Sermon: La Providence De Dieu (Partie 5)

#380FR

Given 13-Feb-99

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Dans cette cinquième partie de la série sur la "Providence de Dieu", John Ritenbaugh nous rappelle que Dieu n'est pas un tortionnaire, mais un créateur qui utilise les calamités dans son processus de création. En tant que descendance spirituelle de Jacob, ou Israël de Dieu (Galates6:16), nous possédons certains penchants d'infidélités semblables à ceux que Jacob avait avant la lutte décisive entre lui et Dieu. la dispersion de la grande Eglise de Dieu, a eu lieu à cause d'une insouciante indifférence, à cause de tromperie et finalement d'adultère spirituel (idolâtrie), aboutissant ainsi à une détérioration fatale du premier amour. Tout comme Jacob, qui au début succomba à cause d'une foi trop faible et de crainte, nous, les descendants spirituels de Jacob, devons agir comme il a agi, et nous repentir de notre manque de dévotion envers Dieu et envers Son but.


transcript:

Je vais poursuivre une fois encore dans cette série sur La Providence de Dieu. Je vais juste nous remettre en mémoire le premiers éléments de ce thème par lesquels nous avons commencés et que nous devrions considérer autant comme des évènements de notre vie faisant figure de fléaux ou de plaies que comme quelque chose que Dieu a pourvu pour notre bien. A présent, le fondement scriptural de ceci, se trouve dans ROMAINS 8 : 28 qui affirme clairement que « toutes choses concourent au bien ». Toutefois, il est bon d'apporter ici deux modification. La première consiste à dire que ces choses travaillent pour le bien de tous. Elles travaillent ensemble pour le bien des appelés d'abord et ensuite pour ceux qui aiment Dieu.

Nous avons également vu que Job était totalement désorienté par toutes les calamités qui lui étaient arrivées. Cependant, il se défendit vigoureusement conte ses amis qui l'accusaient d'avoir des péchés cachés. Mais en la circonstance, Job ne fut pas reconnu coupable comme Dieu nous l'assure au commencement du livre. Les calamités qui survinrent à Job furent inspirées, provoquées par Dieu. Ceci constitue un clé. Dieu apporte des calamités dans la vie des gens et ensuite ces calamités se transforment en bien, dans l'intérêt de Son peuple. Ainsi, on ne peut pas les considérer dans le sens normal d'une sorte d'épreuve qui tendrait à nous détruire de toute manière, alors qu'elles concourent à nous faire du bien.

Les calamités qui survinrent dans la vie de Job furent inspirées par Dieu avec pour garde-fou, les limites d'action de Satan au-delà desquelles il ne pouvait aller. Les calamités furent, en fait, des tests montrant la loyauté de Job envers Dieu, et elles servirent un double but destiné à augmenter à la fois la compréhension de Job ainsi que la notre, parce que nous pouvons apprendre nous-mêmes de cette expérience. A la fin, Job s'est profondément repenti d'avoir parlé de choses dont il ne comprenait pas le sens au début, mais qu'il maîtrisait à présent, proclamant qu'il avait entendu Dieu de ses propres oreilles et que grâce à ces calamités, dorénavant, il voyait clairement. A cet égard, il tira bénéfice des mensonges.

Il est bon de se rappeler un proverbe Arabe : « Toute clarté naît d'un désert ». Il est également bon de se rappeler que la souffrance en elle-même n'a aucune valeur. C'est seulement quand la compréhension, ou la sagesse, ou les bonnes dispositions du caractère sont produites à travers la souffrance que celle-ci a une valeur positive. Nous pouvons souffrir et cela peut nous amener à une totale perte de temps, à une dépense d'énergie inutile, à un terrible monument d'anxiété, et de stress et cela ne va rien produire de bon. Mais, je peux vous garantir que si Dieu est impliqué dans nos vies, si nous sommes l'un de Ses appelés et que nous l'aimons, étant indifférents au stress et à l'anxiété, alors, apparemment, Il nous met de côté, et cette situation va produire quelque chose de bon en nous. Dieu n'est pas dans le négoce des tortures. Il est dans les affaires créatrices, et ces calamité, ces choses que nous pourrions considérer comme des plaies, font en réalité partie de Son processus créatif, si nous permettons qu'elles aient lieu.

Nous ne devons jamais ôter de notre pensée qu'à partir de moment où Il veut nous appeler et nous faire entrer dans Sa famille, Il n'est jamais éloigné de nos vies, JAMAIS. Il est toujours une réalité bien présente. Il est constamment impliqué dans le contexte de chaque événement de notre vie. Ce par quoi Il nous permet de passer doit toujours se révéler comme un élément positif dans notre esprit. il vise à créer quelque chose qui fait partie de Son image en nous.

Nous avons passé la plus grande partie de deux sermons sur un incident que Dieu provoqua dans la vie de Jacob. Comme l'incident qui arriva à Job, ce fut d'une importance majeure dans le cours de la vie de Jacob, et cet événement servit un double but en nous donnant une compréhension adaptée à notre époque. Dieu brisa le querelleur Jacob en manipulant, en contrôlant sa volonté malgré lui, en contrôlant tout à travers une lutte test. Ceci montra à Jacob que dans son erreur, dans ses luttes vaines avec l'homme pour obtenir ce qu'il désirait arracher à la vie, qu'il était en réalité en train de lutter contre la volonté de Dieu qui devait s'exercer sur lui. Le fait de s'autogestionner en écartant Ses commandements n'a jamais constitué la volonté de Dieu à notre égard. Sa voie ne peut s'accomplir qu'à travers un service, une relation coopératifs toujours présents.

Dieu bénit Jacob en détériorant sa hanche au point de lui laisser une douleur constante, humiliante lui permettant de se souvenir, grâce à ce temps fort que chaque pas qu'il faisait dans sa vie était l'occasion destinée à lui rappeler cette lutte-match qu'il avait perdu. Puis, Il le bénit ensuite en changeant son nom en ISRAEL qui signifie « Dieu pourvoit » ou « Dieu gouverne ».

A présent, cet incident marque le temps où Jacob finalement eut sa volonté brisée parce qu'il s'était beaucoup rapproché de l'image que devait être la sienne à travers son comportement. J'ai dit dans ce sermon que quelquefois nous avons tendance à penser que nous pouvons être faibles sur le plan de la volonté. Cependant, nous pouvons toujours nous rappeler que l'esprit charnel est inimitié contre Dieu et qu'à cet égard alors, notre volonté n'est point faible.

La semaine dernière nous sommes allés à travers OSEE pour en retirer une foule de détails montrant que les descendants de Jacob, Israël, ceux qui ont également fait une alliance avec Dieu étaient tourmenté en tant que nation par les mêmes problèmes que Jacob en tant qu'homme. A présent nous entrons dans un autre niveau d'application, un autre parallèle que je désire exposer aujourd'hui. En tant qu'Eglise, comme à titre individuel d'enfants de Dieu, nous devons plonger là dedans pour notre instruction parce que nous sommes les descendants spirituels de Jacob, c'est à dire l'Israël de Dieu.

Il existe une différence évidente entre l'Eglise et Israël, la nation. La raison en est qu'avec l'Eglise, les choses se sont produites beaucoup plus rapidement qu'elles n'ont eu lieu avec Israël la nation. Le temps a été comprimé. Nous sommes à la fin. Le retour de Jésus-Christ n'est plus très éloigné. Herbert Armstrong disait : « Gardez l'Eglise prête ». Nous l'avons gardée prête.

Considérons à nouveau l'élément temps dans le livre d'OSEE. Vous devriez vous rappeler le fait que j'ai mentionné qu'OSEE était un tout jeune contemporain d'Amos. Amos, deux années auparavant, avait prophétisé un grand tremblement de terre. Les archéologues datèrent ce tremblement de terre en l'an 762 avant Jésus-Christ.

Cela eut lieu quarante ans (intéressant ) avant que l'Assyrie ne conquiert Israël et Israël fut emmené en captivité. C'était presque comme un tremblement de terre annonçant la destruction sociale et culturelle de ce qui était en train de s'édifier à cette époque un peu plus tard.

Osée avait prophétisé brièvement après Amos, mais deux décades avant qu'Israël n'aille en captivité dans les mains de l'Assyrie, et environ 140 ans avant que Juda n'aille en captivité dans les mains de Babylone.

Changeons un peu d'optique ici, maintenant. L'Eglise a eu son propre tremblement de terre. Revenons dans les années 1970, il y en eut plusieurs qui cumulèrent au cours du mois de Janvier 1979, s'en prenant notamment à l'Etat de Californie. Ils firent vaciller l'Eglise en même temps que l'Etat pendant un court instant. A présent, vous vous souvenez qu'Herbert Armstrong, après ce qui était arrivé, nous incita tous à revenir sur le bon chemin. Après sa mort, Joseph Tkach essaya de mettre en pratique (je pense) ce que Herbert Armstrong lui avait laissé comme mission, du moins pendant une courte période. Il trompettait à qui voulait l'entendre : « Nous sommes une famille ». Nous étions supposés être unis comme une famille, et croissant dans cette unité en vue du Royaume de Dieu.

Je peux vous assurer qu'il ne rencontra aucun succès dans ce domaine. Certes, durant le temps où Mr. Herbert Armstrong était encore vivant tout semblait tourner à peu près rond. Certains changements cependant intervinrent, puis Herbert Armstrong mourut et ces modifications commencèrent à apparaître évidentes (je me souviens de ce retour en arrière, je ne réalisais pas à cette époque avec toute la perspicacité nécessaire, bien que toute cette situation m'avait effleuré au cours des années 80) sans doute Dieu avait-Il jugé ces changements essentiellement en surface. Mais à l'évidence, le jugement de Dieu a frappé, et nous voici aujourd'hui dispersés. Nous ne pouvions plus demeurer ensemble. Si nous avions réellement apporté les changements qui s'imposaient alors dans ces circonstances, nous n'aurions pas été dispersés, parce que l'amour se serait alors révélé ici. Je veux parler de l'amour de Dieu. Son esprit en nous aurait été puissant et nous serions resté tous ensemble, unis. Mais la véritable raison pour laquelle nous sommes dispersé selon LEVITIQUE 26, c'est que nous avons brisé, détourné les commandements de Dieu. Cela est une punition, l'une des deux plus redoutables sont Dieu dispose. La seconde étant l'épée.

Nous ne sommes pas seulement dispersés, car la dispersion se poursuit encore actuellement. Je pense qu'elle devrait devenir de plus en plus efficiente car Dieu n'est pas content de nous en tant qu'assemblée de Son peuple. Si vous vous souvenez de ce qu'Il a dit dans OSEE 12 : « J'ai une controverse, une polémique contre vous ». Et je pense à l'évidence, qu'Il est en train de nous montrer qu'Il est en contestation avec nous de la même façon qu'Il était en contestation avec Jacob et avec Israël, la nation.

Reportez-vous avec moi à MATTHIEU 10 où nous verrons cinq ou six versets ici. Commençons au verset 16. C'est Jésus qui parle.

MATTHIEU 10 : 16 à 18

Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu de loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et au païens.

MATTHIEU 10 : 22 à 23

Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël, que le Fils de l'homme sera venu.

Gardez cette pensée à l'esprit et allez à :

ACTES 8 : 1

Saul avait approuvé le meurtre d'Etienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l'Eglise de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.

Aucune des chose qui sont mentionnées dans ces versets ne nous sont arrivées. Nous ne sommes pas pourchassés de ville en ville, l'épée n'est pas au-dessus de nos têtes, le gouvernement n'est pas sur le point de nous mettre en prison, nous ne sommes pas en train d'être persécutés par nos voisins. Il n'y a point de persécution externe contre l'Eglise qui nous disperserait en maints endroits, et cependant nous sommes dispersés.

Maintenant, je vous avoue qu'il y a une origine à tout cela, je n'irai pas dans chaque détail, cependant commençons dans LEVITIQUE 26, c'est le chapitre des bénédictions et des malédictions ; la dispersion, quand elle n'est pas provoquée par les persécutions, c'est quelque chose qui vient de Dieu. Il le dit Lui-même. Il nous a dispersés parce qu'Il n'est pas content de nous. Lisez cela vous-mêmes. Il est en contestation après nous et la dispersion est une punition intentionnelle dans le but de préparer une fin heureuse. L'intention consiste à nous amener à réfléchir et à analyser la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation. Pourquoi l'Eglise connaît-elle une situation pareille ? Quelles sont les solutions ? Est-il possible que j'en sois la cause à part entière ou en partie seulement ? Puis-je faire partie de la solution ou y participer ?

Il existe des réponses positives à ces questions. Nous aurons à fuir pour nos vies spirituelles, pour les préserver. Le message qui est contenu dans OSEE 12, combiné à deux autres références contenues dans l'APOCALYPSE, JEREMIE 3 et GENESE 28, montre qu'il nous faudra compter avec cette dispersion et qu'elle a toute sa raison d'être.

Les principes contenus dans chacun de ces passages que je viens de citer constituent une application moderne de ceux-ci pour nous-mêmes. Je pense que vous vous apercevrez que je ne suis pas en train d'exagérer les choses en agissant ainsi. Retournons d'abord au livre de la Genèse. C'est ici que le fondement de ces choses commence. A nouveau, c'est un point de départ pour Jacob.

GENESE 28 : 13 à 15

Et voici l'Eternel se tenait au-dessus d'elle (au-dessus de l'échelle qui suivait Jacob partout où il allait et qui montait jusqu'aux cieux) ; et il dit : Je suis l'Eternel, le Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t'étendras à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.

Ici, se trouvent les promesses faites aux pères, Abraham, Isaac et maintenant Jacob, et qui furent plus tard confirmées par Jésus-Christ. Nous sommes concernés par ces promesses, parce que nous sommes héritiers avec eux et je désire revenir au livre des GALATES afin que vous puissiez clairement voir cela.

GALATES 3 : 16

Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité, c'est-à-dire, à Christ.

Nous sommes capables ici d'identifier quelle est cette postérité, afin que nous puissions voir que ce qu'Il à dit à Jacob s'applique à vous et à moi.

GALATES 3 : 26 à 29

Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.

Si nous sommes en Christ, si nous sommes les appelés, nous devons devenir un seul corps avec Lui. Il est la tête, nous sommes le corps, et la promesse a été faite à cette seule institution, cette institution unifiée. Celle-ci a pour origine la semence qui est décrite et citée dans GENESE 28. Je veux parler de l'aspect le plus important de cette semence, parce que nous sommes la semence spirituelle d'Abraham, Isaac et Jacob. Beaucoup parmi nous, sont aussi les descendants physiques de ces gens.

Tandis que nous sommes dans le Nouveau Testament nous allons nous reporter à ROMAINS 9 et parcourir deux versets ici. Ce que je vais vous montrer ici, c'est cette semence d'Abraham que Dieu brisa en deux parties distinctes.

ROMAINS 9 : 6 à 7

Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël, et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants ; mais il est dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité...

Rapprochons cela de GALATES 3. Qui sont les enfants ? Les vrais enfants sont ceux qui sont en Christ, et maintenant il est en train de dire que parce que vous êtes un descendant physique d'Abraham cela ne signifie pas que vous fassiez partie de la véritable semence.

ROMAINS 9 : 7

...pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants ; mais il est dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité...

ROMAINS 9 : 8

... c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.

Je ne sais pas comment Dieu pourrait rendre cela plus clair. La semence dont Il parle dans GENESE 28, c'est l'Eglise. Les enfants de la promesse font partie de la véritable semence, tandis que les descendants d'Abraham, Isaac et Jacob ont été divisés en deux groupes distincts. Le groupe naturel, est encore appelé « la nation d'Israël ». L'autre groupe est appelé ici « les enfants de la promesse ». A d'autres endroits ils sont appelés « les élus ».

A un autre endroit ils sont appelés « les véritables élus ». Ailleurs encore, ils sont appelés « l'Eglise » et par Paul lui-même dans GALATES 6 : 16, « l'Israël de Dieu ».

Il y a deux Israël distincts : la nation physique, et la nation spirituelle. Il existe un Israël dont Dieu a divorcé (s'est séparé) et aucun d'eux ne Lui appartient plus. Le mot « d' » montre la possession. L'Israël qui apparient à Dieu c'est l'Eglise.

Ainsi, revenons à GENESE 28 que je vais relire à nouveau. Remarquez la promesse ici.

GENESE 28 : 15

Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.

Ceci s'adressait directement à Jacob à BETHEL, et suite à ces paroles Jacob fit un v?u. Ensuite, il contracta une alliance avec Dieu. Pas l'ancienne, mais néanmoins il contracta une alliance avec Dieu.

Maintenant, quand Dieu a dit ceci à Jacob, ce n'était pas essentiellement avec l'intention de l'encourager et de la réconforter. Ce qui était le plus important dans l'intention de Dieu c'était de montrer à Jacob qu'Il serait pour lui un guide, le protégeant, l'instruisant, et le corrigeant partout où il irait afin que le but qu'avait prévu Dieu pour lui soit atteint.

Allons à HEBREUX 13, où je désir vous montrer dans le Nouveau Testament ce même principe affirmant : « Partout où vous irez je serai avec vous ». Maintenant, Jésus dit à l'Eglise du Nouveau Testament, au verset 5.

HEBREUX 13 : 5 à 6

Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craint rien ; que peut me faire un homme ?

J'aimerais que vous vous accrochiez à cela, parce que ce principe eut des conséquences très importantes dans la vie de Jacob. Nous pouvons voir aujourd'hui où se nichait le véritable défaut dans le caractère de Jacob.

Allons à DEUTERONOME 31 où nous allons pouvoir remarquer quelques passages qui contiennent un nouveau principe. Celui-ci se trouve dans le passage qui concerne Israël entrant sur un territoire et prenant possession de la terre de Canaan.

DEUTERONOME 31 : 5 à 6

L'Eternel vous le livrera, et vous agirez à leur égard selon tous les ordres que je vous ai donnés. Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux ; car l'Eternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point.

Verset 8

L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point ; ne crains point, et ne t'effraye point.

Il s'agit d'instructions données aux Israélites. Cependant bien que vous voyez ou entendez le mot « Israélite », il serait bon que vous pensiez moi ou je. Je suis un Israélite. Je suis un enfant de Dieu.

DEUTERONOME 31 : 6

Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux ; car l'Eternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, et il ne t'abandonnera point.

HEBREUX 13 : 6

... et je ne t'abandonnerai point. C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne crains rien ; que peut me faire un homme ?

DEUTERONOME 31 : 8

L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point ; ne crains point, et ne t'effraye point.

Retournons maintenant au Nouveau Testament, à l'époque des Philippiens 1 : 6, c'est un passage très encourageant et familier dans lequel Paul dit ceci à ces gens :

PHILIPPIENS 1 : 6

Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne ?uvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.

Si vous regardez dans votre marge, ma Bible elle, y associe le mot accomplissement, et elle ajoute également « complet », « achever ». Il achèvera cela. Récapitulons un peu cela.

GENESE 28 : 15

Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.

La semence dont on parle ici c'est vous et c'est moi. Il a déjà dit cela à Jacob. « Jacob, je serai avec toi, partout où tu iras ». Jésus-Christ dit la même chose à vous et à moi. « Je serai partout où vous irez ». Cependant, il existe aussi un besoin selon lequel il nous faut parfois passer à travers certaines calamités que Dieu crée dans notre intérêt, aussi, Il ajoute : « Ne soyez pas effrayés ! Ne craignez pas ! Je suis avec vous ».

Maintenant, quel était le problème de Jacob ? En dépit du fait qu'il était un homme physiquement très robuste et très doué grâce à Dieu, il craignait de vivre par la foi. Il comptait beaucoup sur lui pour vivre selon sa volonté et obtenir ce qu'il désirait, bien que cette attitude soit contraire aux commandements. Il REDOUTAIT d'être dirigé. Cela l'effrayait. Il aimait l'esprit de compétition. Il était effrayé que des gens puissent se trouver devant lui. Il était effrayé par le fait que de gens puissent prendre avantage sur lui. Il craignait qu'Esaü obtienne plus d'avantages que lui. Il craignait que les arrangements conclu avec Laban ne soient pas entièrement respectés et le désavantagent. Ainsi, il se mit à sélectionner ses actions et à agir en cachette. Il agit à l'insu de Laban afin que Laban ne puisse pas partager avec lui, le fruit de ses actions, alors que Dieu avait indubitablement révélé à Jacob le moyen de tirer avantage de ses actes.

Dieu, effectivement ,s'efforçait de faire comprendre à Jacob dans GENESE 28 : 15 : « Je vais parfaire mon image en toi. Peu importe où tu vas, Je te ramènerai ici et tu seras un homme achevé ». Très réconfortant, réellement, amis cela pouvait prendre une tournure redoutable de temps en temps.

Revenons à OSEE 12 : 5. Je pense que nous croyons que parce que Dieu est avec nous, cela signifie que nous ne pouvons pas être dans la confusion, alarmés, ou voir monter en vous une certaine anxiété, un certain niveau de stress qui pourraient faire monter la température de notre thermomètre interne. Mais, dans OSEE, je vais attirer votre attention sur quelque chose dont j'ai insisté la semaine dernière.

OSEE 12 : 5

Il lutta avec l'ange, et il fut vainqueur ; Il pleura et lui adressa des supplications. Jacob l'avait trouvé à Béthel, Et c'est là que Dieu nous a parlé.

Voyons à nouveau les pronoms qui figurent ici. Premier pronom « il ». Il s'agit de Jacob. A la seconde ligne nous voyons « il pleura ». C'est Jacob qui pleurait. « Il l'avait trouvé à BETHEL ». Ce « il », c'est toujours Jacob. Qui est-ce qu'il trouva à Béthel ? Dieu, parce que c'est Dieu qui se révèle à lui ici. Le « il » suivant, c'est Dieu, c'est « Il », et non pas Jacob (Jacob ne nous parle pas). C'est vraiment intéressant. Pourquoi est-ce qu'Il nous parle ? Rappelez-vous, Osée a prononcé ces paroles juste dix ou vingt ans avant qu'Israël n'aille en captivité. Le « nous » quand à l'origine, Osée a dit cela, représentait les Israélites physiques à qui il s'adressait. Il a dit cela de cette façon parce qu'il désirait être certain que ce qui avait été préalablement écrit par Moïse dans le livre de la Genèse, était bien destiné aux Israélites de cette époque.

A présent, ce que je viens juste de faire, c'est de moderniser ce discours en l'intégrant au 20ème siècle. Nous sommes la véritable semence là, dans GENESE 28, la semence de Jacob. Dieu s'adresse à vous et à moi.

Remarquez que Dieu parlait à BETHEL. Le site de la première partie de ce verset n'est pas Béthel, mais Mahanaïm, qui, je crois, se trouve sur le territoire de Manassé. La lutte eût lieu à Mahanaïm. Mais, rapidement Osée, dans son récit, orienta le sens de cette lutte vers l'événement essentiel qui vit Dieu se révéler à Jacob. Il appliqua ensuite ces paroles destinées à Jacob, aux Israélites de cette époque et à vous et à moi. Nous devons comprendre cela de cette manière. Sinon, nous pourrions prétexter que n'importe quelle partie de la Bible ne s'applique pas à nous. Osée 12 est écrit pour l'Eglise. A toute époque, l'Eglise s'est trouvée elle-même confrontée à des situations parallèles mentionnées dans la Bible ; nous sommes là pour assimiler ces instructions que Dieu nous révèle afin de pouvoir établir et comparer notre situation et trouver les solutions adéquates, sinon en tout premier lieu, découvrir les causes de nos problèmes.

Il nous faut vivre de chaque parole de Dieu. C'est notre seule façon possible. Toutes ces choses sont écrites pour nous. Nous sommes la semence.

Ceci est écrit pour chaque descendant d'Abraham, d'Isaac et de Jacob au cours de sa vie. Qu'il s'agisse du 1er siècle après Jésus-Christ ou du 20ème siècle après Jésus-Christ, nous nous trouvons toujours dans une situation où Dieu a un problème avec nous. Cette situation conflictuelle a pour origine Sa fidélité à Sa promesse : « Je ne vous laisserai jamais, ni ne vous abandonnerai, Je vous conduirai, Je vous guiderai, Je vous corrigerai, Je ferai tout ce qu'il faudra dans le but de vous amener dans la terre promise, le Royaume de Dieu ». A cause de Sa fidélité à Sa promesse, Il est disposé à nous corriger de la même façon qu'Il a corrigé Jacob et Israël.

Jacob comprit cela. Il se repentit. Il pleura et fit des supplications. Cela signifiait qu'il se repentait, qu'il suppliait Dieu qu'Il lui pardonne. Mais, malheureusement, Israël n'agit pas de même et alla en captivité.

Nous sommes confrontés à un fait majeur, un test-match majeur avec Dieu actuellement. Nous y sommes tous impliqués à un degré plus ou moins important. L'objectif auquel nous devons tendre est que notre relation avec Lui soit conforme à ce qu'Il en attend, souhaitable selon Son désir. Il s'agit moins de la qualité de l'organisation dans laquelle je me trouve plutôt que de celle qui noue ma relation avec Dieu. Est-elle de qualité ?

C'est ce qui s'est produit au cours du test-match entre Dieu et Jacob. Jacob parvint à redresser sa relation avec Dieu. Mais Dieu dût une ou deux fois le remettre à sa place, parce qu'honnêtement, il était tout à fait bien un homme (vulnérable).

Allons maintenant dans :

JEREMIE 3 : 8

Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse sonné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa s?ur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement.

Ce fut 120 années plus tard, mais cela se produisit néanmoins.

JEREMIE 3 : 9

Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis adultère avec la pierre et le bois.

Ce verset 9 s'adresse toujours à Israël. Le verset 10 donne un coup de badine à Juda.

JEREMIE 3 : 10

Malgré tout cela, la perfide Juda, sa s?ur, n'est pas revenue à moi de tout son c?ur ; c'est avec fausseté qu'elle l'a fait, de l'Eternel.

Je désire attirer votre attention sur trois choses ici. La première est le fait que soit mentionné le péché particulier d'Israël. L'adultère avec la pierre et le bois. Il s'agit d'un adultère spirituel avec les dieux étrangers, parce qu'Israël était marié à Dieu selon l'alliance. En réalité, actuellement, il s'agit d'idolâtrie sous forme de mondanités mais l'adultère utilisée en tant qu'image, à cause des relations conjugales qui doivent exister, entre les deux parties. Le péché actuel confine à l'idolâtrie. Israël éprouve une irrésistible attirance pour les religions de proximité, par exemple il s'intéresse toujours à la façon dont le païen adorent leurs dieux, pour finalement adopter ces manières lorsqu'il adore son vrai Dieu. Juste comme au temps du veau d'or. Ils empruntèrent quelques pratiques issues d'Egypte, puis proclamèrent une fête en l'Eternel. Israël ne pu jamais ôter cela de son esprit. A présent, nous avons le Boudhisme, l'Hindouisme, le Taoisme et toutes ces religions de l'Est. En fait, grâce à mes lectures, j'ai pu rédiger un article montrant le nombre important de religions qui sont diluées à travers le Protestantisme et le Catholicisme.

Cet agissement est le premier travers par lequel Israël pèche. Les second et troisième reproches sont illustrés par deux mots spécifiques. Le mot « impudicité » au verset 9, et le mot « fausseté » au verset 10. Ces deux comportements infléchissent leur manière d'obéir. Les traductions modernes raccrochent impudicité à insouciance. La Bible Anglaise révisée traduit par « prostitution accidentelle ». La Version Amplifiée parle de « frivolité inconvenante ». C'est une façon de dire que ce péché n'était pas très gros, pas très important. Comme nous l'avons entendu si fréquemment lors de l'affaire qui a secoué le Etats-Unis, « Ils s'agit seulement d'une affaire de famille ».

Laissez-moi vous donner quelques autres mots possibles que l'on pourrait mettre ensemble avec accidentel ou impudicité. Vous pouvez tous jeter un ?il dans un bon dictionnaire.

Indifférent, nonchalant, blasé, allègrement, folâtre, indifférence, insouciance, décontracté, sans passion, apathique, relax, informel, sans inquiétude, sans discrimination.

Je serai étonné si vous ne faisiez pas le rapprochement avec APOCALYPSE 3 : 16 ? Le péché d'Israël fut de considérer l'aval de Dieu comme acquis. De manière négligente. Le péché de Juda était-il dû à une feinte ? Il est remplacé dans la Bible Anglaise Révisée et la Nouvelle Version Internationale par le terme « simulation ». La Bible Vivante est très claire. Elle dit : « Son chagrin n'était que truqué ». La Bible Amplificatrice dit : « Juda ne revint point à Moi avec sincérité et de tout son c?ur, elle le fit avec beaucoup d'hypocrisie ». Feindre signifie simuler ou prétendre.

Je pense qu'il est très facile de constater à ce stade que juste avant la déportation de Juda en Babylone, les péchés de ses deux nations étaient dans une très grande mesure comparables à ceux qui se pratiquent aujourd'hui, et qui sont similaires à bien des égards.

Le péché d'Israël était dominé par une attitude de parfaite indifférence qui produisait une religion synchrone laquelle, en réalité, était aussi proche de l'idolâtrie qu'elle était éloignée de Dieu. Mais tandis qu'en apparence, il semblait prospérer, ils furent trompés en pensant que Dieu , quelque part, approuvait leur attitude Dieu. Cela est très important si nous songeons à l'exemple semblable que nous a laissé l'Eglise Universelle de Dieu. Dans les dernières années 1970 et le début des années 1980, les revenus de l'Eglise Universelle de Dieu atteignaient le 200 millions de dollars par an. L'Eglise semblait prospère et il était très facile pour les gens, de penser qu'alors ils faisaient partie de la prospérité ambiante et que leur vie se déroulerait apparemment sans problème, et que d'une façon ou d'une autre Dieu approuvait. Non, Il n'approuvait pas du tout. La situation économique d'une personne ne correspond pas toujours à la situation, à l'état spirituels dans lesquels elle se trouve. Peut-être cela correspond-il, peut-être pas. L'argent est neutre dans cette affaire.

Juda, par hypocrisie et par manque de sincérité qui n'était rien de plus qu'une tromperie, se permettait de continuer à vivre comme elle l'avait toujours fait, se donnant l'apparence d'une réelle attitude de bienséance qui, dirait-on aujourd'hui, semblait tellement « coller à sa peau ». Ceci est réellement intéressant parce qu'à l'époque où Juda exhibait ces caractéristiques devant Dieu, ils avaient comme roi, le meilleur roi possible qu'Israël et Juda aient jamais eu. Son nom était Josias. Il émanait de lui une grande spiritualité à cause de l'excellence de ses relations avec Dieu, et parce qu'il commit une erreur stupide, il semble que Dieu l'ôta de sa place, plongeant l'hypocrite nation dans une situation vulnérable, exposée. En fait, la nation tout entière se cachait derrière la spiritualité de Josias.

Est-il possible que nous puissions remplacer le nom de Josias par celui de Mr Herbert Armstrong ? « Le temple, le temple, le temple du Seigneur est ici et Je suis dans l'Eglise ». Et c'est ainsi que toute la relation qui existait envers Dieu s'est trouvée détériorée. L'Eglise est, je crois, à un degré plus ou moins important, affectée par ce genre de problème et chacun d'entre nous a besoin de s'évaluer lui-même à la lumière de cette réalité et au fur et à mesure que nous approchons de la Pâque. Selon notre comportement par rapport à cette dérive, on peut y voir un affaiblissement plus ou moins important de notre dévotion vis-à-vis de Dieu et de Son but.

Notre problème est en partie doctrinal. Mais il repose en grande partie sur notre attitude. Il n'y a pas une grande différence entre United, Global, Living, L'Eglise du Grand Dieu ou Philadelphie en termes de doctrine. Mais d'après mon expérience, je peux vous affirmer qu'il existe notamment certaines différences de comportement et d'attitudes. Je pense que ceci est le plus gros problème entre nous et Dieu. Nous L'aimons en termes de vouloir garder Ses commandements, mais nous ne L'aimons pas DE TOUT NOTRE C?UR ! C'est la dévotion qui s'est affaiblie, attiédie. Ainsi, Dieu n'est pas très sûr de nous, dans notre manière de préserver cette dévotion, notre dévouement envers Lui.

Allons dans APOCALYPSE 2 où nous allons pouvoir considérer ici deux des Eglises. Mais, je désire vous dire avant tout que je pose comme principe le fait qu'étant donné que les sept Eglises ont existé en même temps, au cours du 1er siècle, il n'y a absolument aucune raison que la totalité de ces sept Eglises ne puissent exister de la même façon en même temps au 20ème siècle. Presque chacune de ces sept Eglises est impliquée dans ces problèmes d'attitude. Nous allons seulement nous intéresser à deux d'entre elles parce qu'elles sont les plus typiques.

APOCALYPSE 2 : 1

Ecris à l'ange de l'Eglise d'Ephèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or...

Incidemment, les versets 2 et 3 sont tout à fait complémentaires.

APOCALYPSE 2 : 4

Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.

Je désire que vous considériez cela. Je ne dis pas que vous avez perdu l'amour. L'amour est toujours là, il est encore là, mais ce qu'Il veut dire, c'est qu'il ne s'exprime pas véritablement, il ne s'exerce pas pleinement. Nous ne sommes pas en train d'exprimer cet amour d'une manière qu'Il aime. Désireriez-vous épouser quelqu'un qui pourrait vous prendre ou vous quitter ? Quelqu'un qui vous considèrerait avec insouciance, négligence, qui se montrerait indifférent et apathique envers vous ? Je ne le pense pas. Le problème avec les Ephésiens, c'est qu'ils ont fait preuve d'un tel comportement. L'amour est toujours là, mais ils ont renoncé à l'exprimer pleinement et totalement.

APOCALYPSE 2 : 5

Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières ?uvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.

Je peux vous affirmer qu'il s'agit là d'une menace de la part de quelqu'un qui est bouleversé, chaviré. C'est un avertissement très sévère. Je ne sais pas s'Il fera cela ou d'autres choses, par exemple retirer le chandelier. S'Il était un homme, nous dirions que les sentiments de Dieu sont durs et qu'ils font mal. Après tout ce qu'Il a fait, après tout l'amour dont Il a fait preuve envers nous, nous le traitons négligemment !

APOCALYPSE 3 : 15 à 17

Je connais tes ?uvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre aveugle et nu...

Cet avertissement est aussi très clair. Il s'agit d'une attitude qui comporte un monument de fierté et d'orgueil. Vous n'avez besoin de rien. C'est comme si vous disiez à Dieu que je suis OK et que la route que je poursuis est aussi OK. C'est presque comme si vous disiez, je suis sans péché. Je n'ai même pas besoin d'être pardonné Il s'agit là l'un comportement très orgueilleux. La fierté les a aussi aveuglés, à tel point qu'ils ne réalisent même pas qu'ils sont aveugles et nus. Ce sont de très bons termes pour nous montrer à quel point Il est courroucé.

Si vous le désirez, vous pouvez vous reporter à nouveau à OSEE 12 une fois encore au verset 8 où Ephraïm dit pratiquement la même chose. « Je suis riche ! ». En fait, ils continuent à affirmer qu'on ne peut trouver aucune iniquité en eux. Ephraïm, ici, rappelez-vous, était la tribu leader d'Israël, et elle peut constituer, incarner un véritable exemple d'Eglise. Ce comportement est très vaniteux. Dieu continue de dire qu'il subsiste des idoles dans tous les lieux de GILEAD. Savez-vous où était située Gilead ? Elle se trouvait dans MANASSE. Ainsi, nous pouvons discerner les deux tribus leaders d'Israël aux jours d'Osée et également aux jours de notre 20ème siècle, et à la fin des temps, faire tous les frais des accusations de Dieu. Deux des plus riches nations de la terre. Si vous vous en souveniez, lors de deux sermons donnés naguère, j'ai cité un passage de la Bible Vivante qui traduisait une partie de ces versets selon lesquels les richesses ne peuvent affranchir du péché. Dieu continue à dire qu'ils ne pourront redevenir humbles que lorsqu'ils demeureront sous des tentes comme aux temps des Fêtes des Tabernacles.

Ce que nous devons faire pour progresser, c'est de prendre en considération tout le sérieux et le dévouement dont nous sommes capables en vue de nourrir l'effort nécessaire pour atteindre le but auquel nous croyons déjà, a tort, être parvenus. L'espoir est l'une des plus grandes motivations que puisse exister. « Je suis riche, j'ai acquis des biens et je n'ai besoin de rien ». Pratiquement, quelle est l'accusation de Dieu contre les Laodicéens ? C'est qu'ils ont cessé de Le rechercher.

Nous vivons actuellement, une période très difficile de l'histoire de l'Eglise et en réalité, tout comme Jacob, nous devons lutter avec Dieu chaque jour de notre vie. En aucune manière nous ne pouvons remporter physiquement cette lutte, ce combat. La seule chose que nous pouvons faire, consiste à imiter Jacob, nous repentir et nous soumettre. Jacob eut à supporter ce qui doit avoir été alors, une situation éprouvante émotionnellement et physiquement. Il est intéressant de noter qu'en fin de compte il n'en ressortit aucunement aigri ou rebelle. Je ne pense absolument pas qu'il devrait en être autrement pour nous-mêmes. Il fut béni à travers une légère claudication qui lui permit de rester humble et l'aida à se souvenir de la bataille qu'il eût à livrer et qu'il remporta et perdit à la fois.

Je pense que nous sommes au c?ur d'une bataille effrayante. J'espère que cette lutte épuisante va pouvoir se poursuivre. Rappelez-vous ce que dit Dieu : « Je serai avec vous jusqu'à la fin ». La raison de cette affirmation a pour but de nous aider à perfectionner en nous le but qu'Il nous a assigné.

HEBREUX 10 : 36 à 38

Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et le juste vivra par la foi, mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.

Ici intervient la rétribution, la distribution :

HEBREUX 10 : 38

Et le juste vivra par la foi, mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.

J'ai dit plus haut que je pensais que nous avions hérité du véritable problème de Jacob. Il relevait d'un affaiblissement de la foi. Ainsi que nous le faisons tous de manière charnelle, il utilisa tout ce que lui dictèrent sont très fertile esprit humain, son intelligence et ses dons accordés par Dieu pour faire les choses à sa manière. Ceci s'acheva en pleine déconfiture. Il convint d'un accord avec Dieu, mais comme nous tous, sa foi flotta, ondoya de temps à autre. Il perdit la vision et se promena parfois au hasard. Il chercha à utiliser à son profit la tromperie et la manipulation des autres pour prendre l'avantage sur eux et obtenir ce qu'il désirait. Il était effrayé à l'idée, selon sa pensée, que s'il ne faisait pas ce dont il croyait, il se ferait battre et perdrait le contrôle de la situation. Le problème de Jacob était, au fond, le manque de foi. Il était effrayé à la perspective de vivre par la foi.

Nous devons faire ce qu'il fit et nous repentir. Jacob obtint la vision. Il persévéra et il apprit la leçon. Il est intéressant de remarquer que si vous regardez dans HEBREUX 11, la Maison des Héros de la foi, une seule fois est mentionné le nom de Jacob. Ce fait, à lui seul, prouve que Jacob avait pris une leçon. Il crut alors en Dieu de tout son c?ur. Ce passage le prouve. C'est comme lorsqu'Il bénit Ephraïm et Manassé. Pour la première fois de sa vie, Jacob n'écouta plus la volonté de l'homme charnel. Savez-vous qui exprima la volonté de l'homme ? De tous les gens de Joseph, ce fut son fils le plus pieux. Je suis certain qu'il n'agissait pas de manière trompeuse. Il agit ainsi parce qu'il pensait que son père Isaac commettait une faute. Mais son père ne commit pas de faute. Il connaissait la volonté de Dieu et il la suivit sans tenir compte de la personne sur terre qui probablement aurait pu persuader Jacob d'agir autrement et Jacob rejeta cette alternative. C'est ce qu'a mentionné Dieu dans HEBREUX 11.

Jacob dût apprendre la leçon. Il crût alors ce que dit Dieu puis il mourut.



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