Sermon: Christ Notre Pâque

#493FR

Given 24-Mar-01


transcript:

Nous commencerons ce sermon en nous reportant au Psaume 111, du verset 1 au verset 4.

Psaumes 111 : 1 à 4

Je louerai l'Eternel de tout mon c?ur, dans la réunion des hommes droits et dans l'assemblée. 2 Les ?uvres de l'Eternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui les aiment. 3 Son ?uvre n'est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste à jamais. 4 Il a laissé la mémoire de ses prodiges, l'Eternel miséricordieux et compatissant.

Versets 6 à 10

Il a manifesté à son peuple la puissance de ses ?uvres, en lui livrant l'héritage des nations. 7 Les ?uvres de ses mains sont fidélité et justice ; toutes ses ordonnances sont véritables, 8 affermies pour l'éternité, faites avec fidélité et droiture. 9 Il a envoyé la délivrance à son peuple, il a établi pour toujours son alliance ; son nom est saint et redoutable. 10 La crainte de l'Eternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l'observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.

Le Psaume 111, est le premier d'une série de trois autres Psaumes, que les érudits nomment, "les Psaumes des louanges". Je pense qu'ils les nommèrent ainsi parce que dans chacun de ces Psaumes, le mot "louer" apparaît au début de chaque chapitre. Les deux premier (Psaume 111 et Psaume 112), sont écrits dans le style acrostiche, c'est à dire, que le premier verset commence avec la première lettre de l'alphabet Hébreu, et dans ce cas-ci, le début des vingt et une autres phrases, constituant les versets, sont écrites, suivant l'alphabet Hébreu. L'alphabet Hébreu comporte 22 lettres.

Cette forme poétique n'est pas là pour rendre la lecture plus agréable, ou pour le développement logique d'un thème, mais elle représente un excellent aide-mémoire. Malheureusement cela ne transparaît pas dans la traduction Anglaise, mais ce Psaume au caractère particulier, avait pour but d'aider les gens à se souvenir précisément des actions de Dieu.

Il est intéressant de constater que les Juifs aient associé ce Psaume à la Pâque et aux Pains sans Levain, et quelque fois, il est associé à la "divine cène" et aux "Pâques" pour la religion Protestante. Ce Psaume, ne doit pas être considéré comme un simple aide mémoire des agissements de Dieu, mais plutôt comme un Psaume les motivant à rechercher en eux la sagesse.

Remarquez ce qui est dit au verset 2, dans la Version King James.

Verset 2

Les ?uvres de l'Eternel sont grandes, recherchées...

Ceci n'est pas vraiment une bonne traduction. Cela n'a pas été fait exprès, mais elle n'est pas aussi descriptive qu'elle l'est pour nous aujourd'hui. Cela signifie "étudiées". "Les ?uvres de Dieu sont étudiées", elles sont étudiées "par ceux qui les aiment".

Il y a une raison pour laquelle ce verset-ci se trouve dans ce Psaume, c'est par égard aux exaltantes ?uvres de Dieu et à leur grandeur, elles ne bénéficient qu'à ceux qui ont une profonde considération pour le but immense de Dieu.

Il est tout à fait possible que certaines personnes aient vécu de grands événements sans comprendre leur signification réelle. C'est exactement ce qui se passa pour Israël à sa sortie de l'Egypte et lorsqu'il erra dans le désert pendant quarante années. Ce qu'il vit et ce qu'il entendit, d'après Hébreux 4:1 à 2, n'était pas mêlé de foi et Israël périt dans le désert malgré qu'il ait vécu personnellement un des plus grands événements de l'histoire de l'humanité.

La dernière phrase du verset 3, où il est dit : "Et sa justice subsiste à jamais", indique le caractère éternel de toutes les actions divines. Elles ne sont pas seulement correctes au moment ou elles sont faites, mais elles sont éternellement justes.

Rien ne peut les remplacer, et il nous est très très important de comprendre cela. Dieu ne prend pas Ses décisions et n'exerce pas Sa puissance de manière arbitraire. Il ne fait pas les choses au hasard. Son esprit est sans cesse fixé sur le résultat final de ce qu'Il a élaboré, ainsi donc Ses ?uvres représentent un guide fiable et sérieux, car elles sont toujours en accord avec l'ordre immuable de ce qui est juste. Et donc, pour quelqu'un qui a confiance en elles et qui vit sa vie par elles, agira toujours justement sans se soucier des moments qu'il traverse.

Cette vérité ne s'applique pas seulement aux grands événements qui advinrent à Israël pendant leur exode depuis l'Egypte, ou lors de la destruction qui précéda l'Exode, ou encore pendant leur pèlerinage à travers le désert. Ce principe s'applique aussi à notre vie individuelle d'enfant de Dieu, apparemment petite et insignifiante.

Frères, quelle importance a la vie de chacun de nos enfants pour nous ? Pensez-vous que Dieu, doté de Son caractère parfait et de Son amour, ne puisse pas accomplir quelque chose de plus grand que ce que nous, êtres humains, pouvons faire ? Bien sûr que oui. L'intérêt et les soins qu'Il prodigue à Ses enfants sont extrêmement plus importants. C'est incommensurable, et d'ailleurs le Psaume arrive à la conclusion suivante : Dieu doit être révéré. A vrai dire, il est écrit "craint", car cela démontre une sagesse plus grande. La révérence et la crainte, nous guident vers Lui et vers la soumission.

Lorsque quelqu'un compare les ?uvres de Dieu avec celles des hommes, plus on examine les ?uvres des hommes plus on voit des défauts. Et plus on examine les ?uvres de Dieu et plus on remarque la perfection. Les ?uvres des hommes sont limitées. Les ?uvres divines sont illimitées. Les ?uvres humaines sont changeantes. Les ?uvres divines sont immuables.

Considérez l'habilité de Dieu à utiliser une création pour accomplir différentes tâches. Par exemple : Il y a l'air. L'air est invisible et il ne pèse rien, mais lorsque certaines lois s'appliquent à ce dernier, il peut supporter un avion pesant plusieurs tonnes, transportant des centaines de passagers, ainsi que tous leurs bagages. L'air approvisionne les poumons, et par la même occasion, donner la vie en prodiguant l'oxygène nécessaire. L'air alimente le feu, mais lorsque l'on sépare ses différents composants, il peut étouffer un feu. L'air transmet la chaleur et le froid. Il véhicule l'humidité. Il déplace les bateaux. Il diffuse les sons et les parfums et tant d'autres choses.

Et contrairement à cela, l'homme a tendance a croire qu'il doit créer des outils spéciaux pour chaque but, et fréquemment ses intention déraillent maladroitement. Lorsque l'homme essaye de combiner plusieurs outils en un seul, il en sort quelque chose comme un couteau Suisse, et il n'y a pas une seul outil dans cet ensemble qui se rapproche en qualité de l'outil réel.

Pour certains il y a une tendance à négliger la profondeur de Dieu lorsque nous étudions, parce qu'à cette époque où l'on vit nous avons été habitués au système en vigueur, c'est à dire, à rechercher des réponses rapides, et donc nous acceptons ce que Dieu dit sans vraiment le démonter. Mais la parole de Dieu est au diapason des ?uvres de Dieu. Sa parole représente ce qu'est l'air pour la création. Elle présente de nombreuses, de larges et de profondes utilités qui me paraissent inépuisables.

N'avez-vous jamais réfléchi à l'illustration donnée tout à la fin du livre d'Ezéchiel ? Où il est question d'Ezéchiel marchant dans une rivière, il décrit comment l'eau arrive à ses chevilles. Ensuite il marche un peut plus loin dans cette rivière et l'eau arrive à la hauteur de ses genoux. Et progressant un peu plus, l'eau lui arrive aux hanches. Voyez-vous, cette rivière représente le Saint-Esprit, et la parole de Dieu est esprit, et la parole de Dieu est profonde et elle possède des possibilités bien plus élevées que ce que nous pouvons voir.

Considérez le nombre d'interventions qui ont été nécessaires de la part du ministère pour que les passages choisis par lui et qui vous sont familiers aient pu renforcer avec autorité la parole de Dieu dans certaines circonstances au cours du sermon.

Reportons nous au Psaume 119 : 18. Je n'en connais pas l'auteur, mais son idée est bonne.

Psaumes 119 : 18 à 20

Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! 19 Je suis un étranger sur la terre : Ne me cache pas tes commandements ! 20 Mon âme est brisée par le désir qui toujours la porte vers tes lois.

Cet auteur tient l'idée. Il demande à Dieu un éclaircissement. Il veut être convaincu. Il demande à Dieu la compréhension.

Maintenant regardez. Nous sommes en route vers le Royaume de Dieu, nous devons nous considérer comme des pèlerins. C'est un long parcours, et nous avons besoin d'être guidés, car c'est une chemin que nous n'avons jamais emprunté auparavant. Voilà pourquoi l'auteur du psaume se dit être un "étranger" au verset 19. Lorsque vous vous trouvez quelque part où vous n'avez jamais été, vous êtes un étranger et vous avez besoin que l'on vous indique la direction... à moins que vous ne soyez le conducteur. Saisissez-vous l'idée ? Il est toujours bon de poser des question, et c'est ce que cette personne est en train de faire dans ce psaume. Il est un étranger sur un territoire, sur un chemin où il n'a jamais mis les pieds auparavant, et il demande son chemin.

Si nous ignorons la parole de Dieu, si nous la prenons à la légère, nous errerons sans but tout au long de ce chemin, et laissez-moi vous dire, nous ferons d'affreux détours. Examiner cela en surface est une chose, mais l'examiner plus profondément dans la Bible en est une autre, cela demande du travail, et du temps. Comme je l'ai dit plutôt, nous avons été habitués au système d'aujourd'hui qui consiste à accepter les choses. Nous ne voulons pas passer trop de temps à demander à Dieu, à prendre la Bible et commencer une étude approfondie. Chaque partie, et quelquefois chaque verset, peut avoir des buts différents, tout comme l'air, qui possède des fonctions différentes dans la création physique. Voilà une des raisons pour lesquelles il peut y avoir une double application avec laquelle nous sommes si familiers.

J'aimerais que nous prenions ce principe et que nous y réfléchissions en faisant un parallèle avec le Christ. Commençons en nous reportant à Matthieu.

Matthieu 16 : 13 et 14

Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme ? 14 Il répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes.

Vous pouvez voir ici qu'il règne une certaine confusion au sujet du Christ. Sur Son identité.

Allons dans Jean 7 , où la même chose se passa, mais beaucoup plus tard au cours du ministère de Jésus.

Jean 7 : 5

Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.

Même Ses propres frères ne croyaient pas en Lui. Ils ne saisissaient pas.

Verset 12

Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C'est un homme de bien. D'autres disaient : Non, il égare la multitude.

Verset 20

La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?

Versets 25 et 26

Quelques habitants de Jérusalem disaient : N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir ? 26 Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Christ ?

Pour un certain nombre de Juifs, Il était un homme mystérieux. Ils ne Le comprenaient pas, mais à force, ils L'appréciaient. Il faisait des choses fantastiques. Pour les Pharisiens et les Sadducéens, Il était un rival malicieux, un concurrent, le meneur d'un nouveau culte, Il représentait une menace pour leur autorité. Pour les Romains, Il était un trouble fête Juif. Et même un magicien. Pilate a dit qu'Il était inoffensif, mais pour éviter une émeute séditieuse, il permit que le Christ soit mis à mort.

Voici la question : "Que représente-t-Il pour vous ?". Que représente-t-Il pour vous en ce moment même ? Qu'avez-vous pensé de Lui dans le passé en ce qui concerne votre relation avec Lui, de ce qu'Il a fait pour vous, et de ce qu'Il était ? Ceci est très très important à cette période de l'année, parce qu'Il est tout ce que la Pâque représente. En fait, Il est tout ce que représente le salut.

Dans la Bible, Jésus se révèle en tant que Créateur, que Prophète, que sacrificateur et que Roi. Il nous est démontré comme le Rédempteur de l'Israël physique et spirituel. Il apparaît comme Le Sauveur, Le Libérateur dans de multiples situations, incluant Le Pourvoyeur, le Guérisseur, le Grand Sacrificateur. Il est le Paraclete, L'archegos, L'Agneau de Dieu. Nous pouvons le voir sous deux cents apparences différentes dans la Parole de Dieu. Mais pour la Pâque, l'accent est mit sur Lui en tant que Sacrifice de l'Agneau de Dieu mort pour les péchés du monde entier.

Romains 10 : 4

...car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

Une autre façon de dire cela : "christ est le but de la Bible".

Je possède dans mon bureau à la maison un commentaire du Nouveau Testament. C'est ainsi qu'il s'intitule. Ce verset y est traduit ainsi : "Car christ est le but de la loi, afin qu'il y ait une justice pour tous ceux qui mettent leur confiance en Lui".

La loi frères, montre une justice qui ne s'atteint que par la confiance en Christ. Ceci n'élimine en aucun cas les ?uvres, mais avoir confiance en nos ?uvres ne nous sauvera pas. Le salut représente un capital de confiance au sein de la relation avec Christ. Voici l'idée : Tout le monde ne veut-il pas comprendre la signification et la substance de la loi de l'Ancien Testament ? Alors vous étudiez le Christ pour en trouver la signification. Le but premier de la loi, c'est l'établissement de l'amour, Christ personnifie cet amour, à la fois dans Sa vie et dans Sa mort. Il exécute la loi parfaitement. Il illustre les désirs de Dieu dans tout ce qu'Il fait, et nous, frères et s?urs, devons croître en suivant son exemple — "à la mesure de la stature parfaite de Christ". Si vous voulez connaître le but de la vie... étudiez le Christ !

Christ n'est pas seulement la personnification de l'amour parfait mais aussi du gouvernement parfait. Il est l'homme parfait. Il représente Dieu dans la chair. Il est le modèle pour lequel chaque homme doit s'efforcer de lutter. La loi nous est montrée comme l'un des aspects du schéma d'ensemble du salut. Le but même de la loi, comme toutes chose dans le plan de Dieu, est de nous mener à la mesure de la stature parfaite de Christ.

Il y eut un livre, il y a de nombreuses années de cela, intitulé : "Si vous ne savez pas où vous allez, vous risquez de finir quelque part ailleurs". Ceci est son vrai titre. Savons-nous où nous allons ? Regardez. Trop souvent, le but est un Royaume de Dieu un peu flou et vague ; mais Christ à une forme beaucoup plus définie dans la parole de Dieu, plus que le Royaume de Dieu en lui-même. Ses agissements sont inscrits dans quatre livres, seulement pour ce qui concerne Son ministère, c'est à dire trois ans de Sa vie. L'apôtre Jean à dit qu'Il a accompli beaucoup plus que tout ce que les livres du monde entier disent qu'Il a fait. Mais Il représente tout ce que nous devons étudier si nous voulons savoir tout ce qu'est la Chrétienté.

Reportons-nous maintenant à Matthieu.

Matthieu 13 : 10 et 11

Les disciples s'approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? 11 Jésus leur répondit : Parce qu'il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.

Un mystère biblique n'est pas un puzzle difficile à assembler. C'est un secret impossible à pénétrer. C'est quelque chose que l'on ne peut pas interpréter s'il n'est pas révélé. Et ensuite il devient plus clair. Il devient plus clair avec le temps. Il n'apparaît pas toujours très clair au début, mais il doit nous être révélé avant même que nous nous engagions sur le chemin. Le mot "mystère" dans la théologie grecque est un terme utilisé pour décrire quelque chose qui paraissait clair comme du cristal pour ceux qui étaient de la partie, et incompréhensible pour ceux du dehors.

De la même manière, la plénitude de Christ, et la chrétienté, ne peuvent être comprises que de ceux de l'intérieur. Voilà pourquoi les inconvertis se moquent d'elles. Je ne veux pas dire qu'ils se moquent de tout systématiquement, mais ils se moquent assez pour que nous puissions voir qu'ils ne comprennent pas. Voilà la raison pour laquelle ils les dédaignent, car pour eux, elles ne s'adaptent pas à leur époque. Les comprendre requiert une obéissance soumise à la volonté de Dieu. C'est ce que le Psaume 111 : 10 dit :"Tous ceux qui l'observent ont une raison saine".

Suite à ce mélange de révélation et d'obéissance, nous pouvons comprendre le schéma du salut. Une grande partie de cette possibilité vient du fait de l'observance des Fêtes divines. En les observant, nous Obéissons à Dieu bien sûr. Les Fêtes décrivent les grandes lignes du salut, et leur observance ne nous aide pas seulement à mieux les comprendre, mais elles ont tendance à nous garder sur le chemin. Elles représentent des traces de pas qui mènent vers une destination précise, et cette destination, dans un sens plus large c'est le Royaume de Dieu et la famille divine. Dans un sens beaucoup plus précis, cela nous conduit à devenir comme le Christ. Alors qu'une compréhension plus profonde et plus large des Fêtes nous est révélée tout au long de notre parcours sur ce chemin, grâce à leur observance, une compréhension plus large et plus profonde concernant le Christ est exigée de notre part.

Nous avons tous tendance à développer des faiblesses. Elles se situent là ou, personnellement nous avons tendance à les négliger. Sont-ce peut-être des faiblesses dans notre compréhension, ou dans notre mise en pratique. Un des défauts que certains d'entre nous ont, c'est que nous avons tendance à nous apitoyer sur la manière dont les gens de l'extérieur présentent Jésus-Christ. Ce qu'ils ont tendance à faire c'est de Le présenter en tant que Sauveur, c'est sûr, mais d'une façon larmoyante et excessivement sentimentale, qui personnellement me déprime. Nous aussi quelque fois avons tendance à le voir sous une seule apparence, mais il semblerait que ce soit l'autre extrême, nous le voyons plutôt sous les traits d'un guerrier conquérant en colère, législateur, un juge résolu a prendre des vies humaines. Quelque part il y a un discernement le concernant qui est correct, et je ne suis pas sûr que vous puissiez le voir à travers ce seul sermon. Il en faudrait des tas et des tas.

Qu'est-ce que l'Evangile du Royaume de Dieu ? Nous avons tendance à y penser de façon très terre à terre. Nous avons tendance à penser à cela en tant qu'une nouvelle naissance dans la famille divine, ou au gouvernement de Dieu établi sur terre. Il y a des passages correspondants à ce sujet éparpillés de-ci de-là dans le Bible. L'Evangile est la somme totale du message de la vie, des ?uvres, de l'exemple et des promesses, incarnées par Jésus de Nazareth.

Mais que représente-t-Il au juste pour nous ? Je vais vous citer sept raisons . Souvenez-vous que cela fait partie de l'Evangile.

1. Il est le Créateur qui a été avec le Père depuis l'éternité,

2. Il est le Fils de Dieu qui à révélé le Père,

3. Il a conquis et disqualifié Satan, donc il est le Roi qui viendra bientôt,

4. Il est le Sauveur qui a été crucifié et ressuscité après trois jours en accord avec les Ecritures.

5. Il est le premier né, notre frère aîné. Il est le Chef de notre salut, qui nous aime intensément, à un tel point, qu'il nous est difficile de comprendre même dans les moments les plus sincères.

6. Il est la Tête de l'Eglise.

7. Il est notre Sacrificateur, qui est tout le jour à la droite de Son Père, intercédant pour nous.

Jésus-Christ est tout ce que nous ne sommes pas. Nous ne pouvons pas laisser cette personnalité puissante - ce Christ et Sauveur, ce frère aîné tendre et aimant, ce qu'Il est, qui Il est, ce qu'Il a accompli, et ce qu'Il est maintenant, ce qu'Il va accomplir -, s'éloigner tant soit peu de notre esprit chaque jour.

Tout ce que cette confusion démontre, dans la Bible concernant le Christ, (notamment dans Matthieu 16 et Jean 7 qui sont des exemples du contexte), c'est que les gens voyaient Jésus de leurs yeux, mais ils ne comprenaient pas la signification de Sa personnalité, ou encore ils lisaient ou écoutaient Son message sans saisir les implications qui leur étaient adressées personnellement. Et donc les paraboles, et même une grande partie de la Bible, ne sont pas de simples illustrations des vérités morales et spirituelles, mais leur pleine compréhension dépend de la prise de conscience active et de la mise en pratique dans nos vies de Jésus-Christ en tant que notre Sauveur, notre Roi et de notre Sacrificateur au sein du message de l'Evangile du Royaume de Dieu.

Reportons-nous maintenant dans 1 Corinthiens 11 : 25 à 29.

1 Corinthiens 11 : 25 à 29

De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; 29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

Voilà tout le sujet du sermon. Il s'agit du discernement du Seigneur, de Son application, de Sa signification pour nous vis à vis de la Pâque en cette période de l'année. Chaque Jour Saint, chaque Fête a une préparation significative, mais ce jour là, la Pâque, qui n'est pas réellement un Jour Saint, doit faire l'objet d'un préparation beaucoup plus importante que les autres. En fait, la Pâque en elle-même est préparatoire, car elle prépare à la participation du souvenir du plan de Dieu, puisqu'elle commence la répétition annuelle du plan divin.

Le mot "coupe" dans cette série de versets, symbolise le sang de Jésus versé lors de Son sacrifice. Nous savons tous que la vie dans la chair existe grâce au sang qui circule dans nos veines, et nous pouvons donc comprendre lorsque Dieu dit que c'est par, ou à travers le Sacrifice du Christ qu'Il a scellé Son accord de salut avec nous.

Vous pouvez lire tout ce qui concerne cette alliance de l'Ancien Testament dans Exode, du chapitre 21 au chapitre 24. Lorsque l'Ancienne Alliance fut scellée, elle le fut au moment où Moïse répandit le sang de l'animal sacrifié sur le peuple. Le sang fut réellement répandu sur eux. Ce sang représente symboliquement le sang du Christ répandu sur vous et moi.

Vous ne pouvez pas nier Genèse 3, où il est écrit que Dieu a déjà fait la promesse qu'il y aurait un Sauveur, mais par la mort de Jésus-Christ, Il certifie cette promesse. C'est ce que 1 Corinthiens 11 nous dit, que l'alliance est certifiée, validée, confirmée par le sang de Jésus-Christ. C'est Dieu qui valide le don de Son Salut, et en agissant ainsi, Il accomplit deux choses.

Premièrement, Il donne une puissante évidence de Son sérieux, et Il accorde les moyens qui Lui permettent de pardonner le rachat de notre vie que nous Lui devons à cause de nos péchés. Et un tel sacrifice se doit d'être rappelé. Si la Pâque devenait un simple rituel ou une habitude pieuse, elle perdrait de son importance, parce que le Christ n'a pas été remémoré. En fait, ce qui n'est pas vraiment remis en mémoire, c'est ce qu'Il représente et qui Il est. Considérée correctement, la Pâque contribue en majeure partie à l'établissement d'une bonne attitude pour accomplir avec succès notre part, au sein du plan divin.

Les gens de Corinthe, foncèrent tête baissée, sans vraiment considérer l'importance de la Pâque. De nos jours, Satan travaille ardemment à la mise en place en nous d'une attitude plutôt blasée envers la violence et la mort. Il a eu beaucoup de succès auprès des immatures. Le but même de la Pâque n'est pas seulement le fait de se souvenir d'évènements historiques, ni celui d'une commémoration, mais plutôt un but servant à saisir le pourquoi, la signification de Sa mort. Et si nous ne saisissons pas ce point, il y a de fortes chance pour que nous traitions Sa mort indignement.

Il semble, qu'en plus du sujet que nous sommes en train de traiter, viennent se greffer trois autres sujets dont parle le chapitre 11, ce chapitre est entouré de deux autres chapitres : celui qui le précède (le chapitre 10), et celui qui le suit (le chapitre 12). Ces sujets sont :

1. Notre relation personnelle avec Dieu. A cela vient s'ajouter le sacrifice du Christ, la cérémonie de la Pâque, qui nous rappelle que notre relation avec Dieu existe à cause de ce qu'a fait le Christ.

2. Notre relation avec les autres membres du corps, c'est à dire avec ceux qui participent au bénéfice reçu du sacrifice du Christ.

3. La liberté spirituelle est la vie par le pardon du péché, car la pénalité du péché a été rompue.

Ce pourquoi, cette signification représente le seul moyen par lequel ces trois sujets peuvent aboutir, tant bien que mal tout en considérant les circonstances de vie dans ce monde rempli de péchés, et c'est bien sûr le sacrifice du Christ. Sans ce dernier, il n'y aurait quasiment pas d'espoir. Ce serait fini. Avec le sacrifice du Christ, chaque souhait, chaque rêve que vous avez pu avoir concernant le Royaume de Dieu, sera possible.

Le mot "s'éprouve", comme il est utilisé ici, signifie : tester, examiner, scruter, pour se rendre compte si la chose en question est sincère. Le sacrifice du Christ est-Il sincère? Et qu'en est-il de votre propre participation à ce sacrifice ? Est-il réellement sincère ? Et votre conversion est-elle sincère ? "S'éprouver soi-même". En d'autres termes, nous voyons ici qu'il nous est demandé de faire une évaluation. Connectons à cela le mot "discerner". Ce mot signifie : séparer en plusieurs morceaux, faire une discrimination, afin d'apprendre par ce procédé. Cela veut dire mettre les choses en ordre dans un but de porter un jugement, c'est à dire de les mettre dans une suite logique qui mènerait à une conclusion.

Le but dans ce contexte, c'est de faire une distinction, une préférence et ainsi d'amener cette préférence, cette faveur et d'honorer celles que l'on a préférées. Voilà le Christ. Le but tout entier sert à prévenir la négligence et de faire naître une insensibilité dans notre manière de prendre la Pâque.

J'ai utilisé cette illustration auparavant, mais elle m'a vraiment frappé au moment ou je l'ai eue, elle m'a beaucoup impressionné. J'ai eu deux fois la chance d'assister à un tournoi des Masters au "Terrain de Golf National d'Augusta". Celui-ci se passait pour la première fois, c'était la première fois de ma vie que j'assistais à un match de golf de ce niveau, j'ai donc eu l'occasion de voir des gens comme J.Nicklaus et Arnold Palmer dans leur prime jeunesse, ce qui remonte aux années 70. Y étaient inclus aussi Lee Trévino et beaucoup d'autres encore.

Alors que je regardais, je pris petit à petit conscience de ce qui se passait autour de moi et non pas seulement de ce qui se passait sur le terrain. De ces personnes qui observaient ces professionnels jouer au Golf, je commençais à voir qu'il y avait une profonde appréciation de respect pour ce que ces hommes faisaient. Et alors je me demandais pourquoi se glissait là une telle appréciation de respect, et la raison en est que virtuellement toutes les personnes qui regardaient avaient essayé de faire les mêmes choses. Et le fait qu'elles aient échoué, après de multiples tentatives, alors qu'elles pouvaient voir ceux qu'elles regardaient réussir, était quelque chose de difficilement acceptable.

Un certain respect se dégageait en regardant ces hommes agir, frapper une balle sur un petit morceau de gazon. Le fait de frapper cette balle, aurait pu l'envoyer à la baille. Le fait de la frapper aurait pu lui faire parcourir 50 mètres, le fait de la frapper ... qui sait !

Appliquons maintenant cela au Christ. C'est ce que Dieu nous demande de faire, observer le Maître, dans Sa parole, appliquer ces choses, et ensuite les comparer à nos propres performances, et enfin construire une profonde appréciation respectueuse, de Celui qui accomplit si bien les choses, domaines où nous avons tant de mal dans l'accomplissement, lorsque nous commençons à nous évaluer et à nous comparer à Lui.

Le fait de prendre conscience de nos péchés ne doit pas nous empêcher de prendre la Pâque, mais au contraire elle devrait nous conduire vers elle. Ainsi pendre la Pâque sérieusement renforce notre foi en Jésus-Christ, non seulement par le rachat de nos péchés, mais à cause de Celui qui ouvre la voies de notre relation avec Dieu, mentionné plus haut et qui ouvre aussi la voie à ceux qui croient comme nous.

C'est une période d'examen de conscience, mais s'il vous plait comprenez bien que le point central de la Pâque ne doit pas être centré sur nous et nos péchés. Non pas sur nos péchés, mais sur le RACHAT de nos péchés. La Pâque est une période de concentration sur les préceptes les plus élémentaires de notre salut, et tout spécialement sur la part que Jésus-Christ a joué dans tout cela, ou alors nous ne comprendrons jamais vraiment et à fond que le salut s'obtient par la grâce à travers la foi.

Reportons-nous à 2 Corinthiens 10:12 et nous irons ensuite à 2 Corinthiens 13:5. pensez à cela du point de vue de la Pâque.

2 Corinthiens 10 : 12

Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence.

2 Corinthiens 13 : 5

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

"Contrefaits" aurait été une meilleure traduction de ce mot "réprouvés".

Considérez ces 2 principes. Nous comprenons, alors que nous approchons de la pâque et des Pains sans Levain, qu'il en va de notre responsabilité de nous examiner nous-mêmes, mais quelquefois nous manquons l'objet de notre examen, et nous nous trouvons en présence d'un ou deux pièges, si nous ne sommes pas prudents.

L'un de ces deux pièges c'est que nous allons nous juger par rapport à d'autres personnes. Ceci pourrait être fatal, parce que cela nous donnerait, de manière trompeuse une haute opinion de ce que nous sommes. Résultat, la repentance serait inexistante. Nous ne discernerions pas correctement. Il n'y aurait aucune croissance car pourquoi changer ce qui est parfait ? Agir ainsi encouragerait l'orgueil et rendrait les choses encore plus difficiles.

Le second piège est tout aussi dangereux, dans le sens ou une examen trop rigoureux de nous-mêmes entraînerait une déprime face à notre sentiment d'un salut impossible. Mais frères et s?urs, ceci est tout aussi bien une forme de complaisance de soi extrême. La concentration se fait sur le moi, "pauvre de moi", regardez-moi". Ceci aussi est une forme d'une haute opinion de soi et c'est un gros coup porté au jugement de Dieu qui nous a appelés et contre Sa promesse et contre Sa grâce.

Dans ces deux scénarii, l'accent est mis sur le moi. Durant la Pâque l'accent doit être mis sur le rachat de nos péchés par le sacrifice du Christ. L'accent est mis sur la grâce de Dieu. Pendant le Pains sans Levain, l'intérêt se porte sur la victoire du péché et la sortie de ce monde, par la puissance qui nous en rend capables et qui est aussi la grâce de Dieu; La Pâque justifie la grâce de Dieu par le sang de Jésus-Christ. Les Pains sans Levain, sanctifient la grâce de Dieu alors que nous progressons vers le Royaume de Dieu et la gloire.

Tous ceux qui se comparent aux autres ne démontrent pas la foi en Dieu. Tous ceux qui se laissent envahir par les remords s'empêchant ainsi de prendre la Pâque, n'ont pas foi en les promesses de Dieu non plus.

Allons dans 1 Pierre 1 : 17 à 21

1 Pierre 1 : 17 à 21

Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'?uvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, 18 sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, 20 prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, 21 lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu.

Jésus était mort, Sa mort et Sa résurrection sont les fondements même de notre foi. Sa glorification c'est la promesse de Dieu qui nous est adressée afin que nous ayons un espoir pour notre futur.

Examinons à nouveau les versets 19 et 20. "Jésus était l'agneau prédestiné avant la fondation du monde". Ceci n'est pas une simple prévoyance frères, mais un plan. Dieu savait qu'Adam et Eve allaient pécher avant même qu'Adam fut créé et la rédemption de toute l'humanité était résolument incluse dans le plan de Dieu avant la création. Réfléchissez à cela. Le verset 19, insiste sur la VALEUR du sacrifice en utilisant le mot "précieux". Ce même mot est traduit trois fois dans les chapitres 2 et 3 par le mot "honneur". Ce mot montre la valeur importante qui est placée sur quelque chose. Dans ce cas-ci, ce "quelque chose" c'est le sang du Christ.

Nous utilisons ce terme "précieux", pour des choses que nous estimons beaucoup. C'est quelque chose que nous devons examiner lors de notre préparation à la Pâque. Combien précieux, est le sang de Jésus-Christ pour vous et pour moi ? Il y a ce commentaire intéressant qu'a fait Malachie dans son épître au chapitre 3 les versets 16 et 17, ou le mot "précieux" est utilisé, et il dit :

Malachie 3 : 16

Alors ceux qui craignent l'Eternel se parlèrent l'un à l'autre ; L'Eternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l'Eternel et qui honorent son nom.

Voilà de quoi parle ce sermon. Il parle de la réflexion. Il parle de l'aboutissement de la compréhension de la signification. Il parle d'un examen interne.

Verset 17

Ils seront à moi [ceux qui honorent Son nom], dit l'Eternel des armées, ils m'appartiendront, au jour que je prépare ; j'aurai compassion d'eux, comme un homme à compassion de son fils qui le sert.

Dieu considère ceux qui le craignent et qui honorent Son nom, comme ses joyaux. Ils lui sont précieux, Il aura compassion d'eux et les préservera quand viendra la Tribulation et le Jour du Seigneur. Il aura un reconnaissance spéciale pour eux. Que vaut pour vous le sacrifice du Christ ? Quelle signification a pour vous cette relation avec Lui ? Que seriez-vous disposés à donner pour elle ?

Nous portons un soin particulier aux choses qui ont de la valeur pour nous, n'est-ce pas ? La valeur que nous portons au sacrifice du Christ représente un sujet majeur à la méditation et à l'étude de cette période de l'année.

1 Pierre 1 : 18, insiste sur les mots "sachant que...". La vie Chrétienne, est vécue en dehors de la révélation de la connaissance de la rédemption que Christ à accomplie. La valeur de la rédemption c'est la valeur que vous placez sur la vie qui vous a été donnée pour que vous soyez pardonné. Quelle est cette valeur ? La vie que nous vivons jour après jour révèle à l'évidence la valeur que nous lui portons.

Pierre dit que notre ancienne vie, celle que nous avons reçue de nos pères, était sans but à cause de la valeur que nous portions sur les choses matérielles et pour notre propre contentement. Voilà pourquoi elle était sans but. A présent, nos vies doivent être concentrées sur la valeur que nous portons au sacrifice et aux choses spirituelles l'accompagnant. Reportons-nous à Hébreux

Hébreux 10 : 26 à 29

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 Mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. 28 Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; 29 de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?

Sommes-nous conscients qu'il s'agit du péché impardonnable ? Il s'agit d'un rejet de la base même de l'alliance - le sang de Jésus-Christ — sans se soucier de ce qu'est le péché individuel commis encore et encore comme une façon de vivre, pratiqué régulièrement. C'est un rejet pur et simple de la base de l'alliance. Le sang du Christ est relégué au rang des choses banales. Durant la Pâque le point central c'est le sang de Jésus-Christ, l'agneau de Dieu sans défaut.

Quand Dieu planifia Sa création, il considéra Son but et notre libre arbitre. Il dut créer le rachat du péché qui était si profond dans ses implications vis à vis des héritiers du salut, en dehors de l'irrésistible gratitude qui ne les aurait pas épargnés du péché. Ceci n'était pas la mort d'un simple mortel mais d'un Dieu fait homme sans péché, Jésus-Christ. Mais la personne qui la considère comme un chose sans valeur et qui continue à avoir une attitude égocentrique sans sa vie se dirige sur le chemin du péché dont il est question ici dans Hébreux 10.

Il y a ici trois points forts :

1) la répudiation d'un serment dans lequel nous nous sommes engagés lors de notre baptême. Nous devenons fidèles et obéissants à Dieu.

2) Un puissant rejet du Christ en tant que personne et en tant que sacrifice.

3) Une insulte outrageante contre la grâce du jugement miséricordieux de Dieu qui a mis le pardon de nos péchés à la première place.

Retournons à Exode 12 : 1 à 7

Exode 12 : 1 à 7

L'Eternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Egypte : 2 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année. 3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes ; vous compterez pour cet agneau d'après ce que chacun peut manger. 5 Ce sera n agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois ; et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. 7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.

Verset 13

Je suis l'Eternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Egypte.

Le point central de la Pâque c'est l'agneau. Il en a toujours été ainsi depuis le tout début. Nos péchés ne sont pas le point central. Il est certain qu'une prise de conscience de nos péchés est nécessaires, afin de nous fournir un contraste avec l'agneau de Dieu qui est sans péché, sans tache et sans défaut. Ne nous complaisons pas dans nos péchés, mais plutôt en cet Individus unique qui fait que notre délivrance soit possible.

Le dixième jour un agneau devait être pris, ce qui laissait quatre jours à ces gens pour observer l'agneau avec beaucoup plus d'attention qu'ils ne l'auraient fait lors de l'achat. Peut-être que dans ce cas-ci, c'est la tâche qui revenait au père de famille. Lorsque l'agneau fut dans la maison, il était ensuite soumis à une analyse par chaque membre de la famille. Il fallait le connaître sous toutes ces coutures, avant qu'il soit égorgé. Pensez à cette offrande. L'animal qui était sacrifié était dans bien souvent des cas considéré comme étant pratiquement un membre de la famille. Bien des fois il était l'animal de compagnie, et on le tuait en l'égorgeant. Nous arrive-t-il souvent de tuer un animal que nous aimons ? Je suis sûr que si vous deviez le faire souvent, vous éviteriez d'utiliser un couteau. Mais Dieu a du trouvé une pratique que seule la mort d'un innocent pouvait forcement illustrer.

Jean 15 : 1 à 5

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne prote pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole qui je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Jésus-Christ est TOUT pour nous. Nous avons grandement besoin de Lui, ces mot sont inadéquates. Il est le Sauveur, l'Exemple, le Seigneur, Celui qui Intercède, le Frère, l'Enseignant, notre Force et notre Salut. En cette période de l'année

Hébreux 10 : 8 à 10

Après avoir dit d'abord : Tu n'as voulu et tu n'as agrée ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), 9 il dit ensuite : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. 10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

Le sacrifice est révélé à travers la Bible comme étant UN acte saint. C'est l'essence même de l'amour. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné"... Il a donné en sacrifice. Dans le contexte de ce chapitre jésus dit : "Je viens pour faire ta volonté". C'est à dire, offrir son corps en tant que sacrifice pour le péché. Il est venu reconnaître Son corps, et ainsi faire don de sa vie afin que la volonté de Dieu puisse s'accomplir. Les sacrifices d'animaux ne pouvaient pas accomplir la volonté de Dieu, mais ce sacrifice-ci le fit. Il eut le pouvoir de nettoyer le péché pour l'établissement de la Nouvelle Alliance, basée sur la relation personnelle, incomparable de par son intimité, avec notre Créateur.

Une des principales faiblesses des sacrifices d'animaux, c'est le manque de désir d'obéir à Dieu de la part de ceux qui le pratiquent. Ils n'avaient aucun impact, car la personne qui faisait l'offrande n'apportait pas beaucoup d'importance à la vie de cette animal sacrifié. Mais lorsqu'il s'agit de la mort d'un être humain, nous le ressentons. Et lorsque cet être meurt pour nous, nous le ressentons infiniment plus et nous avons le sentiment que nous devons faire preuve de gratitude pour ce sacrifice qui a été accompli. Dans ce cas-ci, c'est la vie la plus importante jamais vécue qui est donnée pour nous.

Gratitude, adoration et obéissance sont les seules réponses valables à ce don de sacrifice du corps de Jésus-Christ. Il n'existe aucun autre sacrifice acceptable pour le péché. A présent, je vous pose la question : cela est-il assez important pour vous motiver ?

Ce thème — intérêt même de la Pâque — c'est le coût important du salut. Et il est manifesté par le sacrifice innocent de Jésus-Christ. Il ne s'agit pas d'une simple innocente machinale, mais d'une innocence pleine de compréhension, d'intense tentation effectuée en toute innocence, avec sympathie, empathie, compassion, bonté, pour le bien être éternel de tous les esclaves faibles du péché, afin que nous puissions ressentir l'injustice monumentale de celui qui est mort pour nous et de ressentir une profonde révulsion combinée avec une appréciation, une reconnaissance et un remerciement qui motivent notre rupture d'avec le péché.

Psaumes 111 : 2

Les ?uvres de l'Eternel sont grandes, recherchées [étudiées] par tous ceux qui les aiment. 3 Son ?uvre n'est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste à jamais.

Verset 9

Il a envoyé la délivrance à son peuple, il a établi pour toujours son alliance ; son nom est saint et redoutable.

REDEMPTEUR — SAUVEUR — AGNEAU DE DIEU



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