Sermon: Quelle Est L'oeuvre De Dieu Maintenant? (Partie 3)

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Given 08-May-99

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Dans cette troisième partie de la série sur l'œuvre de Dieu, John Ritenbaugh, avertit l'Eglise de Dieu du fait que des efforts consciencieux sont et seront déployés pour nourrir le troupeau (temps, énergie et argent), plutôt que de prêcher l'Evangile au monde, jusqu'à ce que notre condition s'améliore. Prêcher au monde en fermant les yeux sur l'état critique du troupeau, équivaudrait à la situation d'un couple marié s'intéressant à tout ce qui se passe à l'extérieur du foyer, alors que la famille s'étiole. Nous devons examiner les causes de cette division et de notre foi chancelante. Notre concentration doit se porter sur les besoins du troupeau, sur la restauration de la foi délivrée une fois pour toute, sur la reconstruction du mur et sur les réparations des brèches.


transcript:

Ce sermon est le troisième dans la série sur "l'?uvre de Dieu". Je considère ce thème du point de vue de l'Eglise entière à laquelle nous nous référons généralement sous l'appellation de la plus grande Eglise de Dieu, qui n'est pas essentiellement l'Eglise du Grand Dieu. En même temps, je prends en considération le fait que l'Eglise en totalité à été secouée par Dieu et que ce qui nous est arrivé s'est également produit au sein des autres Eglises, qu'il s'agisse de la Global, de Living, d'United ou de Philadelphie. Nous sommes réellement dans le pétrin. Nous avons entendu dire cette semaine que David Pack et Global s'étaient séparés, ce qui prouve à l'évidence que l'éclatement continue. Que peut-on faire ?

Selon mon observation, ce que nous avons fait par le passé en tant qu'?uvre doit être mis de côté, au moins diminué pour un temps jusqu'à ce que nous soyons parvenus à régler le problème immédiat de cet éclatement en un grand nombre d'organisations. J'ai lu, il y a six mois peut-être, un document que quelqu'un a diffusé et qui mentionnait le nom de presque 90 organisations qui s'étaient séparées de l'Eglise Universelle de Dieu. Certaines de ces séparations remontent à une période que l'on pourrait situer autour des années 70, mais au cours des 7 ou 8 dernières années l'éclatement s'est intensifié et un certain nombre de groupes se sont constitués au cours de cette période.

Dans l'esprit d'un grand nombre de gens s'est forgé une résistance à entreprendre ce qui, selon moi, devrait prévaloir. Au cours des deux premiers sermons, j'ai examiné les quelques raisons que ces personnes invoquaient. Dans ce sermon, après que nous ayons considéré les quatre raisons que j'ai expliquées, nous allons pouvoir commencer à envisager ce que nous pouvons faire individuellement pour remédier à cette situation actuelle.

Tout d'abord, je souhaite revoir à nouveau ces quatre points car je désire absolument graver ce schéma dans nos esprits afin de pouvoir, m'assurer que rien de tel ne puisse pénétrer en nous.

Point 1 : La notion selon laquelle Dieu ne peut pas nous disperser parce qu'Il est un Dieu d'unité. Oui, Dieu est un Dieu d'unité, mais l'unité doit exister selon Ses critères. Il montre clairement dans l'Ancien Testament qu'Il dispersera ceux qui ont fait une alliance avec Lui, s'ils ne croient pas et ne vivent pas selon les principes de cette alliance.

Je désire examiner un passage ou deux des Ecritures que nous avons utilisés auparavant , non pas dans cette série, mais dans celle de La Providence de Dieu, et je pense que vous verrez qu'il existe une corrélation entre la série sur La Providence de Dieu et la série que je donne actuellement, parce que c'est de Dieu qu'est venue cette dispersion.

Certains ne veulent pas regarder en face ce que nous pourrions appeler "le côté sombre de Dieu". J'espère que vous comprenez que j'utilise cette image uniquement de manière figurative, parce qu'Il est toute lumière. Mais je dis "côté sombre", parce qu'il s'agit d'un aspect de Dieu que quelquefois nous ne voulons pas admettre, parce que c'est une réalité que nous avons du mal à considérer.

ESAIE 45 : 7

Je forme la lumière, et je crée les ténèbres...

On peut voir le contraste qui nous est présenté, à partir de Dieu, il est naturel de notre part, que nous nous attendions à ce que tout ce qui vient de Lui sera bon pour nous. S'il vous plait, comprenez que ce concept n'est pas faux, simplement, il ne faut pas toujours considérer le bien lorsqu'un événement survient.

Fin du verset 7

...Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Eternel, je fais toutes ces choses.

L'adversité effraye, il s'agit du contraire de la prospérité. Il y a le contraste, "Je donne la prospérité et je crée l'adversité". Cela pourrait alarmer notre entendement.

Verset 6

C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu : Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre.

Ma femme lisait un des livres de la Bible la semaine dernière, et elle est tombée sur l'attitude d'un homme qui, je pense, peut constituer une application en ce qui nous concerne aujourd'hui. Il s'agissait du livre d'Habacuc. Habacuc priait parce qu'il avait un problème avec Dieu parce que Dieu a dit qu'Il enverrait quelqu'un sur Juda et sur Israël et Habacuc avait l'impression que cet envoyé était pire qu'Israël ou que Juda. Pour Habacuc, il ne lui semblait pas bon que quelqu'un de pire vienne donc punir Juda et Israël.

HABAKUK 1 : 5

Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d'étonnement, d'épouvante ! Car je vais faire en vos jours une ?uvre, Que vous ne croiriez pas si on la racontait.

Ici arrive "l'?uvre"... et vous parlez d'une calamité ! Vous parlez d'un malheur !

Versets 6 à 9

Voici, je vais susciter les Chaldéens, Peuple furibond et impétueux, Qui traverse de vastes étendues de pays, Pour s'emparer des demeures qui ne sont point à lui. Il est terrible et formidable; De lui seul viennent son droit et sa grandeur. Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, Plus agiles que les loups du soir, Et ses cavaliers s'avancent avec orgueil ; Ses cavaliers arrivent de loin, Ils volent comme l'aigle qui fond sur sa proie. Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage, Ses regards avides se portent en avant; Et il assemble des prisonniers comme du sable.

Vous parlez d'une calamité. Il y a de quoi être effrayé. Ce Dieu de paix possède une autre facette que nous avons besoin de connaître avec intérêt.

Dieu dispersera-t-Il l'Eglise ? Oui, Il le fera. Ne serait-il pas bon qu'Il la disperse ? Oui, ce sera bon au bout du compte. Que fait-Il ? Bien que ce soit très difficile comme traitement, et très difficile à accepter, Il est néanmoins en train d'utiliser ce procédé dans le but de découvrir ceux qui réellement ont foi en Lui.

Nous devons nous débarrasser, d'une manière ou d'une autre, de ce concept Protestant caricaturant Dieu comme un grand-père vieux-jeu. Il est bon certes, mais Il possède suffisamment de ressources pour faire et apporter le bien, et ces ressources sont nombreuses, variées et très imaginatives. Dieu n'est pas essentiellement en train de nous sauver, comme les Protestants semblent le croire, ce principe habilitant celui qui croit uniquement ce qu'il désire croire. Mais à travers la foi et à travers l'impulsion de la liberté morale, Il est en train de nous créer à Son image, et c'est seulement à partir des doctrines correctes ainsi qu'une humble et zélée dévotion à leur égard que pourra se réaliser cette image. Quelquefois, frères, ce qu'Il apporte sur Son peuple peut effrayer et être douloureux, mais Dieu voudra être craint par Son peuple.

Cette insistance avec laquelle on veut prêcher l'Evangile au monde est là pour permettre d'ignorer la cause réelle de la dispersion. La Bible affirme que la véritable cause c'est le péché, lequel est motivé, entraîné par le manque de foi et de dévotion dans notre relation avec Christ, ce qui conduit à la mondanité et à l'éclatement de l'Eglise par Dieu. Oui, Dieu est un Dieu d'unité, seulement, la réalité est que nous sommes dispersés. Par conséquent, nous ne devons pas appliquer Ses critères pour bénéficier de l'unité avec Lui et avec les uns et les autres. Frères, ce qui est triste dans cette affaire, c'est que beaucoup d'entre nous ne vivent pas par la foi, Dieu n'est pas une réalité pour eux, et s'Il a agi de cette façon, c'est pour notre bien.

Point 2 : La notion selon laquelle si nous nous tirons de cette situation en prêchant l'Evangile, l'unité arrivera.

Ce point là ignore les faits historiques que la Bible à nouveau montre très clairement et selon lesquels les Israélites, nos géniteurs, nos ancêtres, ont été des rebelles et des gens au cou raide. Comme Jésus l'a dit dans Jean 8 : "Nous agirons comme nos pères ont agi". C'est quelque chose qui semble très profondément ancré dans notre nature? Ceci ne signifie pas que nous ne sommes pas normalement un peuple agréable et sociable, mais dans nos relations avec Dieu, quand l'impulsion vient à pousser, nous ferons ce qui nous paraîtra bon et bien de faire à nos yeux.

Probablement l'exemple de travers le plus éminent se situe pendant la période des Juges ? Deux fois dans ce livre, l'un comprend le tout dernier verset du livre des Juges, où il est dit que durant cette période de temps "Chaque homme faisait ce qui lui semblait bon". "En ces jours", dit-Il, il n'y avait pas de roi en Israël. Ce qu'Il veut dire par là, c'est qu'il n'y avait point d'autorité centrale que les gens auraient acceptée en tant que modèle à suivre.

Je pense que vous pouvez voir l'analogie ici. Nous sommes tous dispersés sur la place. Voici tel groupe, tel autre et puis encore un autre, tandis qu'il n'existe aucune autorité centrale, et chaque groupe agit selon sa propre manière, son propre point de vue. Nous sommes en train de suivre le même modèle, le même chemin que nos ancêtres.

Quand Israël était encore en Egypte, n'était-ce pas l'?uvre de Dieu, sous Moïse, qu'Israël soit un peuple esclave, hors d'Egypte mais dans le désert et puis ensuite dans la Terre Promise ? C'était bien alors l'?uvre de Dieu. En un sens, tout ce que ces gens avaient à faire, c'était de marcher, ce qui est assez simple. Cependant, l'analogie est bien présente ici. Tout ce que nous devons faire c'est de marcher vers la Terre Promise ? C'est la bonne façon de marcher, si vous voyez ce que je veux dire. Ils ne marchaient pas de la bonne façon, mais ils étaient toujours orientés vers la Terre Promise. Effectivement, ils "étaient en train de faire l'?uvre de Dieu", et cependant ils se séparèrent tous petit à petit, tandis qu'ils étaient censés atteindre le but, la Terre Promise.

La même chose est en train de nous arriver. Nous nous dirigeons graduellement vers la Terre Promise, mais nous nous séparons tandis que nous voulons atteindre ce but. Historiquement, tout ce que vous avez à faire c'est de prendre du recul avec cette situation et de lire l'autobiographie de Mr Herbert Armstrong et de constater que tandis que nous prêchions l'Evangile du Royaume de Dieu au monde, l'Eglise se dispersait sous lui. Durant cette période où nous accomplissions cette mission, la plus sérieuse séparation s'opéra en 1974. Mais quand il mourut, tous les autres sujets qui étaient en attente, et qui ne faisaient pas surface par loyauté vis-à-vis de Mr. Armstrong, ces choses qui étaient tenues à l'écart, soudain furent remises au premier plan.

Conclusion : En tant que tel, le fait de prêcher l'Evangile du Royaume de Dieu ne permettra pas à l'Eglise de demeurer unie. A l'évidence, nous pouvons constater que nous suivons le même exemple général que nous ont donné nos ancêtres, parce que les problèmes se déplacent ailleurs. Le seul fait d'avoir l'Esprit de Dieu ne nous unira pas non plus, parce que si nous nous contentons simplement d'avoir le Saint-Esprit, celui-ci ne va pas nous guider, ni nous conduire à travers nos choix, et ainsi nous n'entrerons pas de force dans l'unité.

Point 3 : Notion selon laquelle le ministère est entièrement responsable de ces éclatements. Je pense qu'il n'y a aucun doute que le ministère porte une grande responsabilité dans cette affaire, et ainsi nous devons prendre la mesure de cette réalité. Mais c'est toute l'Eglise qui s'est endormie à différents degrés.

A nouveau, l'Ancien Testament montre clairement que Dieu a dispersé Israël et Juda qu'à partir du moment... [et voici la façon qu'Il a de le dire]..."ou ils étaient devenus malades depuis la tête jusqu'aux pieds". Dans l'Ancien Testament c'est comme si l'on disait qu'il s'étaient endormis. Il faut retenir l'exemple, le modèle. Quand nous sommes dispersés, à notre tour, cela montre que nous sommes dans la même situation que nos anciens.

Point 4 : La notion selon laquelle ce serait Satan qui a divisé l'Eglise, et non pas Dieu. Cette notion porte atteinte à la souveraineté de Dieu. Il est le Souverain Gouverneur de Sa création, et Il montre très clairement qu'Il est bien le Souverain Gouverneur, par dessus tout, de l'Eglise, à travers Jésus-Christ qui se trouve à sa tête.

A nouveau l'Ancien Testament établit clairement que Dieu a dispersé Israël et que Dieu a divorcé d'Israël. Dieu dispersera si c'est- ce qu'Il veut.

Nous allons nous reporter dans trois passages des Ecritures. Le premier se trouve dans Lévitique 26 : 33. Ce passage confirme bien le fait que c'est Dieu qui disperse les gens qui ont contracté une alliance avec Lui. Il s'agit ici du chapitre des "bénédictions et des malédictions".

LEVITIQUE 26 : 33

Je vous disperserai parmi les nations, et je tirerai l'épée après vous. Votre pays sera dévasté, et vos villes seront désertes.

Il y a là un principe. Ce que nous avons besoin de comprendre c'est que ce passage ne constitue pas une menace vide, creuse. Il s'agit d'une promesse en fonction du bien ou du mal.

ESAIE 55 : 10 à 11

Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins.

Ceci renvoie au principe énoncé dans Lévitique 26, où Il dit : "Si vous gardez les commandements, ce que j'ai promis viendra sur vous en tant que bénédiction. Si vous renoncez aux commandements, ce que j'ai promis vous arrivera en tant que malédiction. Le choix est devant vous. Ce n'est pas gratuit". Il ajoute en quelque sorte, "Cela arrivera". Par conséquent, il est nécessaire que nous comprenions avec assurance et une grande conviction toutes ces paroles parce que nous sommes bien dispersés, effectivement ; car si nous n'étions pas dispersés cela voudrait dire que nous serions OKAY, seulement, nous avons été dispersés parce que nous sommes mauvais. Nous avons péché.

ESAIE 45 : 23

Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi.

A nouveau, ce que Dieu dit n'est pas vide de sens. Ainsi, si les circonstances l'exigent, il nous faudra en subir les conséquences, parce que cela est conforme. Et ainsi, ce qu'Il dit dans Lévitique 26, qu'Il dispersera ceux qui ont contracté une alliance avec Lui, se produira.

Ce qui m'interpelle le plus, dans tout ceci, c'est de voir les gens se considérer comme des victimes plutôt que comme la cause de ces évènements. Ceci est typique à la nature humaine, et cela permet aux gens de demeurer dans leur confortable ornière tandis qu'ils s'arrachent de la réalité quand ils ne pointent pas un doigt accusateur sur les autres qu'ils tiennent pour responsables.

L'insistance avec laquelle ils tiennent à prêcher l'Evangile au monde détourne leur attention de la véritable cause, nous conduisant par erreur à ignorer ce fait en nous faisant croire que nous sommes OKAY. Voilà où se situe le véritable problème.

Dieu n'acceptera pas cela parce que ce qu'Il a fait cache une action rédemptrice. Dans tous les sens, c'est une bonne chose, bien que cela soit calamiteux et dérangeant, perturbateur, et même effrayant. Mais, Il ne nous acceptera pas tels que nous sommes, et si nous n'acceptons pas ce qu'Il a prévu pour nous, alors, il y aura une seule chose qui se produira, cela nous apportera davantage de douleur.

Nous ne pourrons pas Lui dire que nous n'étions pas avertis. Dans Actes 20 Paul avertit les gens d'Ephèse et tout particulièrement le ministre. Il terminait son dernier voyage qui devait le conduire à Jérusalem et de Jérusalem à Rome où il était sur le point d'être mis à l'épreuve. Il devait savoir probablement qu'il s'agissait de la dernière fois qu'il se rendait à l'Est de l'Asie mineure, et c'est ainsi qu'il les avertit que l'Eglise allait être sévèrement attaquée, que les loups n'allaient plus tarder à venir pour dévorer le troupeau.

De la même manière, nous avons été avertis par Mr. Armstrong. Je vous ai donné seulement un court extrait de ce sermon qu'il a donné le 24 juin 1978 dans le quel il avertit toute la congrégation de Pasadena durant une quinzaine de fois, la sommant de "SE REVEILLER !!" Il criant comme si vous auriez voulu réveiller quelqu'un qui dormait profondément en dépit de vos cris. Et puis cette cassette fut envoyée à toutes les congrégations à travers le monde pour que chacun puisse l'entendre. Ce n'était pas seulement la congrégation de Pasadena qui était perturbée, mais l'Eglise tout entière était perturbée, et Mr. Armstrong le savait. Et à partir de ce constat, il se mit à prêcher pour toute personne qui acceptait d'entendre que l'Eglise, à l'instar d'un train, déraillait complètement.

Je suis certain que n'importe qui d'entre nous qui était dans l'Eglise à cette époque se souvient encore de ce thème répétitif qu'il abordait constamment. L'Eglise ne se remit jamais pleinement sur les rails. Cela cahota encore quelque temps jusqu'à sa mort en 1986, où les choses se mirent alors à empirer.

Allons maintenant à Jean 17 : 20 à 23. Il s'agit d'une prière de Jésus-Christ avant qu'Il ne soit crucifié.

JEAN 17 : 20

Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole...

Cela inclut vous et moi maintenant, parce que nous devons croire en Lui à travers leur parole. Maintenant, remarquez le verset 21.

Verset 21

... afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

Il s'agit là d'une certaine unité.. selon laquelle il vous faut être uni avec le Père de la même façon que le Père et le Fils sont unis.

Versets 22 et 23

Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

Je n'insisterai pas beaucoup là-dessus, car je désire attirer votre attention sur ceci en particulier. Avez-vous remarqué le nombre de fois qu'Il a dit : "afin qu'ils puissent ? " Il l'a dit quatre fois. Le mot anglais may implique des possibilités. Cela implique la possibilité de ; et non pas la certitude de. En d'autres termes la prière de Jésus me montre que ceux qui ont fait une alliance avec Dieu vont vouloir désirer une unité comparable à celle que Dieu désire. Il s'agit d'une possibilité que nous pouvons obtenir. Nous avons la permission de l'obtenir, mais ce n'est toutefois pas une certitude. Cette question est mise tout entière dans la balance, elle va dépendre de la manière dont nous allons réagir vis-à-vis de cette relation. Ainsi, prie-t-Il pour que cette situation se produise, mais elle reste néanmoins une "probabilité".

La raison pour laquelle il nous faut désirer la même unité à laquelle Dieu aspire, c'est afin que nous puissions nous préparer à cette sorte d'unité que Dieu souhaite et qui s'exerce par la foi. C'est alors que nous serons préparés à vivre de la même façon qu'Il veut, pour l'éternité et avec Lui.

Un mari et une femme ne peuvent pas être un à moins qu'ils soient préparés tous les deux à vivre de la même façon, et à accepter des sacrifices qui peuvent être nécessaires pour unir leur vie ensemble. Et ainsi, quand ils se marient, cette réalité sera probable. La possibilité que cette probabilité devienne réalité existe à condition que les deux personnes fournissent les efforts nécessaires pour qu'elle devienne certaine, absolue.

Nous avons suffisamment de désir pour parvenir à cette unité que nous saurons effectuer les bons choix et les sacrifices nécessaires pour parvenir jusqu'à ce mariage avec Jésus-Christ dans le Royaume, parce que ce n'est pas encore un fait acquis.

Revenons à nouveau dans l'Ancien Testament pour considérer un autre exemple dans Exode 19 : 8. Le peuple est devant Lui, mais Moïse lui délivre un message au nom de Dieu.

EXODE 19 : 8

Le peuple tout entier répondit : Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit : Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel.

Ces faits se situent avant que Dieu ne révèle les termes de l'alliance.

EXODE 24 : 3

Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Eternel et toutes les lois. Le peuple entier répondit d'une même voix : Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit.

L'expérience de Dieu avec Israël est imprimée dans l'Ancien Testament et ceci me montre à quel point, à travers les chapitres 19 à 24 de l'Exode, ces gens désiraient réellement s'impliquer dans l'alliance pour se marier avec Dieu. Mais quand la réalité les éprouvait et que l'adversité modifiait le cours de leur vie, tandis qu'ils marchaient à travers le désert, ils renonçaient vite à leur résolution, à moins qu'elle ne se calque sur leurs désirs. Ainsi, quand la nourriture se faisait rare, ils ne pensaient plus qu'à se dédire. Quand l'eau se faisait rare, ils devaient dire : "Bien Dieu, tu ne m'as jamais dit que ce serait si dur et que j'aurai la gorge et la bouche sèches.

Que se mirent-ils à faire alors ? Ils se mirent à accuser, et qui accusèrent-ils ? Ils accusèrent Moïse, Aaron et Dieu, parce qu'après tout, ils étaient les chefs. Ce n'était pas leur faute s'ils étaient sortis d'Egypte derrière Moïse et Aaron dans le but de suivre Dieu. Malheureusement, c'est ce qui arrive souvent au sein de nombreux mariages, n'est-ce pas ? Deux personnes démarrent ensemble par amour, puis les réalités du mariage commencent à se manifester et c'est alors qu'ils ne désirent plus s'impliquer dans des sacrifices dans le but de continuer le mariage et croître dans l'unité et c'est alors qu'elles commencent à vouloir un mariage selon leurs propres critères. Je continuerais ce mariage si...

Il existe de très nombreux exemples où les Israélites voulurent faire marche arrière. Ainsi, Dieu en un sens, leur consentit quelques concessions. Il leur donna de la viande pour combler leur appétit. Il fit jaillir de l'eau des rochers. Ils leur donna la manne. Chaque matin elle était là, bien présente. Il continua à vouloir satisfaire à leurs exigences. Mais plus tard, quand leurs descendants furent dans la terre promise, ils n'eurent plus aucune volonté pour faire des sacrifices qu'exigeait un mariage heureux.

Voici maintenant, une petite conclusion. Nous ne souhaitons pas répéter la même faute que ces gens ont faite autrefois. Nous devons apprendre à accepter et à nous adapter à ce que Dieu pourvoit, à la fois en tant qu'individus et en tant que corps, exemple, l'Eglise.

Pensez à cela. Les privations de leur pèlerinage dans le désert était la conséquence d'un choix qu'ils acceptèrent pour recevoir l'agrément de Dieu. Mais ils n'acceptèrent pas cette perspective. Ils auraient préféré retourner en Egypte. Ils finirent par choisir d'accepter cet agrément et ainsi ils s'en remirent d'eux-mêmes au leadership de Dieu. Ainsi, privés de nourriture, privés d'eau, subissant les attaques ennemies, avec le soleil au-dessus de leur tête et le sable chaud sous leur pieds, ils endurèrent ces choses qui représentaient les privations qu'exigeait cet agrément. Ils en étaient la conséquence.

Ceci, naturellement est la raison pour laquelle, avant de baptiser quelqu'un nous préférons, autant que nous le pouvons, calculer le coût de la dépense avec les gens. C'est une responsabilité qui incombe au ministère, non pas pour arrêter la personne qui désire se faire baptiser, mais pour l'aider à prendre en compte les conséquences qu'elle va devoir affronter suite à sa décision. Il n'y a aucun moyen, soit pour le ministère, soit pour les candidats au baptême de savoir ce qui se profile à l'avenir, ce à quoi il faut s'attendre. En principe, ces personnes désirent accepter les conséquences de leur décision.

Les conséquences de nos choix sont également des perspectives auxquelles nous ne voulons pas penser. A propos du péché, nous voulons en ignorer les conséquences et tenter notre chance, ou bien tout simplement nous faisons fi des conséquences dont nous pensons pouvoir négocier les effets. A mon sens, cela indique que si nous sommes dans ces dispositions là, il y a là un manque de foi évident. Nous pourrions dire qu'il s'agit dans ce cas d'un grand manque de maturité.

Il s'agit là d'un raisonnement d'enfants et vous le savez. Les enfants, qui sont immatures, ne pensent pas très souvent à ce qui pourrait leur arriver quand ils font certaines choses. Ils se contentent de les faire. Il agissent. Il réagissent et pensent que leurs parents sont de vieux radoteurs parce qu'ils disent tout le temps " Non, tu ne dois pas faire cela !". "Pourquoi ne puis-je pas faire cela ?". "Parce que. Tu ne peux pas le faire parce que je suis maman, et c'est une raison suffisante". Cela devrait suffire, mais les enfants ne pensent pas. Ils sortent en courant dans la rue pour attraper un ballon. Ils ne réfléchissent pas. Lorsqu'ils sont âgés de seize ans, ils ne pensent pas que ce qu'ils sont en train de faire alors peut les affecter quand ils auront 55 ou 60 ans, ou lorsqu'ils auront trente ans. Ils sont seulement passionnés par les choses qu'ils font, mais ils ne font aucun effort pour se soucier des conséquences. Lorsque nous négligeons de penser aux conséquences spirituelles des choses que nous faisons, cela indique qu'il y a une immaturité spirituelle patente. Dieu alors, n'est pas réel pour nous, sinon, nous suivrions Ses conseils en tant que notre Père nous disant ce qu'il faut faire.

PROVERBES 22 : 3 (1ère partie)

L'homme prudent voit le mal et se cache,...

Une personne prudente est attentive, sait anticiper. En agissant de cette manière, quelles vont être les conséquences ? En agissant ainsi, que va-t-il se produire ? Et que va-t-il se passer si j'agis d'une autre façon ? Et que se passera-t-il si je ne fais rien ? Elle pense à toutes les conséquences.

PROVERBES 22 : 3 (fin du verset)

... Mais les simples avancent et sont punis.

[Les jeunes, les fous, les immatures...] Il subissent les conséquences. D'une manière générale, l'expérience d'Israël dans le désert montre qu'ils ne parvenaient pas à maîtriser leur liberté. La liberté implique des responsabilités auxquelles un esclave n'a pas à faire face, parce que les choix d'un esclave sont arrêtés par quelqu'un d'autre. C'est toute la leçon qui est illustrée par les enfants d'Israël sortant d'Egypte et se retrouvant dans le désert. Ils ne purent jamais se débarrasser de leur mentalité d'esclaves et parvenir à penser par eux-mêmes, c'est à dire à la façon que Dieu souhaitait qu'ils adoptent. Bien qu'ils parvinrent à se libérer de l'Egypte, ils ne purent jamais se libérer de leur mentalité d'esclaves.

Saisissez-vous l'analogie présentée ici ? L'Egypte représente le péché. Elle incarne une manière de vivre. Elle incarne une façon de penser. Le désert représente les gens en train de parvenir à se libérer de tout cela, pour atteindre la liberté de faire des choix qui détermineront la possibilité d'entrer dans la Terre Promise ou non. Mais tous, tandis qu'ils se trouvaient dans le désert, gardèrent la manière de vivre qu'ils avaient en Egypte. Leur mentalité d'esclave faisaient leur choix à leur place. Ils n'acceptèrent pas le blâme. Ils reportèrent le blâme sur Moïse, et par extension sur Dieu, parce que Dieu était Celui qui avait mis Moïse à la place qu'il occupait.

Aujourd'hui, qui pensez-vous, qui supporte le plus fort de l'attaque portée par les gens qui critiquent la situation dans laquelle se trouve l'Eglise actuellement ? C'est Mr. Armstrong qui est blâmé. Etre libre, impose des choix et des sacrifices que seuls des fidèles acceptent de vouloir entreprendre. A la fin, pour les Israélites, être en prise avec l'esclavage était ce qui était le plus important pour eux, et ils moururent dans le désert, séparés de Dieu qui les avait libérés.

Beaucoup plus tard, maintenant, il y a de cela presque 700 ans, Dieu dispersa Israël pour la première fois. Et quand Juda ne voulut pas apprendre les expériences vécues par Israël, Dieu alors divorça d'elles comme d'une nation qui avait fait alliance avec Lui. Elles furent séparées de Lui sérieusement.

A nouveau, replacez l'Eglise dans ce même scénario. L'Eglise est en train de recevoir un avertissement sévère. Dieu ne l'a pas fait avec Israël, mais Il les dispersa tout de même et cette dispersion constitue pour nous un avertissement. Nous sommes actuellement dispersés, et l'avertissement consiste à nous faire savoir qu'il est temps de prendre une bonne orientation.

Certaines personnes en dehors de l'Eglise du Grand Dieu ont adopté l'idée selon laquelle je suis contre le fait de prêcher l'Evangile au monde. Ce que j'entends par là, c'est qu'actuellement nous nous trouvons nous-mêmes, et de loin, dans la situation la plus sérieuse que l'Eglise ait eu à faire face en tant que corps au cours de cette ère. Nous avons besoin d'analyser notre situation et diriger nos efforts pour résoudre premièrement le problème le plus immédiat. Nous devons affronter ce problème individuellement et personnellement, sans nous soucier de ce que fait le groupe principal, ni même le groupe avec lequel nous nous lions d'amitié, ou nous avons quelque affinité.

Le problème est de pouvoir cerner la cause de cet éclatement. Parce que j'ai utilisé cette analogie selon laquelle l'Eglise est entièrement malade et qu'elle a besoin de soin en priorité. Il m'a été suggéré qu'on ne pouvait pas demeurer dans un hôpital à jamais et qu'il y a un temps où il nous faut sortir du lit et se mettre à travailler. Ce qui signifie, sortir et prêcher l'Evangile. Ma réponse à cela est que si nous allions mieux, pourquoi serions-nous encore tous divisés ? Cela me paraît si évident que ce raisonnement est idiot. Les problèmes en fait, sont toujours là. Nous ne sommes toujours pas rassemblés.

On m'a soufflé aussi que l'Eglise pouvait en même temps, prêcher l'Evangile au monde et "nourrir le troupeau". Je le conçois. Mais en même temps, je leur rappelle qu'aucun homme, selon ce qu'a dit notre Sauveur dans Matthieu ne peut servir deux maîtres à la fois de la même façon, automatiquement une opération recevra moins d'attention et de soin que l'autre. Un choix devra s'imposer entre les deux. La situation qui prévaudra sera celle qui nous forcera à faire un choix, parce que cette affirmation soutenue par Jésus selon laquelle "nul ne peut servir deux maîtres à la fois", est universelle. Elle ne peut en aucun cas être violée. L'un exigera davantage d'efforts de temps, d'énergie, d'argent que l'autre, alors ma suggestion est la suivante, faisons un effort consciencieux dans l'action qui consiste à "nourrir le troupeau", jusqu'à ce que nous soyons nous-mêmes redressés en premier.

A ma connaissance, aussi loin que remonte mon information, l'insistance qui a toujours prévalu fut celle qui consista à prêcher l'Evangile au monde au détriment de nourrir le troupeau. Pour comparer ceci à une autre analogie, je dirai que ce serait comme un mari et une femme qui donneraient la totalité de leur temps et de leur attention aux gens et aux choses extérieurs à la maison, tandis que leur propre famille vacillerait. Je désire donc essentiellement nourrir le troupeau pour que nous soyons attentionnés jusqu'à ce que nous soyons nous-mêmes parvenus à être redressés. Frères, cela peut prendre des années.

Mettez-vous à la place de Dieu un petit instant. Si nous étiez Dieu, Il est la Tête, le Chef de Son Eglise, honnêtement pensez-vous que vous seriez motivés d'amener des gens dans une Eglise qui est si gravement divisée ? je ne pense pas.

Nous sommes en guerre, une guerre spirituelle. Nous avons encaissé un coup très rude, et selon moi, il s'agit d'un signal qui nous invite actuellement à réorienté nos efforts dans une autre direction, parce que le chemin qui est suivi au sein de la plus grande Eglise, a prouvé qu'il était mauvais, qu'il était faux. Nous avons envisagé d'aller dans une direction différente aujourd'hui et qui devrait permettre comme jamais auparavant de résoudre ce problème.

Il y a un principe intéressant que Paul a écrit dans Galates 6 : 7 à 10

GALATES 6 : 7 à 10

Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui sui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.

Voici une question simple : Si nous continuons encore à nous diviser, (et nous continuons de le faire) et donc, que nous allons finir par récolter ce que nous avons semé, quelle prière dire à propos de ce que nous sommes en train de semer ? Si nous produisons davantage de divisions, nous sommes en train alors de semer la cause de tout ce qui va provoquer d'autres divisions. C'est tellement simple. Ce que nous sommes en train de faire, certainement ne semble pas produire de bons fruits. Je pense qu'il est suffisamment évident pour ceux qui aiment l'Eglise, que peut-être certains changements doivent s'opérer dans leur propre vie. Comme je l'ai dit, ce changement doit s'opérer individuellement et personnellement en tout premier lieu avant d'être affronté collectivement en tant que corps.

Je désire que vous remarquiez la direction imprimée par le conseil de Paul au sujet du fait de semer. Il dit : "Ne faiblissez pas à faire le bien. Ne faiblissez pas dans le fait d'être bons. N'abandonnez pas. Ne défaillez pas". Il dit : "Ne cessez pas d'accomplir quelque chose". Si nous appliquons ce principe à ce qui est en train d'arriver à l'Eglise pour la circonstance, n'arrêtez pas de faire le bien. Ne laissez pas ces avantages se transformer en justification pour sortir du sentier dans lequel nous avons été enseignés, la manière droite de faire les choses. Il dit : "Ne faiblissez pas en faisant le bien". A qui ? "A tous les hommes, mais spécialement aux frères".

Un ministre de très haut rang, que je ne nommerai pas, affirmait que si un groupe se concentrait sur l'action de nourrir le troupeau, les gens devraient commencer par travailler sur eux-mêmes, Ma réponse est celle-ci "Nourrir le troupeau" est en train de faire du bien à vos frères, et Paul dit de faire cela "SPECIALEMENT". En d'autres termes, même dans les meilleurs moments, l'Eglise vient avant le monde. Nourrir le troupeau vient en premier, et non pas prêcher l'Evangile au monde, même au cours des meilleurs moments. Actuellement, nous ne vivons pas les meilleurs moments de l'Eglise. C'est un temps de repli sur soi afin que nous puissions garder notre famille ensemble, plutôt que de continuer à la voir se déchirer. Cela doit être notre but. Nous ne pouvons pas instaurer une unité par la force, mais nous pouvons disposer la scène en vue de l'unité que Dieu apportera si nous continuons à faire le bien sans nous préoccuper de ce que les autres font.

"Faire le bien" ne doit pas être seulement une intention de vouloir rassembler tout le monde, vous savez, comme par exemple forcer un groupe à se mettre ensemble dans une sorte de politique du mariage. Ce n'est pas ce que nous désirons. Nous désirons que l'unité s'établisse par l'esprit, et qu'elle ne soit pas essentiellement quelque chose qui serait une politique arrangée ayant pour but de constituer un énorme groupe afin que nous puissions effectuer une ?uvre fantastique dans le monde. Si Dieu désirait faire une ?uvre fantastique et qu'Il ait besoin d'un grand groupe pour faire cette ?uvre, nous serions toujours ensemble. Actuellement, Il n'est pas directement intéressé pour faire une ?uvre fantastique. Ce temps là viendra. Maintenant, c'est le temps des tests pour voir ce que nous sommes capable de faire dans la pire période de temps qu'ait connue l'Eglise. La pire ? Elle n'est pas réellement aussi mauvaise qu'elle pourrait encore le devenir.

Ajoutons un petit plus à tout ceci. Allons dans 1 Timothée 5 : 8

1 TIMOTHEE 5 : 8

Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle.

L'EGLISE VIENT EN PREMIER ! Négliger de prendre soin de l'Eglise, disqualifie une personne en tant que chrétien. Cette personne a renié sa foi dans ce cas. Je ne vois pas comment tout cela pourrait s'arranger et se clarifier.

Je ne sais pas qui se trouve dans le premier groupe que Paul mentionne ici, "si quelqu'un n'a pas soin des siens". Disons que Peut-être cela fait allusion à ceux qui nous sont relatés de manière périphérique, mais qui sont toujours sous les lois. Et "ceux de sa famille" sont ceux qui sont directement présentés à notre attention, père, mère, s?ur, frère, grand-mère, grand-père, petits enfants, ainsi de suite. Je ne sais pas. C'est seulement une spéculation. Je ne sais pas si chacun sait qui sont "les autres", mais, je peux dire en essayant de spéculer un peu, que "ceux de la famille" peuvent être ceux qui font partie de notre propre communauté et même au-delà de cette communauté directe, mais qui appartiennent toujours à la même famille d'Eglise, au même groupe. Frères, s'il n'y a jamais eu un temps pour faire du bien aux frères, c'est maintenant qu'il a lieu.

Dans un contexte plus large, Galates 6 insiste davantage sur le sens spirituel qu'il n'y paraît, disons par exemple le fait de pourvoir en nourriture quelqu'un qui peut être affamé, ou lui faire bénéficier de quelque assistance monétaire. Le verset 1 dit : "Frères, si un gomme vient à être surpris en quelque faute". Cette phrase plante le décor de ce qui suit aux versets 7 à 10. Cette phrase fait allusion à une personne qui a dépassé les limites. En d'autre terme, il s'agit d'une personne qui est impliquée dans le péché, et non pas essentiellement de quelqu'un qui pourrait avoir besoin d'une aide matérielle.

GALATES 6 : 1

Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.

Il existe un passage semblable des Ecritures dans Osée 5 : 10, c'est également très intéressant, parce qu'il y a là une description intéressante montrant d'où cet exemple est tiré.

OSEE 5 : 10

Les chefs de Juda sont comme ceux qui déplacent les bornes; Je répandrai sur eux ma colère comme un torrent.

Rappelez-vous, Juda est un exemple d'Eglise, et les princes pourraient être les chefs de l'Eglise. Savez-vous de quoi Il parle ici ? L'image colorée qui se trouve derrière cette description remonte aux temps anciens où elle fut écrite, ils utilisaient alors des bornes en pierre pour marquer les limites de leurs fermes. Je devine qu'ils devaient avoir une méthode de relevé topographique, et ainsi, ils devaient marquer, borner les angles en déposant à cet endroit même une borne en pierre, laissant ainsi apparaître une ligne visuelle continue constituée par les bornes en pierre.

Ce dont il est question ici, c'est que ces princes de Juda, à la faveur de l'obscurité, sortaient la nuit pour que personne ne les voit déplacer les bornes dans le but d'augmenter la surface de leurs propriétés. Appliquons ici ce principe dans la vie courante, et nous pouvons voir comment les princes de Juda étaient en relation avec le péché, et avec leur propre manière de vivre leur vie. Quand personne ne pouvait les voir, ils faisaient ce que nous appelons aujourd'hui "dépasser les bornes", reculer les limites de ce qui est admis pour être sain et juste dans la loi de Dieu.

Ce que l'on fait alors dans ce cas, consiste à se mettre à pousser, pousser et pousser encore les bords de ce qui est reconnu pour acceptable et sans péché par une saine conscience, ensuite, il est essentiel de faire le mort pour ne pas se faire prendre car cela pourrait nous faire sentir terriblement coupables ; et c'est alors que nous pouvons nous accepter comme étant pas si mauvais. Très intéressant.

Il m'étonnerait que le sabbat soit observé de la même manière qu'il y a vingt ans. Il m'étonnerait que nous n'ayons pas reculé les bornes un peu plus loin... un peu plus loin et encore un peu plus loin, de telle manière que les écueils qui ne parvenaient pas à nous prendre en défaut alors, nous les abordons aujourd'hui sans nous en rendre compte. Et ce principe s'applique dans d'autres domaines de notre vie.

C'est ce dont il est question dans Galates 6 : 1, "Si un homme vient à être surpris en quelque faute". Ce qu'il veut dire sur le mode d'un conseil, c'est que nous devons faire tout ce que nous pouvons pour raccommoder la brèche qui est apparue dans la vie de ces personnes, afin de les ramener dans la condition première, une condition morale. Ces personnes avaient dérapé, et elles l'avaient fait peut-être sans même s'en apercevoir.

En ce qui concerne le ministère, ceci signifie que l'intérêt doit porter sur le fait de "nourrir le troupeau" et travailler à restaurer la foi. Et cependant, frères, nous avons exclus des hommes qui ont essayé de changer les véritables doctrines qui représentent le fondement de notre foi et qui nous ont permis de connaître l'unité lorsqu'elles nous furent enseignées. Frères, en principe, il s'agit exactement du même modèle qu'a suivi l'équipe de Mr. Tkach. Ils permirent à l'Eglise d'être largement ouverte à tous les vents. Ils furent les instruments. Et comment cela put-il s'accomplir ? Ils apportèrent une fausse doctrine.

Nous avons toujours des gens dans l'Eglise qui sont en train de suivre encore ce même modèle, et qui sont toujours en train d'élargir davantage encore la brèche. Quelle est la conséquence de ce comportement ? Cette attitude est en train de détruire notre unité. La dispersion se poursuit, et à notre époque, cela va conduire à encore davantage d'éclatement. La seule différence entre ce que faisait Mr. Tkach et ce qui se passe maintenant dans la plus grande Eglise, c'est que les doctrines spécifiques que les dirigeants actuels veulent changer sont différentes de celles que les Tkach ont changées.

Si l'on met tout cela ensemble, il faut encore ajouter le fait que d'autres se prétendent la seule véritable Eglise et que tous ceux qui ne lui appartiennent pas sont des Laodicéens. Ils se sont élevés au niveau de juges de la condition spirituelle de chacun, et cette sorte de discours à notre époque seulement conduit au rapprochement de certains groupes mêmes éloignés les uns des autres, dans une sorte de rapprochement élargi.

La réalité est que nous étions dispersés et que les gens de chaque niveau spirituel différent sont dispersés à travers tous les groupes. Aucun groupe n'a réussi à écouter, à réduire le marché de ceux qui ont pris le meilleur sur le plan spirituel. Toute l'Eglise est malade, malade du péché. Dans ces conditions il est impossible de faire le bien, c'est donc un temps où il est nécessaire d'apporter des soins, et de réparer les brèches. La brèche la plus importante, celle liée directement à la cause du problème, c'est celle qui existe entre nous et Dieu et c'est aussi le manque de foi, assisté et encouragé par un manque de dévotion, c'est à dire, d'attachement aux pratiques du culte, à la négligence d'un si grand salut, à la dérive des doctrines qui nous ont été données à travers Herbert Armstrong, "la foi délivrée une fois pour toutes". Ainsi, il y a beaucoup de confusion qui règne. L'incertitude règne. Le doute et le manque de confiance règnent.

Nous voyons cela dans un thème périodique qui revient dans le Prophètes Mineurs.

AMOS 4 : 1 (début du verset seulement)

Ecoutez cette parole, génisses de Basan qui êtes sur la montagne de Samarie,...

Amos est réellement un être vif. Il appelle les femmes d'Israël "vaches". Je ne sais pas exactement pourquoi. Il semble avoir voulu porter un coup à ceux qui sont influents et peut-être qui usent de leurs influence d'une manière qui déplait hautement à Dieu. Voyons au niveau spirituel, il parle de différents groupes ici, une femme représentant un exemple d'Eglise, et des groupes qui existaient à cette époque.

Versets 1 à 3

Ecoutez cette parole, génisses de Basan qui êtes sur la montagne de Samarie, Vous qui opprimez les misérables, qui écrasez les indigents, Et qui dites à vos maris : Apportez, et buvons ! Le Seigneurs, l'Eternel, l'a juré par sa sainteté : Voici, les jours viendront pour vous Où l'on vous enlèvera avec des crochets, Et votre postérité avec des hameçons; Vous sortirez par les brèches, chacune devant soi, Et vous serez jetées dans la forteresse dit l'Eternel.

"Vous sortirez par les brèches". Savez-vous ce qu'est une brèche ? C'est une fente, une fissure, une déchirure. C'est une ouverture dans un mur. Savez-vous quel est le symbole d'un mur dans l'Eglise ? Un mur est un symbole de protection. C'est ce qui existe autour des villes pour les protéger des mauvaises influences, de l'ennemi qui se trouve à l'extérieur. Vous saisissez l'image ? Si le mur est déchiré, cela permet aux envahisseurs de pénétrer à l'intérieur de la place, vous n'êtes plus en sécurité. Cela permet aussi à ceux de l'intérieur d'avoir l'opportunité de se rendre à l'extérieur et de se retrouver dans le monde. C'est une image vivifiante.

Dieu est en train de dire aux vaches de Basan qu'elles sont en train de "sortir" pour aller dans le monde, mais en tant que captives.

AMOS 6 : 11

Car voici, l'Eternel ordonne : Il fera tomber en ruines la grande maison, Et en débris la petite maison.

Actuellement, ceci signifie qu'Il va faire voler en éclats la grande maison. On peut mesurer l'étendue de la dévastation, "il ne restera pas pierre sur pierre", telle est l'image. "Et en débris la petite maison". Allons maintenant à Lamentation 2, c'est le chapitre dans lequel Dieu dit au moins vingt fois, "Je ferai ceci", "Je ferai cela", parlant de reproches, de condamnations, de responsabilité à propos de la dispersion et de la destruction d'Israël.

LAMENTATIONS 2 : 13

Que doit-je te dire ? à quoi te comparer, fille de Jérusalem ? Qui trouver de semblable à toi, et quelle consolation te donner, Vierge, fille de Sion ? Car ta plaie est grande comme la mer : qui pourra te guérir ?

"Fille de Jérusalem", un symbole de l'Eglise. Le mur est parterre et les envahisseurs ont pénétré dans la place et l'ont investie. "Quelle consolation te donner ?" Qui peut te guérir ? La brèche est tellement énorme !

Verset 7

Le Seigneur a dédaigné son autel, repoussé son sanctuaire; Il a livré entre les mains de l'ennemi les murs des palais de Sion ; Les cris ont retenti dans la maison de l'Eternel, comme en un jour de fête.

Ainsi, les ennemis sont exaltés par la chute des murs, ils poussent des cris pour avoir envahi le sanctuaire du peuple de Dieu. N'est-il pas temps d'accourir à la défense de l'Eglise?

Allons à Esaïe 58 : 12. Voici un passage très positif.

ESAIE 58 : 12

Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques ; On t'appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.

C'est celui qui se tiendra au large à l'avenir et nous donnera l'espoir que les brèches vont être réparées. Il y aura des gens qui seront mis à part de ce mur, ce sont ceux qui se repentiront et qui auront une vie personnelle droite avec Dieu et qui continueront à faire le bien, de la manière que Dieu définit le bien.

Pour moi, il y a deux facteurs très intéressants que j'ai découverts au sujet de l'Eglise. Je ne veux pas dire qu'ils sont issus de mon inspiration. Ils existent depuis longtemps. L'un, je l'ai remarqué depuis longtemps. Je ne veux pas dire qu'ils constituent quelque chose que j'ai remarqué, mais il étaient nouveaux pour moi. Ils se trouvent dans Apocalypse 2 et 3 par rapport aux sept Eglises. La prochaine fois, si Dieu le veut, nous irons dans cela, parce que pour moi, c'est quelque chose de très intéressant et qui colle avec la situation dans laquelle se trouve l'Eglise actuellement.



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