Sermon: La Pentecôte et le Parler en Langues

#669BFR

Given 30-May-04


transcript:

J'espère que vous avez tous pu entendre le sermon de Richard ce matin, qui traitait de la sagesse. Ce sermon parlait entre autre de notre responsabilité à rechercher cette sagesse et le coût que cela implique.

Je vais vous parlez cette après midi d'un sujet qui a un lien avec la Pentecôte, il s'agit d'une absurdité — une "bêtise" plutôt spécifique qui a un lien avec la Pentecôte au travers le parler en langues

Trois évènements et une circonstance m'ont motivé à parler de cela aujourd'hui. Le premier est celui de la vente de l'Auditorium de l'Ambassador Collège à l'Eglise de la Moisson, dont ses racines sont celles du groupe de La Bénédiction de Toronto, qui passe pour avoir un nombre d'activités qui nous sont étranges.

Le second évènement est que le parler en langues a eu une part non négligeable aux cours des événements qui ont eu lieu le jour où l'Eglise de Dieu fut fondée en l'an 31 de notre ère. Et le troisième, qui est en fait une circonstance, c'est que les seules notes que j'ai pu retrouver à ce sujet sont les miennes, sujet que j'avais moi-même développé, et ces notes datent du mois de juin 1983. Le quatrième événement, est que nous avons reçu un email provocateur, d'une personne du monde nous disant avec des appuis bibliques, pourquoi le parler en langues devrait faire partie de la vie de chaque chrétien dans l'Eglise.

Il m'a paru intéressant que Bernard Schnippert, l'un des fonctionnaires de l'Eglise Universelle de Dieu annonce publiquement la vente de l'Auditorium de l'Ambassador Collège, du dortoir des garçons, du centre des Etudiants et du complexe sportif, et qu'il soit heureux que la vente ait été faite à un autre groupe chrétien.

Est-ce chrétien que d'aboyer comme un chien pendant l'Assemblée ? Ou de glousser comme un poule ? De rire hystériquement, de rugir comme un lion ou de tituber comme une personne ivre durant toute l'assemblée ? Ceux qui se conduisent ainsi, et ceux qui approuvent ces choses disent que se sont des manifestations sincères du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit n'est-il pas le reflet de l'esprit et de la puissance de Dieu ? Qu'est-ce que glousser comme un poulet a à voir avec le magnifique et tout puissant Esprit qui a créé tout l'univers et ses astres, qui a créé les animaux et les hommes, qui nous a donné la vie, et qui a maintenu tout cela au sien d'un mouvement de vie ordonné.

D'un autre côté, la personne qui nous a écrit ne préconise aucune de ces manifestations. Mais elle dit qu'elle ne comprend pas comment une personne qui ne voit pas que le parler en langues soit très utile pour communiquer avec plus de ferveur et d'intimité avec Dieu, puisse être un guide spirituel digne de confiance.

Le mouvement Pentecôtiste à commencé il y a environ 100 ans. Il a subi une croissance importante — si importante que le groupe de La Bénédiction de Toronto, compte 300 000 adeptes, et cela fait 12 ans que cela dure, mais 300 000 personnes attirées par ce non sens.

Il ne fait aucun doute que le parler en langues fasse partie de la fondation de l'Eglise. Même Jésus prophétisa que le parler en langues allait avoir lieu. Reportons-nous à Marc 16. Il s'agit du passage où Jésus donna à l'Eglise — aux apôtres — leur fonction. Au verset 15, Il leur dit d'aller et de prêcher l'évangile à toute la création.

Puis au verset 16 Il dit :

Marc 16 :15 à 17
Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;

Voici le seul endroit de Matthieu, Marc, Luc et Jean où il est question du parler en langues. Il y a un mot important pour nous ici, il s'agit du mot "nouvelles". "Nouvelles langues", veut dire qu'ils allaient devoir parler un nouveau langage pour eux — et pas un langage qui n'existait pas. Nous allons voir cela au fur et à mesure. Cela va devenir de plus en plus évident.

Si je vous dis que le Chinois est quelque chose de nouveau pour moi, cela ne veut pas dire que je ne savais pas que le Chinois existait. C'est quelque chose de nouveau parce que je ne le parle pas et je ne le comprends pas lorsque les gens le parlent. D'un autre côté, l'Espagnol n'est pas quelque chose de nouveau pour moi, parce que je le comprends et je le lis un peu. Il y a donc une différence entre ces deux langages.

Actes 2:1 à 4
Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Nous voyons ici, le commencement de l'Eglise du Nouveau Testament. Elle fut présentée au monde par le biais de plusieurs signes — l'un d'eux fut le parler en langues. Remarquez que Luc ne dit pas "nouvelles", mais il utilise un autre mot Grec à la place, le mot — heteros — qui signifie "autres"(langues). Cela veut tout simplement dire qu'ils parlaient un langage différent de celui qu'ils utilisaient normalement. Et ceci est prouvé dans le contexte au chapitre 2. J'aimerais que vous examiniez les versets 6 à 8.

Actes 2 : 6 à 8
Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue [ou langage]. Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres: Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?

La foule présente s'attendait à les entendre parler en Galiléen. Il est intéressant de remarquer que Luc utilise le mot grec pour le mot "dialecte" ici. Et non pale mot "langage". Dans le verset 8, où il est écrit "langues", ma marge dit "langage ou dialecte". Et le mot dialecte est la bonne traduction de ce mot. Ils s'attendaient donc à entendre un dialecte Galiléen.

Lisons les versets 9 à 12, car ils nous donnent un aperçut des gens qui étaient présents et qui écoutaient.

Actes 2 : 9 à 12
Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie,la Phrygie, la Pamphylie, l'Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?Ils étaient tous dans l'étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres: Que veut dire ceci ?

Dans ces versets, les langages tenus — parlés et entendus — étaient connus ; mais ils étaient nouveaux pour ceux qui les parlaient. Normalement, ils s'exprimaient en patois Galiléen, qui est probablement une branche de l'Araméen, avec une tournure Galiléenne.

Nous devons dès à présent, faire entrer dans notre mémoire, qu'Actes 2 est un exemple, sous sa forme la plus pure et sans aucune perversion, du parler en langues, tel que Dieu l'a donné.

Cela va devenir de plus en plus important au fur et à mesure de notre progression. Ceci est le pur exemple du parler en langues.

Nous allons nous reporter maintenant à Apocalypse 17, pour renforcer cette base.

Apocalypse 17 : 15
Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues [ou langages].

Il est intéressant de remarquer que cette phrase, à quelques mots près, se retrouve sept fois dans le livre de l'apocalypse. Il s'agit de la 7ème fois ici. Je vais vous donnez les autres passages. Apocalypse 5:9 ; 7:9 ; 10:11 ; 11:9 ; 13:7 et 14:6. Dans chaque cas, le mot "langues", signifie langage en association avec les différentes nationalités et races auxquelles le verset se réfère. Il ne doit y avoir aucun doute pour personne, le mot "langues" dans Matthieu, Marc, Luc, Jean, Actes et Apocalypse signifie langage.

Revenons à présent au tout début du sermon. Est-ce que les aboiements, les rugissement, les gloussements et les baragouinages émis par les adeptes de La bénédiction de Toronto forment un langage que tout le monde sur terre connaît ? Cela va vous donne tout de suite matière à réflexion. Le groupe qui se rapproche le plus, et que je connais, se situe en Afrique, les gens y parlent avec un étrange cliquetis dans la voix — les Boschiman. Ils parlent un langage parsemé de claquements de langue. Personne ne peut tenir une conversation en aboyant du début à la fin ou en gloussant, ou en rugissant ou je ne sais quoi d'autre (j'imagine très mal des chiens tenant une discussion). Nous voyons, tout du moins ici, que le mot langues dans la Bible se réfère clairement aux langages humains. Le problème biblique survient lorsque le même mot "langue" est utilisé dans 1 Corinthiens aux chapitres 12, 13, 14, et lorsque les gens insistent en disant que le mot 'langue" signifie : des paroles extatiques inconnues sur terre.

Ceux qui ne connaissent pas grand chose et qui se trouvent au sein de ces groupes qui parlent en langues, se basent sur le fait que plusieurs fois dans ces différents chapitres, le mot "inconnu" apparaît. Je vais vous en lire un et vous le montrer. La Version King James a eu une très grande propagation. Et je ne suis pas sûr, parce que je n'ai pas vérifié si cela apparaît dans les traductions modernes. Mais cela apparaît dans la King James ; et beaucoup de gens utilisent la Bible King James.

1 Corinthiens 14 : 2
En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères.

Vous remarquerez que le mot "inconnu" est en italique — indiquant que le mot à été ajouté dans le but de clarifier la signification (chose qu'ils ont pensée !). En fait, cela a plutôt semé la confusion. Il a été ajouté. Il a été ajouté car dans le manuscrit grec, ce mot ne figure pas. Rien, zéro !

En d'autres termes, il est juste dit : "langues", sans le mot "inconnu". Ils ont pensé que cela allait aider, en rajoutant le mot "inconnu". Cet ajout donc, est une interprétation — et non pas une traduction du grec, ou d'un mot hébreu. Les traducteurs n'étaient pas mandaté pour agir de la sorte. Les apôtres n'avaient tout simplement pas été inspirés pour utiliser ce mot "inconnu" car, dans tous les autres endroits de la Bible, où apparaît le mot "langue", il signifie un autre langage compréhensible et parlé n'importe où sur la planète et par toute l'humanité ! Il s'agit tout simplement d'une langue étrangère pour ceux qui parlaient mais pas pour ceux qui écoutaient.

1 Corinthiens 14 : 9
De même vous, si par la langue vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites? Car vous parlerez en l'air.

Paul ici coupe court à toute élucubration en montrant qu'il ne sert à rien de parler si ce n'est pour parler intelligiblement. Ceci va peut-être vous aider — le mot grec traduit par "parler" dans ce chapitre n'est JAMAIS utilisé nulle part ailleurs dans la Bible pour parler d'un simple son ou pour raconter n'importe quoi. Il n'est utilisé que pour des mots, pour la parole. Ce qui de ce fait, élimine les rugissements, les gloussement et les aboiements. Il n'est utilisé que pour la parole.

Le parler en langue dans le Nouveau Testament, était en fait la langue maternelle des gens qui écoutaient, mais pas des gens qui le parlaient. Ainsi donc, si l'on met les choses dans l'ordre — comme cela est dit dans Actes 2 — le miracle eut lieu au parler. Cependant, et j'ai mentionné Actes 2, et le phénomène qui eut lieu lors de la Pentecôte, était en fait le don par lequel plusieurs personnes de différents langages purent entendre ceux qui parlaient, dans leur langue maternelle, peu importe qui parlait et dans quel langage il s'exprimait. Nous avons donc un double miracle ici. Dans ce cas-ci le miracle se passa au niveau du parler et au niveau de l'écoute.

Imaginons la scène, vous avez 5, 6 ou 7 hommes, formant un groupe — ils suivaient le Christ — en train de parler. Et je suis sûr de cela : Ils ne parlaient pas tous en même temps. Si cela avait été le cas, ils auraient été éparpillé de manière à ne pas se gêner l'un l'autre afin qu'il n'y ait pas de confusion avec le groupe auquel ils s'adressaient. S'ils avaient été les uns à côté des autres, cela aurait créé désordre et confusion ; ils parlaient donc chacun leur tour, et alors qu'ils parlaient, ils parlaient en un langue différente. Peu importe le langage dans lequel ils s'exprimaient, ceux qui écoutaient, les entendaient parler leur propre langue.

Douze nationalités différentes étaient représentées. Admettons qu'un des hommes parlait en Grec, et bien tous les autres l'entendait parler en Egyptien, en Arabe, en Parthe, ou je ne sais quel autre langage. D'accord ?

Nous avons donc deux miracles linguistiques. Le premier est celui du miracle du langage ; et l'autre celui de la diction et de la perception et c'est ce qui se passe ici dans Actes 2. Voilà pourquoi nous disons qu'Actes 2 est l'exemple le plus pur du parler en langue.

Le parler en langues fut donné dans le but de faire comprendre le message — plus précisément celui de l'évangile du Royaume de Dieu, ou des aspects spécifiques de ce dernier. N'est-ce pas un interprétation étrange des Ecritures que d'enseigner que le don des langues est incohérent, incompréhensible, aboiement, gloussement ou rugissement ? Ou comme l'a dit ce monsieur dans sa lettre, quelque chose de privé — alors que son but majeur est de communiquer intelligiblement. Et deuxièmement d'être un témoin visible et audible.

Vous vous rendez compte à présent, où nous mène 1 Corinthiens 14, les gens aujourd'hui l'interprètent comme étant du bavardage, ou je ne sais quoi d'autre, mais il y a quelque chose qui ne colle pas.

1 Corinthiens 14 : 12 a)
Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants...

Nous avons ici le but même des langues. Les langues sont un signe pour les non-croyants. Où avait donc lieu ce parler en langues à Corinthe ? Il avait lieu au sein de la congrégation de Corinthe, où tous étaient, soit disant croyants !

1 Corinthiens 14 : 22
Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants; la prophétie, au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants.

Les signes dans le Nouveau Testament, sont associés à un message divin donné. Reportons-nous à Jean 20.

Jean 20 : 30 et 31
Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

Jésus fit de nombreux miracles. Le mot grec est semeion, associé au Christ et au message qu'Il avait pour les gens. Remontons à Jean 2, il s'agit du miracle de l'eau changée en vin. Il s'agit de l'un des tous premiers miracles que jésus accomplit.

Jean 2 : 11
Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Le mot traduit par "miracles" ici est exactement le même mot que celui dans Jean 20:30 et 31, ou il est traduit par "signes", qui est en fait la traduction correcte. Ici il est traduit par "miracle", mais c'est le même mot semeion? C'était en fait un signe. Le miracle de l'eau changée en vin, Jean dit que c'était un signe.

Les signes n'avaient jamais lieu sans but précis. Vous pouvez lire cela dans ce verset, le but de ce miracle était de convaincre ceux qui le suivaient sur son identité, et ils crurent. C'était à cet effet. Les signes donc, n'ont jamais lieu sans un but précis. Pensez à cela par rapport aux langues. Les signes transmettent toujours un message. Ils indiquent quelque chose d'important. Et ce quelque chose d'important, n'est pas seulement le miracle en lui-même. Il s'agissait de quelque chose d'autre.

Les signes, tout comme les panneaux dans la rue, servent à indiquer la direction à ceux qui y prêtent attention. Et qui sont-ils ? Et bien, premièrement les non croyants. Les signes sont pour les non croyants. Pour les gens de Corinthe, utiliser le don des langues, lorsque les non croyants n'étaient pas présents, aurait été comme utiliser le don au-delà du but pour lequel il avait été donné.

Nous pouvons voir que quelque chose de tragiquement faux était en train d'avoir lieu à Corinthe, dans l'Eglise. Ces gens étaient en train d'utiliser un don donné par Dieu, pendant l'Assemblée, alors qu'il n'y en avait pas besoin. Vous savez, et cela grâce à une grande partie du chapitre, que le résultat n'entraîna que confusion et désordre au sein de la congrégation.

Et par dessus tout cela, nous pouvons ajouter autre chose encore ; c'est que ce don n'a jamais été donné dans le but de satisfaire une quelconque vanité ou le contentement de soi ou d'en tirer une certaine gloire au sein de la congrégation. Donc, la véritable utilité du don des langues était en fait un signe; il est porteur d'un message. Mais il devient de plus en plus nécessaire pour nous de connaître le problème qui existait au sein de l'Eglise de Corinthe.

Je vais vous dire de quoi il s'agissait. Il s'agissait d'un excès de vanité et d'une mauvaise façon utilisation du don — du don des langues — c'est ce qui motiva Paul à écrire ces chapitres. Il consacra trois chapitres à cela (1 Corinthiens 12, 13 et 14). Et dans 1 Corinthiens 14:20, nous commençons à voir ou se situe le problème.

1 Corinthiens 14 : 20
Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement; mais pour la malice, soyez enfants, et, à l'égard du jugement, soyez des hommes faits.

Ceci n'est pas un très bonne traduction pour le moins. En fait, il est en train d'exposer le problème. Il utilise la différence existant entre les enfants et les hommes adultes, et ceci pour démontrer le différent niveau de maturité. Les enfants ne sont pas mûrs. Les hommes adultes, en revanche, sont mûrs. Voilà pourquoi il dit : "Frères, ne faites pas preuve d'immaturité en ce qui concerne la compréhension ; mais soyez immatures pour la malice (le mal)". En d'autre termes, n'ayez pas de malice comme les enfants. Mais faites preuve de maturité dans la compréhension.

Les personnes qui avaient ce don, et qui en usaient — agissaient tels des enfants immatures, en utilisant ce don divin ; et certains en étaient offusqués, et cela causa des jalousies, créa confusion, division, et querelles au sein de la congrégation. Nous allons voir, très rapidement, comment Paul confirme l'état spirituel de la congrégation.

1 Corinthiens 3 : 1 (début)
Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels...

Paul joue-t-il les effrontés ou quoi ? Il dit à ces gens : "Vous êtes des hommes charnels".

1 Corinthiens 3 : 1 (suite) à 3
...comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme?

Nous allons approfondir cela. Dans Hébreux 5. Voilà ce que dit l'auteur du livre des Hébreux, à ces gens.

Hébreux 5 : 12 à 14
Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.

Frères et s?urs, les Corinthiens n'étaient pas très différents des gens dont parle l'auteur du livre des Hébreux. Il n'y avait tout simplement plus de croissance au niveau de leur relation avec Dieu. Ils étaient dans l'Eglise depuis pas mal d'années, mais spirituellement ils étaient accrochés à leur immaturité. Ils étaient, en quelque sorte, victimes de leur manque de croissance dans leur vie de Chrétiens.

Actes 2 et 1 Corinthiens 14, sont les chapitres utilisés par ceux qui pratiquent le parler en langues et d'où ils tirent leur autorité pour se conduire de la sorte. Mais, Paul dit que les gens qui agissent ainsi sont charnels. Cela ne vous donne-t-il pas une idée de la condition spirituelle de ces gens? Les gens qui pratiquent ces choses ne sont pas convertis. Ils sont toujours charnels. Ils sont enfants sur le plan maturité spirituelle, car ils ne comprennent pas les Ecritures.

Après avoir dit à ces gens : "Cessez d'être des enfants ; et devenez des hommes pour ce qui est de la compréhension". Paul dit :

1 Corinthiens 14 : 21
Il est écrit dans la loi: C'est par des hommes d'une autre langue Et par des lèvres d'étrangers Que je parlerai à ce peuple, Et ils ne m'écouteront pas même ainsi, dit le Seigneur.

Ce qu'il veut dire ici, c'est que leur échec réside dans le fait qu'ils n'étaient pas vraiment au courant des passages de l'Ancien Testament. Ils étaient incapables d'user de ce don correctement. 1 Corinthiens 14:21, cite un prophétie donnée dans Esaïe 28:11. j'aimerais que vous vous y reportiez. Jésus parle justement de cela, jésus savait que les gens se mettraient à parler en langues après sa mort et à sa résurrection.

Esaïe 28 : 11
Hé bien! c'est par des hommes aux lèvres balbutiantes Et au langage barbare Que l'Eternel parlera à ce peuple.

Et c'est ce dont parle Paul dans 1 Corinthiens 14:21, et cela veut dire que par le don du parler en langues, Dieu a vaincu la barrière du langage qui séparait les gens de la compréhension de son message.

Actes 2 : 8
Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?

A nouveau, si nous lisons davantage de ce chapitre, nous nous rendons compte que ceux qui écoutent sont — pour la plupart — des Israélites qui venaient d'autres contrées se situant autour de la Méditerranée. Ils étaient probablement pour la plupart Juifs, nés dans des pays hors d'Israël. Mais, ils pouvaient entendre ce qui se disait dans leur langue maternelle, et non pas en araméen ou Galiléen. Ainsi donc, la prophétie d'Esaïe 28, était partiellement en train de s'accomplir.

Actes 10, nous parle de l'endroit ou fut envoyé Pierre pour parler aux gentils, pour la toute première fois.

Actes 10 : 44 à 46
Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.

Nous avons ici, l'évangile communiqué pour la toute première fois à un peuple non Israélite. Souvenez-vous, lorsque l'évangile fut premièrement prêché aux Juifs à Jérusalem le jour de la Pentecôte, les langues étaient présentes. Et là, la première fois que l'évangile est prêché aux Gentils, les langues sont aussi présentes. Pourquoi à votre avis ? Et bien, parce que Dieu voulait rassurer Pierre, et tous les fidèles circoncis et éventuellement les Gentils, que comme le signe se répétait, c'était là la preuve que ce que Pierre leur avait prêché était juste et vrai, et que cela venait bien de Dieu.

A présent reportons-nous à Actes 19, où il est question de Paul rencontrant un situation inhabituelle.

Actes 19 : 1 à 6
Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l'Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit: Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru? Ils lui répondirent: Nous n'avons pas même entendu dire qu'il y ait un Saint-Esprit.Il dit: De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Et ils répondirent: Du baptême de Jean. Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.

Nous sommes ici en présence de personnes qui n'avaient qu'une compréhension partielle et académique du salut. Elles croyaient aux enseignements de jean ; mai cela n'allait pas plus loin. Paul en fait, étendit leur connaissance — la connaissance du Christ; et ils crurent. Souvenez-vous que les langues sont un signe. Les langues furent donc données en tant que signe — une évidence — qui montrait qu'ils étaient bien dans la bonne direction. Ils n'avaient jamais vécu cela auparavant, et c'est ainsi que Dieu répondit.

Jusqu'ici, la première raison du don des langues était pour communiquer le message de l'Evangile aux non-croyants. Il y a une deuxième raison quelque peu similaire, c'est de confirmer le message de l'évangile. Le mot clef ici est "confirmer". Confirmer veut dire supporter, établir une certitude.

J'aimerais que vous vous reportiez à nouveau dans Marc 16, là où nous avons commencé ce sermon.

Marc 16 : 20
Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.

Nous y voilà — des miracles, des signes allaient suivre. Ensuite dans 2 Corinthiens 12, Paul parle de cela, vis à vis des relations entre lui et l'Eglise de Corinthe.

2 Corinthiens 12 : 12
Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.

Pourquoi les signes étaient-ils nécessaires ? Et pourquoi, ne voyons-nous plus ces choses de nos jours ? La réponse à ces deux question est simple. Nous — l'Eglise de Dieu du 21ème siècle — avons quelque chose que l'Eglise de Dieu du premier siècle n'avait pas. Qu'est-ce donc ? C'est la Bible. Nous avons la Bible.

Lorsque Paul et les autres apôtres prêchaient, le massage qu'ils donnaient était validé — confirmé — par la manifestation des dons donné par Dieu (incluant le parler en langues). Nous n'avons plus besoin de cela aujourd'hui, car la Bible valide — ou ne valide pas — ce qui est prêché.

Comme vous pouvez le voir, la réponse au parler en langues se trouve pratiquement dans le livre de 1 Corinthiens. Remarquez cela.

1 Corinthiens 1 : 22
Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse:

Cela me dit quelque chose. Les Juifs étaient des personnes exceptionnellement sceptiques. Je vais vous le prouver au travers du ministère de Jésus-Christ. Je vais vous citer trois passages, il y en a d'ailleurs un peu partout.

Matthieu 12 : 38
Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.

Matthieu 16 : 1
Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour l'éprouver, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel.

Leur foi se trouvait en ce qu'ils voyaient frères. Après Jean 2, c'est à dire juste après le miracle de l'eau changée en vin, nous avons ceci :

Jean 2 : 18
Les Juifs, prenant la parole, lui dirent: Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte?

Frères, nous avons la Bible, nous n'avons donc plus besoin des signes. La Bible elle-même valide ce que nous disons. C'est mieux ! Vous souvenez-vous que Jésus à dit dans Matthieu 12, qu'une génération méchante et adultère demande les signes, des miracles ? Pourquoi est-elle méchante ? Car elle ne croit pas la parole de Dieu.

Soyez vigilants, car quelqu'un viendra, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions... Ainsi dit 2 Thessaloniciens 2:9. Mais nous, nous devons marcher par la foi en la parole de Dieu — et non par la vue ! Et pour finir cette section, reportons-nous à Luc 16. Voici le principe qui nous intéresse aujourd'hui. Il s'agit de la parabole du mauvais riche et de Lazare.

Luc 16 : 27 à 31
Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent[autrement dit, ils ont la Parole de Dieu. Regardez dans la Bible]. Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront["Oh, s'ils pouvaient juste voir un miracle. S'ils pouvaient juste voir un signe !"]. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.

Chaque signe à un but qui mène au message.

1Corinthiens 12 : 1
[ceci est un introduction au sujet]
Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance.

1 Corinthiens 12:10
...à un autre, le don d'opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l'interprétation des langues.

C'est le seul endroit dans la Bible où l'on parle des dons spirituels et ou le parler en langues fait partie de la liste. Remarquez que le mot "dans" est en italique. Il a dû lui aussi être inséré (tout comme le mot "inconnu" dans 1 Corinthiens 14) ; mais cette fois-ci l'insertion est correcte.

Maintenant, remarquez le mot "ignorance" au verset 1. Sur quoi Paul attire-t-il leur attention ? Nous allons retourner à 1 Corinthiens 1 ; juste où Paul commence le livre.

1 Corinthiens 1 : 6 et 7
le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous,de sorte qu'il ne vous[Corinthiens] manque aucun don, dans l'attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ.

En d'autres termes, Paul est en train de dire (au tout début de cette lettre) que l'Eglise de Dieu de Corinthe, était la congrégation la plus importante en termes de réception de dons de la part de Dieu au moyen du Saint-Esprit divin. Alimentons cela en retournant à 1 Corinthiens 12:1, où le mot "ignorance" apparaît, cela nous démontre que ces gens n'étaient pas si ignorants que cela concernant l'existence de dons spirituels. Alors où résidait en fait l'ignorance ? Et bien nous pouvons le savoir en lisant la suite dans les chapitres suivants. Leur ignorance résidait dans l'utilisation correcte des dons.

1 Corinthiens 12 : 2
Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits.

Il n'y va pas par 4 chemins. Il leur dit carrément. Il entre tout de suite dans le vif du sujet, le même qu'il a déjà soulevé plutôt, il s'agit de leur manque de spiritualité. Il a dit plus tôt dans 1 Corinthiens 3:1 à 3, qu'ils étaient toujours charnels. Alors que fait-il ici au début de cette liste des dons du Saint-Esprit divin. Et bien, il est en train d'établir une base pour la correction qui va suivre la liste des dons. Et cette correction va continuer jusqu'au chapitre 14.

Aux versets 1 et 2, il leur rappelle avec quelle facilité ils se sont laissé entraîner. Il ne leur dit pas vraiment, mais cela se comprend bien — Satan les mène par le bout du nez, les menant exactement où il veut, en touchant leur vanité, et en flattant leur orgueil au sein de leur congrégation.

A nouveau, si nous pensons à ceux qui parlent en langues aujourd'hui, la même ignorance dont Paul accuse les Corinthiens, les habite. De cette ignorance naissent de nombreuses croyances parmi ceux qui pratiquent le parler en langues de nos jours, et qui sont totalement faussent, et cela les conduit à faire des choses plutôt ridicules, comme glousser comme une poule. Et l'ignorance suit son cours.

Je ne voudrais pas me sentir coupable devant Dieu de ne pas vous avoir informé. Je sais que vous ne croyez pas au parler en langues, mais je sais aussi que vous n'avez pas forcement la réponse à cela. Voilà où je veux en venir. Voici quelques unes de ces erreurs au sujet de ces fausses croyances. J'en ai plusieurs.

Premièrement, ces gens font une erreur en présumant le fait que de parler en langues est synonyme de baptême par le Saint-Esprit. Vous connaissez le contexte sur lequel est basé cet enseignement, il dit que tous ceux qui sont baptisés par le Saint-Esprit parleront en langues, et que le fait qu'ils parlent en langues est la preuve même qu'ils ont reçu le Saint-Esprit.

Admettons qu'une personne honnêtement sincère, disons "en voie vers la conversion" ne parle pas en langues après son baptême, alors que toutes ces autres personnes parlent en langues ; elle aurait de quoi se sentir coupable de ne pas avoir reçu le Saint-Esprit — alors qu'en fait elle l'a bien reçu.

1 Corinthiens 12 : 12
Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ [en parlant de son corps spirituel].

Il utilise le pronom "nous" — s'incluant lui-même — lorsqu'il écrit. Il suppose qu'ils sont convertis. Il le croit très sincèrement.

1 Corinthiens 12 : 12 et 13
Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.

Intéressant n'est-ce pas ? En nous basant sur les chapitres de 1 Corinthiens 12, 13, et 14, avons-nous la preuve très nette que ceux de Corinthe parlaient en langues ? Non aucune. Ils n'étaient qu'un petit nombre à parler en langues. Comment le sais-je ?

1 Corinthiens 12 : 30
Tous ont-ils le don des guérisons? ...

Avaient-ils tous le don de guérison au sein de la congrégation ? Non

1 Corinthiens 12 : 30
...Tous parlent-ils en langues? Tous interprètent-ils?

Non ! J'ai davantage de preuves pour vous.

1 Corinthiens 14 : 5
Je désire que vous parliez tous en langues...

Et voici la preuve irréfutable qu'ils ne parlaient pas tous en langues ; et pourtant il dit très rapidement dans 1 Corinthiens 12:12 et 13, qu'ils étaient tous convertis. Mais tous ne parlaient pas en langues. Cela ébranle l'appui sur lequel est basée l'idée qui dit que si vous ne parlez pas en langues, vous n'avez pas le Saint-Esprit. Lire tout le chapitre 12 d' 1 Corinthiens, donne confirmation de tout ce que je viens de dire, mais Paul nous montre par l'explication qu'il donne (qui commence au chapitre 12) que nous avons tous des rôles différents dans le corps. Le baptême par le Saint-Esprit, donne un place égale à chacun dans le corps du Christ — peu importe le don qui lui a été donné pour mener à bien son rôle.

Laissez-moi vous donner un exemple. Votre foie fait partie de votre corps tout autant que vos intestins. Voilà ce qu'il dit. Chaque partie du corps et bien à sa place, et chaque partie a sa part de responsabilité à remplir. Mais toutes ces différentes parties du corps n'ont pas toutes reçus les même dons.

Voilà pourquoi les intestins n'ont pas besoins d'avoir les mêmes dons que ceux du foie ; et le foie ceux du c?ur, et le c?ur ceux du cerveau, et le cerveau ceux de la langue. Je pense que nous avons saisi ? Il en est de même pour le corps spirituel. Nous sommes tous égaux dans le corps, mais tous n'ont pas le même rôle à accomplir. Et les dons sont donnés pour accomplir les responsabilités.

Deuxièmement, c'est une erreur que de prétendre que de parler en langues montre que quelqu'un à le Saint-Esprit. Il nous est demandé d'être remplis de Saint-Esprit. C'est Ephésiens 5:18 qui nous le dit.

Cependant, laissez-moi vous rappelez que 1 corinthiens 3:1 à 3 dit que les corinthiens étaient toujours charnels. Comment peut-on être "remplis de Saint-Esprit" et "être charnels" en même temps ? Il y a quelque chose qui ne va pas ! Et la chose qui ne va pas, c'est la mauvaise interprétation de ces gens qui parlent en langues. Ce fait contredit le fait que parler en langues indique une spiritualité suprême.

Voici deux passages : Actes 4:31 et Actes 13:9 à 11. La raison pour laquelle j'ai choisi ces passages, c'est parce que tous deux nous disent clairement et distinctement que toutes les personnes présentes, étaient remplies du Saint-Esprit. Et c'est vrai. C'est la parole de Dieu. Et le mot langues n'est jamais mentionné pour un autre cas.

Qu'est ce que "rempli par le Saint-Esprit" veut dire ? c'est mener sa vie tout comme le Christ (remarquez ce que je viens de dire : "Tout comme le Christ"). Il n'est jamais dit que Jésus ait parlé en langues. Et pourtant, personne n'a jamais été autant rempli de Saint-Esprit que lui. Et il ne parlait pas en langue.

Erreur numéro 3 : C'est une erreur que de croire que le parler en langues soit un fruit de l'Esprit. C'est faux ! Le fruit de l'esprit est le résultat d' "être rempli du Saint-Esprit". En d'autres termes, si nous vivons tel que Christ a vécu, nous allons produire les fruits de l'Esprit. Les fruits de l'esprit sont énumérés dans Galates 5:22 et 23. Et celui du parler en langues n'y figure pas. Il y a beaucoup plus important que de parler en langues, il y l'amour, la joie, la paix etc.

Les livres des Ephésiens et des Galates parlent de la plénitude de l'Esprit plus que tous les autres livres. Tous deux parlent des fruits de l'Esprit. Et il n'est non plus pas question du parler en langues. Cette qualité, de vivre comme le Christ, c'est l'évidence même du fruit de la plénitude de l'Esprit.

Et voici une autre comparaison, une autre illustration à laquelle nous pouvons nous reporter. Jean-Baptiste, d'après Jésus, n'était pas l'un des plus grands hommes durant sa vie, il était d'après Jésus le plus grand homme de tous les temps. Il ne fit pourtant pas de miracles, il ne parlait pas en langues. Et qui pourrait dire qu'il n'était pas rempli de Saint-Esprit.

Nous avons donc Jésus et Jean-Baptiste, c'est à dire le plus grand et le deuxième plus grand homme ayant jamais vécus ; et aucun des deux ne parlait en langues. A qui, ces gens qui parlent en langues dans le monde croient-ils ? Croient-ils au témoignage de la Bible ? Pour la plupart, certainement pas.

Et voici une autre erreur. C'est un erreur que de prétendre que le parler en langues soit une démonstration de la foi d'une personne. Au contraire, Jésus dit qu'une génération méchante et adultère recherche les miracles. Si quelqu'un est à la recherche de signes, de miracles, de toute évidence elle n'a pas de foi ! Reportons-nous à un exemple, il se passe juste après la résurrection du Christ, lorsqu'il apparaît à ses disciples.

Jean 20 : 24 et 25
Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.

Thomas, voulait des preuves. Notez ce qu'à dit Jésus un peu plus loin.

Jean 20 : 29
Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru!

C'est dans cette catégorie que Christ veut que nous soyons — parmi les bénis, parmi ceux qui ont confiance en Dieu. Parmi ceux qui ont confiance en la parole de Dieu et qui n'exigent aucun miracle. Comprenons bien que Dieu, dans son infinie bonté, peut nous accorder un miracle ; mais nous ne devons pas attendre après. Il y a une différence.

Et voici encore une autre erreur. C'est une erreur que de rechercher le don du parler en langues. Le culte moderne du parler en langues, pourrait vous faire croire que c'est le seul don qui compte vraiment. Mais j'aimerais que vous considériez un certain nombre de faits.

1 Corinthiens 12 : 8 à 11
En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit;à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit;à un autre, le don d'opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.

1 Corinthiens 12 : 28 à 30
Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs? Tous ont-ils le don des miracles?Tous ont-ils le don des guérisons? Tous parlent-ils en langues? Tous interprètent-ils?

Avez-vous remarqué quelque chose ici ? Dans les deux cas, les choses appartenant au parler en langues sont énumérées en dernier. C'est une indication, en relation avec le corps du Christ et les croyants, mais qui est plutôt péjorative. Nous allons en voir un petit peu plus à ce sujet. Reportons-nous à 1 Corinthiens 14 et remarquons ce qu'écrit Paul.

1 Corinthiens 14 : 1
Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie.

Avoir le don de prophétie est plus important que tout autre chose.

1 Corinthiens 14 : 5 et 6
Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'Eglise en reçoive de l'édification. Et maintenant, frères, de quelle utilité vous serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine?

1 Corinthiens 14 : 19
mais, dans l'Eglise, j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue.

Ce que Paul veut montrer par dessus tout ici, c'est que les langues ne sont pas vraiment importantes. Elles ont un rôle mais seulement dans la bonne circonstance. Mais, ce dont je viens de vous parler n'est que secondaire. Je ne vous ai pas vraiment dit pourquoi nous ne devons pas rechercher de parler en langues.

1 Corinthiens 12 : 11
Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.

Chaque croyant n'a pas les mêmes dons, parce que c'est Dieu qui à réparti les dons — selon Sa volonté. Dieu est le Créateur du corps spirituel de christ, tout comme il est le créateur de notre corps humain. Et, frères et s?urs, Il sait ce qu'Il fait ! Et aussi sûrement qu'Il a dessiné notre corps humain avec sagesse, chaque partie fonctionnant parfaitement pour former un ensemble pour accomplir son but — ainsi Il a dessiné et créé le corps spirituel.

Et ceci est le point de vue de Dieu. Dieu a décidé que personne ne choisirait ses propres dons. D'aucune sorte ! Ce n'est que pure présomption que de prétendre connaître mieux que Dieu ce pour quoi nous sommes préparés, et nos besoins. Allons nous dire au créateur quoi faire ? Laissez-moi vous dire, Il rejettera cette requête en un rien de temps. C'est de la présomption pure et simple.

Pour les corinthiens, les langues étaient un don prestigieux, dont ils abusèrent, à cause de leur vanité. Comme le disent les tous derniers versets à la fin de 1 Corinthiens 12, il est bon de désirer des dons ; mais c'est Dieu qui donne par rapport à Son choix. Ensuite Paul enchaîne avec le chapitre de l'amour, chose plus urgente qu'ils doivent davantage rechercher et mettre ne pratique.

1 Corinthiens 12 : 30
Tous ont-ils le don des guérisons? Tous parlent-ils en langues? Tous interprètent-ils?

1 Corinthiens 13 : 1
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Je vous ai juste lu la première phrase de 1 Corinthiens 13, parce que je voulais que vous remarquiez que le chapitre de l'amour a été écrit en plein au milieu de cet épisode des langues. Pourquoi ? C'était la solution à leur problème de vanité. Ils ne s'aimaient pas les uns les autres. Ils n'aimaient qu'eux-mêmes ! résultat, cela ne créait que confusion, désordre, division et querelles au sein de la congrégation.

Dieu leur a donné le don pour l'utiliser correctement, mais au lieu de cela ils l'utilisèrent pour se montrer et ainsi rabaisser d'autres personnes de la congrégation. "Ha ! mais vous vous n'avez pas mon don !" Vraiment ? Ces autres personnes avaient sans doute quelque chose de beaucoup plus important qu'eux, mais qui ne se voyait pas, qui ne s'exhibe pas. Paul dit dans 1 Corinthiens 14:4, que celui qui parle en langues (qui parle un langage inconnu) s'édifie lui-même ! Il ne dit pas qu'il approuve.

1 Corinthiens 14 : 12 a)
De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels...

Voilà pourquoi j'ai dit qu'il n'était pas mauvais de demander à Dieu des dons et de les rechercher, mais il y a une certaine façon de le faire.

1 Corinthiens 14 : 12 b)
..que ce soit pour l'édification de l'Eglise que vous cherchiez à en posséder abondamment

Pour l'édification de l'Eglise ; et non pas pour soi-même ! Les dons spirituels sont donnés aux individus dans l'Eglise pour la même raison que les dons spéciaux donnés aux différentes parties du corps. Ils sont donnés aux différentes parties du corps pour le bien de l'ensemble.

1 Corinthiens 12 : 7
Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.

Je ne vais pas approfondir cela, faute de temps, mais une femme ne devrait pas parler en langues. Nous pouvons voir cela dans 1 Corinthiens 14:34. je dis cela, car évidemment, il y avait de femmes dans l'Eglise de Corinthe qui avaient le don des langues ; et ils n'y a pas de mal à cela. Mais il doit être utilisé de la bonne façon. Elles en abusèrent aussi.

Il n'a jamais été question d'utiliser ce don par une femme face à un groupe. Ceci est la place d'un homme. Inscrivez dans vos notes les passages suivants : 1 Timothée 2:11 et 12 et Tite 2 : 4. Ces passages nous montrent les domaines où la femme utilise ces dons. C'est à dire, ces dons pour enseigner. Et dans ce cas, les langues représentent un don à cet effet. J'aimerais que vous vous reportiez à 1 Corinthiens 14 : 36, où Paul dit (concernant les femmes qui parlent en langues au sein de la congrégation).

1 Corinthiens 14 : 36
Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue?

A nouveau cela est plutôt dit maladroitement, mais ce que Paul veut dire ici c'est : "Mesdames, quel livre de la Bible avez-vous écrit ?" Il est en train de dire que Dieu lui-même nous à montré l'exemple — il a rédigé la Bible par l'intermédiaire d'hommes. L'exemple nous à été montré. Et le prêche est toujours fait par des hommes. Voilà ce que Paul veut dire.

Dernière erreur. C'est une erreur que de présumer que les manifestations du parler en langues qui ont lieu de nos jours, viennent de Dieu. Par contre, le véritable parler en langues à l'époque de Paul était un miracle venant de Dieu. Mais, et cela est évident d'après certains passages des Ecritures, cette activité divine a cessé. Ce don des langues fut utilisé temporairement comme moyen d'enseignement et pour confirmer.

Cependant, cela n'a pas arrêté les gens mal informés et incrédules de jauger ou d'évaluer faussement, d'après leur propre expérience, que c'est Dieu qui inspire leur parler en langue. Et c'est vraiment ce qui se passe. Ils pensent vraiment que cela vient de Dieu parce qu'ils sont capables de le faire. Ils savent qu'ils font quelque chose qu' apparemment ils ne sont pas capables de faire.

Le don du parler en langues fait-il partie du programme de Dieu pour l'Eglise aujourd'hui ? Voici la réponse. Premièrement, rappelez-vous que le sujet général de 1 Corinthiens 12 à 1 Corinthiens 14 est celui de l'abus de ce don divin. 1 Corinthiens 12:30, termine avec le parler en langues et 1 Corinthiens 13:1, continue à parler de ce sujet. Mais, tout le monde sait que 1 Corinthiens 13 est le chapitre de l'amour, n'est ce pas ? Alors pourquoi l'amour intervient au milieu du sujet sur le parler en langues ? Et bien, c'est la solution au problème des Corinthiens. Ils s'abusèrent de ce don parce qu'ils manquaient d'amour pour Dieu et les uns envers les autres.

J'aimerais que vous vous reportiez à 1 Corinthiens 13:8 maintenant, alors que ce sujet tire à sa fin.

1 Corinthiens 13:8
La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.

Prêtez attention a ce que Paul dit car c'est très important pour le sujet. Au sein de l'Eglise, il y aura toujours besoin d'amour, tandis que le parler en langues à un moment donné cessera. Paul, met les dons dans leur juste perspective. A nouveau, rappelez-vous, à quoi servaient les langues en tout premier lieu ? A enseigner, à confirmer faute de ne pas avoir les Ecritures dans leur totalité ! Les Ecritures contiennent la vérité nécessaire au salut.

1 Corinthiens 13 : 9
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons [prêchons] en partie,

Paul reconnaît cela, dans ce passage, même à son époque, les gens connaissaient en partie — ou de manière imparfaite.

1 Corinthiens 13 : 10
...mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

Saviez-vous que le mot "parfait" en grec veut dire en fait "complet". Il est traduit littéralement, mais en Anglais il veut dire "complet".

1 Corinthiens 13 : 9-10
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,mais quand ce qui est parfait [complet] sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

Ce qui se passe ici, c'est que désormais, les Ecritures sont complètes. Remarquez ce que Jean écrit dans Apocalypse.

Apocalypse 22 :18 et 19
Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre;et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.

C'est une déclaration qui dit que la Bible est complète. Mais, laissez-moi vous donner un exemple des sentiments d'une certaine personne par rapport à ce que disent les Ecritures. Prenons par exemple une personne ayant de l'influence, un docteur en théologie, il pourrait dire : "Je ne peux pas croire à l'enfer, car un Dieu d'amour ne pourrait faire une chose pareille".

Beaucoup de personnes pensent ainsi. Et c'est ce que cette personne pense. Mais que dit la Bible ? La Bible dit bien que l'enfer existe, et que ceux qui ne croient pas en Dieu y brûleront. Donc, cet homme, tout docteur qu'il est, ne sait qu'en partie. Sa connaissance est imparfaite, incomplète.

La Bible est la parole définitive de tout ce qui se rapporte à Dieu et à son but, et les Israélites ont rendu disponible ce livre à toute l'humanité dans environ 1000 langues. Imaginez un peu ? Savez-vous ce que cela veut dire ? La Bible est disponible (en fait je pense) en plus ou moins 1200 langues différentes sur terre. Il y a donc très peu de personnes sur terre qui ne puissent pas avoir de Bible à leur portée. La Bible est donc à leur disposition.

1 Corinthiens 13 : 11
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.

Les langues ne sont plus nécessaires. A l'époque ou l'apôtre Jean mourut, la Bible était complète, et toute ces différentes parties avaient été rassemblées et canonisées — par et pour l'Eglise. Le parler en langues d'aujourd'hui est une manifestation de Satan, et non de Dieu ! C'est une de ses tentatives pour créer la confusion.

Dernière chose, et n


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