Sermon: La Re-education (Partie 2)

#661AFR

Given 12-Apr-04


transcript:

Si vous vous souvenez de mon dernier sermon... Les Pains sans levain, au delà de l'image de l'exode des Israélites d'Egypte, révèle un processus de ré-éducation. Il s'agissait d'arrêter de faire quelque chose (de manger du levain) pour commencer à faire une autre chose (commencer à manger du pain sans levain).

J'aimerais commencer dans Exode 12, parce que je désire évoquer un peu ce passage pour montrer à quel point revient fréquemment le commandement de manger du pain sans levain. J'ai insisté là-dessus au cours de ce dernier sermon et David Grabbe y a insisté à son tour lors de sa sermonette sur le Sabbat. C'est une bonne chose à rappeler.

Exode 12 : 15 à 20
Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain [Première fois]. Dès le premier jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d'Israël. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation [comme aujourd'hui]; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. Vous observerez la fête des pains sans levain, car c'est en ce jour même que j'aurai fait sortir vos armées du pays d'Egypte; vous observerez ce jour comme une loi perpétuelle pour vos descendants. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, au soir, vous mangerez des pains sans levain [deuxième fois] jusqu'au soir du vingt et unième jour. Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain levé sera retranchée de l'assemblée d'Israël, que ce soit un étranger ou un indigène. Vous ne mangerez point de pain levé; dans toutes vos demeures, vous mangerez des pains sans levain. [et commandé là pour la troisième fois]

Il revient sur le sujet — une fois, deux fois, trois fois — voulant que nous partagions cette nourriture de pain sans levain.

Dans 1 Corinthiens 5, nous verrons à nouveau l'application qui en est faite dans le Nouveau Testament afin de tirer le meilleur parti de ce sermon. Ce que nous avons vu là dans Exode 12, correspond à ceci :

1 Corinthiens 5 : 7 et 8
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Ainsi, les symboles des Pains sans levain, nous incitent à nous débarrasser du péché, que Paul définit ici comme le levain de malice et de méchanceté, et d'un autre côté, le commencement d'une vie de sincérité et de vérité, incarnée par le pain sans levain que nous commençons à ingérer.

A présent, rappelez-vous que nous avions affirmé que cette sincérité a été définie comme un jugement et un discernement purs et inaltérables. Rappelez-vous aussi l'illustration selon laquelle il nous est possible de discerner clairement quelque chose sous la lumière du soleil.

Si nous sommes à l'extérieur et que nous regardions quelque chose, nous pouvons beaucoup mieux voir cette chose que lorsque nous sommes à l'intérieur à regarder simplement la lumière se refléter, ou même la lumière artificielle. Mais, si nous voyons quelque chose à la lumière du soleil, nous pouvons alors voir cette chose dans toute sa splendeur, comme dans toutes ses imperfections. En cela, alors, nous sommes capables de faire quelque chose à propos de cette chose, parce que nous avons une bonne connaissance de la forme que possède cette chose.

Ainsi, au fond, Paul nous dit que tandis que nous mettons le péché à mort, nous devons commencer à développer une capacité pieuse à nous juger et à juger nos conditions selon la vérité. C'est à dire, à juger ce que Dieu nous a révélés à travers Sa Parole. Soit par La parole, qui est Jésus-Christ, soit par ce livre qui nous à été donné pour notre enseignement et notre instruction.

Maintenant, si vous vous souvenez de mon sermon sur les Pharisiens (Partie 2), nous allons nous reporter à Matthieu 16, où Jésus avertit Ses disciples de se méfier du levain des Pharisiens. Ceci a aussi été évoqué dans la sermonette de David lors du dernier sabbat.

Jésus, dans cette partie, définit le levain comme étant leur doctrine — instruction, enseignement — indiquant que leur doctrine n'accordait que peu de foi aux gens (rappelez-vous, Il a dit aux disciples : "Oh, gens de peu de foi...") soit, cela pouvait simplement détruire la foi, et certainement la vraie foi. C'est parce que tout cela n'était pas basé sur la vérité. Ils détenaient un peu de vérité, mais la voie qu'ils enseignaient, incitait les gens qui croyaient à leur enseignement, à biaiser, à aller de travers, dans une autre direction, parce que leur jugement n'était pas correct.

Ils enseignaient une religion dans laquelle les gens marchaient par la vue et non par la foi. Cela pesait très lourdement en faveur d'une chose négative, qui consiste non pas à pécher — mais à éviter tous les coûts, toutes les conséquences du péché. Les pharisiens étaient connus de long en large pour être des gens durs difficiles parce qu'ils faisaient tout leur possible pour éviter le péché, mais ils n'auraient pas levé le petit doigt pour soulager le fardeau de quelqu'un, comme nous le verrons lors de mon prochain sermon : Les Pharisiens, (partie 3). Ils constituaient l'un des maîtres critiques de Jésus, car ils n'avaient ni amour, ni intérêt visible.

Cette doctrine de détournement conduisait de travers leur pratique de la religion et leur manière de vivre, cela les conduisait dans une direction qui n'était pas dirigée vers Dieu et le Royaume de Dieu. c'est pourquoi Jésus était si prompt à invite les disciple à éviter cela. Cela ne conduisait pas dans la bonne direction.

Maintenant, cela nous relie aux séries de mon père sur l'importance de la doctrine qui enseigne à produire une sorte de foi qu'elle prodigue. Même les athées ont la "foi" — ils croient qu'il n'y a pas de Dieu et que les lois physiques de l'univers sont à l'origine de tout. Il faut vraiment de la "foi" pour croire cela. Et puis, naturellement, cette "foi" est manifeste dans la manière qu'ils ont de vivre leur vie — c'est à dire, comme si Dieu n'existait pas. Cela ne se terminera certainement pas jusqu'au Royaume de Dieu.

Ainsi, si l'enseignement n'est pas basé sur la vérité, il ne produira pas la foi pieuse, ce qui veut dire qu'il en résultera une manière impie de vivre. Il faut parvenir à travailler cette voie, cette façon de faire.

Cette base de vérité est le fondement de tout ce que nous faisons. Nous voulons faire ce qui nous croyons. Sans la base de la vérité, notre jugement sera faussé — nous n'aurons pas la sincérité biblique.

Maintenant, la partie 1 de la ré-éducation est concentrée sur le processus que Dieu impose à Moïse et aux Israélites à travers le désert. Il apparaît que les Israélites faillirent dans cette approche. Moïse ne se déroba pas, mais les Israélites oui. Ils refusèrent de renoncer au croyances des Egyptiens, et d'apprendre les lois de Dieu. A la place, ils défièrent Dieu, ils critiquèrent et menacèrent Ses serviteurs — rappelez-vous que Moïse à dit qu'ils étaient prêts à le lapider ! Ils se plaignaient sans cesse.

Il serait intéressant de voir combien de fois le mot murmure est mentionné dans les livres d'Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome ! Ils étaient constamment en train de murmurer. Paul nous rapporte cela dans 1 Corinthiens 10. Ils murmuraient sans cesse.

Cela eut pour effet de la part de Dieu, de ne pas les laisser entrer dans la Terre Promise. En fait, Il a dit que leurs tombes se situaient le long de la route, du chemin qui les conduisit d'Egypte jusqu'à la terre Promise, comme beaucoup de choses sans valeur qui se trouvent le long des routes.

Dans Nombres 14, nous voyons évoqué l'incident au cours duquel les Israélites étaient au bord de la Terre Promise et avaient envoyé des espions sur ce territoire pour enquêter sur la situation du pays. Dans ce passage, les espions sont de retour. Et Dieu donne Son jugement à propos de cet incident.

Nombres 14 : 22 et 23
Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai faits en Egypte et dans le désert, qui m'ont tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix,tous ceux-là ne verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m'ont méprisé ne le verront point.

Versets 29 et 30
Vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement, en vous comptant depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, et qui avez murmuré contre moi, vous n'entrerez point dans le pays que j'avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun.

Cette façon de voir de la part de Dieu est très intéressante. "J'avais juré de vous faire habiter". Cela ne doit probablement pas avoir ce sens, mais c'est presque comme si Dieu devait les forcer à le faire.

Versets 31 à 35
Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné. Vos cadavres, à vous, tomberont dans le désert; et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront la peine de vos infidélités, jusqu'à ce que vos cadavres soient tous tombés dans le désert. De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma présence. Moi, l'Eternel, j'ai parlé! et c'est ainsi que je traiterai cette méchante assemblée qui s'est réunie contre moi; ils seront consumés dans ce désert, ils y mourront.

Lorsque Dieu tombe dans cette sorte d'humeur, ce qu'Il dit, Il le fait. Une paire de millions de gens moururent dans le désert durant ces quarante années. Aucun d'eux, excepté Josué et Caleb, et plus précisément leur famille vécurent là.

Aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur notre processus de ré-éducation tout comme dans mon dernier sermon. Nous ne resterons pas dans les aspects négatifs incultes des fausses voies que nous pouvons tirer du monde, mais nous aborderons l'aspect le plus positif de l'apprentissage, de l'enseignement de la voie droit de Dieu, afin de nous permettre d'être mieux capables d'entrer dans cette Terre Promise qu'est le Royaume de Dieu.

Ainsi, j'espère que ce sermon sera un peu plus positif que le dernier, bien qu'il n'ait pas abordé, qu'il n'a pas parlé des millions de morts dans le désert !

Nous allons aborder quelques versets dans Nombres 14, et j'aimerais le faire dès maintenant à propos de l'un d'eux.

Nombres 14 : 24
Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d'un autre esprit, et qu'il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont.

La façon dont Il décrit Caleb ici, est intéressante. Caleb et Josué étaient exemptés du Jugement sentence de Dieu à propos de la rébellion des Israélites, et ce verset nous donne la raison pour laquelle il en est ainsi.

Il avait en lui, un esprit différent. Il est dit qu'il suivait Dieu pleinement.

Caleb, et Josué supposément, avaient une certaine attitude envers l'obéissance à Dieu et tous Ses commandements que tous les autres n'avaient pas. Par rapport à ces deux là, ils étaient coupés d'une certaine étoffe qui les recouvrait tous les deux. Je pense que nous pouvons dire sans risquer de nous tromper, que Dieu les avait appelés tous les deux et qu'Il leur avait accordé Son Esprit.

A présent, pourquoi ces deux hommes, en dehors de tout Israël, je ne le sais pas. Dans Sa capacité à lire dans les c?urs et les esprits des gens, Il a choisi ces deux-là. Nous savons définitivement que Josué fut appelé. Et je dirais, parce que cela est précisé ici au verset 24, que Caleb avait cet esprit différent qu'il manifestait d'ailleurs.

Tous les deux possédaient cet élément qui les plaçait à part. C'est ce qui les rendait différents, ils suivaient Dieu plutôt que la foule, afin de mettre le plus en valeur ce que Dieu leur avait donné, afin de voir les choses selon la perspective de Dieu et de manifester la vérité par rapport à ce qu'ils voyaient.

Nous allons un peu nous immiscer dans la vie de Caleb dans Josué 14. Il est intéressant de voir comment ces deux évènements s'affichent dans ce 14ème chapitre de ces deux livres (Nombres et Josué). Ceci se produisit après que les Israélites soient entrés dans le territoire. Ils avaient combattu dans de nombreuses batailles. Et le territoire était en train de se fractionner entre les différentes tribus. Et maintenant, Caleb vient vers Josué pour lui dire qu'il y a une chose de plus à accomplir qui est nécessaire :

Josué 14 : 6 à 11
Les fils de Juda s'approchèrent de Josué, à Guilgal; et Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, lui dit: Tu sais ce que l'Eternel a déclaré à Moïse, homme de Dieu, au sujet de moi et au sujet de toi, à Kadès-Barnéa. J'étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, serviteur de l'Eternel, m'envoya de Kadès-Barnéa pour explorer le pays, et je lui fis un rapport avec droiture de coeur. Mes frères qui étaient montés avec moi découragèrent le peuple, mais moi je suivis pleinement la voie de l'Eternel, mon Dieu. Et ce jour-là Moïse jura, en disant: Le pays que ton pied a foulé sera ton héritage à perpétuité, pour toi et pour tes enfants, parce que tu as pleinement suivi la voie de l'Eternel, mon Dieu. Maintenant voici, l'Eternel m'a fait vivre, comme il l'a dit. Il y a quarante-cinq ans que l'Eternel parlait ainsi à Moïse, lorsqu'Israël marchait dans le désert; et maintenant voici, je suis âgé aujourd'hui de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m'envoya; j'ai autant de force que j'en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer.

Il était sur le point de sortir, il vainquit et il revint. Quel homme !

Verset 12
Donne-moi donc cette montagne dont l'Eternel a parlé dans ce temps-là; car tu as appris alors qu'il s'y trouve des Anakim, et qu'il y a des villes grandes et fortifiées. L'Eternel sera peut-être avec moi, et je les chasserai, comme l'Eternel a dit.

Ceci est très intéressant ! Tous ces espions revinrent en disant : "Il y a des géants dans ce territoire ! Nous n'allons pas pouvoir les vaincre ! Il nous faut envisager autre chose!"

Naturellement, Josué et Caleb ont dit : "Nous pouvons les vaincre ! Pas de problème !"

Ainsi, la sentence de Dieu se poursuit, quarante cinq années passent, et Caleb a toujours le même esprit ! "Je veux cette montagne où vivent tous ces géants ! Laissez-les moi ! Allons de l'avant ! Ils sont à nous !"

Il avait toujours la même foi en Dieu qui lui permettait de vaincre au cours des batailles. Rien n'avait changé. Pas même sa vigueur naturelle s'était altéré. Il est spécial, toujours prêt à s'investir pour obtenir son héritage. C'est pourquoi Dieu l'a placé là à cette époque. Dieu avait un travail à lui faire faire, et il a patienté 45 ans pour accomplir ce travail. Et il a dit : "Laissez-moi faire ! Laissez-les moi !".

Versets 13 et 14
Josué bénit Caleb, fils de Jephunné, et il lui donna Hébron pour héritage. C'est ainsi que Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, a eu jusqu'à ce jour Hébron pour héritage, parce qu'il avait pleinement suivi la voie de l'Eternel, le Dieu d'Israël.

Ici, nous avons le point culminant d'une vie vécue à travers le Saint-Esprit. La vie de celui qui sut demeurer constant pendant 45 ans pour effectuer le travail que Dieu lui avait prescrit de faire.

Je suis certain que Caleb sentit très bien que cette situation était quelque chose qui était restée en suspens durant toutes ces nombreuses années, jusqu'à ce qu'il se décide avec enthousiasme à pénétrer dans le territoire pour vaincre les géants. Il était resté prêt à faire toutes les choses que Dieu avait stimulées en lui à travers Son Saint-Esprit. Mais, cela dut languir durant toutes ces quarante années dans le désert. Et il dut mener toutes les luttes avec Josué pour obtenir cette partie du territoire à ce stade; ensuite, il fut prêt pour assumer cette situation. Il était prêt à faire cela avec tout l'enthousiasme naturel qu'il affichait, plus tout ce que Dieu lui fournit pour terminer Son ?uvre.

Maintenant, cette phrase qui est répétée plusieurs fois ici, "il avait pleinement suivi la voie de l'Eternel, le Dieu d'Israël", est quelque peu intéressante.

Les Commentateurs Keil et Delisch commentent cela ainsi : "Il avait suivi le Seigneur avec une parfaite fidélité", ce qui est intéressant, parce que ce commentaire est extrait de l'un des mots figurant dans Nombres 14, selon lequel les Israélites avaient fait preuve d'infidélité. Mais Caleb était demeuré parfaitement fidèle.

En d'autres termes, il était resté fidèle ou loyal.

La fidélité, si vous connaissez un peu le Latin, c'est simplement un terme Latin qui signifie loyauté. La devise des Marines est : "Toujours loyal". La fidélité est un synonyme naturel pour loyale.

Matthew Henry, dans son commentaire ajoute : "Il s'est conformé à la Divine Volonté", qui est une autre bonne manière de traduire cela. Il s'est conformé lui-même à la Divine Volonté.

A partir de ces commentaires, nous pouvons glaner au moins trois facteurs semblables de cet esprit différent que possédait Caleb — la chose qui le place à part de tous les autres Israélites, excepté Josué :

1 — Cet esprit (cette attitude) était complètement ou pleinement volontaire pour suivre et obéir à Dieu.

2 — Il s'agissait de loyauté ou de fidélité envers Dieu.

3 — Il se conformait à la volonté Divine.

Les trois mots clés que je désire que vous reteniez de tout ceci sont :

1) pleinement, 2) fidèle, et 3) conformité.

En mettant ces trois mots au sein d'une phrase, nous pouvons dire que celui qui a cet esprit vit pleinement, fidèlement et en conformité envers Dieu. c'est ce qui faisait que Caleb était placé à part. Il voulait faire tout ce que Dieu désirait qu'il fasse, et voulait être sûr de conformer sa vie à cette volonté.

Et si nous devions mentionner cela dans le Nouveau Testament, nous dirions qu'il vivait dans la sincérité et la vérité.

Nous allons lire Romain 12. ils s'agit de passages bien connus. Nous avons été confrontés à cela une fois ou deux au cours de ces Pains sans levain. Je veux me reporter à ces passages, parce que Paul nous montre plusieurs principes importants au cours de ces deux versets qui sont en parallèles avec ces deux sermons que j'ai donnés. Lisons-les d'abord.

Romains 12 : 1 et 2
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

La première chose qu'il fait c'est de définir le fondement de l'attitude que nous devons avoir. C'est ce qu'évoque ce premier verset. Le verset 1, marque le fondement de l'attitude correcte que nous devons avoir. Il nous dit en un seul mot que nous devons vouloir renoncer à tout — à nos vies.

Parce que c'est une vie de sacrifice qu'il veut que nous substituons à nos propres vies, tandis que nous sommes vivants. C'est au cours de notre vie de tous les jours, et dans chacune de nos actions que nous devons avoir cette attitude de désirer sacrifier nos désirs naturels pour accomplir ce que Dieu désire que nous fassions. C'est une rude tâche pour nous de composer avec notre nature humaine qui exige tout pour elle-même. Donnez-moi, donnez-moi, donnez-moi... cela commence avec l'exigence de nourriture, l'exigence d'eau et de tout autre chose qui passe à notre portée, afin de posséder toute la richesse du monde, afin d'obtenir le style de vie le plus facile qui soit, car je veux tout !

Ainsi, Dieu nous dit que non, l'attitude d'un véritable chrétien — celui qui possède l'Esprit de Dieu — consiste à renoncer à tout — à vouloir tout sacrifier pour être en totale et pleine conformité avec Sa volonté.

Il arrive quelque fois que Dieu n'exige par tout de nous, mais il nous faut conserver cette attitude de désirer tout lui consacrer. Et, à l'occasion, Dieu peut nous inviter à céder sur quelque chose, seulement pour prouver notre engagement et nous tester un peu.

Mais, il est très probable que nous n'aurons pas à effectuer ce qu'Abraham dut accomplir, en renonçant à son héritier, Isaac, son seul fils qu'il eut avec Sarah et dont il risqua la mort.

Maintenant, naturellement, Dieu lui épargna cet ultime sacrifice, mais cela prouva à Dieu quelle était l'attitude d'Abraham, à quel point il voulait lui rester fidèle conformément à Sa volonté.

Paul ajoute ici, à la fin du verset 1 que cela constitue pour nous un service raisonnable. C'est la seule chose raisonnable à faire pour nous. Pourquoi ? Tout d'abord, Dieu nous a complètement en sa possession. Il tient dans Sa propre main les recettes de la rédemption. Il a livré Sa plus tendre et sa plus aimée possession — Son propre Fils — afin que nous puissions être conformes à l'image de Son Fils, et afin que nous puissions avoir cette opportunité.

Ainsi, ce qui est seulement raisonnable, en tant qu'esclaves de Dieu, en tant que possessions acquises que nous sommes, c'est de Lui donner tout ce qu'Il exige.

Nous accomplissons pour Lui, tout ce qu'il nous commande de faire.

Une autre raison est que si nous voulons réellement atteindre le but qui consiste à accomplir le plan de Dieu en nous, c'est alors la seule façon d'agir. Si vous n'avez pas ce fondement de sacrifice volontaire, alors, aucun repos ne peut être envisagé. Le sacrifice est l'essence de l'amour, et si vous n'avez pas un peu d'amour, vous n'allez pas être comme le Père, ou le Fils. Et, la vie spirituelle n'est pas quelque chose qui se rencontre, qui va n'importe où.

La seule chose raisonnable que nous puissions avoir, c'est de posséder cette attitude.

La seconde chose qu'il nous dit ici a affaire avec le premier sermon que j'ai donné la semaine dernière. Paul nous recommande strictement de ne pas adopter les styles de vie, les attitudes, les buts et les désirs de ce monde pour nous former.

Vous vous souvenez ce qu'a dit la Traduction Philipps à propos de ce verset : "Ne laissez pas le monde qui vous entoure vous compresser dans son propre moule". Cela, naturellement signifie : "Ne pas se conformer à ce monde".

Ne laissez pas le monde qui vous entoure, vous compresser dans son propre moule! Ne laissez pas ce qui se produit dans le monde trop vous affecter afin de ne pas commencer à le suivre au cours de votre propre vie.

Nous avons besoin de nous rappeler ce que l'apôtre Jean nous dit dans 1 Jean 2.

1 Jean 2 : 15
N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui...

Ceci est redoutable !

Cela devrait marquer un arrêt pour nous. Si nous nous permettons de nous conformer aux styles de vie, aux désirs et aux voies de ce monde, cela indique clairement que Dieu n'est pas avec vous. Jacques écrit dans Jacques 4 :

Jacques 4 : 4
Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

C'est très clair !

Si nous nous coulons dans le monde, nous ne sommes alors pas préparés correctement pour le mariage avec le marié. En fait, nous nous trouvons dans une sorte de renoncement de nos fiançailles en agissant de la sorte, n'est-ce pas ?

Nous devenons infidèles vis à vis de l'alliance. Et nous devenons ennemis de Dieu.

C'est aussi très clair !

Le monde, pour nous, à notre époque est ce que l'Egypte était pour les Israélites. Nous ne voulons pas que Dieu nous trouve en tain de revenir constamment à cette manière de vivre familière et corrompue, parce qu'alors nous finirions dans la même situation que les Israélites à leur époque ! Leurs corps jonchèrent le désert pendant quarante ans ! Leurs tombes servaient de litières au sol comme n'importe quel détritus.

Nous devons faire cette connexion entre ce qui leur est arrivé alors, à cette époque, et ce qui pourrait nous arriver maintenant. Cela s'insère dans un contexte un peu plus spirituel. Les résultats sont les mêmes —la mort. Mais, les résultats pour nous sont de loin beaucoup plus critiques, parce qu'il ne s'agit pas seulement de mort physique, mais aussi de mort spirituelle !

Ainsi, les bûchers ne nous concernent pas ! Nous avons seulement besoin de voir que nous devons réellement nous concentrer sur le fait de faire ces choses. C'est pourquoi Dieu nous donne chaque année, sept jours pour penser à ces conditions, parce qu'elles ont besoin d'être renforcées et réitérées constamment en nous. Cela nous permet de ne pas suivre les exemples des Israélites, et de ne pas être soumis à ce monde — et de ne pas perpétuellement retourner en Egypte.

Maintenant, la troisième chose que Paul nous dit de faire, c'est d'être transformés par le renouvellement de notre esprit. il nous conseille d'être transformés, ce qui signifie, être "modifiés", ou "changés" en quelque chose de totalement nouveau.

Je ne sais pas si vous vous rappelez les petits jouets qu'on utilise comme des camions, vous pouvez donc les transformer en l'un de ces gros mastodontes qui ne sont que pacotilles dans les mains de Godzilla. Voilà des objets transformés de quelque chose de bénin en quelque chose de mortel.

Naturellement, Dieu veut que nous allions du côté opposé, de quel que chose de mortel — l'humain, la chair, le mortel — vers quelque chose qui est favorable, vivant aimant ; quelque chose qui est, de loin, plus grand que ce qui est conçu originellement — par exemple la métamorphose d'une chenille en un papillon. C'est exactement le mot qui est utilisé ici. Nous pourrions mettre ce mot ici et être métamorphosés — "formés" est notre façon d'exprimer cela aujourd'hui — en quelque chose de différent par le renouveau de notre esprit. cela montre, implique et suggère au moins, un peu de coopération de notre part dans ce processus.

Ainsi donc, nous avons une part dans ce processus, si seulement nous avons le désir de céder à Dieu, de nous rendre à Lui. Mais se rendre n'est pas facile. Cela exige du travail aussi. C'est où l'attitude entre en ligne de compte, c'est vouloir se sacrifier, vouloir laisser Dieu travailler en nous. Le Laisser nous dépouiller des choses qui nous environnent comme il est dit dans Hébreux 12 versets 1 et 2. Quelquefois, c'est la seule façon que nous ayons d'être capables de poursuivre la course — en nous débarrassant de ce qui colle à notre peau, de tous ces liens qui nous rattachent à ce monde.

Maintenant, la dernière partie du verset 2 nous suggère de prendre part à notre participation. Et, on trouve cela dans la phrase suivante : "Vous devez prouver que cela est bon, acceptable et parfait selon la volonté de Dieu".

Prouver ce qu'est la volonté de Dieu est un processus d'apprentissage, de test et d'expérience sur la volonté de Dieu. Nous pouvons énormément lire ou comprendre beaucoup en ce qui concerne la volonté de Dieu, à travers les pages de ce livre. Il constitue notre première source de compréhension concernant la volonté de Dieu.

Mais, remarquez aussi que j'ai dit qu'il s'agissait d'apprentissage, d'épreuves et d'expérience.

Nous devons devenir sensibles à l'esprit de Dieu, à Ses gestes envers nous à travers nos vies afin que nous puissions comprendre quelle est la volonté de Dieu en ce qui nous concerne.

Nous savons maintenant quel est l'ensemble, la totalité de Son but, mais la plupart du temps, nous luttons à l'aide de minuscules décisions que nous avons besoin de prendre dans le but d'évoluer vers ce but. Ainsi, nous apprenons à partir de ce livre, la Bible, les bases de Sa volonté, puis, nous utilisons le Saint-Esprit pour en venir à comprendre ces choses et pour être remués et motivés à les accomplir.

Mais, bien souvent, cela exige beaucoup d'expérience, beaucoup de difficultés, beaucoup d'apprentissage à l'école des coups durs, avant que nous devenions suffisamment sensibles pour reconnaître la poussé du Saint-Esprit qui va nous mettre dans la bonne direction.

Cette transformation intervient après une longue période de temps. Nos esprits ne sont pas renouvelés, reprogrammés directement. Il leur faut passer par ce processus qui conduit à se débarrasser de l'ancien système, du faux entendement, et des choses qui nous distraient ; avant de pouvoir nous installer dans ce nouveau processus. Et cela prend un long moment — de nombreuses années de vie convertie pour renouveler l'esprit.

Vous savez, quand on rénove une maison, on se débarrasse de tous les vieux matériaux. On répare certains endroits, et on rénove partout ailleurs ; et cela dure jusqu'à ce que vous ayez terminé cette rénovation, et que vous constatiez le parfait agencement de la cuisine, du bureau, ou du nouvel intérieur de la maison qui vous donne l'impression que quelque chose de grand est véritablement intervenu.

Voilà la manière de procéder avec nos esprits. Il faut beaucoup de temps pour expulser les débris, pour déblayer les détritus et commencer à entreprendre les réparations afin de pouvoir véritablement manier la vérité. Finalement, cela se termine par une réelle transformation avec un corps glorieux.

Mais, cela exige beaucoup de temps à travers un grand nombre d'années, des milliers d'expériences, des millions de décisions pour obtenir un effet de changement.

Et ce mot ici, "renouveau", signifie rénové, changé qualitativement. Il ne s'agit pas seulement de changer. C'est devenir meilleur. Quelquefois, changer par égard du changement n'est pas bon du tout. Vous devez changer pour le meilleur.

David me rappelait la semaine dernière le démon qui fut chassé d'une personne. Et Jésus à dit que rien ne survenait et sept autres démons arrivèrent et habitèrent l'espace vide.

Ainsi, il nous est dit quelque chose à propos de ce qui se produit une fois que nous nous mettons à nettoyer, et à faire des réparations ; nous devons remplir le vide avec quelque chose de bon afin d'être véritablement transformés.

Dans Actes 7, nous allons voir l'exemple d'un homme — une illustration en somme de cette transformation qui s'installe. C'est l'exemple de l'apôtre Paul lui-même. Ceci se passe à la fin de l'événement du martyre d'Etienne. Je veux citer quelques versets ici, et me reporter ensuite directement au chapitre 8 au verset 3. Ceci décrit la pré-conversion du style de vie de Saul de Tarse.

Ici, Etienne vient juste de dire qu'il a vu Jésus debout à la droite de Dieu :

Actes 7 : 57 à 60
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul. Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.

Cette idée de déposer des vêtements aux pieds de Saul donne l'indication qu'il était en charge ; il était le principal exécuteur de cet acte ; ou bien il était celui qui devait mener à bien cette man?uvre. C'était un partisan, un acolyte — le leader de toute cette affaire. Nous pouvoir voir au chapitre 8 au verset 1, que cela est vrai.

Actes 8 : 1 à 3
Saul avait approuvé le meurtre d'Etienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l'Eglise de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Des hommes pieux ensevelirent Etienne, et le pleurèrent à grand bruit. Saul, de son côté, ravageait l'Eglise; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.

Dans ce verset, j'imagine un ancien homme des cavernes empoignant les gens par les cheveux et les traînant dans quelque lieu; car cela est très violent — épris de haine, rempli de persécution et de colère et d'autres mauvais sentiments contre l'Eglise.

Evidemment, Paul était le maître persécuteur de l'Eglise dans ces premières quelques années parce que Etienne fut martyrisé environ deux ans après la mort de Jésus, environ en l'an 33 après JC, autant que je puis préciser. Et Saul ne fut pas converti avant l'an 35 après JC. Ainsi, il eut devant lui deux bonnes années de persécutions qu'il pût mener contre l'Eglise.

Comme vous pouvez le voir ici, il est démontré qu'il était irréligieux. Et lui-même plus tard, il a dit dans 1 Timothée 1:15, qu'il était le chef des pécheurs. Certainement nous pouvons voir à partir de certains indices que nous venons de lire, qu'il n'était pas loin d'être mauvais, injuste.

Actes 9 : 1 et 2
Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur,et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.

A ce stade, il décida qu'étant donné que tous les gens étaient dispersés dans les divers endroits du voisinage, au sein de la Judée, il irait au-devant d'eux pour étendre la persécution. L'image que vous obtenez et qui exhale de cela, sent les menaces et le meurtre contre les disciples du Seigneur, et cela soulève une telle impression de haine et de meurtre qu'on peut le comparer à un Hitlérien de la jeune Eglise.

Il n'est pas facile de penser à l'apôtre en ces termes. Naturellement, il n'était pas l'apôtre Paul à cette époque, il n'était que Saul de Tarse.

Mais, vous pouvez voir d'où il vint ; quel était son esprit ; à quel point il divaguait, bien qu'il ait été élevé et enseigné aux pieds de Gamaliel — envers qui la Bible se montre sympathique — Saul n'était qu'une personne fanatique. C'était un fanatique physique. Il n'était pas seulement zélé spirituellement, il était également zélé pour écraser toute religion rivale ; tout ce qu'il éprouvait alors, n'était qu'hérésie et blasphème.

Versets 3 à 5
Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.

Ceci est intéressant. Pendant combien de temps Dieu dut-il l'aiguillonner, le piquer pour qu'il aille dans le droit chemin ?

Est-ce que je considère cela de la bonne manière ? En disant que Dieu a été forcé de le remuer de manière comparable à quelqu'un qui pique, qui aiguillonne pour faire avancer du bétail vers quelque endroit. Et Paul (pendant combien de temps ?) ruait contre cela, donnait des coups de pied car il voulait suivre son propre chemin ; il ne voulait faire que ce qu'il désirait. Combien de temps a-t-il résisté à son propre appel avant de céder? Je ne sais pas. Mais, vous pouvez voir son était d'esprit. A ce stade, il rejetait complètement Dieu.

Actes 9 : 6 à 9
Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.

J'imagine qu'il résolut de jeûner, parce qu'il avait besoin de se concentrer réellement pour se tourner vers Dieu. Ainsi, il eut une très bonne réaction pour celui qui menaçait et assassinait contre l'Eglise, et qui manifestait une telle attitude de rejet.

Nous allons sauter cette partie pour en arriver jusqu'à Ananias, au verset 17.

Versets 17 à 20
Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé;et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas. Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.

Quel changement ! Il avait tué parmi ces gens, les menaçant de les jeter en prison, les menaçant de les tuer, et à présent, en trois jours et quelque (peut-être une semaine), il faisait exactement le contraire, prêchant le vrai Christ qu'il avait considéré comme blasphème et hérétique seulement quelques jours auparavant.

Versets 21 et 22
Tous ceux qui l'entendaient étaient dans l'étonnement, et disaient: N'est-ce pas celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs?Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.

Une métamorphose presque totale en une semaine de temps !

Dieu l'aveugle, l'humilie, Se révèle à lui ; et soudainement il est un homme différent à la fois.

Bien sûr, sa complète transformation a pris de nombreuses années, et nous savons qu'il luttait toujours contre certains des problèmes qui persistaient encore après de nombreuses années comme nous l'avons vu dans Romains 7.

Mais, l'Esprit de Dieu en lui le rendit totalement nouveau. Son exemple montre ce que Dieu veut voir en nous.

Et vous savez que ceci est un tel exemple brillant de transformation radicale à travers Son Esprit que Dieu l'inclut trois fois dans le livre de Actes.

La première fois par Luc à la troisième personne et Paul le répète deux fois lui-même dans les derniers chapitres, et aussi par deux fois lorsqu'il se réfère à lui-même dans ses épîtres.

C'est un événement tellement extraordinaire. J'aime essayer de penser à cela comme Jo Jew qui est dans l'Eglise et dont les parents ont été emmenés et emprisonnés par une sorte de Paul/Saul, et combien mon attitude serait de l'accueillir au sein de la congrégation. Pouvez-vous accueillir quelqu'un comme Charles Manson dans la congrégation? Je veux dire que Paul n'avait pas ce vice, mais j'essaye de vous donner une idée du type de personne dont nous parlons ici.

Que se passerait-il si Goebbels d'Allemagne... se présentait à vous au sein de la congrégation après tout ce qu'il a fait à propos de ces camps de concentration ? Ce serait très difficile à accepter.

2 Corinthiens 3:18, vous montre ce que Dieu peut faire avec une personne... comment l'esprit de Dieu peut être étourdissant lors d'une transformation. Ceci se produit avec nous. Nous ne devons pas distinguer la même différence époustouflante — le même changement radical — mais ceci s'est aussi produit avec nous... si nous le permettons !

2 Corinthiens 3 : 18
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

Je pense que quelquefois, nous expédions un peu vite l'Esprit de Dieu qui est en nous. Je pense que c'est parce que nous ne lui permettons pas de travailler en nous comme Paul, à l'évidence, le lui permettait en lui. Il était capable de sacrifier les choses qui lui étaient chères, qui lui tenaient à c?ur. Lorsque Jésus Se révéla à lui, il est dit dans un autre passage qu'il renonçait à tout car il considérait tout comme des détritus. Il était alors complètement engagé, tout à fait délivré. Quelle était la phrase ? — pleinement, fidèlement en conformité. Il était pleinement fidèle et en conformité avec Jésus-Christ de ce point de vue. C'est pourquoi il se produisit un tel changement dramatique chez cet homme; et c'est à cette façon d'être que nous avons besoin de parvenir.

Ainsi, il y a deux choses dans ce petit verset sur lesquelles il nous faut insister. D'abord, nous sommes tous en train d'être transformés à la même image. Nous sommes tous en train d'être édifiés dans la même carrure. Dieu n'est pas en train de confectionner des figurines de petits gâteaux ici. Mais nous allons tous être faits en conformité avec Celui qui est considéré comme le standard. Et nous savons de qui il est question.

Romains 8 : 29
Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.

Voilà l'envergure. Et tout comme les enfants d'un père et d'une mère, tous ont certaines ressemblances — on dirait les mêmes — ainsi Dieu veut que tous Ses enfants puissent avoir à l'avenir les mêmes similitudes ; ils ressembleront quelque peu au Premier né. Dans ce cas, Il situe le standard, Il révèle le modèle. Si vous voyez le modèle, vous serez capables de reconnaître tous Ses plus jeunes enfants parce qu'Il est la carrure que Dieu est en train de créer pour tous les autres enfants qui vont être Son égal.

Maintenant, ce processus de transformation dans lequel nous sommes inclus et concernés, possède le but le plus grand et le plus élevé qui ait jamais existé.

Simplement, ce but consiste à devenir tout comme Jésus était sur la terre durant nos vies physiques humaines, et ultimement, devenir ce qu'Il est maintenant dans toute Sa gloire à la droite de Dieu.

Ainsi, cela veut dire que tandis que nous vivons maintenant en tant qu'êtres humains, notre travail consiste à reproduire Sa vie en nous. Et en agissant ainsi, il nous sera accordé un corps glorieux et tous les autres attributs que Dieu accorde lors de la Résurrection.

Nous allons un peu voir ceci dans Romains 10 : 4 ; ceci suggère cela :

Romains 10 : 4
car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

C'est un verset quelque peu difficile à traduire à partir du Grec. Il s'agit d'un verset où il n'y a pas de verbe. Il doit être complété. Il est vraiment difficile de situer l'emplacement du verbe. Mais il est probablement correcte de cette façon.

Excepté que le mot "fin" vous donne l'impression que la chose est stoppée. Mais cette chose signifie le "but", ou "la cible".

Il s'agit de Telous en Grec. Et cela peut signifier "fin" ou "achèvement". Mais je pense que la plupart des érudits comprennent qu'ici, Paul fait allusion au but, à cette fin, le dessein de la loi pour la justice ; ce que la loi nous fait ressortir. Ce que la loi se propose d'accomplir trouve son but dans ce que le Christ est. Ce que la loi fait consiste à nous montrer les sentiers de la justice qui conduisent à Jésus-Christ.

Ainsi, si nous suivons la loi avec l'aide du Saint-Esprit de Dieu, nous devrions parvenir à approcher l'image de Christ. Et lorsque vous ajoutez le propre exemple de Christ et Ses propres instructions, alors, nous avons réellement la chance d'approcher véritablement ce qu'Il est.

Christ a parfaitement suivi la loi et la volonté de Son Père. Et Il avait constamment l'Esprit. Et voyez ce qu'Il devint ! L'idée est que si nous suivons la même route, regardez ce que nous pouvons devenir !

Remarquez aussi que dans ce verset, cette idée incluant le "tous" ressort à nouveau: Pour tous ceux qui croient. Dieu n'abandonne personne. Dieu ne travaille pas avec une personne en excluant toutes les autres qu'Il a aussi appelées. Dieu travaille avec nous individuellement et avec tout le monde ensemble. Il veut que nous soyons tous là, et Il veut que nous soyons tous Ses enfants.

Le mot pour "justice" ici est dikaiosune. C'est simplement, la "conformité à prétendre, à réclamer un pouvoir plus élevé" — pleinement, en conformité fidèle. Conformité... Il la commande à tous, ou Il l'appuie.

Ainsi, même avec ce mot, nous pouvons voir que Christ est le modèle de justice pour lequel nous sommes en train de devenir conformes. Rien de nouveau ici.

Je ne pense pas vous apprendre là quelque chose de nouveau aujourd'hui, mais peut-être, dis-je cela d'une façon à laquelle vous n'aviez pas songé auparavant. C'est toute la base du christianisme. Et il faut que nous nous rappelions de cela chaque année. C'est pourquoi Dieu nous place au milieu de ces jours saints afin que nous puissions apprendre cela.

Paul illustre cette conformité par une métaphore impliquant le port de vêtements.

Colossiens 3 : 9 à 11
Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres,et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous.

Lorsque nous sommes appelés, que nous acceptons Christ comme notre Sauveur et que nous nous consacrons à chercher le Royaume de Dieu, nous nous débarrassons de nos vêtements sales. C'est comme lorsque nous épluchons quelque chose depuis l'extérieur, en travaillant à l'intérieur. Ainsi, nous rénovons ces choses. C'est rejoindre le processus du baptême qui témoigne de cela. Nous partons du vieil homme pour donner naissance à un nouvel homme. Nous sommes alors nettoyés.

Comme un homme nouveau, il est dit ici, nous sommes renouvelés dans la connaissance. C'est à dire, nous avons une nouvelle base concernant la vérité.

L'ancienne voie d'avant — alors que nous étions le vieil homme — reposait sur une base de connaissance différente au sein de laquelle nous évoluions. On travaillait à partir de ce qui nous était enseigné pour croître. On apprenait ce que le prédicateur disait au sein de notre ancienne Eglise du dimanche. On copiait les exemples de nos parents. On apprenait ce que le maître nous enseignait à l'école.

On apprenait d'après nos expériences à travers une vie charnelle pour agir d'une certaine façon. On apprenait, en réponse à la pression de nos paires comment se faufiler hors de la maison au milieu de la nuit pour faire quoique se soit. On apprenait de nos camarades de travail comment voler du temps au patron, ou voler des matériaux. On apprenait à voler de l'argent au I.R.S (Internal Revenue Service). On apprenait beaucoup de choses en tant que vieil homme.

Mais maintenant, quand Dieu nous appelle, nous devenons un homme nouveau, et devenons un être renouvelés dans la connaissance. Nous devons nous fonder sur une nouvelle base de vérité. Nous devons avoir un nouveau fondement à partir duquel nous devons prendre des décisions et adopter une certaine conduite. Nous devons conduire notre vie en totale nouveauté, en relevant le défi et d'une manière éprouvée.

Il est dit ici, dans Colossiens 3 : 10, que cette connaissance possède sa base, sa source et sa puissance dans le Créateur Dieu. il est dit ici : "...qui se renouvelle dans la connaissance, selon l'image de Celui qui l'a créé".

D'une certaine façon, vous pouvez dire qu'une fois que Dieu nous appelle, et que nous acceptons Son invitation, nous en sommes au même point où Adam et Eve se trouvaient jadis dans le Jardin d'Eden — mais pas totalement cependant, parce qu'ils n'avaient alors, pas encore l'expérience du péché. Nous, nous l'avons. Mais, au moins vous pourriez dire que nous en sommes au point où, à cause du sang du Christ, nous voilà complètement propres — nous sommes totalement sans levain.

Et maintenant, en tant que bébés spirituels nous devons apprendre une toute nouvelle manière de penser. Il nous faut être renouvelés dans la connaissance. Et nous devons suivre une route qu'Adam et Eve n'ont pas suivi. A présent, nous avons l'opportunité de faire de bons choix au lieux de choisir une fois encore l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Nous nous éloignons de la chair et nous pouvons, par conséquent devenir en renouvellement de vie. Ainsi, nous pouvons dire, comme il est répété ici, que Christ est tout pour nous, à ce stade, et à travers le reste de nos vies, parce que :

  1. Il est le moyen par lequel nous avons accès à Dieu. il est le moyen par lequel nous avons été purifié afin que nous pussions avoir cet accès à Dieu. il est notre voie interne. Il est notre médiateur. Il est Celui qui a brisé le voile. Et maintenant, nous avons un Avocat devant le Père.

  2. Il représente l'instruction que nous apprenons et appliquons, parce qu'Il est la Parole de Dieu. Cette Bible est Sa Révélation.

  3. Et pas seulement ça, c'est Son exemple que nous essayons de suivre.

  4. Il constitue le but que nous essayons d'atteindre.

Récapitulons cela rapidement :

  1. Il est le moyen par lequel nous avons accès à Dieu et au pardon du péché.

  2. Il est l'instruction que nous apprenons et appliquons.

  3. Il est l'exemple que nous essayons de suivre.

  4. Il est le but que nous essayons d'atteindre.

Il est tout en tous pour nous. Il est tout. Il est le parfait pain sans levain, pourrait-on dire, ou comme Il l'inscrit, Il est le pain de vie. Et à moins que nous ne mangions de cela, nous n'aurons pas la vie éternelle. On en vient à Jean 6, pour réellement en venir à vivre... en pensant à Christ qui est tout en tous.

Nous allons voir un peu le caractère de cet homme nouveau avec un peu plus de détails. Ces détails concernent des domaines où l'homme nouveau devient ré-éduqué.

Colossiens 3 : 12 à 17
Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l'inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.

A présent, nous avons besoin d'ajouter ces morceaux de pains sans levain à notre régime spirituel. Il en est mentionné plusieurs ici. Si nous devions nous attarder à chacun d'eux, cela prendrait toute la journée. Aussi, je ne vais juste m'en tenir qu'à six points issus de cette énumération.

  1. Nous avons besoin de commencer par instaurer des attitudes pieuses qui influent sur les relations interpersonnelles. On trouve cela dans les versets 12 et 13 — entrailles de miséricorde, bonté, humilité, douceur, patience, pardon les uns les autres. Ce sont toutes des attitudes que nous devons avoir et qu'il faut pratiquer au sein de nos relations avec les autres. Commençons chez nous, à la maison. A partir, du verset 18, jusqu'à la fin du chapitre, cela commence avec les maris et les épouses ; et puis il parle des enfants ; il parle ensuite des relations entre employeurs et employés ; puis il parle des relation entre chrétiens. Ainsi, nous commençons là où nous sommes, appliquant ces attitudes qui nous permettront d'avancer les uns avec les autres ; cela va nous permettre de faire preuve d'amour les uns envers les autres.

  2. La seconde application des Pains sans levain, c'est l'amour. Peut-être devrions-nous le mettre à la première place, mais ici, Paul le place après les autres. L'amour est le lien de la perfection. Il est la colle qui tient le tout ensemble.

  3. La paix. Laissez la paix de Dieu gouverner dans vos c?urs. Vous devez avoir la paix, parce que si vous n'avez pas la paix, aucune justice ne peut s'édifier (Jacques 3 : 18). Seul, un esprit de paix peut faire fleurir de bonnes choses dans notre vie spirituelle. Ainsi, la paix est très importante.

  4. La gratitude. Savoir remercier. Faire ces choses avec reconnaissance. Il nous faut apprécier les choses que Dieu a faites pour nous. Chaque jour, nous devons Le remercier pour toutes les choses dont Il subvient pour nous. Cela po


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