Sermon: Comment Dieu nous aide-t-Il? (Première partie)

l le fait en nous rendant capables de comprendre Sa vérité
#768BFR

Given 13-Apr-06

description: (hide)

Dans ce sermon, John Ritenbaugh donne des statistiques établies par un quartier maître de l'armée. Cet homme a calculé les différentes quantités d'eau, de nourriture et de surface qu'il aurait fallu pour ces 2 à 3 millions d'Israélites et ce pour les 40 années qu'ils passèrent dans le désert, au départ de la Mer Rouge. Seul un Dieu omnipotent pouvait accomplir cela. Comme ce fut le cas lors du périple physique effectué par l'Ancien Israël et le périple spirituel effectué par l'Israël de Dieu, nous avons la ferme assurance que Dieu ne nous abandonnera jamais. Lorsque Dieu partagea la Mer Rouge, les problèmes ne disparurent pas pour autant. Lors de notre périple spirituel, un fois que les avantages du sacrifice du Christ se sont appliqués à nous, nos problèmes ne disparurent pas non plus. Notre position est tout aussi précaire que celle de l'Ancien Israël, sinon plus. L'Ancien Israël fut appelé à sortir d'Egypte, nous sommes appelés à sortir de l'Egypte spirituelle. Nous sommes esclaves du système corrompu de ce monde et de nos désirs charnels. Nous vivons sous l'emprise de Satan. Christ déclare Ses intentions dans Luc 4 : Prêcher la bonne nouvelle aux pauvres, guérir les cœurs brisés, proclamer aux captifs la délivrance, faire recouvrer la vue aux aveugles, renvoyer libres les opprimés et publier une année de grâce du Seigneur. Jésus explique que la vérité est la seule chose qui nous rendra libres. La vérité et la manière dont nous l'utilisons, jouent un rôle majeur dans nos vies, ou au cours de notre périple spirituel. Christ ne peut pas vaincre


transcript:

En tant que chrétiens nous effectuons un pèlerinage inhabituel, au cours duquel nous n'allons géographiquement nulle part. Mais en même temps, nos vies sont semées d'embûches, avec de nombreuses épreuves tout comme si nous étions en route vers une destination vers laquelle nous ne sommes jamais allés auparavant et par un chemin jamais emprunté.

Nous n'avons pas affaire à l'ardente chaleur du désert, ou au manque d'eau et de nourriture, mais nous savons néanmoins, que nos vies seraient complètement différentes de ce qu'elles sont si nous n'avions pas été appelés.

Tout comme Abraham, qui n'effectua pas de déplacement non plus, nous sommes à la recherche d'une ville dont le constructeur et le créateur est Dieu. Cela prendra non seulement du temps pou y parvenir, mais en plus nous devons faire face aux difficultés de cette vie, qui est aux prises à des cultures perpétuellement en crise. Les conditions dans lesquelles se trouve le monde nous stressent et nous prenons conscience de ce que Jésus disait : "Celui qui endurera jusqu'à la fin, sera sauvé." Notre espérance est grande, mais notre patience est faible, voilà pourquoi nous trouvons que ces choses commencent à devenir un peu fatiguantes.

Une des leçons spirituelles majeures concernant notre appel au sein de la famille divine, c'est le coût de notre libération de l'asservissement à Satan, au péché et au monde, pour que nous puissions faire partie de ce pèlerinage. Christ à payé ce prix volontairement, mais d'un autre côté, une des leçons majeures de la Fête des Pains sans Levain, c'est que le Christ n'a pas tout fait pour nous.

Hébreux 13:5-6 Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même à dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; que peut me faire un homme ?

Ceci en fait, est plutôt rassurant, car ces versets nous disent qu'un chrétien peut considérer Dieu comme une source de force intarissable. Ces versets nous disent aussi, que nous pouvons être contents car Dieu nous fait la promesse de ne jamais nous abandonner.

N'a-t-Il pas pourvu aux besoins de quelque 2 ou 3 millions d'Israélites marchant péniblement et ronchonnant dans le désert aride ? Bien sûr que oui. Vous avez peut-être déjà entendu certains de ces chiffres auparavant, mais je vais vous donner une petite idée du travail colossal que cela donna à Dieu, de nourrir et de subvenir aux besoins de ces 2 ou 3 millions de personnes;

La plupart d'entre vous, qui êtes assis devant moi, connaissez bien le comté de Mecklenburg dans lequel se trouve la ville de Charlotte. Ce comté ne compte pas 2 millions de personnes, et nous, nous sommes en train de parler d'une population d'Israélites, vivant en Egypte qui est plus importante que celle de ce comté.

En fait, les informations que je vais vous donner maintenant, viennent du Cutting Edge Ministry. Ceci à été mis sur le site web et est paru juste quelques jours avant les Pains sans Levain. C'est daté du 8 avril 2006.

Il fallait les nourrir, et nourrir 2 à 3 millions de personnes, exigeait une quantité importante de nourriture. D'après le quartier maître général de l'armée — un homme ayant l'habitude de subvenir aux besoins du personnel de l'armée lors des man?uvres ou lors des combats — a fait un compte rendu disant que Moïse avait dû utiliser 1500 tonnes de nourriture par jour ! Ce qui veut dire environ une livre de nourriture par personne et par jour. Il est dit aussi que pour transporter cette quantité de nourriture, il aurait fallu 2 convois de marchandises long d'au moins 1Km ½. Souvenez-vous qu'ils étaient dans le désert. Il leur fallait du bois pour cuisiner. Le quartier maître a estimé qu'il aurait fallu 4000 tonnes de bois par jour et bien sûr un convoi pour les transporter. Ils restèrent au désert pendant 40 ans.

Il leur fallait de l'eau. En comptant leur consommation d'eau pour boire et pour laver le peu de vaisselle, il leur aurait fallu 11 millions de gallons (50 010 400 litres) d'eau par jour, bien sûr, ces convois de marchandises sont tous en ligne attendant de passer la Mer Rouge, avec ces gens.

Autre chose. Ces israélites devaient traverser la Mer Rouge, et vous savez d'après le livre de l'Exode, qu'ils traversèrent la Mer Rouge en une nuit, la file de personnes aurait été longue de 800 miles (1 287 km environ) et il aurait fallu 35 jours et 35 nuits pour traverser, cet homme pensait que les israélites devaient former une queue de 3 miles de large (4 km environ), c'est-à-dire de 5 mille personnes, au coude à coude pour traverser la Mer Rouge en une nuit.

Il y a aussi un autre problème, car chaque nuit ils devaient camper. Ils devaient planter la tente et camper. Savez-vous combien de surface il aurait fallu d'après ce soldat qui avait l'habitude du campement ? Pour 2 à 3 millions de personnes il aurait fallut 750 miles² (1942.5 m²). Je ne connais pas la superficie du comté de Mecklenburg. Je n'ai pas eu le temps de vérifier, mais je pense qu'il doit avoir à peu près cette taille.

Dieu prit soin d'eux. Un être suprême subvint à leurs besoins, pendant 40 ans. Dieu le fit indubitablement d'une manière beaucoup plus efficace que ne le ferait l'armée, mais c'était quelque chose de colossal, cependant il le fit sans sourciller. Va-t-Il aussi pourvoir à vos besoins ? Ho ! Comme nous sommes inquiet. Dans un certain sens, nous ne doutons pas de sa capacité à le faire, nous doutons juste sur le fait suivant : "Va-t-Il vraiment s'occuper de quelqu'un comme moi ?" Bien sûr que oui. Vous ne seriez pas là s'il n'était pas avec vous.

Notre situation n'est pas tout à fait la même, n'est-ce pas ? Nous n'allons nul part. Oh ! mais bien sûr que oui, mais il est vrai, c'est différent, et nous avons besoin de savoir si Dieu est avec nous. Avez-vous remarqué que ce que j'ai lu se trouve dans Hébreux? Ceci a été écrit pour les chrétiens : "Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai pas." Ceci n'a pas été écrit pour le peuple israélite. Ceci a été écrit pour les gens de l'Eglise, et c'est une promesse faite par Dieu pour ses fils et ses filles qui sont dans son Eglise.

Mais une question subsiste. Comment Dieu nous aide-t-Il ? Se sont les Pains sans levain qui nous l'enseignent. Une grande partie de nos besoins va être différente de celle qu'avaient les israélites. Subvenir à nos besoins physiques n'est pas aussi urgent que cela l'était pour eux. Ils avaient des besoins quotidiens, et Dieu les leur fournissait.

Ce verset "Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai pas", présente un certain intérêt. Adam Clarke dit que ce verset est quasiment intraduisible, car il y a 5 négations pour 7 ou 8 mots, dans cette phrase. Il fit de son mieux et voici sa déduction : "Je ne cesserai, ne cesserai, ne cesserai de subvenir à tes besoins. Je ne t'abandonnerai, ne t'abandonnerai point".

Les Eglises du monde, enseignent aux gens, qu'après le baptême, la voie est plus facile, et qu'une fois qu'on est né de nouveau (alors qu'elles devraient utiliser le terme "régénéré"), que c'est gagné. Ils en déduisent donc, que les mauvaises habitudes, ainsi que les mauvaises attitudes disparaîtront et que les tentations seront faciles à gérer. Mais je pense que vous tous qui êtes ici, rien qu'à l'intonation de ma voix, avez pu remarquer que cette supposition n'est absolument pas correcte.

Réfléchissez un peu. Lorsque Dieu libéra Israël de son esclavage en Egypte et qu'Il ouvrit la Mer Rouge pour qu'Ils puissent traverser, leurs problèmes cessèrent-il pour autant ? Absolument pas, ils durent encore traverser le désert et faire face à d'autres problèmes. Il se trouve que l'on peut tout demander à Dieu, mais lorsque l'on demande quelque chose et que cela ne nous est pas accordé, quand nous le voulons et comme nous le voulons, notre foi alors, oscille et s'affaiblit, et dans certains cas elle s'effondre complètement. Nous risquons alors d'être en proie à toutes sortes d'attitudes, de doutes, d'amertumes, de cynisme et de sarcasmes.

Nous allons laisser la Bible et les israélites nous montrer les moyens fondamentaux que Dieu met en ?uvre pour nous aider. Nous devons vraiment considérer cela profondément, parce que depuis ces 5 ou 7 dernières années, beaucoup de choses sont venues perturber nos vies et nos oreilles. Nous devons être tout particulièrement prudents, car le milieu politique, le milieu du divertissement et les médias, suivis de certaines communautés ecclésiastiques se sont ligués contre le Christianisme et la Bible pour casser la foi que les gens ont en Christ.

Je pense notamment au livre, et au film qui en a été fait. Le Da Vinci Code. Il y en a tant d'autres dans le monde. Il y en a même un qui vient de paraître et qui a été écrit par un homme qui vit ici à Charlotte. Cet homme faisait partie de l'Ambassador Collège. Il dit en fait que Dieu est un menteur, que Christ est un menteur, et que tous les apôtres qui écrivirent sur la vie du Christ étaient des menteurs. Cet homme est très respecté au sein de la communauté intellectuelle des alentours, et il est en train de faire une nouvelle traduction de la Bible intitulée : La version Transparente.

Nous allons nous reporter à Matthieu 2, et voir certains parallèles entre Israël et sa libération de l'esclavage ainsi que de son séjour au désert, et nous, car d'après Paul toutes ces choses sont présentes. Deux fois il dit — une fois dans Romains 15:4 et la seconde dans 1 Corinthiens 10 que ces choses ont été écrites pour nous prévenir. Qu'elles sont là pour nous, pour que nous en tirions des leçons et pour que nous les appliquions à notre compréhension, ce qui édifiera notre foi.

Matthieu 2:15 Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J'ai appelé mon fils hors d'Egypte.

Je ne sais pas si vous le savez, mais souvenez-vous qu'Abraham alla en Egypte et qu'il y rencontra des problèmes. Isaac, alla tout comme son père en Egypte, il commit le même péché et dut être secouru au cours de ce même problème. Jésus aussi se rendit en Egypte lorsqu'il était enfant, il y resta approximativement deux ans, ensuite ses parents l'emmenèrent à Nazareth. Ils se rendirent en Egypte tout comme, Abraham, Isaac et les israélites, ils y passèrent un certain temps, mais ensuite, ils durent en être sortis.

Frères et s?urs, nous commençons déjà à percevoir un certain parallèle avec nous — l'Israël de Dieu, l'Eglise de Dieu — qui étions aussi en Egypte — dans l'Egypte spirituelle et non pas le point géographique et physique — d'où Dieu nous a fait sortir en nous appelant.

Retournons dans Exode, au chapitre 6 afin d'établir un chose qui doit en fait être la base même de notre réflexion. Dieu nous a donc appelés pour sortir d'Egypte tout comme les prédécesseurs de cette génération des temps de la fin. Voici ce que Dieu dit à Moïse.

exode 6:5-7 J'ai entendu les gémissements des enfants d'Israël, que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance. C'est pourquoi dis aux enfants d'Israël : Je suis l'Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c'est moi, l'Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.

Le point où je veux en venir est très clair. C'est Dieu qui nous sauve. C'est Jésus, qui est le Dieu de l'Ancien Testament, qui choisit Moïse et qui le dirigea vers l'Egypte d'où il avait été expulsé. C'est Dieu qui délivra les israélites et non Moïse. Moïse n'était qu'un outil entre les mains de Dieu. Notre histoire, sujet même de ce sermon, commence lors de l'asservissement des israélites, car c'est là que réside le parallèle.

exode 1:13-14 Alors les Egyptiens réduisirent les enfants d'Israël à une dure servitude. Ils leur rendirent la vie amère par des rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs; et c'est avec cruauté qu'ils leur imposaient toutes ces charges.

Nous pouvons remarquer que le parallèle se développe, nous aussi nous étions des esclaves, et notre vie était plutôt difficile à supporter dans le monde. Nous ne savions pas pourquoi. Nous ne voulions même pas admettre, à l'époque, ce qui se passait autour de nous, que nous étions littéralement asservis.

exode 2:23-25 Longtemps après, le roi d'Egypte mourut, et les enfants d'Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu'à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d'Israël, et il en eut compassion.

Appliquons cela à nous-mêmes. Dieu a veillé sur nous, tout au long de notre servitude. Dieu nous respectait alors que nous, nous ne Lui rendions pas la pareille.

exode 3:7-9 L'Eternel dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays ruisselant de lait et de miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, le Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. Voici, les cris des enfants d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens.

Il nous faut absolument savoir ce qu'est un esclave. Voici une brève définition : "Un esclave est une personne qui se trouve sans cesse sous les ordres de quelqu'un d'autre — son maître. C'est une personne limitée dans ses moindres faits et gestes, elle n'est pas maître de sa vie".

Hébreux 2:14-15 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

C'est ici que nous tombons nez à nez avec un asservissement qui est, dans pratiquement chaque cas, tout à fait différent de celui des Israélites en Egypte. Mais ceci est néanmoins un asservissement, un asservissement pire que celui des israélites, car cet asservissement, à la longue, nous empêcherait d'entrer dans le Royaume de Dieu. C'est encore pire que si les israélites n'avaient pas réussi à traverser la Mer Rouge. Notre position est de loin plus exposée, même si nous ne sommes pas entourés de barreaux, et que nous savons que nous ne sommes pas esclaves d'un maître.

A quoi sommes-nous asservis ? A pas mal de choses. Mais avant tout, nous sommes esclaves du temps et de la mort, surtout de la mort, à cause du péché. "Le salaire du péché c'est la mort", la mort nous tient dans son filet, la mort à bien souvent un impact sur notre façon de penser;

La mort en elle-même n'est pas réellement terrifiante. C'est plutôt la peur de ce côté mystérieux, de ce qui va se passer après la mort. Si l'on ne croit pas à la vérité, ce côté mystérieux peut devenir une crainte qui dérange. C'est de cette crainte que l'on parle dans le verset. Christ nous a libérés de cela, mais nous sommes toujours sujets à la mort. Hébreux 9:27, nous concerne toujours : "Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois...", mais Christ a ôté ce côté mystérieux, cet aspect terrifiant et le fait que la mort ne peut nous retenir. Qu'elle ne sera pas permanente.

En ce qui concerne le temps, nous savons que nous n'en avons pas beaucoup, et je peux vous dire, d'après ma propre expérience, qu'au fur et à mesure que je prends de l'âge, le temps occupe de plus en plus mes pensées et affecte mes décisions. "Il faut que je fasse cela !" Depuis ma crise cardiaque, cela s'est intensifié. Pendant un instant là-bas, j'ai cru que j'étais fait de fer et d'acier, mais je ne le suis pas. Je suis fait de chair et de sang. Mon c?ur à des problèmes désormais, et il faut que je fasse avec. Je veux terminer certaines choses, et donc cela me met la pression.

Je ne suis pas effrayé par cela. Lorsque j'ai eu ma crise cardiaque, j'ai dit à Evelyn, qu'aucune pensée terrifiante ne m'a traversé l'esprit. Je vous le dis honnêtement. Je n'avais pas peur, parce que je savais qu'on s'occuperait de moi. Je savais qu'on s'occuperait d'Evelyn, mais je suis un être mortel, et cela à quelque peu altéré mes pensées. Il nous faut donc compter avec le temps, et il affecte note façon de penser et nos décisions. Nous sommes esclaves de nos habitudes — une variété incroyable d'habitudes situées pratiquement dans chaque domaine de notre vie, et elles ne sont pas toutes bonnes.

Si je devais résumer notre crainte en un seul mot, comme cela est démontré dans ces deux versets, je dirais que nous craignons d'être esclaves de la peur. Cette crainte n'est pas désespérante, mais elle est tenace. Elle est là. Va-t-on s'occuper de nous ? Dieu va-t-Il subvenir à nos besoins ? Voilà pourquoi il y a aussi cet encouragement qui nous est donné dans ce même livre.

Nous tous aussi avons établi notre propre justice en faisant ce qui nous semblait juste à un moment donné. Pourquoi agissons-nous ainsi ? C'est parce que nous sommes dans Babylone, submergés par des choix multiples et déroutants, la plupart d'entres eux sont spirituellement et moralement mauvais. "Satan a trompé le monde entier". C'est alors que Dieu nous a appelés. Nous sommes au seuil de notre périple direz-vous. Comment savoir où nous diriger alors que nous sommes toujours dans cette Egypte spirituelle? La réponse est la suivante, nous ne pouvions pas le savoir et ce jusqu'à ce que Dieu nous ouvre le chemin. Nous étions toujours asservis sans savoir à quoi. Nous savions que quelque chose n'allait pas mais qu'était-ce donc ? Nous ne réalisions pas vraiment que nous étions esclaves de Satan, du monde et de la nature humaine, jusqu'à ce que Dieu nous ouvre l'esprit. Ces masses nous imposent leur volonté, et nous n'avions que très peu ou pas du tout de pouvoir pour leur résister; car dans la plupart des cas, nous n'étions pas très bien informés et nous n'avions pas vraiment le choix au niveau de la conduite. Nous étions asservis.

Satan n'a aucun pouvoir sur la mort, tout comme nous le montre clairement la rencontre entre Satan et Job. Dieu limita Satan, mais n'oubliez pas, Satan gouverne cette terre qui est l'empire de la mort. Ce n'est pas la même chose. C'est lui qui a introduit la mort dans le monde, et c'est lui qui la maintient par la tromperie. Il attire, et ensuite il domine par le mensonge, les tentations et les menaces.

Dieu a envoyé Moïse et Aaron en tant qu'instruments par lesquels Il pouvait ?uvrer pour libérer les Israélites, mais comme nous l'avons vu au début, c'est Dieu qui libéra Israël. Celui qui nous a libérés, c'est Celui qui a utilisé Moïse pour annoncer à Israël et à Pharaon qu'Il allait Lui-même libérer Israël.

Que fit donc Jésus pour rompre ce cycle d'esclavage pour ceux que Dieu a appelés. Et bien, notre Créateur, accepta volontairement de devenir un être humain, de mourir en payant l'amende du péché et ainsi de nous libérer de l'asservissement de la mort. Au cours de Sa vie exempte de tous péchés, de Sa mort et de Sa résurrection, le pouvoir de Satan fut rompu pour que la mort n'ait plus d'emprise sur ceux qui démontrent leur foi en Christ. C'est ici même, qu'une fois le premier asservissement révélé et rompu, que certains fardeaux de notre salut, tombent sur nous, et que nous avons besoin de l'aide constante de Jésus-Christ, notre Grand Sacrificateur. Israël avait-il besoin de l'aide de Jésus-Christ qui se trouvait dans la colonne de nuée ? Et comment ! Et tout comme ils avaient besoin de Son aide, nous avons besoin de Son aide au cours de notre pèlerinage non moins sérieux que le leur.

Ce parallèle peut aussi se remarquer dans la libération d'Israël du pays d'Egypte. Alors qu'ils se trouvaient toujours en esclavage en Egypte, ils ne firent pratiquement rien pour se sortir de leur situation. Avez-vous déjà entendu qu'ils firent quoi que se soit pour s'en sortir ? Il semblerait que la plupart du temps, ils comptaient sur Moïse. Je pense que la seule chose qu'ils firent fut de mettre le sang sur les linteaux des portes de leur maison. Ils ne firent pas grand-chose d'autre. Ce sang représentait le sang du Christ. Frères et s?urs, pour nous libérer de cette servitude, c'est pratiquement la seule chose que nous faisons. Nous sommes aussi sous le sang qui nous délivre de la mort à laquelle nous sommes asservis.

Mais une fois qu'ils passèrent la Mer Rouge, alors quelques uns des fardeaux de leur salut tombèrent sur eux, comme cela est démontré par le fait qu'ils eurent à marcher pour se rendre vers la Terre Promise. Cela leur à pris 40 ans, et ils durent faire face à toutes sortes de circonstances difficiles jusqu'à leur arrivée là-bas. Quel était le but de ces circonstances ? Ces circonstances difficiles les préparaient pour vivre dans la Terre Promise.

Voici à nouveau le parallèle. D'après ceci, vous comprendrez que notre salut n'est pas pour tout de suite. Cela pourrait représenter une période de 40 ans pour pas mal de personnes. Je tiens juste à vous dire que pour Evelyn et moi, que cela fait 40 ans que notre périple à commencé depuis mon ordination, et il faut y ajouter 7 ans de plus à partir de notre baptême. Nous en sommes donc à 47 années.

Lorsque nous sommes entrés dans l'Eglise, Allison n'était pas encore née. Mais Allison grandit — elle eut 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans — elle n'allait sans doute pas aller au collège car 1972 approchait et elle y alla ! Cela démonte que nos estimations ne sont pas si bonnes que cela, et que ce périple prend plus de temps. Pourquoi ? Parce que nous avons besoin de temps pour sortir de notre esclavage. Lorsque Israël entra dans le désert, il y emmena son fardeau. Il ne s'en sépara jamais. Nous ne pouvons pas nous offrir ce luxe, même si nous portons encore cet asservissement en nous. Il est dans notre c?ur. Nous pouvons même dire qu'il est dans notre esprit. Cela ne devrait pas nous dominer, mais ce fardeau est toujours présent, exerçant son influence, parce que c'est dans notre c?ur qu'il se trouve et dans notre esprit. C'est de cela que je vous parlais il y a quelques instants.

Nous allons nous reporter au livre de Jean au chapitre 8. Le chapitre 8 de Jean traite de 2 ou 3 sujets différents en même temps. La plupart d'entre nous sommes familier avec certains des versets qui s'y trouvent. Celui que nous connaissons le mieux, c'est celui de la femme adultère. Savez-vous qu'elle était esclave de sa vie pécheresse? De son adultère ? Je suis sûre qu'elle devait avoir eu d'autres problèmes d'adultère que celui qui nous est raconté ici, et la voici donc, face aux juges — debout face à tous ces gens qui l'avaient emmenée devant Christ pour la condamner.

Vous savez bien sûr ce qui arriva. Tous partirent lorsque Jésus écrivit quelque chose sur le sol, ils virent ce que Jésus avait écrit. Ils furent convaincus par ce que Jésus avait écrit et qu'ils savaient, peu importe ce que c'était. Lorsque Jésus leva la tête, il n'y avait plus personne, seule la femme resta, et que lui dit-Il ? Il lui dit : "Je ne te condamne pas non plus, va et ne pèche plus." Comme vous pouvez le voir, Il la libéra de l'asservissement de la mort. Ceci est le prélude de tout le reste du chapitre, car le reste du chapitre traite de la servitude et de la liberté. C'est dans ce chapitre qu'il est dit : "La vérité vous affranchira".

Jean 8:30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.

Jean 8:33 Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ?

Ceci est très intéressant. Nous sommes donc ici dans un chapitre parlant de la vérité, de la servitude, et de la liberté. Pour bien saisir le côté ironique de la discussion que Jésus a avec les Juifs, nous devons premièrement remarquer le fait qu'Il est en train de parler à des gens qui avaient cru en Lui. Ceci est très important pour la tournure que va prendre cette discussion par la suite.

Lorsque Jésus leur dit qu'ils étaient esclaves, ils le nièrent. Mais, ils l'étaient — la nation toute entière l'était vis-à-vis de Rome ! Mais ils disaient qu'ils n'étaient les esclaves de personne. A quoi pensaient-ils frères ?

Supposons que Jésus prêche la même chose aujourd'hui à un groupe d'américains, peu importe l'endroit. Les Américains ne se croient-ils pas les personnes les plus libres de toute la terre ? Ces Juifs, malgré la ferveur de leur soi-disant liberté, ne croyaient pas qu'ils étaient esclaves de ce dont Jésus était en train de leur parler. Les Américains d'aujourd'hui, peu importe lesquels, diraient sans aucun doute la même chose que ces Juifs, parce qu'on nous à toujours dit (à nous américains) que nous vivons "dans le pays de l'homme libre et dans la maison de l'homme brave".

Soit dit en passant, pour tous ceux d'entre vous qui suivent les informations, vous savez que certaines lois sont mises en places désormais, et que nos libertés sont en périls — libertés dont nous jouissons depuis le président G. Washington. En un claquement de doigts, ils rendent, tout le monde aux Etats-Unis, captifs du gouvernement. Soyez prudent,. Nous ne sommes pas aussi libres que nous pourrions le penser.

Les Juifs, ne se rendaient pas compte de leur état, ils ne le voyaient pas, parce qu'ils n'étaient pas éclairés. Ils vivaient spirituellement dans les ténèbres. La lumière n'était pas en eux, donc, ils ne pouvaient pas savoir qu'ils étaient asservis, et ils ne pouvaient pas comprendre ce que Jésus disait. Jésus disait des choses qui sont pour vous et pour moi aujourd'hui, très claires, mais l'esprit des Juifs — ceux qui avaient cru en Lui — était tout à fait ailleurs, dans une autre direction, et ils interprétèrent ce que Jésus leur disait de la mauvaise façon. "Nous n'avons jamais été asservis à qui que ce soit." Mais bien sûr que oui et pendant des centaines d'années.

Jean 8:34-36 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Ce que Jésus dit ici, fut une énigme pour eux. Ce que Jésus dit ici, nous devons l'apparenter à la famille divine. Un esclave ne peut être intimement lié à son maître ou inclus au sein de la famille de son maître, mais un esclave, est malgré tout intimement lié à la famille, mais il ne fait pas vraiment partie de la famille. La famille peut être gentille et amicale avec lui. Elle peut éventuellement lui offrir des cadeaux, mais il sera toujours un esclave.

Nous devons comprendre que ceci est une chose dure. Le point subtil ici, c'est que seuls les membres de la famille divine sont libres. Se sont les seules personnes vraiment libres sur cette terre, qui possèdent la liberté dont parle Jésus. Ce que Jésus dit, devient très important pour nous car peu d'esclaves peuvent en libérer d'autres, eux inclus. Saisissez-vous la logique ici. Ces gens étaient des esclaves et ils ne pouvaient se libérer des Romains. A coup sûr donc, ils n'étaient pas libres d'échapper à l'aveuglement de leur c?ur et de leur esprit.

Un esclave peut être affranchi, libéré de sa servitude, ou libéré de son service par son maître, à tout moment. Le point dont Jésus parle ici, c'est que seul quelqu'un de complètement libre peut affranchir ses esclaves. Avez-vous saisi l'importance de cela, en se qui nous concerne ? Nous avons été rachetés à un très grand prix et nous sommes devenus les esclaves du Christ. Il nous a achetés. Il est Le seul être hormis le Père, qui puisse nous libérer. Cela a-t-il de l'importance pour vous ? C'est extrêmement important.

Jean 8:37-40 Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j'ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. Ils répondirent : Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit : Di vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les ?uvres d'Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait.

Abraham était un homme libre. Les Juifs pensaient être libres, mais ils étaient en train de se comparer à un homme qui lui l'était vraiment. Ils étaient esclaves. Jésus ici rétablit pour notre bien et pour le leur, par la même occasion, la vérité concernant leur véritable relation avec Abraham. Cela ne s'est pas très bien passé avec eux, car Jésus leur précise qu'Il savait, qu'ils étaient des descendants physiques d'Abraham, mais en aucun cas, Ses descendants spirituels. Tout cela, parce qu'ils ne menaient pas leur vie de la même manière qu'Abraham. C'est ici que leur esclavage vis-à-vis du péché devient vraiment visible.

La Bible utilise des termes tels que : enfants, fils et filles de, de deux manières. La première, dans le contexte des descendants naturels physiques, la seconde pour montrer des caractéristiques communes existant entre deux personnes, même s'il n'y a aucun lien physique entre elles. Par exemple, la Bible utilise l'expression "fils de Belial" ou "enfant de Belial". Belial c'est Satan. Ces gens ne sont pas des descendants physiques de Belial, mais ils démontrent les mêmes caractéristiques immorales de Belial. Ce qui explique pourquoi jésus dit cela au verset 39.

Lorsque le messager de Dieu (Christ) se présenta à la porte d'Abraham, Abraham l'accueillit. Il fit preuve d'hospitalité envers lui. Il le reçut. Il le nourrit. Les Juifs, bien qu'étant des descendants physiques d'Abraham, n'accueillirent pas le Christ comme Abraham l'avait fait. Le Christ était le messager de Dieu pour eux, mais ils démontrèrent plutôt les caractéristiques de Belial. Qu'est-ce que cela nous démontre ? Jésus a dit : "D'après l'accueil que vous me faites, je peux vous dire, que malgré que vous soyez des descendants physiques d'Abraham, votre père spirituel c'est Satan le Diable".

Jean 8:44-47 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de pécher ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu.

Jésus nous donne ici un aperçu de la manière dont nous sommes libres. Nous pouvons donc savoir combien nous sommes libres grâce à nos agissements. Démontrons-nous les caractéristiques de Jésus-Christ ? Les Juifs agissaient à leur manière à cause de leur asservissement, tout comme Satan, agit comme il agit, à cause de sa nature. Leur asservissement bloquait leur compréhension, leurs pensées détruisaient automatiquement ce qui est bien. Le bien, c'est Jésus-Christ bien sûr.

Jean 8:32 ...vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.

Jésus nous a libérés grâce à son appel, en nous donnant la possibilité d'obtenir la liberté spirituelle et morale parmi une foule régnant dans la confusion spirituelle et morale.

C'est Dieu qui, par Son acte de bonté, a donné à Israël la possibilité de partir d'Egypte, non seulement de façon indemne, mais aussi sans avoir besoin de se battre. Il en est de même en ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas dire à Dieu que c'est grâce à nous que nous sommes libres d'avoir accès à Lui. Le moyen qui nous permet de commencer cette route pénible menant à l'absolue liberté, est aussi celui qui nous nourrit, nous fortifie et soutient notre liberté une fois que le périple à vraiment commencé. Ce moyen, c'est la vérité. Mais, il y a un hic. La vérité nous libère et la vérité nous permet de rester libres, si et seulement si, nous y croyons et l'utilisons. Il y a une condition.

Contrairement à Israël, nous n'allons physiquement nulle part, mais nous devons commencer par sortir de notre asservissement spirituel, avant de faire alliance avec Dieu, par le biais du baptême et de l'imposition des mains. En d'autres termes, nous devons commencer par montrer les fruits de l'esprit dignes de la repentance, tout comme Jean Baptiste nous l'a clairement appris. Ce qu'Israël vécut, n'est qu'un exemple physique, tandis que nous, nous traversons une réalité spirituelle, et Jésus rend cela très clair ici, la vérité joue un rôle majeur dans la vraie liberté. Une personne donc, peut être libre, où qu'elle soit et qui qu'elle soit, mais une personne ne peut pas être vraiment libre, si elle ne l'est pas spirituellement.

Croyez-le où pas, une personne peut se sentir libre malgré qu'elle soit en prison, comme l'apôtre Paul l'était. Une fois, pendant que Paul était en prison, Dieu provoqua un tremblement de terre qui terrassa l'édifice, et Paul put en sortir. Pierre aussi était en prison, Dieu envoya un ange qui ouvrit la porte et Pierre en sortit. Ils étaient des hommes libres, et Dieu pourvut à leurs besoins à ce moment là.

La leçon frères et s?urs, c'est que peu importe où nous sommes, notre liberté ou notre asservissement s'y trouve aussi. C'est la vérité qui nous affranchit. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Nous ne sommes pas seuls à accomplir cela. Cela se fait en collaboration avec le Christ, mais notre périple, notre pèlerinage est spirituel.

Souvenez-vous que Jésus à dit dans Jean 8:44 que Satan, nous a tous influencés, qu'il est menteur depuis le début, qu'aucune vérité n'habite en lui. Cependant, il nous faut comprendre que la tromperie de Satan, mêlé à notre propre aveuglement, joue un rôle très important dans notre asservissement.

Laissez-moi vous donner une ou deux vérités importantes. Dans Jean 8, Jésus donne aux Juifs deux défis plutôt durs à accepter : 1) Se soumettre à Son obéissance et 2) accepter les principes les plus hauts concernant la conduite.

La vie d'une personne prend de la valeur en fonction de ses buts, de ses objectifs. Quel est donc votre but dans la vie ? Pensez-y sérieusement. Quel est votre but ? Est-ce le Royaume de Dieu ? Les buts jouent un rôle majeur, pour façonner les valeurs de la vie d'une personne, car si une personne veut vraiment réussir pour atteindre ses buts, quels qu'ils soient, cela la forcera à faire ce qu'il faut pour les atteindre. Elle y mettra le prix.

Du point de vu du Christianisme, ses grands objectifs façonneront des principes, qui devront être utilisés ; ils produiront ainsi une certaine liberté, car ils représentent de vraies valeurs.

J'aimerais que nous remarquions la manière très claire dont Jésus déclare la façon dont Il va aider ceux qui écoutent et qui croient en Son message. N'oubliez jamais, Jésus n'était qu'un prédicateur. Qu'un prédicateur ? Il était le meilleur qui ait jamais existé sur terre. C'est lors de Sa prédication qu'Il a déclaré comment Il allait aider ceux qui écoutaient et croyaient en son message. Il utilisait des paroles adéquates pour cela. Ces paroles étaient celle de l'Evangile du Royaume de Dieu. Les paroles sont des symboles de concepts et d'idéaux sur lesquels nous basons nos pensées et prenons nos décisions.

Reportons-nous à luc 4:18, parce que c'est dans ce passage que Jésus donne la raison de sa venue ainsi que le contenu de sa prédication. Nous avons vu dans Marc 1:14 et 15, qu'Il est venu pour prêcher l'Evangile, mais ici dans luc 4:10, ceci est décomposé dans un ordre bien spécifique.

luc 4:18-19 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le c?ur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.

Nous allons revoir cela un petit peu plus lentement en y apportant plus d'explications.

Premier objectif : Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.

La Bible utilise le mot "pauvres" pour plusieurs raisons. Cela ne se réfère pas toujours aux gens qui sont économiquement pauvres. La plupart du temps cela se réfère aux gens qui sont faibles, impuissants ou défavorisés. Une personne peut être comme il faut au sein d'une communauté et être spirituellement impuissante et défavorisée. Pensez-vous avoir le pouvoir de changer les choses aux Etats-Unis (économiquement parlant) ? Absolument pas. Nullement. Annoncer la bonne nouvelle aux pauvres doit se faire car cela donne une vision aux hommes qui entendront et croiront. Cela établit les objectifs, les buts.

Second objectif : Il guérit les c?urs brisés.

Cela se réfère en fait à un groupe de gens spécifique. "Les c?urs brisés", bibliquement parlant, sont ceux qui se repentent vraiment. Il guérira ces gens. Il y a aussi une deuxième raison pour laquelle il Le fait, c'est pour s'occuper du passé — pour ôter le poids de culpabilité qui pèse sur nous et le remplacer par des encouragements et du réconfort. Dieu est un consolateur, car une fois qu'Il a prêché l'Evangile aux pauvres, et qu'Il commence à guérir les c?urs brisés, leur esprit commence alors à changer grâce à la vérité qui leur a été donnée, ils sont encouragés et réconfortés car désormais, l'espoir est là.

Troisième objectif : Il proclame aux captifs la délivrance...

Savez-vous qui sont les captifs ? Ce sont ceux qui sont asservis. Ils sont captifs de Satan, des cultures de ce monde et quelquefois d'eux-mêmes. Pourquoi Dieu fait-Il cela ? Pour inspirer de l'enthousiasme et pour donner l'espoir d'un futur magnifique et brillant. Toutes les personnes qui se trouvent en prison seraient bien heureuses d'en sortir. C'est ce dont Il parle ici. Il met de la joie dans la vie d'une personne. La personne sait désormais pourquoi elle est née. C'est une chose magnifique. Elle commence à être guérie de son aveuglement spirituel et Dieu donc la délivre.

Quatrième objectif : ...et aux aveugles le recouvrement de la vue.

Cet objectif est plutôt manifeste. A ceux qui sont asservis, Dieu donne une vérité morale et spirituelle et donc, Il commence à redresser leurs pensées en les rendant plus claires, et à redonner un sens à leur vie.

Cinquième objectif : Il renvoie libre les opprimés.

Il pardonne leurs péchés pour les libérer, Donc à nouveau, il y a référence à l'asservissement

Sixième objectif : Il publie une année de grâce du Seigneur.

Savez-vous pourquoi Il fait cela ? Pour instiller l'urgence. N'avez-vous jamais fait attention au nombre de fois où dans la Bible Paul dit dans ses écrits : "Hé ! la fin arrive. Le temps passe vite !" Dieu veut que nous soyons enthousiastes pour ce qu'Il a fait dans nos vies, et Il veut que nous comprenions clairement que nous ne devons pas perdre notre temps. Cela ne veut pas dire que nous devons courir dans tous les sens comme un poulet à qui on a coupé la tête. Dieu nous a donné une direction dans laquelle dépenser notre énergie ; cette direction c'est celle du Royaume de Dieu.

Avec chacun de ces objectifs, Dieu entraîne les esprits par le biais de Sa parole et de Sa vérité, en nous enrichissant par un processus éducatif pour utiliser nos vies le mieux possible. Le salut par conséquent, est une éducation des vérités essentielles. C'est de là que vient la libération — en nettoyant nos esprits.

Nous savons tous ce qui est dit dans Jean 17:17 ? Jésus supplie Son Père dans cette prière : "Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité." Frères et s?urs, personne n'est vraiment libre, sauf si la personne en question, choisit la vérité parmi toute cette confusion et cette hypocrisie que Satan a édifiées, dans le but d'asservir ceux de son empire.

2 Corinthiens 3:12-16 Ayons donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixent pas les regards sur la fin [le but] de ce qui était passager [en parlant de l'Ancienne Alliance]. Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour, le même voile demeure [ce même aveuglement] quand ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse un voile est jeté sur leur c?ur; mais lorsque les c?urs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.

Paul répète une vérité que tout le monde connaît dans cette salle. Le voile a été ôté de notre esprit. Paul ici se réfère plus spécifiquement aux Juifs de son époque, qui étaient aveuglés. Somme-nous différents ? Non. Avant que Jésus fasse ce qu'Il a fait, nous étions aveuglés et ceci jusqu'à ce qu'Il retire le voile. De quelle manière le fit-Il ? Et bien, nous pouvons dire qu'Il le fit en opérant un miracle dans notre esprit. Ceci n'est pas faux, mais que fit-Il pour que nous le remarquions ? Il nous a donné la vérité — certaines de ces choses que nous avons vues dans luc 4 — et Il nous a donné la possibilité d'y croire. Mais avant cela, le voile était là.

Nous aussi, avant notre appel, nous étions aveugles sur ces éléments importants qui composent cette vérité ; et nous avons commencé à être vraiment libres et à obéir à cette vérité qu'après que cet aveuglement fut dissipé. Et même si nous n'effectuons pas de déplacement géographique dans un désert, nous évoluons dans nos vies, dans le désert spirituel et moral de ce monde.

Nous allons nous reporter à 2 Corinthiens 4. L'introduction du chapitre 4 est à la fois très beau et plein d'humilité. Après avoir dit ce qu'il a dit au chapitre 3, sur le voile qui est ôté, et sur ce qui va se passer à la fin du processus, c'est-à-dire, que nous serons à l'image du Christ, nous sommes à présent libres d'assumer cette image.

2 Corinthiens 4:1-7 C'est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous [Paul et ses compagnons qui composaient le ministère] a été faite, nous ne perdons pas courage [nous ne baissons pas les bras]. Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu. Mais en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d'homme devant Dieu. Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne voient pas briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c'est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos c?urs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Nous portons ce trésor dans des vases de terre [nous avons ce trésor malgré que nous soyons toujours humains ! c'est ce qu'il dit], afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.

Apprécions-nous vraiment ce trésor ? De quoi parle-t-il ? Qu'est-ce que ce trésor ? C'est la vérité ! Nous avons été créés pour la vérité. C'est grâce à la vérité que le plan et le but divin aboutissent. C'est grâce à la vérité que nous prenons part maintenant à ce but et à ce plan. C'est par la vérité que nous avons Son esprit — l'esprit véritable par lequel Dieu a créé toutes choses. Cet esprit n'est pas aussi puissant que le sien, mais il est en nous. Nous avons été libérés de cette errance qui ne menait nulle part sauf à la mort.

Avez-vous remarqué combien de fois Paul utilise les termes tels que : aveuglés, voilé, vérité, lumière, ténèbres et connaissance ? Notre libération, et le cheminement qui s'ensuit, sont une éducation donnée dans la vérité divine, vérité que nous mettons en pratique aux cours des circonstances qui jalonnent notre vie, ce qui édifie les qualités requises au sein du Royaume de Dieu. Nous venons de boucler le cercle. Dieu préparait Israël dans le désert pour leur vie future dans la Terre Promise. Dieu nous prépare pour vivre dans la Terre Promise.

Continuons avec cette pensée sur Israël en nous reportant à Hébreux.

Hébreux 4:1 Craignons donc [dans ce cas-ci, il veut dire être inquiet], tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard;

La description imagée ici est celle d'un peuple qui connaissait la vérité et dont les corps jonchaient le chemin depuis la Mer Rouge jusqu'à la terre Promise, tout cela à cause de leur échec. Ils ont raté leur destination. Le verset 2 est la raison pour laquelle le verset 1 fut écrit.

Verset 2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux...

L'Evangile leur fut prêché. Retournons 1400 ans avant la venue de Jésus-Christ, l'Evangile leur était prêché, car Moïse le connaissait, tout comme Abraham, Isaac et Jacob.

Verset 2 (suite) ...mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.

Quelle lourde constatation. Il nous conseille vivement de surmonter cela, d'utiliser la vérité qui nous a été donnée. Nous sommes tous à des stades différents de son assimilation, de sa compréhension et de son utilisation, mais Dieu nous tiendra pour responsables concernant l'application et l'utilisation de ce qu'Il à mis à notre disposition.

Notre salut dépend de notre utilisation de la vérité, car l'utilisation de la vérité va continuer à nous rendre de plus en plus libres. Cela ne va pas nous faire gagner le salut, pas du tout, mais cela joue un rôle dans notre responsabilité envers Dieu Pourquoi ? En fait, Jésus donne la réponse dans Jean 8, vous pouvez savoir ce à quoi une personne croit, rien qu'en la voyant agir. Si une personne croit en Dieu et qu'elle utilise — peut-être pas à la perfection — la connaissance qui lui a été donnée, Dieu le saura très bien, et Il dira comme Il l'a dit pour Abraham — "Maintenant je sais !"

Dieu n'avait aucun doute à propos d'Abraham. Abraham sera assujetti à Dieu et à Jésus-Christ dans le Royaume. Dieu donc, verra d'après l'utilisation que nous faisons de la vérité qui nous a été donnée, combien nous sommes libres et si nous continuerons à lui être soumis, même dans l'éternité. Même si Dieu est notre Maître, nous sommes libres, car nous avons appris, dans la liberté divine, comment mener nos vies en suivant Sa parole. C'est simple. Cela n'a rien de compliqué.

Si vous voulez davantage de preuves sur le fait que Moïse savait ce qui se passait, lisez hébreux 11. Il y est dit que "Moïse regardait l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte". Il connaissait celui qu'il suivait. Il savait que Dieu allait devenir un homme et sacrifier Sa vie, car l'humanité avait besoin d'un sauveur pour payer l'amende du péché qui est la mort, afin qu'elle puisse être libre d'avoir une éducation dans la vérité. La personne libérée alors, pourrait avoir une relation étroite avec Dieu, et cette éducation devenir plus personnelle entre elle et Dieu.

Nous pourrions continuer ainsi encore et encore, mais si vous deviez retenir juste une chose de ce sermon, ce serait que la vérité divine joue un rôle majeur dans nos vies ainsi que la manière dont nous l'utilisons dans nos croyances. Si nous y croyons, nous l'utilisons — chacun à des degrés différents, mais utilisons-la.

Je pense que nous avons montré, au moins jusqu'à un certain point, que Christ n'a pas tout fait pour nous. Il y a certaines choses qui sont exigées de notre part. Une fois sortis du désert, nous avons des choses à faire. Il n'y a rien qui nous sauve, mais il y a des choses qui déterminent combien nous seront libres avant d'arriver au Royaume de Dieu. Donc soyons sûrs d'utiliser la vérité que Dieu nous a donnée, nous serons libres, et nous aurons l'esprit qu'il faut en nous, avec une conscience pure, et nous aimerons Dieu de tout notre c?ur et de toute notre âme.



Loading recommendations...