passe juste après qu'il ait tué le taureau et expié pour ses propres péchés, et pour les péchés de sa maison. Et après seulement, il pouvait entrer dans le lieu Saint, car avant le sacrifice du taureau, il n'était pas apte à y entrer.

Lévitique 16:15-17 Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il à fait avec le sang du taureau, il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire, à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés. Il n'y aura personne dans la tente d'assignation lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire, jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison et pour toute l'assemblée d'Israël.

Il est question ici des instructions données au sacrificateur pour renter dans le Saint des Saints. Et il rentre dans le Saint des Saints avec le sang du bouc sacrifié pour l'offrande. Et il prit le sang et fit l'aspersion sur le propitiatoire conformément au rituel, ainsi que sur le devant du propitiatoire, et pendant que cela se faisait, il devait y avoir une nuée de parfum — il est dit que si cela n'était pas le cas, il pouvait mourir — et il devait accomplir tout ce rituel très spécifique. Il y a deux points importants dans ce passage que je voudrais faire ressortir. Premièrement, remarquez qu'au verset 16, l'insistance est faite sur les péchés du peuple. Il est dit "à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché". L'idée que j'ai pu retirer de cela, c'est que Dieu a voulu que nous comprenions bien que ce sacrifice d'expiation recouvre tout. Tous les péchés de toutes sortes, depuis l'impureté, jusqu'à la transgression et aux péchés. Tout est couvert dans ce sacrifice. Rien n'est laissé de côté.

Deuxièmement, au verset 17, personne ne se trouve avec le sacrificateur durant tout ce moment. Il est seul, car il supporte seul ce devoir. Personne d'autre ne peut le faire, seul le sacrificateur le peut. Avec ces deux choses à l'esprit, reportez-vous dans Hébreux, le livre le plus important du Nouveau Testament traitant du sacerdoce. Nous commencerons au chapitre 9, au verset 6 et nous allons nous reporter ici et là, ici aussi. La partie parlant de tous les accessoires pour le tabernacle se termine et...

Hébreux 9:6 Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle...

Ce qui est dit ici, c'est que les sacrificateurs pouvaient entrer dans le lieu Saint, et faire ce qu'ils devaient faire, que ce soit pour mettre les parfums sur l'autel, changer les pains de proposition ou autre, c'était leur devoir. Ils pouvaient entrer dans le lieu Saint. Il y a deux chambres. Il y a le lieu Saint et le Saint des Saints, nous voyons cela au verset 7.

Hébreux 9:7-8 ...et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.

Paul fait ressortir le fait que vous ne pouviez pas vous présentez devant Dieu sous l'ancienne alliance. Seul le sacrificateur le pouvait, mais seulement une fois par an, et seulement avec le sang du bouc ainsi que celui du taureau pour lui-même, et il ne pouvait y entrer que pour faire l'expiation des péchés du peuple. Il n'avait rien d'autre à y faire. Il était très limité dans ses obligations dans le Saint des Saints. C'était la seule chose qu'il pouvait faire. Ainsi donc, comme l'explique Paul, l'accès à Dieu n'était pas encore possible. Quelque chose d'autre devait avoir lieu pour que cet accès à Dieu soit possible. Mais, ce rituel fait lors du Jour des Expiations, était un exemple de ce qui se passerait pour que tous puissent avoir finalement accès au Père.

Vous avez donc ici tout Israël hors du tabernacle. Les sacrificateurs entraient dans la première partie du sanctuaire (le lieu Saint) et accomplissaient leurs devoirs, et le souverain sacrificateur, seul sans tout Israël, pouvait aller au-delà du voile. Mais cela allait changer.

Hébreux 9:11-15 Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des ?uvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis.

Voyez-vous, lorsque Christ vint et entra dans le Lieu très Saint dans les cieux, par son propre sang, comme il avait vécu une vie parfaite, cela fut une preuve très efficace. Cela lui permit non seulement d'entrer dans le Lieu très Saint, mais aussi de déchirer le voile. Et tous ceux après lui, ont alors eu accès à Dieu. Une expiation à été faite pour eux, ils ont été réconciliés avec Dieu. Comme l'a dit l'apôtre Jean : "Son sang nous a purifiés de tout péché". Et cela Continue.

Hébreux 9:23 Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.

Il fait une comparaison entre ce qui se passa sur terre et ce que Jésus fit.

Hébreux 9:24 Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.

Pour nous ! Il ne le fit pas pour Lui. Il expia pour nous.

Hébreux 9:25-26 Et ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois qu'il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger ; autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

Voilà l'expiation.

Retournons au chapitre 7. Lorsque Jésus entra dans le Saint des Saints dans les cieux, Il purifia tout péché et pour toujours par ce seul même acte. Nous devons maintenant l'accepter en tant que notre Sauveur pour que ce sang soit efficace. Cet acte fut donc accompli. Mais, Il continue de travailler pour nous.

Hébreux 7:20-24 Et comme cela n'a pas eu lieu sans serment, - car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek, - Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible.

Le point où je veux en venir ici c'est que Jésus est désormais le sacrificateur, et Il est toujours en charge. Il ne cesse jamais de travailler, car il n'est plus humain.

Hébreux 7:25; 8:2 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. ... Comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.

Voici le point essentiel de tout ce que nous venons de voir : Nous avons un souverain Sacrificateur assis à la droite du trône de sa Majesté dans les cieux, Ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.

Saisissons-nous l'ampleur de l'expiation ? La pratique du sacrifice du sang ne se fait plus, nous nous sentirions probablement mal à l'aise si nous devions sacrifié un taureau ou un bouc, cela nous retournerait l'estomac. Où nous ferait tourner de l'?il.

Mais ce sacrifice se place bien au-delà du sang du taureau ou du bouc. Il s'agissait du sacrifice d'un homme parfait — le créateur. Le Dieu qui a toujours été en relation avec l'humanité. Celui que nous connaissons. Et, Il s'est porté volontaire pour descendre sur terre et mourir pour nos péchés. Il s'est volontairement soumis à la demande de Son Père, et Il fit cela pour toute l'humanité.

Nous parlons de cela au moment de la Pâque, mais il est bon aussi d'en reparler lors du jour des Expiations, car ce jour, commémore la grandeur de ce qu'Il accomplit, mais avec l'accentuation sur le fait que cela est continu. Il est toujours là. Il est toujours vivant. Il est toujours prêt à expier pour nous car nous continuons de pécher.

Jésus était si emprunt de son rôle et si dévoué, qu'Il à dit des choses stupéfiantes. Un être humain normal aurait réagi différemment. Je sais que si Pierre m'avait dit cela, j'aurais probablement répondu : "Oui, je sais ! Je n'ai pas vraiment envie de faire ça ! Mais il faut le faire".

Matthieu 16:21-23 Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrit beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.

En fait, il voulait dire : "Il faut que je le fasse ! Je suis venu pour ça ! Tout sera gâché si je ne le fais pas ! Je vais le faire de mon mieux ! Je ne vais pas laisser, ni toi ni Satan m'arrêter ! Je vais volontairement m'offrir en sacrifice pour effacer, une fois pour toutes, tous les péchés de tous les hommes".

Satan voulait le détourner de son chemin. Il voulait que le bouc Azazel gagne. Cela se passe juste quelques heures avant son arrestation et Pierre essaye encore un peu de le dissuader. Je suis sûr que Pierre ne l'a pas fait par méchanceté ; cependant, lisons le verset 8 sur le lavement des pieds.

Jean 13:8 Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi.

"Il faut que je le fasse ! Il faut que je fasse cela et que je te purifie !". Où alors, il n' y aura pas d'accès à Dieu. Pierre n'aurait pas pu aller dans le Royaume de Dieu, personne ne l'aurait pu d'ailleurs si l'on avait empêché Christ de couvrir nos péchés et de nous purifier. Jésus était déterminé, et engagé. Et Il allait le faire. Il s'est écoulé environ 30 minutes depuis le moment où je vous ai posé la question, et nous n'y avons toujours pas répondu franchement. Alors, pourquoi Dieu nous interdit-Il formellement de travailler ?

Réfléchissez un peu. Je regardais un match de foot l'autre jour, et un joueur qui avait couru durant toute la journée sur le terrain, qui réceptionnait à merveille, à un moment donné de la partie, moment important, il fut frappé. Il était très secoué, et cela fut suffisant pour que la balle lui échappe des mains et finisse dans celles de l'équipe adverse, qui remonta et marqua.

Ce n'était pas cela le plus important. Le plus important, c'est ce qu'a dit le commentateur. Il a dit : " Il y a encore deux périodes de jeux. Il lui restera donc du temps pour expier sa faute !" Et cela m'a fait réfléchir. Ce joueur — si tout marchait bien, s'il se conduisait de manière héroïque dans les dernières minutes — pourrait toujours gagner la partie, et son équipe y parvint presque. Mais, je pensais à cela à l'approche du jour des Expiations. Ce commentateur utilisa le mot "expier" — cet homme pouvait expier pour sa faute.

Et je me disais : "Je me demande s'il pense que nous pouvons expier pour nos péchés?" C'est impossible. Tout ce que vous tenteriez de faire dès maintenant et cela jusqu'à votre mort, ne pourrait payer pour un seul de vos péchés. Et même si l'on avait deux fois plus de temps, cela ne ferait aucune différence. Même en cherchant bien, nous n'y pourrions rien. Nous n'y réussirions pas. Nous ne marquerions pas de buts et nous ne gagnerions pas la partie. Cela ne marche pas comme cela. Dans le système divin, dès que vous faites une faute, vous ne pouvez revenir en arrière ni la corriger, où l'effacer. Une fois que c'est fait, c'est fait. Des conséquences s'ensuivront. C'est une loi de l'univers.

Mais, Dieu ne nous laisse pas là. Il a prévu une expiation pour nous. Voyez-vous, cela vient d'en haut, bien au-dessus de nous. Il n'y a rien en nous qui puisse effectuer une expiation.

Mais Dieu, à pourvu Son Fils pour être notre expiation, et il n'y a rien que nous puissions faire. Et pendant le jour de Expiations, nous n'avons rien à faire car Dieu veut que nous nous rendions compte que tout a été fait, et que cela se fait de façon continue pour nous.

L'apôtre Paul s'évertue à nous expliquer cela. Et malheureusement, les chrétiens dans le monde ont pris cela d'un peu trop haut, parce qu'ils n'ont pas compris où cela mène, et comment les choses sont établies. Remarquez tout ce qui est fait pour nous :

Ephésiens 2:1-3 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...

Il semblerait que nous soyons prédisposés à faire ce genre de chose très facilement — c'est-à-dire, faire des choses que nous ne voudrions pas faire, mais que finalement nous faisons sans mal. On appelle cela les ?uvres de la chair. Paul les nomme très exactement dans Galates 5.

Ephésiens 2:4-6 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ...

Remarquez aussi, combien de fois il est dit "en Christ". Christ est très important pour l'élaboration du but de Dieu en nous.

Ephésiens 2:7 ...afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Voici la glorification et la récompense à venir, mais c'est aussi en Jésus-Christ. Nous allons devenir Son Epouse, et tout ce que nous faisons a affaire avec Lui.

Ephésiens 2:8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

Même la foi est un don de Dieu. Dans cette partie, très particulière de notre salut, Dieu fait tout pour nous.

Ephésiens 2:9-10 es, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes ?uvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.

Nous sommes sauvés par la grâce. Ou dans un langage plus actuel, notre expiation est complète grâce à la grâce. Il s'agit d'un acte d'amour de la part de Dieu de permettre au sacrifice de Jésus-Christ de couvrir nos péchés. Nos ?uvres n'ont rien à voir avec l'expiation, ou avec le travail continuel de Christ, lui qui est notre Médiateur et notre avocat, notre Grand Sacrificateur auprès de Dieu.

Quel que soit le travail que nous accomplissons au cours de cette journée, cela reviendrait à dire que ce que nous faisons aurait quelque chose à voir avec notre rédemption, notre pardon, et notre acceptation devant Dieu. Ce serait un mensonge. Ce serait, d'une certaine manière, comme frapper Dieu et le Christ en plein visage, comme s'ils avaient besoin de notre aide pour accomplir cette d'expiation magnifique. Mais non, Dieu et Jésus-Christ veulent que nous nous rendions compte, qu'en ce jour, chaque année, en ne travaillant pas et en jeûnant, Ils ont accompli cela pour nous.

Le fait de jeûner plus particulièrement, nous oblige à nous rendre compte que nous dépendons de Dieu pour chaque chose. Et lorsque nous sommes dans cette attitude particulière, humbles, pauvres en esprit et reconnaissants pour ce que Dieu a fait, alors nous pouvons nous rendre compte du Dieu impressionnant que nous avons.

Et ainsi donc, nous sommes plus aptes à faire Sa volonté, car, par ce jour, Jésus-Christ et Dieu le Père nous montrent que l'expiation de Jésus-Christ est une chose que nous n'aurions jamais faite.



Loading recommendations...