Sermon: La Re-education (Partie 1)

#659AFR

Given 06-Apr-04


transcript:


L'éducation est la grosse affaire de ces jours-ci. C'est aussi un gros business.

Ici à Charlotte, nous entendons constamment les mauvaises nouvelles qui proviennent des écoles de Charlotte. Tout le système est épouvantable. Il fait partie d'un des vastes systèmes scolaire de grandes cités qui décident de prendre toutes les écoles sous leurs ailes, sous leur coupe; il s'agit d'une immense débâcle. Cela concerne des milliers d'enfants. Le district est constamment en train de revendiquer bruyamment plus d'argent... ce qui se traduit par plus de taxes pour nous. Cela sollicite toujours notre portefeuille à cause de la mauvaise gestion de l'administration.

Je pense que la plupart des gens constatent que s'ils devaient se mêler de ces affaires locales avec l'administration, une grande partie des problèmes serait résolue.

Mais, non, ils bénéficient de millions de dollars de la part du gouvernement dont le système qu'il a mis en place est sur le déclin.

Je ne sais pas si vous êtes au courant de cela, mais si vous lisez les nouvelles nationales concernant l'éducation, vous pouvez vous rendre compte que de nombreuses études et enquêtes ont révélé qu'à travers tous le pays, la quantité d'argent que le système scolaire reçoit par élève est inversement proportionnel au nombre de réalisation pédagogiques effectuées.

Ainsi, sur le plan académique, les pires écoles parviennent à être celles qui obtiennent le plus d'argent. Les écoles de Charlotte sont typiques de la nation. Elles perçoivent près de dix mille dollars par élèves désormais. Et elle produisent constamment des enfants qui ne savent pas lire, ni écrire, ni résoudre certains autres problèmes.

C'est un triste réquisitoire contre notre pays. Nous ne pouvons même pas éduquer correctement nos enfants.

A l'occasion, nous entendons dire combien il est nécessaire pour les Américains d'insister sur l'éducation parce que le 21ème siècle va être compétitif au niveau mondial. Il nous faut insister sur les matières telles que les mathématiques et la science, afin de placer les Américains en tête des avancées technologiques.

Cependant, tout nous indique que les méthodes modèles sont en chute libre, les sujets essentiels tenus à l'écart, et le déclin à la fois du recrutement des professeurs et des aptitudes des étudiants ne fait que s'aggraver.

Nous avons entendu dire, il y a cinq ou six mois, qu'un professeur de mathématiques en Californie n'a pas pu réussir sont test d'aptitude à l'enseignement. Mais, elle à fini par dire : "Oh, ce n'est pas nécessaire !". Le syndicat des professeurs l'a soutenue au maximum, jusqu'à la garde ! Elle enseignait les mathématiques alors qu'elle était analphabète sur le sujet.

J'ai entendu récemment qu'à Hampton Roads, les Ecoles de Virginie, considéraient qu'il fallait rogner la lecture du programme des écoles élémentaires. Pouvez-vous imaginer une chose pareille ? C'est stupide ! Ce sont des décisions qui émanent des gens qui administrent ces écoles !

Nos campus de collèges ne sont plus les meilleurs. Ils ont véritablement perdu leur boussole. Ils sont devenus des lieux de rencontres — des endroits chauds de la culture, des endroits de la politique, des endroits chauds sociaux — plutôt que des sites académiques.

Nous avons entendu beaucoup plus de discours politiques sur les campus, que d'avancées éducatives.

Hier encore, le Président, George W. Bush était ici à Charlotte. Et le but pour lequel il est venu, consistait à annoncer à la communauté d'un collège local que le gouvernement fédéral allait s'engager à recycler les personnes qui venaient de perdre leur emploi. Cette région venait d'être rudement frappé à cause des pertes d'emplois au sein des usines textiles.

Je viens d'entendre ce matin qu'une paire de comtés au nord de Charlotte, ici même, compte 10% de personnes ayant perdu leur emploi, tandis que le reste du pays se cantonne juste sous la barre des 6%, ce qui n'est pas mal, actuellement. Dans la classe économique de notre école supérieure, un enseignant nous a dit que 5% de chômage, c'est acceptable, pas de quoi s'inquiéter.

Mais, naturellement, les médias nationales pensent que 6% c'est déjà terrible, alors qu'actuellement nous sommes juste en dessous de ce niveau. Nous sommes seulement un peu en dessous de la norme souhaitable. Voyez-vous la manière dont on nous manipule ?

Concernant l'industrie textile dans ce domaine, de nombreuses personnes qui travaillaient dans ces usines étaient là depuis vingt ou trente ans. Etre recyclé constitue une véritable épreuve pour ces gens. Et ils sont recyclés en vu d'obtenir des emplois dont ils n'ont pas les aptitudes nécessaires, comme des emplois qui relèvent du secteur technologique. Là, il travaillaient avec des fils de coton et maintenant on leur demande de travailler sur des puces ou des objets semblables.

Ce processus du recyclage est une source d'angoisse pour eux, et certains ne peuvent même pas s'y intégrer. Ils préfèreraient s'orienter vers un autre secteur où el tournant, le virage d'apprentissage ne serait pas aussi raide.

Certains d'entre eux ne peuvent pas suivre. Certainement, la plupart de ceux qui renoncent à ces emplois de transition — qui sont ce qu'ils sont — ne peuvent pas trouver le même salaire qu'ils avaient l'habitude de recevoir auparavant.

Ainsi, l'entourage de la région ici est quelque peu dépressif, aussi le Président Bush est venu nous dire que ce qu'il ressentait, c'est comme si on lui avait tiré une balle dans le bras.

Herbert Armstrong, avait l'habitude de raconter l'histoire d'un dessin animé que nous avions imprimée dans une "Pure Vérité", ou l'un de nos autres magazines dans lesquels les étudiants étaient assis sur leurs bancs à l'école avec chacun muni d'un entonnoir sur la tête. Le professeur évoluait dans la classe en versant la connaissance dans leur tête, comme si c'était sa façon de travailler.

Oh ! c'était tellement facile !

Rush Limbaugh, aurait dit qu'ils "avaient de jeunes crânes pleins de bouillie !". Les enseignants tournaient en rond et leur enseignaient ce qu'ils pensaient qu'ils devraient savoir, ou comme dirait Rush "leurs propres idées politiques".

Mais dans le cas des travailleurs du textile, il est beaucoup plus difficile d'apprendre une nouvelle façon de faire les choses après avoir appris, pratiqué et utilisé une ancienne manière pendant de nombreuses années.

Et c'est ce dont j'aimerais parler aujourd'hui : la ré-éducation — la ré-éducation comme celle qui est impliquée dans les Jours des Pains sans levain. Et naturellement, elle est impliquée dans nos vies parce que les Pains sans levain ne sont qu'un microcosme de toute la vie — de toutes les choses que nous devons faire.

Les hommes disent que vous ne pouvez pas enseigner de nouveaux tours aux vieux chiens. Mais, sous l'appel de Dieu, si le vieux refuse d'apprendre de nouveaux tours, il n'obtient pas d'os.

Ainsi, la ré-éducation devient un sujet vital — un nouveau centre d'intérêt — que nous devons considérer de temps en temps, parce que c'est ce qui nous concerne au plus haut point. Nous allons devoir affronter la ré-éducation, le réentraînement.

Reportons-nous à Exode 13, j'aimerais commencer à parler des Jours des Pains sans levain eux-mêmes et vous montrer comment cela s'applique.

Exode 13 : 3
Moïse dit au peuple: Souvenez-vous de ce jour, où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison de servitude; car c'est par sa main puissante que l'Eternel vous en a fait sortir. On ne mangera point de pain levé.

Tandis que nous allons parler de cela, s'il vous plait, remarquez les aspects positifs et négatifs du pain levé et du pains sans levain, ainsi que le fait de manger.

Exode 13 : 4 à 10
Vous sortez aujourd'hui, dans le mois des épis. Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, qu'il a juré à tes pères de te donner, pays où coulent le lait et le miel, tu rendras ce culte à l'Eternel dans ce même mois. Pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain; et le septième jour, il y aura une fête en l'honneur de l'Eternel. On mangera des pains sans levain pendant les sept jours; on ne verra point chez toi de pain levé, et l'on ne verra point chez toi de levain, dans toute l'étendue de ton pays. Tu diras alors à ton fils: C'est en mémoire de ce que l'Eternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d'Egypte. Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l'Eternel soit dans ta bouche; car c'est par sa main puissante que l'Eternel t'a fait sortir d'Egypte. Tu observeras cette ordonnance au temps fixé d'année en année.

Ainsi, vous avez là, très vite dans le cours des évènements, la signification fondamentale des Jours des Pains sans levain. Pendant sept jours au début du premier mois (Nisan ou Abib), et jusqu'au quinzième jour, nous ne devons pas manger de pain levé. Et, inversement, nous devons manger du pain qui n'est pas levé.

Si je peux traduire cela en termes plus simples, nous devons arrêter d'agir d'une certaine façon, et nous devons commencer par faire quelque chose d'autre. Et puis, en fin de compte, nous ne devons plus cesser de faire ce quelque chose d'autre.

C'est comme le sabbat si vous voulez.

Le jour du sabbat est un jour où nous arrêtons — stoppons — d'accomplir nos taches habituelles, et nous commençons à faire la volonté de Dieu, les choses de Dieu, parce que c'est le jour de Dieu. Nous sommes supposés plaire à Dieu — parler de la parole de Dieu, penser selon les pensées de Dieu et faire les mêmes activités de Dieu.

D'une certaine façon, vous pouvez dire que les Jours des Pains sans levain et le sabbat sont en parallèles, excepté que d'un côté nous devons travailler que la chose pour laquelle nous nous sommes arrêtés, ou devons commencer à travailler, de l'autre, il s'agit de pain. Renoncer au pain levé seul, et commencer à manger le pain sans levain.

Ainsi, le 15 Nisan (Abib) est le jour où Israël a quitté l'Egypte, ou de façon plus correcte, c'est le jour où Dieu les a conduits hors d'Egypte. Et les sept jours représentent la semaine qu'ils utilisèrent pour sortir complètement d'Egypte en traversant la Mer Rouge le dernier jour.

Nous mémorisons cela chaque année pour nous rappeler que Dieu, comme Il le faisait avec Israël, nous rachetait de l'Egypte spirituelle pour nous conduire vers la Terre Promise — le Royaume de Dieu.

C'est le sens de l'Ancien Testament. Paul écrit à l'Eglise de Corinthe dans 1 Corinthiens 5. Je dois mentionner ici que ceci fut écrit au milieu des années cinquante après J-C. Ainsi, cela s'est passé quelque 20 années après la mort de Jésus et la fondation de l'Eglise de Dieu. Et ici, un quart de siècle plus tard, ils observent toujours les Pains sans levain.

1 Corinthiens 5 : 7
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.

Nous avons là, la cause et l'effet. Actuellement , il s'agit de l'effet et de la cause comme c'est écrit. Nous sommes sans levain à cause de ce que Christ notre Pâque a fait pour nous. Il a accompli notre transformation, notre désincrustation. Notre travail alors, consiste à nous purger de l'ancien levain dit-il.

Verset 8
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

[C'est un commandement de l'apôtre Paul. Ne vous laissez jamais dire par quelqu'un que personne au cours du 1er siècle n'a observé cette Fête, parce qu'ici, nous avons un très actif, positif commandement].

Ici, il nous donne quelques indications spirituelles à propos des symboles des pains sans levain et du pain levé, aussi. Le levain, dit-il, c'est la corruption du péché. il l'appelle la malice et la méchanceté. Nous sommes censés purger nos vies de ces péchés.

Et tels de nouveaux morceaux de pâte (il l'appelle aussi de nouvelles miches de pain, de nouvelles créations), nous devons vivre par le pain sans levain qu'il définit comme étant la sincérité et la vérité.

J'aimerais m'attarder sur le mot sincérité. Nous savons ce qu'est la vérité. C'est très simple à saisir pour nous (En français, il est traduit par pureté).

Mais la sincérité, est un peu plus difficile. Elle vient du mot Grec "eilikrineia". Si vous connaissez un peu le Grec, vous savez que la racine de ce mot "krin", se rapporte au jugement.

Le lexique Grec Thayer dit que ce mot eilikrineia, signifie une expression de motifs purs et sans mélange, non frelatés.

Cela n'est pas très éloigné du mot anglais sincère. En anglais, le mot sincère signifie "sans hypocrisie", "sérieux", et même, il traduit des idées de "pureté". Il a tendance à signifier encore "sans hypocrisie" conformément à un usage courant aujourd'hui. "Nous sommes sincèrement honnêtes", ou bien "nous allons sincèrement essayer d'aider quelqu'un". Nous avons des motifs purs, c'est ce qu'a dit Thayer à propos de la signification de ce mot.

Maintenant, Zodhiates écrit que l'idée de base, c'est "jugement clair ou discernement" — qui commence à changer juste un peu la signification — "un jugement clair, ou un discernement qui se manifeste spirituellement en toutes choses, à la fois dans la pratique et dans la foi du chrétien".

Il ne s'agit donc pas simplement d'un discernement clair, ou d'un jugement de croyances, mais c'est aussi un discernement clair ou un jugement dans la pratique de nos croyances. Cela touche à la fois les domaines du mental et de la logique des choses.

Jamieson, Fawcett et Brown nous donnent une meilleure image mentale de ce que ce mot signifie. Ils disent : "il exprime littéralement une chose qui est examinée à la lumière du soleil et qui s'avère sans mélange, non frelaté".

J'ai une petite histoire à ce propos.

Mes beaux-parents nous rendirent visite il y a quelques années alors que nous venions de réaliser quelques transformations à l'arrière de notre maison. Nous avions là un cabinet de travail. Et nous étions en train de monter à mon beau-père la sorte de tuile que nous avions posée sur le toit.

J'ai dit : "Traverse par là dad. Je veux te montrer ceci avec ma lampe spectrale ! Tu peux vraiment voir à quoi cela ressemble avec cette lampe".

Et il me regarda avec un sourire complice en disant : "Pourquoi n'allons-nous pas nous contenter de sortir ? La porte du cabinet est juste là, et nous pouvons sortir et voir cela parfaitement sous les rayons du soleil". J'étais là en train d'essayer de mettre en valeur, de faire valoir le résultat de cette nouvelle technologie alors que l'ancienne technologie avait de loin de meilleurs résultats. Vous pouvez réellement voir la couleur de la tuile sous les rayons du soleil.

Nous avons là l'image de la sincérité. Vous voyez les choses clairement, parce que la lumière de la vérité brille sur elles. Vous pouvez voir clairement ce que vous avez besoin de faire. Vous pouvez voir clairement comment nous devrions marcher dans le cours de notre vie. Voilà ce qu'est ici dans 1 Corinthiens 5, cette idée de sincérité.

Nous avons ce discernement pur et non frelaté de ce que nous devons faire, comment nous avons besoin de le faire et dans ce qui est en train de s'accomplir.

Et les Pains sans levain, symboliquement et spirituellement, nous aident à faire cela. Ce n'est pas seulement vrai, il y a aussi l'idée du jugement correct et sans mélange ainsi que le discernement.

En d'autres termes, Paul est en train de nous dire d'observer la Fête et ainsi, nos vies se rangeront du côté de la vérité à l'aide d'un jugement clair, et sans mélange, et avec le discernement.

Mais comment ceci est-il possible ? Comment pouvons-nous faire cela ?

Pour commencer, notre connaissance et notre compréhension de la vérité varient d'une personne à l'autre. Elles sont tout à fait limitées à cause de notre éducation, de nos capacités, de nos origines ; certains d'entre nous ont une mauvaise connaissance de certains concepts pour différentes raisons.

Aucun de nous ne peut comprendre l'image entière. Dieu et J-C, eux le peuvent. Mais le reste de nous tous se tient loin derrière cette image totale par rapport à la pleine perspective de la vérité.

Nous connaissons bien certaines parties, mais pour certaines autres nous posons ce genre de question : "Comment ceci va-t-il finir ?".

Je ne mentionnerai pas le fait que sur notre appel nous ne savons presque rien, et il faut même qu'on nous explique les choses les plus simples. Il faut des années pour établir le répertoire complet de la vérité.

Deuxièmement, nous avons une terrible inaptitude et une impure capacité à juger. La raison de cela, c'est que nous avons passé anciennement, de nombreuses années dans le monde qui nous a entraîné à juger faussement les évènements. Même avec l'esprit de Dieu, nos choix se terminent en étant fréquemment impies.

Incontestablement, nous ne prenons pas les mêmes décisions que le Christ aurait choisies. Nous pouvons voir cela en regardant en arrière et en constatant les souillures que nous avons commises !

Ainsi, ceux d'entre nous qui sont dans l'Eglise depuis des décades savent qu'il faut toujours se battre bec et ongle contre cette nature humaine, chaque jour.

Voici un homme, un apôtre, qui, vingt ans après sa conversion se battait tout le temps contre lui-même ! C'était sa lutte, et cette lutte est typique de la notre à tous !

Romains 7 : 14
Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.

Je pense que nous pouvons tous dire cela ! Nous éprouvons toujours le sentiment que notre chaire est presque toute-puissante. Ainsi, pouvons-nous dire véritablement avec l'apôtre Paul : "Je suis toujours charnel !".

Verset 17
Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.

Bien que nous ayons été "dé-levainisés" par le sacrifice du Christ, le péché est toujours en nous ; ce sont les péchés que nous n'avons pas déracinés, aussi bien que toutes les attirances qui travaillent au sein de la nature humaine. Satan est toujours autour pour nous séduire à faire ces choses. Il y a toujours le péché en nous qui a besoin d'être nettoyé, épuré.

Verset 18
Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.

Verset 23 à 25
...mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?...Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.

Il parle d'une bataille titanesque qu'on doit livrer en nous tout le temps. Nous n'avons aucun repos en ce domaine. Bien, peut-être quand nous nous endormons, c'est le meilleur repos que nous puissions avoir.

Mais, comme l'apôtre Paul, nous avons été convertis pour un long moment, mais il nous faut toujours faire face à cette situation. Il faut se battre contre cette autre loi qui cherche à nous ramener dans l'esclavage du péché... ça ne lâche jamais ! ça ne diminue jamais.

Sûrement, nous avons été conduits hors d'Egypte, mais il nous faut toujours tenir compte de ce tourbillon qui essaye de nous ramener vers ce gouffre, qui tournoie autour de nous comme une machine à laver ; cela nous rend confus et cela nous fait basculer sous le charme.

Mais, cet homme dont nous parlons ici qui s'est constitué en exemple lui-même pour nous n'était pas un chrétien ordinaire. Tous les récits nous le décrivent comme un individu juste et obstiné, résolu. C'était quelqu'un qui intervenait au beau milieu d'une querelle, d'une mêlée. Ce n'était pas un chrétien laodicéen placide qui se contentait de laisser aller les choses — qui les laissait glisser — en pensant qu'il pourrait y travailler plus tard.

C'était un gars qui était rempli de l'esprit de Dieu, qui se battait bec et ongles — et pourtant des tas de problèmes se présentaient à lui, quotidiennement. Même sa marche procédait par à-coup, comme la nôtre.

Nous savons tous qu'aucune baguette magique n'accompagne notre baptême et notre imposition des mains. Dieu ne dit pas : "Abracadabra", et "change prestement", nous vivons en toute sincérité et vérité.

Dieu ne change pas notre esprit de façon extraordinaire. Il nous donne Son esprit qui nous donne à son tour l'opportunité de changer avec le temps. Mais, aussitôt après notre appel et notre baptême nous devons avoir un caractère pur immédiatement.

Ainsi, nous comprenons que notre conversion est tout un processus de ré-éducation pour qu'on puisse devenir sans levain — pour revêtir l'esprit de Christ et marcher en nouveauté de vie, tout comme Il marche lui-même.

Comme nous l'avons entendu ce matin lors de l'offrande, Dieu nous utilise tous dans ce processus. Et avec le temps, quand ce processus sera terminé, notre tâche sera terminée. Nous ne pourrions probablement pas emmagasiner beaucoup plus. Dieu sait quand il faudra arrêter. Il sait de combien de temps nous avons besoin avant qu'Il dise que nous sommes prêts.

Voici maintenant où les expériences d'Israël dans le désert viennent jouer un rôle, parce qu'il y a beaucoup de bonnes leçons que nous pouvons apprendre de ce processus de ré-éducation.

C'est un résumé de ce que Dieu essaye de faire :

Lévitique 18 : 1 à 3
L'Eternel parla à Moïse, et dit:Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras: Je suis l'Eternel, votre Dieu. Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d'Egypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages.

A présent, voici l'aspect positif de ce que nous devons faire :

Versets 4 et 5
Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous observerez mes lois: vous les suivrez. Je suis l'Eternel, votre Dieu. Vous observerez mes lois et mes ordonnances: l'homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l'Eternel.

Voici ce que nous avons là de façon très simple : laissez tomber l'ancienne voie du péché que vous aviez apprise en Egypte et contre laquelle il vous faudra lutter dans le pays de Canaan. Et d'un autre côté, suivez Sa voie qui accorde la vie.

C'est tout le processus contenu dans une coquille.

Et ce sermon, qui m'a coûté un certain temps de préparation, est consacré à cette première partie, qui consiste à laisser tomber les voies du péché. Et lors du dernier jour des Pains sans levain, j'évoquerai l'autre partie qui traitera de la volonté de suivre la voie qui donne la vie.

Maintenant, mettons-nous dans les sandales des Israélites. Ils avaient été esclaves en Egypte pendant plusieurs générations après la mort de Joseph et après que différentes dynasties se succèdent à la tête de l'Egypte. Cette dynastie n'avait aucun lien avec Joseph.

En voyant les Israélites se multiplier et devenir une forte puissance de leur propre initiative, Pharaon décida que quelque chose devait être fait pour réfréner, pour maîtriser leur multiplication. Ainsi, il décida de recruter des sages-femmes pour tuer tous les bébés mâles. Mais, les sages-femmes étaient du côté de Hébreux, et elles laissèrent vivre tous les bébés, prétextant l'excuse que ces femmes Hébreux donnaient naissance à ces bébés avant qu'elles n'aient le temps d'intervenir.

Ainsi, Dieu bénit ces sages-femmes et dit qu'elles fondront des familles par elles-mêmes.

Aussi, les Israélites crûrent et décidèrent de faire quelque chose. Ainsi, ils instituèrent des chefs de corvées sur eux et devinrent des esclaves.

Plusieurs générations suivirent ce régime. Si nous connaissons la condition d'esclaves, nous savons que leur vie est entièrement contrôlée par les surveillants.

Ainsi, qu'est-ce qui manqua ? Bien, des choses comme les temps de loisirs. Ces Israélites travaillaient probablement sept jours sur sept autour de ces tâches. Ils n'avaient aucun sabbat... aucun repos. Ils travaillaient jusqu'à ce qu'ils s'effondrent. La vie de famille était étouffée. S'ils travaillaient tout le temps, ils n'avaient sûrement pas beaucoup de temps pour se rassembler en famille. Et cela veut dire que leur éducation était limitée.

Maintenant, il est probable qu'ils utilisaient des scribes ou de personnes de ce genre, pour éduquer certaines personnes, mais à travers les époques, et la récente histoire des Etats-Unis nous apprend comment les peuples traitent les esclaves, l'éducation n'est pas la priorité du point de vu du maître.

Ainsi, les Israélites eurent un dur moment à surmonter pour se priver des lois et des principes qu'ils avaient appris de leur patriarches.

La seule chose qu'ils pouvaient réellement assimiler était la culture de l'Egypte, et les choses que les Egyptiens faisaient, et qu'ils faisaient eux-mêmes — cérémonies auxquelles ils devaient assister ainsi que leur politique.

De cette façon, ils devinrent aussi Egyptien que les Egyptiens eux-mêmes, excepté qu'ils étaient sous le régime de l'esclavage.

Ils maintenaient leur identité en tant qu'Israélites, parce que l'esclavage a une façon de combiner votre identité avec quelque chose de base. Ils savaient à quelle tribu il appartenaient, mais ils ne disposaient là qu'une infime partie de la vérité — un minimum au mieux.

Ainsi, les principes de vie de Dieu, Ses commandements, furent perdus dans une large mesure. Je ne dis pas qu'ils étaient complètement perdus. Je suis sûr que certaines promesses resurgirent. Il y avait des choses comme l'ordre de Joseph de ramener ses os avec eux quand ils partiraient, parce que Dieu va vous racheter à une moment donné, dans le futur.

Mais, cela était peu important pour permettre de s'accrocher à quelque chose car ils étaient esclaves. Ils étaient dans la boue, comme dans le film des Dix Commandements, marchant pesamment dans cette boue, afin de confectionner des briques ; tirant de grosses dalles de pierre, surveillant la maison du maître ; accomplissant tous les actes nécessaires pour maintenir le gouvernement ; pour consolider les ouvrages publics. Ils étaient occupés.

Ainsi, de cette façon, les anciennes coutumes se perdirent.

Et cela affecta même Moïse. Moïse fut enseigné à partir de toute la sagesse des Egyptiens, mais il y avait certaines choses qu'il dût réapprendre. Il y avait certains points sur lesquels Dieu dût insister à son égard pour qu'il parvienne à penser à nouveau correctement.

Exode 4, contient justement un incident. Ce fut juste après que Dieu se révéla Lui-même sur le Mont Sinaï dans le buisson ardent.

Exode 4 : 18 à 23
Moïse s'en alla; et de retour auprès de Jéthro, son beau-père, il lui dit: Laisse-moi, je te prie, aller rejoindre mes frères qui sont en Egypte, afin que je voie s'ils sont encore vivants. Jéthro dit à Moïse: Va en paix. L'Eternel dit à Moïse, en Madian: Va, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie sont morts. Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes, et retourna dans le pays d'Egypte. Il prit dans sa main la verge de Dieu. L'Eternel dit à Moïse: En partant pour retourner en Egypte, vois tous les prodiges que je mets en ta main: tu les feras devant Pharaon. Et moi, j'endurcirai son coeur, et il ne laissera point aller le peuple. Tu diras à Pharaon: Ainsi parle l'Eternel: Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis: Laisse aller mon fils, pour qu'il me serve; si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils, ton premier-né.

Ce qui est important, c'est la suite de cette histoire que l'on trouve aux versets 24 à 26, parce que nous devons nous rappeler avec qui nous négocions ici.

Moïse était celui que Dieu avait choisi pour conduire son peuple et pour présenter cette transaction devant Pharaon. Il était en première ligne; il était un ambassadeur. Il était celui sur lequel reposait toute la pression. Il était celui à propos duquel tous les gens parlaient dans la rue. Il était celui que tous les Israélites devaient regarder. Et il était celui qui incarnerait l'exemple auquel il devait s'attendre que les autres suivent.

Ainsi, dans ce cas, il était celui que Dieu avait choisi.

Mais, il avait oublié de faire quelque chose d'extrêmement important. Et Dieu ne put pas laisser passer cela.

Verset 24
Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l'Eternel l'attaqua et voulut le faire mourir.

Ceci se passa aussitôt après qu'Il eut dit à Moïse : "Quand tu seras en Egypte ceci est ce que tu auras à dire à Pharaon...". Mais, la nuit d'après [semble-t-il], Dieu entra et tenta de tuer Moïse. Par une certaine forme de maladie ? Un étranglement dans sont lit . Je ne sais pas. Ils n'est pas précisé de quelle manière Dieu essaya de le tuer, mais cela inique que la vie de Moïse était en danger.

Verset 25
Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant: Tu es pour moi un époux de sang!

Voici l'homme que Dieu avait choisi pour conduire Israël, et il avait manqué de circoncire son fils. C'était le signe de l'alliance. Peut-être avait-il oublié ? Ou peut-être avait-il cédé à Séphora parce que les Madianites n'étaient pas favorables à la circoncision? Je ne sais pas. Peut-être était-elle sujette aux nausées? Peut-être voulait-elle que ses fils soient Madianites et pas Israélites? Je ne sais pas. Les Madianites sont les fils d'Abraham à travers Keturah.

Moïse devait apprendre une leçon. Moïse devait être ré-éduquer dans ce domaine. Vraiment, Moïse connaissait le rite de la circoncision. Moïse lui-même était circoncis. En fait, les Egyptiens pratiquaient une forme de circoncision aussi bien (pour différentes raisons, naturellement). Leurs circoncisions se pratiquaient pour des raisons d'hygiène le plus couramment, parce que les Egyptiens étaient fanatiques de propreté.

Ici Moïse avait oublié d'accomplir l'un des rites les plus basiques, les plus nécessaires en tant que fils d'Abraham. Moïse devait être ré-éduqué.

Dieu ne pouvait pas admettre que son chef serviteur fasse fi du plus fondamental rite d'alliance entre les Israélites et Dieu. Dieu fit ressortir à Moïse l'importance de l'absolue obéissance à Ses commandements, qui représentent une question de vie ou de mort.

Dieu est sérieux dans le fait que Son peuple suive Sa loi — observe Son alliance — soit fidèle à Son alliance.

Dans Exode 16 il s'agit de la distribution de la manne.

Exode 16 : 11 et 12
L'Eternel, s'adressant à Moïse, dit:J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël. Dis-leur: Entre les deux soirs vous mangerez de la viande, et au matin vous vous rassasierez de pain; et vous saurez que je suis l'Eternel, votre Dieu.

Tout cela parce qu'ils s'étaient plaints à Moïse de les avoir emmenés dans le désert pour les laisser mourir.

Versets 13 à 16
Le soir, il survint des cailles qui couvrirent le camp; et, au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp. Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre: Qu'est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit: C'est le pain que L'Eternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l'Eternel a ordonné: Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.

Ainsi, on avait droit à un omer par personne.

Versets 22 et 23
Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse. Et Moïse leur dit: C'est ce que l'Eternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Eternel; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera.

Il y avait là un léger changement par rapport à ce qu'Il avait commandé auparavant, parce qu'ils avaient compris que s'ils conservaient cette nourriture depuis la veille au soir, lorsqu'ils aborderaient le matin, cette nourriture sentirait mauvais et aurait des vers. Ainsi, ici, un vendredi, jour de préparation, Moïse devait leur dire que ce laps de temps était une exception. Vous en rassemblerez deux fois plus que la normale et vous en garderez la moitié pour le jour suivant, et cette fois-ci, cela ne puera pas, seulement à cause du sabbat.

Dieu renouvela ce miracle chaque sabbat.

Nous devons marquer ce jour parce qu'il est spécial pour Dieu.

Versets 24-30
Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné; et cela ne devint point infect, et il ne s'y mit point de vers. Moïse dit: Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du sabbat; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans la campagne. Pendant six jours vous en ramasserez; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point. Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n'en trouvèrent point. Alors l'Eternel dit à Moïse: Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois?Considérez que l'Eternel vous a donné le sabbat; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour. Et le peuple se reposa le septième jour.

Maintenant, l'une des premières choses que Dieu a faite pour ré-éduquer Israël fut de leur rappeler le jour du sabbat. Ils avaient perdu leur connaissance du jour du sabbat au cours de leur séjour en Egypte. Mais savoir s'ils avaient connaissance du jour du sabbat ou pas, j e n'en suis pas sûr.

De la manière que Dieu explique les faits ici, c'est comme s'il s'agissait d'une nouvelle chose pour eux. Il fallut leur expliquer la situation jusque dans les plus petits détails. Autrement, Il a aussi utilisé cette occasion pour leur dire quel était le jour du sabbat, parce que durant leur séjour en Egypte, ils utilisèrent le calendrier Egyptien, et ils avaient oublié quel jour était le véritable jour du sabbat. Je ne sais pas duquel il s'agit. Peut-être des deux. Mais ils l'avaient oublié.

Dans le but d'observer l'alliance avec Dieu, ils avaient besoin d'être ré-éduqués dans ce domaine, en commençant par observer le sabbat. Il leur dit comment ils devaient le traiter, et comment ils devaient se conduire lors de ce jour.

C'est souvent par où commence Dieu avec n'importe qui d'entre nous. Il commence avec le jour du sabbat, Il commence par nous ré-éduquer en nous disant de nous débarrasser du dimanche (qui n'est pas Son jour) et en commençant par l'observance du jour du sabbat, qui est Son jour, et qui a été Son jour depuis la création.

Il nous enseigne la manière de passer notre temps et comment traiter ce jour — quoi faire, et ce qu'on ne peut pas faire ce jour là ; quelles libertés avons-nous droit lors de cette journée, et quelles sont les restrictions à retenir.

Et bien qu'Il puisse nous révéler ces choses dès le début, il faut la vie entière pour commencer à faire tout cela correctement, de la manière que Dieu veut que nous agissions. Cela prend du temps.

Si vous vous reportez au chapitre 31, nous allons voir pourquoi c'est important pour Lui.

Exode 31 : 12 et 13
L'Eternel parla à Moïse, et dit:Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l'Eternel qui vous sanctifie.

Remarquez, "parmi vos descendants" (à travers vos générations) ! Ce n'est pas quelque chose qui avait seulement cours dans le désert, ou à l'époque de l'Ancien Testament, car aussi longtemps qu'il y aura des Israélites, il y aura aussi le sabbat.

Verset 13
...on connaîtra que Je suis l'Eternel qui vous sanctifie.

Le sabbat est signe afin que nous puissions connaître que Dieu est Celui qui nous met à part. C'est un signe qui montre notre obligation envers Lui. C'est un signe pour ce qu'Il a fait pour nous.

Verset 14 (début)
Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort...

Il nous dit là, combien c'est important !

Versets 14 (suite) à 16
...celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Eternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Les enfants d'Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle.

Il répète là, les aspect éternels de cette alliance !

Verset 17
Ce sera entre moi et les enfants d'Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l'Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s'est reposé.

Ainsi, Il répète à nouveau que cela remonte à la création ! Et, ils doivent suivre cet exemple.

Le sabbat identifie le peuple de Dieu en tant que Saint à Ses yeux. Et de manière dissemblable par rapport à la circoncision, qui est un signe de la chair, le sabbat est un signe dans notre propre conduite, et une orientation. Le sabbat montre quelqu'un en train de remarquer où vous regardez, quels sont vos repères — c'est ce qui je veux dire par "orientation".

Si vous gardez le sabbat, vous êtes orientés vers Dieu, parce que vous Lui obéissez, vous suivez Son exemple.

Ce n'est pas seulement un signe indiquant qui vous êtes ; c'est un signe qui montre à qui vous appartenez ! C'est un signe indiquant qui vous suivez ! Il montre que nous agissons de la même manière que Dieu lorsqu'il s'est reposé — en cessant toutes nos activités — en devenant spirituellement rafraîchis chaque semaine !

Il y avait là une autre chose qu'ils devaient réapprendre au sujet du sabbat.

Il y a là deux exemples similaires de ré-éducation. Le premier, ici, se situe lors de l'épisode de la Mer Rouge

Exode 14 : 10 à 12
Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Egyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Eternel.

Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Egypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Egypte?N'est-ce pas là ce que nous te disions en Egypte: Laisse-nous servir les Egyptiens, car nous aimons mieux servir les Egyptiens que de mourir au désert?

C'est une véritable claque à la face de Dieu !

Versets 13 et 14
Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Eternel va vous accorder en ce jour; car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. L'Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.

Ils étaient là dans la Péninsule du Sinaï :

Exode 17 : 8 à 13
Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée.

Cet autre domaine pour lequel ils durent être ré-éduqués, ce fut la confiance en Dieu pour leur protection.

Durant les premières quelques semaines de leur séjour dans le désert, ils durent faire face à la fois à l'armée Egyptienne et à l'armée des Amalécites, deux des plus violents groupes de combat au monde, à cette époque ; et ils constituaient un peuple qui avait été esclave. Ils n'avaient pas été entraînés sur le plan militaire ! La seule raison pour laquelle ils étaient armée pour combattre Amalek, c'était à cause du miracle à la Mer Rouge contre les Egyptiens.

Comme je l'ai dit au verset 9, cela ressemble à ce que Moïse a dit là : "Choisis-nous des hommes, sors et combats Amalek ; et je tâcherai de lever mes mains le plus haut et le plus longtemps possible, autant que je pourrait".

Ils n'avaient aucune expérience.

Nous savons ce que faisait Josué en Egypte. Dans le film, il était tailleur de pierres, mais la Bible ne dit pas ce qu'il faisait. Mais parmi tous les hommes, Josué démontra qu'il était le plus apte à commander. Et il s'imposa et conduisit l'armée.

Mais ce ne furent pas sa vaillance, son talent qui remportèrent ce combat. Ce ne fut pas les prouesses de Moïse qui vainquirent lors du passage de la Mer Rouge. En premier ici, nous avons Dieu qui a ?uvré lors de ce grand miracle de la Mer Rouge, tuant la totalité de l'armée Egyptienne. En second, j'ai toujours été étonné concernant le fait de voir Moïse levant les bras à l'arrivée du flot, comme si cette arrivée dépendait de son bras levé ou non.

Certains historiens pensent qu'après cette défaite, Amalek regroupa ses forces quelque peu et apprit que l'Egypte était devenue sans défense, lui et ses forces se rendirent en Egypte et prirent possession du pays. C'est une possibilité. Ces époques étaient chronologiquement confuses alors. Mais c'est une surprise de l'histoire qui peut s'avérer correcte, de voir cette armée d'Amalek se rendre en Egypte pour s'établir là. Peut-être, peut-être pas. C'est l'une des questions qui marquent l'histoire.

Mais, même après une défaite (par Israël et par Dieu) comme celle-là, ils étaient toujours aussi forts et peut-être qu'ils sombrèrent là.

Ainsi, Dieu devait leur montrer, ici, par deux extraordinaires miracles, qu'Il les protègeraient.

Lorsque nous sommes appelés, dès lors, Dieu dépense une grande quantité de temps et d'efforts pour nous faire comprendre d'avoir confiance en Lui qui combat dans les batailles que nous devons mener. Habituellement, au début de notre conversion on peut voir les plus prodigieux miracles s'accomplir. Si nous tombons malades, Dieu nous guérit rapidement ; si notre enfant tombe d'un arbre, quelque chose va le sauver. Ces choses créent une impression sur nous. Nous savons que Dieu nous entoure. Nous savons qu'Il envoie Ses anges pour nous aider.

Naturellement, cela solidifie notre foi et notre confiance en Lui. Et si c'est quelque chose que nous pouvons garder à l'esprit, ce quelque chose peut nous aider à nous rappeler qu'Il est là pour combattre pour nous. Rien ne doit se révéler dramatique à ce point. Il se peut que Dieu aplanisse un problème au travail concernant le sabbat. Ou que Dieu nous obtienne un travaille alors que nous ayons été éprouvés pour observer le sabbat, ou que nous ayons changé le jour de repos du dimanche au samedi, pour le sabbat. Et non seulement il va nous trouver un autre emploi, mais cet autre emploi sera meilleur. Il mènera ces batailles pour nous.

C'est quelque chose dont Israël avait besoin, pour apprendre à suivre la bonne direction — Il est là ! Il voulait les protéger des deux peuples les plus guerriers, des plus belliqueux, au cours des semaines qui se succédaient. Et Il le faisait de manière stupéfiante.

Dans Exode 15, nous allons lire deux passages à nouveau, tout comme il y a un instant. A nouveau, nous avons deux situations comparables.

Exode 15 : 22 à 25
Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau. Ils arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous?Moïse cria à l'Eternel; et l'Eternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Eternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve.

Et juste un peu plus tard,...nous voici au Mont Sinaï :

Exode 17 : 1 à 7
Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Eternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l'Eternel?Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Egypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?Moïse cria à l'Eternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. L'Eternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche!Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Eternel, en disant: L'Eternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas?

Voici un autre domaine de la ré-éducation au cours de laquelle ils obtinrent de l'eau pour boire. Rappelez-vous en Egypte, rappelez-vous d'où ils venaient. Ils avaient alors à leur disposition des millions de gallons d'eau en atteignant facilement le delta du Nil. Ils n'avaient jamais souffert de la soif en Egypte. Et plus bas, dans le delta de Goshen où il vécurent, il y avait des bras du Nil, et des canaux qui amenaient l'eau à destination. Ils n'eurent jamais de problème de pénurie d'eau en Egypte.

Mais maintenant, ils se trouvaient dans le désert sauvage et l'eau ne se trouvait que lors de rencontre occasionnelles d'oasis. Et ici, à Mara, ils en trouvent une, mais l'eau est amère.

C'est une situation entièrement différente et nouvelle pour eux. Ils n'avaient jamais connu une telle situation auparavant. D'un point de vue humain, vous pourriez dire : "Ils allèrent d'un endroit riche en eau en un endroit pauvre en eau".

Dans ce cas, il s'agit d'un endroit dépourvu d'eau.

Tout d'abord, l'eau est impropre à la consommation ; et dans un deuxième temps, il n'y a plus d'eau du tout. Ils viennent pour camper et ne trouvent qu'un rocher et du sable. Il n'y a rien d'autre là. Dans les deux cas, ils étaient assoiffés.

Ils ne savaient pas à quel point ils se trouvaient près de la mort. Mais ils se comportaient comme s'ils étaient prêts à mourir. Ils avaient passé la Mer Rouge depuis plusieurs jours, et ils avaient traversé des territoires où il y avait de l'eau. Ainsi, avaient-ils pu emmagasiner de l'eau dans des outres et autres objets semblables. Mais, peut-être avaient-ils épuisé leurs réserves et maintenant ils avaient soif.

Vous savez que l'eau est plus indispensable que la nourriture pour pouvoir rester en vie. Vous pouvez seulement rester deux jours sans boire pour que votre corps commence à défaillir. Mais, vous pouvez rester plusieurs semaines sans nourriture et demeurer toujours en vie.

Ainsi l'eau, si je suis correct avec cela, montre que la Providence de Dieu soutient la vie. Dans notre cas, sous la Nouvelle Alliance avec le Saint-Esprit, cela symbolise l'eau, et c'est très comparable parce que l'esprit de Dieu soutient la vie spirituelle. C'est ce qui nous permet de rester en contact avec Lui.

A Mara, il est dit que Dieu éprouva Israël, mais Israël rata le test. Ce test voulait, "qu'ils aient confiance en Dieu pour qu'Il fournisse l'eau qui donne la vie !". C'est très simple. Mais non. Ils faillirent. Ils se plaignirent à Moïse de les avoir conduits devant cette eau amère.

Je suis ministre depuis 1995, et cela m'a appris une chose ou deux. Et je pense que mon expérience est comparable, sans doute, à celle des autres ministres. Je pense que ce qui est arrivé à ce chapitre 15 est une chose qui a dû se reproduire assez souvent auprès des autres ministres.

Pensez à cela de cette manière. Quelqu'un a un problème. Certains évènements se produisent, comme par exemple une querelle familiale, ou bien un problème au travail, ou bien ils ont besoin de ceci ou de cela. Ils viennent alors vers le ministre pour demander conseil — pour être conseillés.

Le ministre conseille une certaine forme d'action. La personne pense à ce conseil et décide de le suivre. Mais, elle en vient à une situation comparable à un dénouement déplaisant — une sorte d'eau amère.

Mais au lieu d'attendre patiemment l'intervention de Dieu — pour rectifier ce dénouement — la personne va se plaindre au ministre de l'avoir amenée dans cette situation.

Le conseil du ministre fut entendu. Mais il fut suivi aussi de ce que Dieu dit dans Sa Parole. Le problème se situe au niveau d'une impatience notoire dans l'exécution, dans les agissements. Trop souvent, nous renonçons à l'espoir et nous perdons aussi espoir.

Qui conduisit les Israélites à l'eau ? Moïse ? Non ! C'est Dieu.

Moïse suivait la nuée. Et Dieu les conduisit vers l'eau amère, mais Il avait en permanence à l'esprit, l'idée de dire à Moïse de se saisir de cette verge et de frapper le rocher à l'aide de celle-ci, afin d'?uvrer pour un grand miracle, afin que l'eau devienne douce et que toute la situation redevienne normale.

Mais le peuple s'impatienta et n'attendit pas la solution de Dieu. Il les regardait en disant : "Bien, nous avons fait tout ce trajet jusqu'ici, à l'endroit où se trouve cette eau, mais elle a un problème. Qu'allez-vous faire maintenant, face à une telle situation ?".

Il voulait voir s'ils allaient venir vers Moïse pour dire : "Qu'allons-nous faire à présent ?", mais au lieu de cela, ils dirent : "Moïse ! nous devrions te lyncher ! Tu nous a amenés à un endroit où l'eau est amère !".

C'est ainsi qu'ils ratèrent le test. Ils n'eurent pas confiance en Lui. Et maintenant, nous avons un second lieu au-dessus — Massa et Mériba.

Moïse, inversement, écrit que les Israélites tentèrent ou testèrent Dieu. En effet, provoquer Dieu pour voir de quoi Il était fait. Les voici sans eau, et ils étaient prêts à lapider Moïse pour forcer Dieu à faire quelque chose soit pour sauver Moïse, soit pour faire en sorte que l'eau apparaisse quelque part.

Ils essayaient de Le forcer à produire un miracle d'après leur conduite, en essayant d'acculer Dieu dans un coin afin qu'Il ne puisse avoir d'autre choix.

Psaumes 81 : 7 et 8
Tu as crié dans la détresse, et je t'ai délivré; Je t'ai répondu dans la retraite du tonnerre; Je t'ai éprouvé près des eaux de Meriba. Pause.(81-9) Ecoute, mon peuple! et je t'avertirai; Israël, puisses-tu m'écouter!

Et Dieu dit : "Et vous pensiez Me tester, Moi, mais c'est Moi qui vous testais à nouveau ! J'ai pu constater quelle sorte de gens vous êtes.

Psaumes 95 : 6 et 7(début)
Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l'Eternel, notre créateur!Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit...

Ceci nous remet dans la bonne attitude face à une telle situation. Nous devons être totalement sous Lui.

Psaumes 95 : 7(suite) à 11
Oh! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix! N'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,Où vos pères me tentèrent, M'éprouvèrent, quoiqu'ils vissent mes oeuvres. Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, Et je dis: C'est un peuple dont le coeur est égaré; Ils ne connaissent pas mes voies. Aussi je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos!

Ceci explique ce qui est arrivé à Mériba. Ils pensaient tester Dieu, lorsque soudain, c'est Lui qui conduisait le test. Cela Lui permit de voir quelle sorte de gens ils étaient — des rebelles au c?ur endurci. Ils ne connaissaient pas Sa voie, et ils n'étaient pas dans l'attitude qui leur aurait permis d'apprendre Ses lois.

Tout ce qu'ils voulaient faire, c'était de pendre haut et court Son serviteur, et d'obtenir tout ce que Dieu devait leur accorder. Ils ne voulurent pas accorder la moindre importance à ce que Dieu voulait leur enseigner. Ils ne désiraient que de se goinfrer de nourriture et d'eau, de dépouiller les Egyptiens, et d'exploiter ce territoire de lait et de miel. Ils ne voulaient rien savoir concernant tout ce véritable trésor qu'Il essayait de leur enseigner.

Il travailla dur, même après cet épisode de ré-éducation pour qu'ils puissent suivre Ses voies. Mais ils s'avérèrent incapables, non réceptifs, insoumis durant ces années — et cela, pour toute une génération.

Ainsi, parce qu'ils affichèrent la sorte de gens qu'ils étaient, ils tombèrent comme des mouches le long du chemin. Il est dit dans Hébreux 3, qu'ils furent dispersés dans le désert. Ils ne furent pas sauvés. Ils ne furent même pas ré-éduqués p


Loading recommendations...