Sermon: Produire du Fruit

#068FR

Given 06-Apr-93

description: (hide)

Produire du fruit Dans ce sermon, John Ritenbaugh, utilise la parabole de Luc 11:24 à 28, pour nous dire que le fait de nous purifier (d'ôter le levain), n'est qu'un commencement dans le processus de croissance. Nous purifier, nous prépare seulement à produire du fruit. Dieu se sent très concerné par notre maturité spirituelle. Si nous restons inertes (si nous nous reposons sur nos lauriers), les forces négatives nous feront reculer. L'inutilité invite au désastre; il nous faut sortir de ce contexte négatif d'oisiveté et être concentré sur l'action. Porter des fruits, entraîne certains résultats. Ces résultats, sont décrit dans Jean 15:6. Le but de Dieu est de nous faire croître une fois purifiés.


transcript:


Commençons ce sermon en nous reportant à Exode 13

Exode 13 : 3 ; 6 et 7

Moïse dit au peuple : Souvenez-vous de ce jour, où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison de servitude ; car c'est par sa main puissante que l'Eternel vous en a fait sortir. On ne mangera point de pain levé.

Le sujet de ce sermon portera sur le fait de produire des fruits. Nous allons commencer en disant que les Pains sans levain représentent une rue à double sens. Elle à deux aspects. Un négatif et un positif. Mais, bien trop souvent, nous avons tendance à amplifier le côté négatif, c'est à dire, du temps, de l'énergie, et de la concentration que nous déployons pour ne pas pécher, plutôt que celui d'accomplir de bonnes oeuvres.

Je pense que nous nous sentons tous coupables de cela, jusqu'à un certain point. Et je sais qu'en tant que ministre, j'ai passé beaucoup de temps à répandre en reproches à reprendre, et à exhorter sur le fait de ne pas pécher, alors qu'il aurait mieux valu que je passe plus de temps à invectiver, à reprendre et à exhorter sur le fait d'accomplir de bonnes ?uvres !

Je pense à cela par rapport aux Pharisiens et aux Sadducéens, mais avant tout aux Pharisiens par rapport à Christ. Matthieu 5 montre clairement que Christ avait du respect pour les Pharisiens — qui étaient justes. Il ne parle pas du degré de droiture, mais, Il nous dit que si notre justice ne dépasse pas celle de Pharisiens et des Scribes nous n'irions pas dans le Royaume de cieux ! Ils étaient certes justes, mais Jésus l'était encore plus.

Il y avait une différence fondamentale dans leur approche de la justice. L'approche de la justice des Pharisiens, c'était d'être sans reproches, en ne péchant pas. L'approche de Jésus, est établie dans le livre des Actes au chapitre 10 verset 38. Je crois que c'est ici que Luc écrit que le Christ allait de place en place faisant le bien ! Il passait sont temps à faire le bien.

L'un avait l'approche positive, et les autre l'approche négative. Mais cela ne veut pas dire que les Pharisiens agissaient négativement dans tout ce qu'ils faisaient. Et cela ne veut pas dire non plus que Jésus avait toujours l'approche positive — car il dut aussi résister quand il le fallait au péché.

Mais la différence fondamentale était que les Pharisiens s'interdisaient toutes sortes de choses, tout le temps, et que Jésus sacrifiait Sa vie. Et donc les Pharisiens faisaient uniquement et essentiellement des choses pour eux-mêmes. Tout ce qui les intéressait, c'était de se protéger eux-mêmes. Ils ne passaient donc pas beaucoup de temps à accomplir des actes d'amour envers les autres.

Cela cadre très bien avec 1 Jean 4:18, n'est-ce pas dans ce passage, que la crainte est classée comme étant le plus grand défi de l'amour. Il craignaient de pécher. En fait, les Juifs dans leurs écrits disent que les Pharisiens essayaient de bâtir une barrière tout autour de la loi, afin que personne ne la transgresse ! Ils firent cela en mettant en place toutes sortes de règles. Celles qui nous font le plus sourie, ou qui sont les plus connues, sont celles concernant l'observance du sabbat. Et nous, pouvons plutôt donner un point de départ sur ce qui peut paraître étrange ou futile concernant la manière d'essayer d'observer le sabbat, mais ils étaient sérieux dans ce qu'ils faisaient. Derrière cela, ils essayaient de se protéger eux-mêmes. Et cela est fondamentalement égoïste.

A présent, la justice doit bien avoir un commencement. Elle commence là ou les Pharisiens la débutèrent. Il nous faut commencer par ne pas pécher. Mais si nous dirigeons notre attention vers des choses plus positives, alors nous n'auront pas à nous préoccuper, du fait que nous sommes en train de pécher — car nous sommes en train d'accomplir de bonnes choses. Et pécher ne nous viendra pas à l'esprit comme ce serait le cas autrement.

Reportons-nous au livre de Luc

Luc 11 : 24 à 28

Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N'en trouvant point, il dit : Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s'en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t'a porté ! heureuses les mamelles qui t'ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !

Ceci est une instruction très pertinente concernant le fait de chasser des démons. Regardez, bénis sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent, si l'on se réfère à la parabole de l'esprit impur, plutôt que ceux qui ont été purifiés mais qui semblent s'être éloignés de leur chrétienté.

Ceci est vraiment une illustration très intéressante. Je pense que l'une des premières conclusions que nous pouvons tirer est que Jésus est en train de dire ici, qu'il ne suffit pas seulement d'être purs.

Nous allons examiner tour à tour quelque autres traductions émanant d'autres Bibles. La Bible Vivante dit : "Nettoyé et vide". La Bible Amplifiée dit : "Balayée, nettoyée et parée ». La Nouvelle Bible Américaine Standard dit : "Nettoyée et mise en ordre". Un commentateur a suggéré : "inoccupée et prête à recevoir un nouvel occupant".

Voici la clé en fait. J'ai pensé que c'était un très bon commentaire qu'il avait fait et qui doit être paraphrasé : "inoccupé et prête à recevoir un nouvel occupant". Le Grec indique "apparence d'une personne paraissant être correcte". Et bien sûr, quelqu'un qui a été nettoyé peut avoir une apparence correcte. Ces personnes sont prêtes pour quelque chose. Mais pour quoi donc ?

Les gens ont tendance à mettre en valeur des choses insignifiantes. Voilà pourquoi Jésus reprend la femme qui disait : "Heureux le sein qui t'a porté ! Et les mamelles qui t'ont allaité !". C'est bien, mais Jésus dit sans vraiment rabaisser la femme, qu'est-ce que cela a à voir avec le prix du thé en Chine ? Parce que, qu'arriverait-il, si Sa mère, qui a été indubitablement bénie par Dieu en Le portant et en l'allaitant, finissait en enfer ? Elle était en fait qu'une personne morale libre. Elle pouvait disposer de sa vie comme elle l'entendait — même si elle avait été un instrument utilisé par Dieu. Elle était une personne morale libre. Voilà pourquoi Jésus a dit, d'accord, c'est bien, mais heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent.

La leçon de cette parabole est que la vie d'une personne à besoin d'une dynamique nouvelle — c'est à dire, de quelque chose qui la fasse repartir — d'un espoir, d'un rêve, d'une vision, d'un but, d'une raison de vivre. Une fois balayée et nettoyée par le pardon des péchés. Une fois passé le stade de la Pâque, commence ensuite les Pains sans levain, qui ont quelque chose à voir avec la dynamique en question que nous devons placer dans nos vies. La véritable raison de notre repentir doit mener quelque part.

Nous mènera-t-elle vers une protection personnelle plus ou moins négative, en nous gardant sans reproche , Ou mènera-t-elle à quelque chose qui produit de bonnes choses — non seulement pour nous-mêmes, mais pour les autres aussi ? Si une personne ne trouve pas une dynamique nouvelle, un nouvel occupant pour remplacer ce qui a été balayé et nettoyé, nous voyons de par cette parabole, que la personne se trouve dans une mauvaise situation, comme si elle n'avait jamais été balayée et nettoyée. Ceci est surtout pertinent pour vous et pour moi, qui vivons en ce moment même en priorité pour la première résurrection. Admettons que Dieu ne nous ait jamais appelés et menés à la repentance, et qu'Il ne nous ait jamais accordé la repentance — admettons que nous ne nous soyons jamais repentis. Dieu devrait encore nous pardonner, nous balayer et nous nettoyer, mais notre salut serait alors perdu. Aurai-t-il été meilleur si nous avions eu la possibilité d'attendre un moment plus favorable par rapport à notre appel ?

Dieu ne commet pas d'erreur. Dieu sait qui peut réussir. Voilà pourquoi vous êtes là ou vous êtes. Mais nous avons toujours besoin d'être remués, d'être enseignés, de comprendre, et de prendre des décisions dans nos vies. Et donc, comme je l'ai mentionné dans le sermon de l'autre jour, l'intérêt de Dieu se portera sur celui qui a atteint la repentance et le pardon, et qui aura reçu l'Esprit de Dieu, votre salut est alors sûr, à moins que vous ne refusiez ! Ce qui intéresse Dieu, c'est de savoir si nous allons croître en tant qu'adultes, en maturité. Il veut que nous croissions autant que possible. Il veut que nous produisions du fruit autant que possible. Mais, si nous restons immobiles, nous risquons de reculer. Vous souvenez-vous des deux lois que je vous ai données. La première concernait l'inertie et l'autre l'entropie. La loi de l'entropie consiste à nous tirer constamment vers l'arrière, dans un état de dégénérescence.

La science nous dit que la nature a horreur du vide. Et si quelque chose est vide, quelque chose d'autre va vite la remplir. Si vous retirez le liquide que contient une bouteille, l'air va immédiatement remplacer le liquide qui s'y trouvait. Le liquide se trouve remplacé par quelque chose d'autre. A nouveau, la leçon est la même concernant le fait que nous avons été balayés et nettoyés, mais quelque chose doit être fait en échange, la parabole nous parle de l'influence des démons qui reviennent plus forts qu'auparavant. Et voilà une autre raison pour laquelle notre condition serait pire que la première. Nous nous trouvons à une jonction très importante pour nous. Il est très important que nous prenions la bonne décision et que nous allions dans la bonne direction.

Dans la Chrétienté, il n'y a PAS de place pour la neutralité. Il nous faut prendre part et aller de l'avant. C'est une guerre. Il nous faut le reconnaître. Il faut BOUGER, ou les forces de la nature et les forces spirituelles, les forces cachées de ce monde, vont reprendre le dessus et nous faire reculer. C'est tout l'un ou tout l'autre.

Alors que nous venons de commencer ce sermon, il y a trois choses qu'il nous faut établir.

1 — En nous basant sur ce que je viens de vous dire, nous ne pouvons pas construire une religion, une façon de vivre sur tout ce que l'on ne peut pas faire. Nous ne pouvons pas mettre l'accent là-dessus. Cela serait improductif. Ce serait déprimant. Vous ne voulez pas être déprimés. Vous voulez être encouragés. Vous voulez être remplis d'espoir. Vous voulez être heureux ! Si vous voulez déprimer un enfant, répétez-lui sans cesse tout ce qu'il ne doit pas faire. C'est la même chose pour les adultes.

2 — Nous ne pouvons pas rester immobiles (inactifs). Cela n'est pas très bon pour chasser le mal. Le bien doit entrer. Le mal peut être vaincu. Comprenons bien ceci. Le mal peut être vaincu ; mais il ne peut pas être anéanti. Il y a une différence entre les deux. Et c'est une réalité avec laquelle il nous faut vivre. Juste pour vous montrer jusqu'ou cela peut aller, la Bible elle-même nous dit très clairement que Dieu n'a pas pu détruire la source même du mal, Satan le diable. Il est esprit. Et un esprit ne se détruit pas. Voilà son degré d'indestructibilité. Donc, ne pensez pas que vous pouvez anéantir le mal — car vous ne le pourrez pas. Il est réellement présent, parce qu'il est spirituel. Et c'est ce qui nous choque de façon négative. Nous pouvons le vaincre, mais il peut revenir vers nous. Nous pouvons dire que nous sommes en guerre, en conflit jusqu'à la fin. Et c'est une réalité avec laquelle nous devons vivre. Donc, la nouvelle dynamique doit être de choisir de servir Christ .

3 — La troisième chose est que, la meilleure façon d'éviter le mal, c'est de faire le bien. En d'autres termes. Dieu veut que nous soyons bons. Le mot "bon", est un dérivé du mot Dieu. C'est son origine, son étymologie. Personne n'est bon, s'il ne fait pas le bien. Nous devenons bon, en remplissant nos vies de bonnes choses, de jolies choses. Il nous faut remplacer nos mauvaises pensées par de bonnes pensées.

Souvenez-vous que les autres défis de l'amour étaient d'être oisifs, ou paresseux. Bien, la dernière chose que nous pouvons tirer de cette parabole, c'est que l'oisiveté est une maladie fatale. Jésus dit, que la personne qui a été balayée et nettoyée, ici dans l'illustration, - si elle est oisive et qu'elle ne fait rien — va se trouver dans une condition prie que la première, et qu'elle risque de se retrouver dans l'Etang de feu.

A présent, retournons vers 2 Pierre 2. Ceci confirme ce que j'ai dit concernant Luc 11.

2 Pierre 2 : 19 et 20

...ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ [purifiés], ils s'y engagent de nouveau [dans les pollutions de ce monde] et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.

Que se passe-t-il ici, si nous mettons ensemble la parabole et ce que Pierre dit ici, la personne balayée et nettoyée retourne ensuite dans le monde à cause de son oisiveté. La dynamique nouvelle n'a pas prit effet. Le monde est revenu à l'assaut !

2 Pierre 2 : 21 et 22

Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier.

Dans Jean 9, un autre exemple touche ce sujet, sous un angle quelque peu différent, mais il s'agit d'un exemple qui montre que la fin de quelque chose peut être pire que l'état d'une personne au commencement.

Jean 9 : 39

Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.

Dans ce cas-ci, "ceux qui ne voient pas", nous dirons qu'il s'agit du commun des mortels. Et que "ceux qui voient" deviennent aveugles. Dans cet enseignement, il s'agit des Pharisiens, car ils disent qu'ils voient. Ils disent qu'ils ont saisi. Qu'ils ont compris. Et peut-être q'ils utilisent le mot "voir", parce qu'au début du chapitre, Jésus venait juste de guérir un aveugle. Donc, le mot tombait bien. Il (Jésus), utilise le mot "voir" ici dans le sens de compréhension, de savoir, de bien avoir saisi.

Jean 9 : 40 et 41 a)

Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent [ j'imagine que le ton de cette phrase devait être tinté d'amertume] : Nous aussi, sommes-nous aveugles , Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché...

Voyez-vous, même Dieu ne tient pas une personne pour responsable, si elle ne sait pas quelque chose. Cela ne veut pas dire que cela ne fera pas de tort à la personne qui ne sait pas ; mais la responsabilité n'est pas la même.

Une personne peut ignorer quelque chose, tout comme un enfant, qui ne sait pas ce qui va se passer s'il met les doigts dans une prise de courant.. Mais, l'enfant n'est pas responsable de son ignorance — il risque d'être gravement blessé s'il fait cela. C'est la même chose en ce qui concerne les lois spirituelles de Dieu. Si une personne ne les comprend [toujours] pas, car les lois fonctionnent d'elles-mêmes automatiquement (elles font partie de la création de Dieu, voyez-vous), il en découlera une pénalité. Mais Dieu ne les tiendra pas pour responsables. Elles seront jugées moins sévèrement à cause de leur ignorance ;

Mais, que se passe-t-il, si une personne dit partout qu'elle sait, qu'elle comprend, qu'elle à saisi, et qu'elle se dit enseignante de ces choses (comme les pharisiens le faisaient) ? C'est différent. A ce moment là, Jésus dit "vos péchés subsistent", à cause de votre état d'esprit. Et je vais même vous dire ce que Jésus dit ici. Il dit que si une personne dit savoir, et qu'ensuite cette personne va et vit une vie qui n'est pas en harmonie avec ce que Dieu dit, ou avec ce que cette personne enseigne. Elle agit en toute connaissance de cause, délibérément, et avec obstination. Et voilà pourquoi Jésus répond aux Pharisiens par une subtile implication. Quelle fin pensez-vous qu'ils vont avoir ? Je suis à peu près sûr qu'ils seront battus avec des fouets à cause de leurs comportements.

Reportons-nous à Jean 5 ? Ceci est très intéressant, car cela se passe pendant un Jour Saint. Certaines personnes pensent qu'il s'agit de la Fête des Trompettes.

Jean 5 : 1

Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.

Ensuite il est question de la description de la piscine de Bethesda et d'un homme qui se tenait près d'elle ;

Jean 5 : 5

Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans.

Il n'est pas dit que l'homme était âgé de 38 ans. Il était malade depuis 38 ans. Il devait sûrement être plus âgé que cela. En fait, je pense qu'il y a une indication un, peu plus loin disant qu'il était en fait plus âgé que cela. Le verset 9 nous dit que cela se passe pendant le sabbat. Les Juifs furent immédiatement révoltés car Jésus avait fait cela pendant le sabbat, et ils avaient le sentiment que Jésus avait transgressé le sabbat.

Jean 5 : 13 et 14 a)

Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus...

Voici, tu as été purifié ! Voici tu as été guéri ! Ne pèche plus...

Verset 14 b)

...de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire.

J'ai dis que cet homme, n'avait pas 38 ans, mais qu'il était infirme depuis 38 ans. En disant : "ne pèche plus" à cet homme, Jésus nous indique que cet homme se trouvait dans cet état là cause du péché. Cela implique le fait que c'est à cause de ses péchés, qu'il est devenu infirme. Jésus est en tain de dire quelque chose comme : "ne retourne pas vers le péché, ou ce sera encore pire qu'avant". PIRE ?! Qu'est-ce qui pouvait être pire que 38 années de misère et de souffrance ? Il y a quelque chose de pire. Car une fois qu'il a été balayé et nettoyé, les règles du jeu changent quelque peu. A présent, une dynamique nouvelle doit exister dans sa vie.

Je vous dire, je pense que cela a dû être probablement un grand défi pour cet homme. Car depuis 38 ans, il avait l'habitude qu'on s'occupe de lui. Cela a dû être difficile pour lui d'être sans cesse une charge pour les autres durant toutes ces années. Et, vous pouvez facilement imaginer son état d'esprit — combien il devait se sentir désolé d'être inactif (improductif). Nous pouvons comprendre cela. Je ne suis pas en train de le blâmer, en aucune façon. Nous pouvons comprendre que son parcours a du être horriblement difficile à cause de son état d'esprit. Tout dans sa vie, j'en suis sûr, a du être fait en fonction de sa condition physique plutôt critique. Il nous faut donc considérer ceci, nous avons été balayés et nettoyés (par la Pâque), mais maintenant, il nous faut aller de l'avant.

Il existe des forces subtiles qui nous poussent, je les nommerai ainsi, à utiliser l'amour de Dieu comme excuse, pour pécher. Je ne veux pas dire que nous avons l'intention de le faire, mais nous jouons avec la miséricorde de Dieu. Et Dieu, bien sûr est miséricordieux. Et Il est plein de grâce. Il est disposé à pardonner. Mais d'une façon ou d'une autre, nous avons cela dans un coin de notre tête... Je pense que cela doit provenir de cette société Protestante dans laquelle nous vivrons, et Catholique aussi, car une personne peut aller vers le prêtre et recevoir l'absolution, et ainsi nettoyé sa conscience pour un bref moment. Il devient donc facile, de revenir vers le prêtre (pour se confesser) et pour se faire pardonner. Vous savez vers quoi ce genre de pensée mène - - elle nous attire vers l'oisiveté. Et ainsi donc, nous nous trouvons confrontés au fait, que nous nous sommes poussés nous-mêmes à faire quelque chose — dans le but d'être sûrs que cette dynamique nouvelle, que nous avons mise dans nos vies ne se soit pas installée confortablement, mais qu'elle soit plutôt devenue un instrument vital qui nous pousse à aller de l'avant.

Reportez-vous à Jean 15, nous reviendrons là-dessus un peu plus tard au cours de ce sermon, avec un peu plus de détails, mais dans Jean 15 :8, Jésus dit : "c'est ainsi que mon père sera glorifié". Je crois qu'il s'agit du credo de l'Eglise Presbytérienne, le but principal de l'homme, c'est de glorifier Dieu. C'est presque correct !

Comment glorifions-nous Dieu ? En produisant du fruit. Ce qui est intéressant, c'est la dernière phrase, "ainsi vous serez mes disciples". N'est-Il pas en train de dire subtilement que nous ne sommes pas vraiment ses disciples si nous ne portons pas de fruits , On dirait plutôt que oui, n'est-ce pas ?

Une chose est claire ici, et nous le verrons un peu plus tard avec plus de détails, l'inutilité mène au désastre. C'est immanquable. J'ai juste changé de terme, mais cela cadre merveilleusement bien avec l'occasion — c'est à dire, qu'une fois que nous avons été balayés et nettoyés, il nous faut agir. L'inutilité mène au désastre.

Je pense que vous avez dû saisir le sens de ma pensée. C'est à dire qu'il n'est pas suffisant d'arrêter de pécher. Il faut produire des fruits. Et s'il y a production de fruits, alors nous serons vraiment des disciples. Vous voyez, le péché, doit être remplacé par quelque chose. Il doit être remplacé par de bonnes ?uvres, de bonnes habitudes. Ou alors, nous allons vraiment marcher à reculons !

Vous vous demandez peut-être, si le test ultime de nos vies enfin de compte n'est pas de savoir, si nous sommes de bons récipients que Dieu puisse utiliser. J'ai parlé de Marie tout à l'hure (non pas en disant Marie, mais en disant, la mère de Jésus). Marie représente le récipient que Dieu a utilisé pour porter Son Fils, et lui donner naissance, Dieu l'a utilisé. Mais que s'est-il passé après cela ? Il semblerait qu'elle fut une femme très bonne. Qu'elle mena une bonne vie.

Je ne vous ai pas encore parlé de tout cela auparavant, mais je vais le faire — car cela va avoir de l'importance pour le reste de ce sermon. Il s'agit de "se débarrasser du levain","de faire de bonnes oeuvres"et de produire du fruit". Ces trois choses veulent strictement dire la même chose, mais de différentes manières. Elles ne sont pas identiques, mais elles sont toutes trois liées au processus de conversion.

Nous savons que le péché est la transgression de la loi. Et ôter le levain implique le fait de se débarrasser du péché. Mais le péché, n'est pas aussi simple que cela (il ne suffit pas de dire que c'est la transgression de la loi) — il n'est pas facile à vaincre, et il ne produit pas de fruit. Je pense que vous comprenez que les mots utilisés en Grec dans le Nouveau Testament, pour parler du péché signifie "rater la cible", ou "s'écarter du droit chemin". Ce n'est pas aussi précis que transgresser la loi. Et c'est ce que j'essaye de montrer lorsque je dis que le péché n'est pas quelque chose de simple. C'est quelque chose qui paraît beaucoup plus complexe qu'au premier abord dans 1 Jean 3 :4.

Dans le premier chapitre d'Esaïe aux versets 16 et 17, Il est dit :

Esaïe 1 : 16 et 17

Lavez-vous[nettoyez-vous], purifiez-vous[Ceci est un autre terme pour dire REPENTEZ-VOUS ! ], ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions ; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice protégez l'opprimé ; faites droit à l'orphelin, défendez la veuve.

Il y a huit recommandations ici. Et c'est intéressant, nous pouvons même remarquer un certain équilibre. Trois d'entre elles sont négatives, et cinq d'entre elles sont positives. Trois d'entre elles nous disent ce qu'il faut faire, pour arrêter de faire quelque chose, et les cinq autres nous disent de faire quelque chose de positif.

Pour q'une personne fasse de bonnes ?uvres et produise de bons fruits, je ne pense pas qu'il faille faire une fixation négative sur le fait de faire ceci ou de faire cela. Et je trouve que dans la Bible, il y a beaucoup plus de passages ou Dieu met l'accent sur le positif plutôt que sur le négatif. Mais de toute façon notre esprit retiendra toujours le côté négatif. Mais je pense que c'est parce que les commandements sont écrits dans un style négatif. C'est peut-être à cause de cela.

A présent, si nous suivons la formule d'Esaïe, il y a toujours un élément négatif présent. Mais s'il vous plait, ne pensez pas, alors que je vous explique, qu'il n'y a rien de négatif là dedans — c'est faux ! Il y a du négatif. Le positif devrait l'emporter. Mais, la raison, c'est que la nature humaine est toujours présente. Elle aura toujours tendance à revenir sur le chemin contre lequel elle lutte.

J'aimerais faire une digression ici, brièvement, pour montrer à quel point il est important de faire le bien plutôt que de simplement éviter de pécher.

Reportons-nous à Romains.

Romains 14 : 22 et 23

Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu[écoutez cela maintenant]. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve ! Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné[ceci est le sujet du chapitre tout entier], parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui ne résulte pas de la foi est péché.

J'ai dis auparavant que le péché ne se définissait pas toujours aussi simplement que dans 1 jean 3 :4, chaque fois que nous nous trouvons face aux expériences pratiques concrètes. Cela serait magnifiquement bien de pouvoir classer le péché de cette manière. Voyez-vous ce que je veux dire ? Pouvoir dire, c'est blanc et c'est noir, et que tout cadre avec les paramètres de 1 Jean 3 :4, d'être capables de voir, même dans les situations les plus difficiles à comprendre, que : "Oui, je suis en train de transgresser un commandement", ou "Non, je ne suis pas en train de transgresser un commandement".

Mais, puisque nous ne sommes pas encore parvenus à ce point, voilà pourquoi Dieu nous l'explique — en utilisant d'autres mots, comme hamartia ou parptoma, le premier signifiant "sortir du chemin" et l'autre "rater la cible". Nous commençons donc à voir qu'il n'est pas aussi facile de classer le péché. Et les choses ne nous paraissent pas aussi faciles.

A présent, que devrait faire une personne, si elle a des doutes concernant le fait qu'une chose soit bonne ou mauvaise ? C'est humain d'avoir des doutes, car nous n'avons pas la science infuse. Et quelque fois nous nous trouvons face à des situations auxquelles nous n'avons jamais été confronté auparavant ; et nous nous demandons quelle est la bonne décision à prendre, ou quelle est la mauvaise.

La plupart d'entre nous avons des convictions concernant ce qui est bien et ce qui est mal, n'est-ce pas ? Et même si nous ne le savons pas vraiment, il en est ainsi dans nos esprits — ou ailleurs — il y aura toujours un doute tenace, concernant le fait de savoir si ce que l'on fait, ou allons faire, est bien ou mal. Quel va être notre choix ? C'est la question qui se pose ici dans Romains 14 :22 et 23.

Bien, je vais vous donner les instructions de Dieu. "Dans le doute, abstiens-toi !". C'est simple. Car même si vous avez un doute en accomplissant quelque chose de juste et de correct, venant de Dieu, si vous doutez de son exactitude, vous péchez en le faisant ! Qu'en est-il de ces applications ? Nous pouvons vraiment pécher en faisant quelque chose de juste et de correct aux yeux de Dieu, parce que nous doutons, même si c'est bien. Nous n'étions pas convaincus que cela était juste.

Voilà, ce à quoi je pensais lorsque je disais que le péché n'est pas quelque chose de simple. Et ce que Dieu est en train de dire, c'est que lorsqu'il y a un doute, mieux vaut s'en tenir à ces convictions. La raison, c'est que si vous allez à l'encontre de vos convictions, vous détruisez votre caractère. Et Dieu le saura et au moment critique, vous vous effondrerez. Votre intégrité ne tiendra pas.

Dieu nous dit an fait — ne faites pas quelque chose, si vous n'êtes pas convaincu de son exactitude. Soyez fermes dans vos convictions, mais vérifiez-les, pensez-y, et méditez. Priez Dieu et demandez Lui de vous aider. Demandez-Lui de vous aidez à reconnaître la bonne conviction de la mauvaise. Dieu est fidèle. Et Il vous aidera, car Il veut vous éduquer dans ces choses. Et ensuite, lorsque vos convictions changent, vous pouvez aller de l'avant et les accomplir, votre caractère ne se trouvera pas endommagé, si vous agissez ainsi.

Reportons-nous dans Jacques au quatrième chapitre, ou nous trouverons un autre aspect de cela.

Jacques 4 : 17

Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.

Voici en quelque sorte le revers de la médaille. Savoir faire le bien et ne pas le faire, c'est commettre un péché. La personne en question rate la cible, même si elle ne commet pas d'adultère, même si elle ne vole pas, même si elle ne ment pas, etc. Elle sait qu'elle doit faire quelque chose de correct, et elle ne le fait pas ; elle rate donc la cible.

A présent, nous allons aborder un autre domaine qui est une partie importante de ce sermon — considérer le verset 17 du chapitre 4 — parce qu'il y a des personnes qui mettent la bonté et le respect au même niveau. Ils ne représentent pas la même chose. Il existe des personnes respectables, qui connaissent les choses concernant la voie de Dieu, mais qui ne les mettent pas en pratique. Elles ne mentent peut-être pas, ni elles ne volent ; mais parce qu'elles savent et qu'elles n'agissent pas cela ne les met-il pas dans la même catégorie que les Pharisiens que nous venons juste de lire dans Jean 9 :41 ? Ils disaient savoir, mais ils n'appliquaient pas. Ces personnes sont dans une triste condition.

Quelle est la solution ? Que pouvons-nous faire ? Quelle direction une personne doit -elle prendre — si elle veut ôter le levain qui est en elle, si elle veut faire de bonnes ?uvres et si elle veut produire du fruit ?

A présent, nous allons lier plusieurs passages ensembles, en commençant dans Jean 15.

Jean 15 : 16 et 17

Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruits, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

Jean 13 : 34 et 35

Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.

Vous remarquerez que le mot "aimer" apparaître plusieurs fois dans ces versets. A présent, revenons à 1 Jean 3.

1 Jean 3 : 10 à 18

C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable[en d'autres termes, certains agissent d'une manière et d'autres d'une autre]. Quiconque ne pratique pas la justice[qu'est-ce que la justice ? "tous tes commandements sont justes", Psaumes 119 : 172] n'est pas de Dieu, non plus celui qui n'aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est au nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses ?uvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui ; Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.

Je suis sûr que j'aurai pu utiliser une douzaine d'autres passages pour illustrer cela et pour le prouver, mais ils se réduisent tous à cela : C'est la façon dont nous vivons qui révèle qui sont les enfant de Dieu.

Ces trois passages que je viens de vous lire : "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres"(jean 13 :35) ; Bien, cela nous montre quelque chose. Les enfants de Dieu sont reconnus ou remarqués par leur façon de vivre. 1 Jean 3 :10, éclaircit davantage ce point.

Nous savons ce qu'est la justice, et dans ce contexte-ci, c'est l'amour. Aimer son frère pour être précis. Ne rien faire (et je tire cela, de ce que Jean dit ici), équivaudrait presque à une forme de haine. Et même presque à un meurtre.

A présent, comment pouvons-nous aider ? je dirai que, TOUT LE MONDE peut aider son frère, ne serait-ce que par la prière. C'est du moins un commencement. Au moins nous ne sommes pas là à ne rien faire. Ce serait une forme d'amour envers lui que de prier seulement. Je suis sûr que si nous commençons par prier, un processus de pensées positives s'en suivront pour trouver d'autres façons d'aider.

Jean rend cela très clair aux versets 17 et 18 [1 Jean 3 :17-18], les bonnes paroles, les pensées, ou les sentiments ne pourront jamais remplacer les actions !

A présent, cela n'est-il pas lié avec ce que je vous ai dit au début ? l'oisiveté mène au désastre ! Il ne suffit pas d'être nettoyés et balayés. Une dynamique nouvelle doit être retrouvée. Cette dynamique nouvelle c'est l'AMOUR ! L'amour est une ACTION ! Elle peut avoir de bonnes pensées, et c'est vien. Mais cela n'est pas vraiment de l'amour, à moins que cela ne génère une action.

Dieu insiste sur le fait d'agir, sur le fait de faire quelque chose. Beaucoup d'instructions positives nous sont données à travers la Parole de Dieu. En voici une autre : "Christ à donné sa vie pour nous". Il ne s'est pas contenté d'être assis dans les cieux et de dire : "Ne sont-ils pas beaux ? Oh regardez cela ! N'est-ce pas mignon , N'est-elle pas jolie ? N'est-il pas beau ?". Non, Il est venu sur terre et Il a agi ! Et ce qu'Il a fait bien sûr à un grand prix. Et nous pouvons donc, imaginer que ces actes d'amour sont d'une grande valeur. Bien sûr la crainte d'être rejeté ou incompris ou quoi que ce soit d'autre est toujours présente, mais il faut quand même agir.

La solution fait donc ressortir la relation qui existe entre se débarrasser du levain, faire de bonnes ?uvres, et produire du fruit. Dans l'univers, il y a un principe qui entre en jeu : Ou nous croissons, ou nous dégénérons. Nous ne pouvons pas rester inactifs très longtemps, car si nous le faisons, nous reculerons inévitablement.

Herbert Armstrong disait : "aucun poisson n'arrive à nager à contre courant". En disant cela, il voulait dire — on n'a rien sans rien. Les efforts nous aident à lutter contre les forces naturelles présentes. Tantôt, il s'agit des forces venant du monde, tantôt ce sont celles de la paresse ou des craintes qui sont en nous, il nous faut néanmoins lutter contre cela. Ainsi, nous pourrions dire que parmi les êtres vivants, nous sommes soit en train d'arriver soit en train de partir. Nous sommes soit en train de croître, soit en train de décroître.

A présent, voyons avec les plantes et les animaux, ils sont vivants. MAIS, ils ne peuvent rien faire pour changer les circonstances. Ils ne peuvent changer leur environnement. Un animal peut encore se déplacer. Mais, une plante ne le peut pas. Voyez-vous, les animaux et les plantes sont une illustration pour nous. Ils ne peuvent presque rien faire contre les forces de la nature.

Dieu nous a donné un esprit et le libre arbitre. Nous pouvons changer ! Nous avons un terrible impact sur l'environnement ! Nous pouvons le détruire. Nous en abusons. Ou alors, nous pouvons le bâtir. Il en est de même en ce qui nous concerne. Nous pouvons rester là à ne rien faire et laisser les forces de la nature nous faire reculer vers la dégénérescence. Nous pouvons choisir de lutter contre ces forces, et nous remuer pour aller dans une direction que nous savons absolument correcte — car la parole de Dieu le dit.

Allons dans Luc 13, car je pense que nous commençons à voir que notre problème réside dans le fait que nous n'exerçons pas, de manière positive, suffisamment d'influence.

Luc 13 : 6 à 9

Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le coupera.

Cette parabole est surtout pour nous aujourd'hui — car elle nous donne un aperçu du but de Dieu pour nous. Cet homme possédant un figuier planté dans sa vigne, c'est Dieu. Le vigneron, c'est Christ. Et le figuier, personnifie tantôt l'Eglise, tantôt nous, entant qu'individus.

Le figuier est considéré comme un arbre très robuste en Palestine. Il est donc tout à fait normal de s'attendre à ce qu'il soit tout à fait dans son élément. Le climat lui est favorable. Il tombe suffisamment d'eau pour lui. C'est pour cela que l'on s'attend à ce qu'il produise beaucoup de fruits.

Jésus ne cesse de nous mettre en garde en nous disant que nous allons être jugés par rapport à ce que nous avons fait de nos opportunités. Il est évident que personne n'a les mêmes opportunités. Personne n'a les mêmes capacités. Dieu a accordé des dons par rapport aux capacités naturelles de chacun. Et Dieu à choisi certaines personnes pour accomplir des choses plutôt que d'autres. Donc, Dieu ne s'attend pas à ce que tous fassent la même chose. Ceci est très clair. Ceux qui ont été dotés plus que d'autres, qui ont reçu de plus grands dons et plus de grâce de la part de Dieu, doivent en retour accomplir d'avantage. Que vous ayez reçu, un talent, deux talents ou cinq talents — chacun sera jugé par rapport à ce qu'il aura fait de ses opportunités et de ses dons.

Cette citation que je vais vous donner à été faite par une homme se nommant C.E.M Joad. Il fit cette remarque en se référant au monde. Pas pour nous personnellement. Mais je pense qu'elle démontre quelque chose d'important pour nous. Il dit : "Nous avons la puissance de Dieu, et nous l'utilisons comme des écoliers irresponsables. Jamais, génération n'a été aussi instruite que la notre et n'a été aussi ingrate envers Dieu".

Il parle de cette génération-ci. Je ne connais pas C.E.M Joad, mais il mit droit dans le mille — jamais génération n'a été aussi bénie en moyens technologiques, en outils nous aidant à gagner du temps. Jamais nous n'avons été aussi bien renseignés sur les choses du passé. Nous n'avons jamais eu auparavant, d'aperçus sur des études émanant de femmes et d'hommes, sur la façon d'exploiter la terre, sur les océans, sur ceci ou sur cela. Tant de choses nous sont disponibles aujourd'hui ! Et les choses continuent, et elles s'empirent même.

Dans cette parabole, le salut n'est pas le sujet. Le sujet c'est la croissance. Et à nouveau, Jésus nous apprend que l'inutilité mène au désastre — un arbre qui ne produit pas de fruits, alors qu'il doit en produire.

J'ai dit plus haut que Dieu ne faisait pas d'erreurs. Il sait que vous pouvez y arriver. Vous, avec l'aide de Dieu pourrez arriver au Royaume. La seule chose, c'est de savoir comment nous allons utiliser nos opportunités ! Allons-nous les utiliser comme vecteurs de croissance ? Ou allons-nous dire : "je n'ai pas envie de faire cela".

Bien, à présent, quels sont les péchés de cet arbre ? Il ne produit rien. Dans cette analogie, il prend de la place. Il tire avantage de son environnement, mais il ne donne rien en retour ! Il ne donne rien.

A nouveau, souvenez-vous des sermons sur l'amour. Dieu nous donne son amour, mais il s'attend à une réciprocité, envers Lui et envers les autres, dès qu'une opportunité se présente. En d'autres termes, Dieu s'attend à quelque chose en retour. Nous sommes obligés de faire quelque chose avec ce qui nous a été donné, car Dieu nous a balayés et nettoyés.

Quelques fois nous nous demandons si nous allons avoir assez de force pour agir. Vous voyez, dans la parabole, que le vigneron nous fertilise. Christ nous donne la force nécessaire dont nous avons besoin pour agir. Il nous met donc d'une certaine façon, au pied du mur. Nous ne pourrons pas paraître devant Dieu et dire : "Dieu, tu ne m'as pas donné ce dont j'avais besoin pour accomplir cela". Car, tout nous a été donné. Et pourquoi nous a-t-il donné ce qu'Il nous a donné ? Pour que nous produisions du fruit ! Ce que Jésus donne dans cette parabole s'appelle de l'engrais, ou du fertilisant . Je pense que nous avons saisi. Croître pour croître, n'est pas la question ici. Il est question de fruit. L'arbre croissait, mais il ne produisait pas de fruit. Voilà le sujet.

Maintenant, un arbre peut-il manger ses propres fruits ? Bien sûr que oui. Mais il ne peut le faire que si quelqu'un les cueille, les mange, et laisse les reste à terre. Dieu veut que vous bénéficiiez aussi de vos fruits. Mais, Il veut que vous compreniez, qu'avant tout ils sont pour les autres. Et si nous sommes un arbre très productif, il y aura beaucoup plus sur cet arbre que le simple fait d'y avoir des fruits à manger, mais il en restera pour l'arbre aussi. Car lorsque le fruit tombe à terre, il fertilise le sol et l'arbre le réutilise pour sa croissance. C'est une parabole magnifique.

Donc, vous voyez, Dieu nous met au pied du mur pour voir si oui ou non, il nous est possible d'agir. Oui, nous le pouvons. Nous avons été balayés et nettoyés. A partir de ce moment-là, Dieu à commencé à travailler avec nous — non pas en vue du salut, mais en vu de produire et de croître, car comme tout bons parents, Dieu veut voir ses enfants grandir.

A présent reportons-nous à Jean 15.

Jean 15 : 1 à 8

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui prote du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasses les sarments, on les jette au feu, et ils brûles. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

Une vigne possède 2 sortes de branches : celles qui produisent du fruit et celles qui ne produisent pas de fruits. Dans la parabole, celles qui ne produisent pas sont coupées et jetées au feu. Même le bois n'est pas utilisable. Qui peut me dire à quoi sert une vigne ? A produire du fruit, voilà. Outre cela, je ne vois pas d'autres utilisations pour une vigne — à moins peut-être pour servir de lianes pour Tarzan.

Si une branche ne produit pas de fruit, elle est retirée. Même les branches qui produisent du fruit sont émondées ! Pour qu'elles produisent davantage de fruits.

Revenons au verset 1 de Jean 15. Pour que de bons fruits soient produits, il faut de bons approvisionnements. Nous avons le meilleur approvisionnement qui soit, car Jésus-Christ est le cep et nous sommes attachés à Lui. Si vous n'êtes pas approvisionné correctement, les branches ne produiront pas de bons fruits. Pour produire de bons fruits, il faut avant tout un bon approvisionnement. Si nous sommes bien approvisionnés, toutes les chances sont de notre côté.

Au verset 2, il est question du fruit. Si nous ne sommes pas productifs, nous serons alors retranchés, mais si nous sommes productifs, nous le seront encore davantage. Le verset 3 nous dit que parce que nous sommes déjà purs, nous sommes prêts à porter du fruit ! Voilà le sujet même de la parabole. Nous avons été purifiés et maintenant, nous sommes prêts à porter du fruit. Mais, ils nous faut conserver une certaine communion, une certaine relation et association avec cet approvisionnement — SI nous sommes attachés au cep.

Le verset 7 nous montre comment demeurer attachés au cep. Par la prière, en parlant à Dieu, en écoutant Sa parole, en maintenant un certain contact, et en essayant de mieux se connaître l'un l'autre. Et s'il en est ainsi, l'esprit de Dieu coulera et des fruits seront alors produits

Luc 17 : 5

Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi.

Voici maintenant une instruction concernant notre devoir. Verset 9.

Luc 17 : 9 et 10

Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné ? vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous à été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.

A présent, nous allons refermer le cercle en terminant sur la manière de produire du fruit, de surmonter, et de se débarrasser du levain. Je pense, qu'il est intéressant de noter avant tout, que Jésus ne nomme pas cet homme de serviteur pêcheur. Il dit que c'est un serviteur inutile. Qu'il ne produit rien.

Observer les commandements, c'est notre devoir. Et même si nous le faisons de notre mieux, nous ne faisons que ce qui nous est demandé ! On pourrait nous forcer à les observer. Il n'y à donc aucune gloire, pourrait-on dire, à tirer de quelque chose que n'importe qui voulant être responsable devant Dieu, peut accomplir.

Souvenez-vous à nouveau que d'avoir été purifié, n'est pas suffisant —le fait d'être purifié débouche sur quoi ? Si l'on se souvient de la parabole du début, cela laisse la personne dans un état de vulnérabilité. On pourrait pousser un peu plus loin et dire que dans la vie d'un converti, sa vulnérabilité, sur le fait de reculer, commence à partir du moment ou il est purifié. Si nous pensons à l'analogie concernant Israël à sa sortie de l'Egypte, c'est au moment ou Israël traverse la Mer Rouge que Dieu intervient entre lui est les Egyptiens. Il s'interposa entre lui et le Egyptiens, d'une part avec un rempart de feu et d'autre part avec la nuée.

Dieu est intervenu personnellement, jusqu'à ce qu'ils puissent accomplir leur baptême et pour qu'il progressent dans leur périple. Donc, être purifié, laisse la personne dans un état de vulnérabilité ;

Le travail qu'il nous faut fournir, c'est de changer les habitudes pour lesquelles nous avons été pardonnés et de les remplacer par de bonnes habitudes. Si nous agissons ainsi, cela participera largement à retirer le levain.

A nouveau, lions ensemble un certain nombre de passages en commençant dans Jean 14. Alors que nous sommes occupés à retirer le levain, des fruits sont produits qui renforceront les autres tout autour de nous ! Un certains processus se profile ici. Revenons sur notre appel. Dieu nous a appelés et Il nous a éduqués sur les choses se rapportant au salut. Souvenez-vous de ce que dit le verset 4 de Romains 2 : "La bonté de Dieu te pousse à la repentance". Retenez bien ceci, car nous allons commencer quelque chose d'important concernant ce sermon.

Jean 14 : 15 à 17

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.

Jean 14 : 26

Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

Romains 8 : 14

Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Galates 5 : 18

Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi.

Bien, je vous ai dis que la bonté de Dieu pousse à la repentance. Et la repentance est un repère dans le processus de l'éducation. Nous ne nous serions jamais repentis si Dieu ne nous avait pas éduqués dans certaines choses, vrai ?

Mais cela représente beaucoup plus — car il ne s'agit pas seulement d'éducation. Dieu par Son Saint-Esprit agit sur nos esprits ! Ce que je veux dire, c'est que Dieu agit sur nos esprits afin que ce que nous entendons, dans le processus d'éducation, veuille bien dire quelque chose pour nous, autrement cela n'aurait aucun sens. En d'autre terme, elles ont un impact sur nous.

Vous savez que cela est vrai, prenez une personne qui n'est pas convertie, et que cette personne lise un passage des écritures. Ensuite vous, vous le lisez, vous y verrez quelque chose de totalement différent de ce qu'elle aura vu. Elle peut très bien ne rein voir du tout se rapportant à elle personnellement. Prenez un passage traitant de l'observance du sabbat. Ce ne sont pas des mots. Dieu, par son Esprit agit dans nos esprits, afin que cette suite de mots ait une signification pour nous, chose qui ne voulait rien dire avant l'intervention de l'Esprit de Dieu.

La partie éducative est certes très importante, mais il nous faut les deux ensemble pour être motivés à agir. Et si une seule partie de ce processus est interrompue, la croissance s'arrête. Je suis en train de vous dire que nous ne pouvons pas cesser d'assimiler, de manger et d'étudier la Parole de Dieu. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas nous laisse guider par le Saint-Esprit, et de prier Dieu quotidiennement pour que ces choses continuent. Si nous permettons à ce cycle d'être interrompu, nous allons tout doucement mourir de faim spirituellement. Et la source de notre force, cet Esprit qui ?uvre dans nos esprits — le fertilisant, l'eau — qui fait que ces choses ont un impact sur nous, sera alors coupé.

Si nous interrompons ce cycle, nous continuerons à avancer peut-être. Mais nous continuerons à avancer sans enthousiasme, comme si le fait d'être Chrétien serait une obligation gênante. Mais, je vais vous dire, si nous maintenons ce cycle et si nous le recherchons, nous irons de l'avant, avec enthousiasme et foi, et nous accomplirons de bonnes ?uvres, pour ôter le levain, et pour produire du fruit. Le résultat en découlera tout naturellement. Vous ne pourrez plus vous arrêter, tout comme le figuier ou la vigne qui ne cesse de produire du fruit, puisqu'ils ont tout ce qu'il faut pour être nourris.

Donc produire du fruit, ôter le levain, et vaincre le péché sont toutes des actions faisant partie du processus de croissance.

A présent reportons-nous à Ephésiens 4 et nous nous arrêterons là.

Ephésiens 4 : 13 à 16

...jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.

Voici une autre manière de dire tout ce que je vous ai dit dans ce sermon. Le but de Dieu, une fois notre purification faite, est de produire une croissance en nous. Et tout comme une plante, si nous croissons, il y a de fortes chances pour que nous produisions du fruit ; Et si nous prenons la nourriture que Dieu nous donne, nous produirons du fruit, nous retirerons le levain, et en même temps nous croîtrons. C'est une analogie simple et magnifique. C'est beau !

A présent, notre bénéfice — tout comme le figuier, tout comme ce qui est dit ici au verset 16 "et s'édifie lui-même dans la charité" - - c'est que, lorsque nous faisons ceci, nous en profitons tout aussi bien. C'est un peu, "un prêté pour un rendu". Car Dieu nous assure que les bénédictions retomberont sur nous aussi — à cause de ce qui à été produit.



Loading recommendations...